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Le signe des Poissons

Dernière mise à jour : 20 sept.


Étymologie :


  • POISSON, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1. Zool. a) ca 980 pescion (Jonas, éd. G. de Poerck, 36) ; fin xe s. peison (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 441) ; ca 1160 poisson (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, I, 720) ; b) ca 1245 poisons roiaus « poissons dignes de la table du roi » (Henri d'Andeli, Bataille des VII arts, 40, éd. A. Héron, p.44) ; 1265 blanch pisson (hapax) « blanchaille, fretin » (doc. ds Du Cange, s.v. anwilla) ; 1701 poisson blanc (Nouv. maison rustique t.1, p. 260) ; 1690 poisson-volant (Fur.) ; 1762 poisson-coffre (Valm.) ; 1764 poisson-rouge, poisson d'or (ibid.) ; c) 1466 poisson d'avril « entremetteur, intermédiaire, jeune garçon chargé de porter les lettres d'amour de son maître » (Pierre Michault, Doctrinal du temps présent, éd. T. Walton, X, 399) ; 1507-08 poisson d'apvril « id. » (Eloy d'Amerval, Livre de la Deablerie, éd. Ch. Fr. Ward, 176) ; 1509 poisson d'apvril « maquereau » (Resurrection de Jenin Landore ds Anc. Théâtre fr., éd. Viollet-le-Duc, t. 2, p. 31 ; ici jeu de mots fondé sur les deux sens qu'avait maquereau) ; 1827 poisson « souteneur » (d'apr. Chautard Vie étrange Argot, p. 140) ; 1691 poisson d'avril « tromperie, mystification traditionnelle du 1er avril » (J. de La Brune, La Vie de Charles V, duc de Lorraine, p. 13) ; 1718 donner un poisson d'avril à qqn « obliger quelqu'un à faire quelque démarche inutile pour avoir lieu de se moquer de lui » (Ac.) ; 1740 donner un poisson d'avril à qqn « faire accroire à quelqu'un le premier jour d'avril une fausse nouvelle, ou l'obliger à faire quelque démarche inutile pour avoir lieu de se moquer de lui » (ibid.) ; 2. collectivement 1155 peissun (Wace, Brut, 5923 ds T.-L.) ; 3. loc. fig. a) 1476 les grans poissons mengüent les petis (Jean Molinet, Faictz et Dictz, éd. N. Dupire, t. 1, p. 72, 216) ; 1611 les gros poissons mangent les petis (Cotgr.) ; b) 1560 n'estre ne chair ne poisson (Calvin, Institution de la religion chrétienne, éd. J.-D. Benoît, II, 3, t. 2, p. 70) ; c) 1611 muet comme un poisson (Cotgr.) ; d) 1640 heureux comme le poisson dans l'eau (Oudin Curiositez) ; 1679 estre comme un poisson dans l'eau (Rich.) ; e) 1640 ne savoir à quelle sauce manger ce poisson (Oudin Curiositez) ; 1640 la sauce vaut mieux que le poisson (ibid.) ; 1694 la sauce fait manger le poisson (Ac.) ; 1903 la sauce fait passer le poisson (Nouv. Lar. ill.) ; f) 1688 il avalerait la mer et les poissons (Miège) ; g) 1833 finir en queue de poisson (Balzac, Ferragus, p. 14) ; 1926 queue de poisson (en parlant d'un cycliste) (d'apr. Esn.) ; h) 1920 engueuler qqn comme du poisson pourri (Bauche) ; 4. a) 1679 astron. les poissons (Rich.) ; 1691 poisson austral, poisson volant (Ozanam) ; b) 1869 iconogr. « symbole du Christ dans l'art chrétien primitif » (Littré) ; c) 1903 poisson artificiel (servant d'appât) (Nouv. Lar. ill.). Dér. très anc. de peis/pois att. en a. fr. par les comp. graspeis « baleine » (ca 1140, Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 444), proprement « gras poisson » et porpais « marsouin » (1036 [original perdu de 1170 ; copie du xvie s.], doc. ds Fagniez t. 1, p. 57). Peis/pois est issu du lat. piscis « poisson » et au plur. Pisces « les Poissons (signe du zodiaque) ». À la différence des autres lang. rom. qui ont toutes le simple (roum. peste, ital. pesce, esp. pez, port. peixe), le fr. a développé le dér. poisson, sans doute pour éviter la confusion entre les homon. peis « poisson » et peis « plante dont certaines variétés potagères sont cultivées pour leurs graines » (lat. pisum). 1 c Avril est la saison privilégiée de la pêche au maquereau et le déb. du printemps est propice aux amours illégitimes. Le rapport entre poisson d'avril « maquereau » et poisson d'avril « farce faite le premier avril » reste difficile à expliquer. 3 b, l'ambiguïté entre chair (viande) et poisson a été entretenue par la classification adoptée par l'Église pour les aliments considérés comme maigres ; 3d cf. ca 1274 « Je ne suis pas si aise com li poissons qui noe » (Adenet le Roi, Berte, éd. A. Henry, 859) ; 3 g trad. du Desinit in piscem d'Horace, p. allus. aux sirènes dont la tête est belle mais dont le corps se termine « en poisson ». Queue de poisson (en parlant d'un véhicule) p. compar. avec le mouvement ondoyant du coup de queue d'un poisson ; 3 h sans doute p. allus. aux injures des harengères, des poissardes, v. Rey-Chantr. Expr. ; 4 b le mot gr. ι ̓ χ θ υ ́ ς « poisson » corresp. aux init. de Ι η σ ο υ ̃ ς Χ ρ ι σ τ ο ς θ ε ο υ ̃ υ ι ̔ ο ́ ς σ ω τ η ́ ρ, « Jésus-Christ, de Dieu Fils, Sauveur ».


Lire également la définition pour amorcer la réflexion symbolique.

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Symbolisme :

Dans Le Rythme du Zodiaque (édition originale Astrological Signs - The Pulse of Life, 1943 ; traduction française, Éditions du Rocher, 1981), Dane Rudhyar consacre un chapitre au signe du Poisson :

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Voici ce qu'écrit Alice A. Bailey dans Les Travaux d'Hercule (1ère publication dans le Beacon de février 1957 à août 1958 ; Association Lucis Trust, 1990) à propos du douzième travail d'Hercule dans les Poissons :


DOUZIEME TRAVAIL

 CAPTURE DES BOEUFS DE GERYON —

(Poissons, 21 février – 20 mars)


Le Mythe : Dans la Chambre du Conseil sacré, Celui qui préside révélait à l'Instructeur la Volonté de Ce qui Doit Etre.

"Il est perdu et retrouvé, mort et cependant vibrant de Vie. Le serviteur devient le sauveur et retourne à sa demeure."

L'Instructeur réfléchit, puis appela Hercule. "Tu es maintenant devant la dernière Porte. Un travail reste encore à accomplir avant que le cercle ne soit complet et que la libération ne soit atteinte. Rends-toi au lieu ténébreux appelé Erythée où règne la Grande Illusion, où Géryon, le monstre à trois têtes, trois corps et six mains est seigneur et roi. Il détient illégalement un troupeau de bœufs roux que tu dois conduire à notre Cité Sacrée. Méfie-toi d'Eurytion, le berger, et de son chien à deux têtes, Orthros." Il fit une pause. "Je puis te donner un avertissement", ajouta-t-il lentement. "Invoque l'aide d'Hélios."

Par la douzième Porte, le fils de l'homme qui était aussi fils de Dieu, s'en alla ; il partit à la recherche de Géryon.

Dans un temple, Hercule fit des offrandes à Hélios, dieu du feu solaire. Il médita pendant sept jours et une faveur lui fut alors accordée. Un calice d'or tomba sur le sol à ses pieds. Il sut en lui-même que ce brillant objet lui permettrait de traverser les mers pour atteindre le pays d'Erythée. Il en fut ainsi. Protégé par le calice d'or, Hercule vogua à travers les mers agitées jusqu'à Erythée, et débarqua sur la plage de ce lointain pays.

Peu de temps après, il trouva le pâturage où paissaient les bœufs roux. Ils étaient gardés par leur berger Eurytion et par le chien à deux têtes, Orthros.

Quand Hercule s'approcha, le chien s'élança en avant comme une flèche vers sa cible et se jeta sur lui grognant horriblement, ses crocs découverts claquant avec férocité. D'un seul coup, Hercule abattit le monstre. Alors Eurytion, effrayé par le brave guerrier qui se tenait devant lui, le supplia de lui épargner la vie. Hercule accéda à sa requête. Poussant les bœufs roux devant lui, il se dirigea vers la Cité Sacrée.

Il n'était pas allé très loin quand il aperçut, au lointain, un nuage de poussière qui grandissait rapidement. Soupçonnant Géryon de s'être lancé à sa poursuite, il lui fit face. Ils se trouvèrent bientôt l'un en face de l'autre. Soufflant et crachant feu et flammes de ses trois têtes à la fois, le monstre arrivait sur Hercule.

Géryon lança un javelot qui faillit atteindre Hercule, mais ce dernier, s'écartant avec agilité, évita le trait mortel. Tendant son arc au maximum, il tira une flèche qui sembla brûler l'air quand il la décocha et qui pénétra dans le flanc du monstre, ceci avec une telle force que les trois corps du féroce Géryon furent transpercés. Avec un gémissement désespéré, le monstre vacilla puis tomba pour ne plus se relever.

Hercule conduisit alors le troupeau roux vers la Cité Sacrée. Ce ne fut pas une tâche facile. A maintes et maintes reprises, quelques bœufs s'écartèrent et Hercule dut laisser le troupeau pour aller à leur recherche. Conduisant ses animaux, il traversa les Alpes et alla en Italie. Partout où triomphaient les puissances du mal, il leur portait un coup mortel et rétablissait l'équilibre en faveur de la justice. Quand le lutteur Eryx le provoqua, Hercule l'envoya si violemment à terre qu'il y resta. Quand le géant Alcyone lui lança un rocher qui pesait une tonne, Hercule attrapa celui-ci avec sa massue et le rejeta vivement pour tuer celui qui le lui avait lancé.

Il lui arriva de s'égarer, mais toujours il retournait en arrière et reprenait son voyage. Bien que fatigué par tant de travail, Hercule fut enfin de retour. L'Instructeur l'attendait.

"Sois le bienvenu, ô fils de Dieu qui es aussi fils d'homme. Le joyau de l'immortalité est tien. Par ces douze travaux, tu as vaincu ce qui est humain et endossé le divin. Tu es revenu à la demeure pour ne plus la quitter. Sur le firmament étoilé, ton nom sera inscrit, symbole de la destinée immortelle des fils des hommes qui luttent. Les travaux humains sont terminés, tes tâches cosmiques commencent."

De la Chambre du Conseil, vint une voix qui disait : "C'est bien, ô fils de Dieu."

F.M.


Interprétation de l'Histoire : Il existe plusieurs variantes du mythe relatif au travail d'Hercule dans le signe des Poissons. Il nous est dit qu'il y avait une île où vivait un monstre humain appelé Géryon qui avait un corps fait de trois hommes réunis. Il détenait un troupeau de bœufs roux, gardés par un berger et un chien à deux têtes. Hercule reçut l'ordre (le signe des Poissons est le signe de l'obéissance) de conduire ce troupeau de l'île, par mer et terre, à la Cité Sacrée.

Il fit voile vers l'île dans une coupe d'or et, lorsqu'il arriva, il grimpa jusqu'au sommet d'une montagne et passa la nuit en prière. Puis il tua le chien à deux têtes, mais il épargna le berger. Il tua aussi le propriétaire des bœufs roux. Ici vient la partie merveilleuse de l'histoire : Il mit tous les bœufs dans la coupe d'or dans laquelle il était venu vers l'île, les emmena vers la Cité Sacrée et les offrit en sacrifice à Athéna, déesse de la Sagesse. Cette Cité Sacrée se composait de deux villes reliées par une admirable muraille et une porte appelée la Porte du Lion. Les bœufs libérés, le travail d'Hercule prend fin. Nous n'entendons plus parler de lui, mais il se peut qu'il soit allé poursuivre un travail cosmique plus grand.

Pensons à Hercule comme à un sauveur du monde. Il eut la vision de ce qu'il devait faire. Il vit l'humanité possédée par un monstre, un homme à trois corps, symbole de l'être humain avec ses corps mental, émotionnel et physique réunis. Je pense que ce travail n'a pas encore été achevé et que cet accomplissement nous attend. D'autres fils des hommes ont émergé de la famille humaine, ici et là, un groupe ici, un autre là, comme lorsque le Bouddha était sur la terre, il est dit qu'il sauva neuf cents hommes. Maintenant l'humanité, le monstre humain, est prête pour être sauvée ; le véritable travail du Sauveur du Monde peut donc commencer, ayant le concept de groupe sous-jacent au travail au lieu de celui du salut individuel.

Le symbole des bœufs roux est celui des désirs inférieurs, le désir étant encore une caractéristique éminente de l'humanité. Ces désirs sont gardés par un berger, le mental, le chien à deux têtes représentant l'aspect matière et la nature psychique. Vous voyez pourquoi Hercule épargna le berger. Le mental peut encore être le berger des bœufs, mais Hercule tua le chien à deux têtes, nature psychique émotionnelle et aspect matière, ce qui signifie qu'elles furent privées de tout pouvoir. Le berger avait encore un pouvoir ; je ne peux concevoir à aucun moment qu'un être humain en incarnation n'ait pas besoin d'employer le mental comme interprète de l'énergie spirituelle.

Si en tant qu'être humain, en contact avec son âme, Jésus devint un transmetteur de lumière pour les fils des hommes, nous pouvons, de même, élargir le concept et penser à l'humanité comme à un ensemble de toutes les pensées maintenues dans la lumière, transmettant aux règnes inférieurs l'énergie spirituelle qui les élèvera aux cieux. Tel est le travail de l'humanité. Nous sommes tellement préoccupés de nos propres problèmes que nous oublions l'ensemble le plus grand. Il faut encore remarquer que le propriétaire des bœufs, l'aspect forme, fut également tué, mais que le berger et les bœufs furent élevés jusqu'au calice d'or. Vous avez ici le Saint-Graal. Ainsi le travail fut accompli. Le Sauveur du monde avait rempli sa fonction, il avait élevé l'humanité. C'est ce que tous les sauveurs du monde ont fait, ce que fit le Christ dans une plus large mesure.

Nous entendons parler de" l'échec du christianisme. Je ne vois d'échec nulle part dans le Grand Plan. Il y a peut-être de la lenteur. Toutefois, savez-vous à quel point ce serait désastreux si l'évolution était trop rapide, si les êtres humains étaient hyperstimulés avant d'être prêts ? Tous les instructeurs connaissent le danger de l'hyperstimulation, les désordres qui se produisent lorsqu'une personne obtient certains contacts avant que le mécanisme ne soit suffisamment accordé. Les sauveurs du monde doivent agir lentement, le temps pour eux ne signifiant rien.

Le terme "sauveur du monde" a jusqu'ici été associé à la pensée de l'émergence d'un grand Fils de Dieu venant de la Maison du Père, appelé par le besoin de l'humanité à un grand travail. Ces sauveurs sont venus de siècle en siècle dans des corps physiques, agissant par la nature émotionnelle et étant très intelligents. Par leur vie, ils ont donné un exemple afin que nous puissions suivre leurs pas. Par leurs paroles, ils ont fait résonner la note, les message dont l'humanité avait besoin pour faire le pas suivant en avant. Par leurs actes, ils ont fait la démonstration du service, parcourant le monde en faisant le bien et leurs noms sont demeurés à travers les temps. Il faut être une figure exceptionnelle pour rester dans la pensée des hommes pendant des milliers d'années. Il n'en faut que vingt pour que la plupart d'entre nous soient oubliés.


Signification du Signe : Le signe des Poissons occupe une place triangulaire dans les cieux, symbole de la réalité. Ce signe régit les pieds et, partant, l'idée de suivre le Sentier et d'atteindre le but a été la révélation spirituelle sous-jacente à l'ère des Poissons.

Le signe des Poissons est également le signe de la mort sous divers aspects. C'est parfois la mort du corps ou celle d'une ancienne folie parvenue à son terme, d'une affection indésirable qui prend fin ou celle d'une dévotion à une certaine forme de pensée religieuse qui vous a retenus et qui cessera pour vous permettre de poser les pieds sur un nouveau sentier. C'est le signe de la mort de la personnalité. Si nous pouvions abandonner l'idée que les voiles de la personnalité sont la totalité de nous-mêmes, et découvrir ce qu'ils recouvrent, nous serions disposés à nous affranchir de cette personnalité. Ce signe signifie aussi la mort d'un sauveur du monde, car c'est le signe de la crucifixion et il marque la fin d'un cycle zodiacal.

Il y a trois signes de salut dans le zodiaque. D'abord le Lion, où la parole dit à l'homme : "Travaille à ton propre salut." Il y a ainsi, dans le Lion, l'homme déterminé à se tenir sur ses propres jambes ; il devient suffisant et autoritaire, mais c'est nécessaire au salut, car ce n'est qu'en mettant son équipement à l'épreuve qu'il parviendra au point où une perspective plus large apparaîtra. Le deuxième signe de salut est le Sagittaire, signe du service et du silence où l'homme, las de parler de lui-même et de se mettre en avant, se perd dans le but et sert silencieusement. Le troisième signe, les Poissons, est celui des sauveurs du monde.

Dans les Poissons, la première constellation est le curieux amas d'étoiles appelé "le Lien" qui relie les deux poissons, l'un qui va droit vers le nord et l'autre qui nage vers l'horizon. Le premier est le symbole de l'aspirant aux mystères, l'autre représente l'homme ordinaire.

La deuxième constellation est Andromède, la femme enchaînée. Il y a trois femmes parmi les constellations : Cassiopée, dans le Bélier, représente la matière assise sur son trône et dominant ; la Chevelure de Bérénice, dans la Vierge, la femme qui sacrifie sa chevelure pour le service représente l'âme qui commence seulement à s'affirmer ; Andromède, la femme enchaînée, dans les Poissons, représente la matière maîtrisée.

La troisième constellation est Céphée, le roi, époux de Cassiopée et père d'Andromède ; ceci suggère que le Roi représente l'Esprit ou l'aspect Père.

Il y a, dans la nature, le règne humain ; au-dessus, le règne spirituel et le règne cosmique, et au-dessous, le règne animal, le règne végétal et le règne minéral. Le travail des fils de Dieu intelligents est d'agir comme transmetteurs, via le mental, de l'énergie spirituelle ; ainsi ils sauveront et vitaliseront tous les règnes inférieurs.


La Réapparition du Christ : Comment le Sauveur du Monde peut-Il venir ? Il peut apparaître comme précédemment, dans un corps physique, avec les difficultés qui s'y rapportent. Dans le monde d'aujourd'hui, de nouvelles facultés apparaissent qui n'étaient pas actives alors qu'Il était là pour la première fois. Nous sommes beaucoup plus sensibles que nous ne l'étions ; nous sommes plus ouverts aux pensées des autres. Si un Penseur, aussi puissant que le Christ, quel que soit le sens que nous donnons à ce nom, est en rapport avec les affaires du monde, il se pourrait qu'Il essaie une autre méthode. Il se pourrait qu'Il travaille avec les Siens dans chaque pays, adombrant Ses disciples partout où ils se trouvent, et, parce que Son âme et leur âme ne sont qu'une, qu'Il leur communique le Plan, leur indique les tendances, leur donne un nouveau message et se répète en toutes régions. C'est ce qui se produit déjà actuellement. Dans chaque pays, on peut trouver ceux qui savent ; je ne dis pas "ceux qui disent savoir". Il existe un groupe d'êtres humains qui s'intègrent maintenant, qui, sans faire de bruit et sans s'intéresser à euxmêmes, portent le fardeau de la conduite de l'humanité. Ils lancent des mouvements animés de la nouvelle vibration ; ils parlent de choses qui ont un caractère universel ; ils énoncent des principes cosmiques ; ils sont inclusifs ; ils ne s'occupent pas de la terminologie en usage ; ils demandent instamment à ce qu'un homme garde pour lui sa propre structure intérieure de vérité et ne l'impose à personne ; ils se reconnaissent entre eux où qu'ils se rencontrent ; ils parlent une langue universelle ; ils démontrent la lumière universelle ; ils sont des serviteurs et ne s'intéressent en aucune façon à eux-mêmes.

Je suis convaincue qu'aucun Sauveur du Monde individuel, utilisant un corps physique, ne viendra à nous. Je crois en ce Sauveur du Monde, mais je crois qu'Il sauvera le monde par l'intermédiaire du groupe. Je crois qu'Il travaillera par l'intermédiaire des siens, qu'Il entraîne des gens maintenant déjà, de sorte que le jour viendra où ce groupe sera si puissant, par sa méditation silencieuse et la force de son service mondial, qu'il sera reconnu comme le Sauveur. Ce ne sera pas de nos jours.

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D'après le Dictionnaire des symboles (1ère édition, 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant :


"en astrologie (19 février - 20 mars), douzième et dernier signe du Zodiaque, les Poissons se situent juste avant l'équinoxe de printemps. Ils symbolisent le psychisme, ce monde intérieur, ténébreux, par lequel on communique avec le dieu ou le diable ; ce qui se traduit dans l'horoscopie par une nature manquant de consistance, très réceptive et impressionnable. Leur maître traditionnel est la planète Jupiter, à laquelle on adjoint, après sa découverte, Neptune.

Le terme astrologique du ternaire aquatique peut s'assimiler aux crues hivernales, aux flots dissolvants et engloutissants d'un déluge purificateur, comme à la masse mouvante et anonyme des océans dans quoi tout se jette. Ici, l'Humide règne souverainement, en tant que principe de diffusion, de dilution, d'enveloppement, de fusion des parties dans une totalité, celle-ci étant extensivité à la mesure de l'immensité fluide qui nous environne, voire de l'océan cosmique infini. La tradition représente le signe par deux poissons accolés en sens inverse et reliés par une sorte de cordon ombilical de gueule à gueule. Sous ses auspices, nous participons à la marée du grand univers et appartenons à la communauté de tous les hommes de la terre, comme la goutte d'eau agrégée à l'océan. Nous nous situons aussi dans le monde de l'indistinction, de l'indifférencié, du noyé, du confondu, par effacement des particularismes, au profit de l'illimité, pour aller du zéro à l'infini. On a mis ce signe sous la tutelle de Jupiter comme processus d'amplification, et surtout sous celle de Neptune, en tant qu'archétype de dissolution et d'intégration universelles, du limon originel à la fusion finale. La trame profonde de la nature du type Poissons est faite d'une extrême plasticité psychique. Dans son monde intérieur où les liens sont déliés, les forces de cohésion effacées et les formes estompées, règne un impressionnisme qui favorise la perméabilité ; l'abandon, la dilatation, l'inflation émotive, par lesquels l'être déborde de lui-même pour se confondre avec la conscience d'une valeur qui le dépasse, l'englobe, l'assimilant à une condition plus générale..."

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Selon Jacques A. BERTRAND auteur de Tristesse de la Balance et autres signes (1983), les caractéristiques (humoristiques) du signe du Poisson sont :


"Noyade du Poisson"


« Si l'on ne voit pas pleurer les poissons

Qui sont dans l'eau profonde

C'est que jamais quand ils sont polissons

Leur maman ne les gronde... »


C'est le point de vue optimiste de Bobby Lapointe.

En fait, le poisson pleure, le poisson rit aux larmes, le poisson fait pipi au lit (il fait eau de toutes parts) et personne ne s'en aperçoit.

Il ne faudrait pas croire pour autant que le poisson se laisse aller. Il a le sens de l'orientation et de l'équilibre. Il faut le voir se maintenir entre deux eaux, à l'aide de ses petites nageoires. Ou à l'aide de ses sentiments. (Les sentiments du poisson ressemblent à s'y méprendre à de petites nageoires).

Le poisson vit dans l'océan, c'est-à-dire nulle part. Neptune, son maître, est une grosse planète un peu bizarre. On est resté longtemps sans découvrir où elle se trouvait mais tous les calculs prouvaient que son existence était nécessaire au bon fonctionnement du système solaire. C'est tout le problème du poisson.

Le poisson a besoin d'espace qu'il puisse observer à la lunette marine ou astronomique. S'il ne s'évanouit pas dans ce qu'il observe, il lui arrive d'en tirer d'importantes conclusions, comme Copernic ou Einstein.

Le poisson a de l'intuition mais il ne s'en rend pas toujours compte. C'est qu'il en a trop : il baigne dans son intuition. (La logique est cristalline, l'intuition est liquide). Quand il en prend conscience, il peut être tenté d'en faire un peu trop, comme Victor Hugo. (Ce poète du XIXème, auteur d' « Oceano Nox », soutint de longues conversations avec les esprits sur une petite île anglo-normande).

Le poisson est indécis. Il se complaît exagérément à composer des préludes, comme Chopin. Il est très influençable. Il adhère à n'importe quel parti de masse. (De nasse ?). Le flux l'emporte, le reflux le ramène. Mais il est parfois scrupuleux et tatillon car toute chose et son contraire sont également vrais. (La vierge fait face au poisson).

Le poisson est le commencement et la fin. L'infini et l'indéfini. Il ne sait pas très bien s'il se dilate ou s'il se dissout. Il se perd en lui-même. Nul ne sait mieux nager que lui, et, justement, il nage...

Le poisson est souple, mystérieux, féminin. Le poissons est inconsistant, insaisissable, agaçant. Il a la poignée de main molle. Vous essayez de le caresser dans le sens des écailles, il vous file entre les doigts. Impossible de le regarder dans les deux yeux en même temps (sauf le type limande). Il vous fait un œil de merlan frit d'un côté mais peut-être que de l'autre il est légèrement goguenard.

Le poisson est pacifique et attentiste mais parfois il ne peut s'empêcher de mordre et après il est bien avancé.

Souvent poissons varie. Il prend des virages à trente, quatre-vingt-dix ou même cent quatre-vingt degrés. Sait-il seulement où il veut aller ? oui. Il veut aller dans plusieurs directions à la fois.

On aura remarqué que le poisson prend un s au singulier. La tradition le représente sous la forme de deux poissons tête-bêche. Personne, sauf peut-être certains psychanalystes, ne songerait à s'appesantir là-dessus.

Certains poissons doués réussissent le prodige de se laisser entraîner par le courant tout en le remontant. C'est mystique.

L'océan, c'est bien mais c'est très humide. Le poisson – qui n'est pas plus heureux dans l'eau que l'oiseau dans l'air ou la vache sur son plancher – voudrait bien en sortir de temps en temps. Il se donne des airs. Il met des chaussures. Comme il a les pieds très sensibles, les chaussures le blessent. On conseille au poissons de ne pas hésiter à réclamer une demi-pointure au-dessus. Il le fait d'ailleurs souvent de lui-même. Le poisson se reconnaît alors à ses chaussures souples et un peu trop grandes. A part ça, il ne ressemble à personne. Mais tout le monde s'apparente plus ou moins à un type de poisson, vous n'avez pas remarqué ?

C'est qu'il faut bien finir par noyer le poisson. Ça va être le printemps. Notez qu'on le pressentait. A un je-ne-sais-quoi. Un léger clapotis. Une brise ténue. L'amorce d'une réaction.

Il aurait été étonnant que rien ne se produisît dans ce bouillon de culture.

Quelque part, quelque chose se rallume. Le premier feu du bélier. On l'avait presque oublié celui-là. Bon. Quand c'est fini n-i-nini ça recommence. On fera sûrement mieux la prochaine fois, sur la Grande Roue du zodiaque.

Faites vos jeux, messieurs-dames. Capricorne, Balance, Noir, Impair et gagne.

La vie est une fête foraine, un peu triste, un peu gaie, un peu dangereuse, un peu généreuse, un peu hasardeuse, un peu nécessiteuse. J'ai encore allumé ma cigarette par le filtre."

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Peter Damian, dans un ouvrage intitulé Manuel astrologique des Fleurs de Bach (Édition originale, 1986 ; Ulmus Company Ltd., 1996 pour la traduction française) explicite le lien que le Dr Bach a mis en évidence entre les 12 signes du Zodiaque et les 12 Guérisseurs :


L'étude du signe va nous fournir une étude plus approfondie du type Hélianthème. Les Poissons sont le douzième et dernier signe du zodiaque naturel, suivant le Verseau et précédant le Bélier. A l'exception possible du Scorpion, il n'y a peut-être pas de personnalité astrologique plus difficile à comprendre que celle des Poissons. Ceci semble tenir de sa nature de signe d'eau mutable ; on accuse toujours les Poissons d'avoir un tempérament caméléon, endossant la dernière personnalité qu'il vient juste de rencontrer. Comme Reuben, un autre des douze fils de Jacob, dont on dit : « tu es... un débordement comme les eaux, tu ne seras pas comblé » (Genèse, 49-4). Les Poissons, signe de la dissipation, semblent ne jamais se reconnaître. Les personnes nées sous l'influence de ce signe manquent habituellement de volonté et d'ambition, au point que leur personnalité en devient effacée. Peut-être la raison s'en trouve-t-elle dans le fait que les Poissons cherchent à s'identifier avec quelque chose qui les dépassent. Ce signe (avec le Taureau, la Vierge et le Sagittaire) est un signe de religion, et les Poissons l'expriment au travers d'une dévotion profonde et du sacrifice de soi. Le Christianisme a adopté le symbole des Poissons comme signe de Foi, dont les maîtres-mots sont « Je crois ».

Jacob dit aussi à Reuben : « Tu es ma vigueur, et le début de ma peine », et ceci est une parfaite description de la dualité des Poissons deux poissons nageant dans des directions opposées. Il faut faire un choix entre les aspirations les plus élevées et les désirs sensuels, et les Poissons moyens y répondent par la confusion, les Poissons portent en eux-mêmes une très grande force de compassion ; ils sont sensible à toute chose, et non pas juste à la famille comme le Cancer. Ce non-égoïsme est si prononcé qu'il rend souvent perplexe on commence à soupçonner que ce qui motive d('bord les Poisson, c'est de ne jamais savoir ce qu'ils veulent. Il est clair que ces natifs ont besoin d'exprimer leur sensibilité, même si ça fait mal.

De leur côté sensuel, disons qu'il n'y a pas de signe du zodiaque plus dissolu que les Poissons s'ils se laissent aller à leurs errements. Le manque de détermination peut-être tel que le natif devient la proie d'un tas d'habitudes nocives et se laisse alors rapidement lisser dans des comportements flous, avilissants et négligents.

Ce signe, donc, a toujours un choix à faire, entre l'amant romantique et Lothario, le mystique dévoué et l'halluciné désœuvré, nager vers l'avant ou se laisser emporter par la marée. Hamlet l'exprime parfaitement pour tous les Poissons : « être ou ne pas être, voilà la question ».

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Selon Solange de Mailly-Nesle auteure d'un ouvrage intitulé L'Interprétation du thème astral (Éditions Nathan, 1989 sous le titre Le Thème astral ; Éditions du Rocher, 2000) :

Le symbole représente "Deux poissons stylisés réunis".

Les Poissons c'est l'océan qui s'étend à l'infini, dont on sonde difficilement les abîmes et qui baigne les côtes de son flux et reflux perpétuel. C'est un être d'une grande réceptivité, vivant dans l'univers, pour qui l'espace et le remps n'ont pas de limites, attiré par l'extase mystique ou pas la vie végétative.

Comportement : Hyperémotifs et rêveurs..

[...]

Symbolique : hiver, mutable, féminin, Eau, Neptune.

Il ne semble pas appartenir au monde qui l'entoure, envahi d'impressions diffuses, d'émotions indéfinissables (fin de l'hiver). Il évolue dans l'informe, l'indéterminé (mutable). Impressionnable (Eau), il lui est difficile de faire face aux adversités. Se sentant en communion avec son entourage, il agit de façon désintéressée (Neptune). Il a une approche du monde parfois médiumnique. Plutôt mystique, il peut manquer de réalisme.

[...]

Qualités octroyées par les Poissons aux planètes :

Sens de l'illimité ; Impressionnabilité ; Rêve ; Evasion ; Hésitation ; Dévouement ; Communion.

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Selon Didier Colin, auteur du Dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes ( Larousse Libre 2000) :


Trois couples de poissons figurent les trois décans du dernier signe du Zodiaque. Chacun d'eux symbolise à sa manière, selon son style, l'ambivalence propre à ce signe subtil. Juste après le signe du Scorpion, celui des Poissons est victime d'une très mauvaise réputation, aux yeux de la plupart d'entre nous. Certes, il s'agit de lieux communs et de mauvais schémas qui sont véhiculés dans bien d'autres domaines ; l'astrologie n'a pas l'exclusivité à ce sujet. Mais il n'empêche : le mal est fait.

Essayons de comprendre pourquoi et comment ce signe a fini par hériter de cet a priori négatif, dans l'esprit de ceux qui, le plus souvent, ne connaissent de l'astrologie que quelques caractéristiques propres à chacun des 12 signes du Zodiaque - glanées dans des magazines publiant des dossiers rédigés davantage pour plaire et augmenter les ventes que dans un souci d'authenticité. Ces publications, cultivant du mieux qu'elles le peuvent les idées reçues sur le sujet, nous présentent les natifs des Poissons comme des êtres faibles, sensibles, imaginatifs, idéalistes, mystiques, poètes, toutes qualités dont on ne peut pas dire qu'elles favorisent l'intégration sociale et le réalisme.

Replaçons donc ce signe dans le Zodiaque, et comprenons bien qu'il n'en est pas le dernier - car en réalité, sauf d'un point de vue chronologique établi symboliquement par nos ancêtres, il n'y a ni premier ni dernier signe -, mais celui qui coïncide avec la fin d'un cycle de la nature et en annonce un nouveau. Or c'est peut-être là son rôle le plus important. En évoluant dans cette roue qu'est le Zodiaque, on découvre l'itinéraire recommandé, voire obligatoire, qui mène l'homme ou la femme sur la voie d'un accomplissement personnel qui, après tout, est notre but à tous.

Ainsi, en suivant ce chemin, nous passons par la porte du Capricorne qui, traditionnellement, fut baptisé l'initiateur du monde Ensuite, nous nous trouvons dans l'univers du Verseau, surnommé quant à lui le libérateur du monde. Enfin, nous entrons dans le signe des poissons, considéré par nos ancêtres comme le sauveur du monde. En d'autres termes, nous pourrions dire qu'au stade du Capricorne, l'homme devient connaissance et savoir, qu'à l'échelon du Verseau, il se libère de toutes ses dépendances physiques, morales, affectives, sociales... et que, enfin, au niveau des Poissons, il se sauve, ce qui signifie à la fois qu'il s'échappe, qu'il s'évade, qu'il sort du champ de l'éternel recommencement du cycle des renaissances et des saisons qui rythme la vie sur Terre. D'un point de vue figuratif, nos trois couples de poissons se ressemblent. Ce sont en fait la direction dans laquelle ils nagent et les positions dans lesquelles ils se trouvent, qui diffèrent le plus souvent.


Les Poissons du 1er décan, du 19 au 29 février environ : le premier couple est constitué de deux poissons en tous points semblables. Mais, là aussi, on verra que c'est toujours le cas dans des trois figures symbolisant les trois décans de ce signe. Toutefois, ce qui différencie les deux poissons de ce décan des deux autres couples, c'est avant tout les positions dans lesquelles ils se trouvent, l'un vis-à-vis de l'autre. Le premier est parfaitement à l'horizontale, la tête dirigée vers la gauche ; le deuxième est au-dessous de lui, la tête et le corps à l'envers, comme s'ils se trouvaient tête-bêche, ou nageant chacun dans des mers ou des eux se trouvant à deux extrémités du monde. en effet, comme nous l'avons déjà précisé, si ces deux poissons sont en tous points semblables, il n'y a aucun lien apparent entre eux. Mais rien ne nous empêche d'imaginer que celui du haut aurait pu tout aussi bien se trouver en bas, et inversement. Sommes-nous là, vraiment, dans l'univers de la Clairvoyance qui est le nom de ce trente-quatrième décan du Zodiaque ? Oui, car le natif concerné est soit lucide et clairvoyant, soit angoissé et désespéré. Il passe ainsi d'un extrême à l'autre, sans transition, parfois du matin au soir, ou d'un instant à l'autre...


Les Poissons du 2e décan, du 1er au 9 mars environ : esthétiquement, c'est à coup sûr le plus beau, les plus harmonieux des trois couples de poissons figurant dans le dernier signe du Zodiaque. En effet, il s'agit de deux beaux et longs poissons, pourvus de superbes écailles, d'une tête fine, comme ciselée, de deux nageoires ventrales et dorsales et d'une nageoire caudale bien développes, mais qui restent heureusement proportionnées par rapport à leur corps. Il se dégage d'eux une certaine tranquillité empreinte d'assurance, mais aussi de la finesse et de la force à la fois, toutes composantes qui font ici autant allusion à la beauté plastique qu'intérieure. Bien sûr, ces deux poissons sont l'un au-dessus de l'autre. Celui qui se trouve en haut se dirige vers la gauche, son corps bien droit. Un cordon le relie par la nageoire caudale à son congénère ou frère jumeau, qui se dirige sous lui dans la direction opposée. Ainsi, chacun semble vouloir choisir une voie, tandis qu'un lien les rassemble, les unit. Mais ce lien, bien sûr, symbolise des éléments subtils qui relient deux tendances apparemment contradictoires, en réalité complémentaires, au sein du natif de ce décan. Ici, le corps et l'âme sont, sinon en osmose, tout du moins en relation constante l'un avec l'autre.


Les Poissons du 3e décan, du 10 au 20 mars environ : les deux poissons représentés pour figurer ce dernier décan du Zodiaque sont tout en mouvement et en puissance. Leur corps est lui aussi pourvu d'écailles, évidemment, mais cette fois, elles sont plus grosses, plus apparentes. Leurs nageoires dorsales, ventrales et caudales semblent notamment écrasées par les flots. En tout cas, il est clair qu'il s'en servent et que, tels qu'ils nous sont montrés, ils nagent à grande vitesse. Celui du haut n'est plus dans une position horizontale, comme c'était le cas dans les deux précédents décans. Dirigé vers la droite, son corps forme un angle à 45 degrés au-dessus de l'horizon. On suppose alors que sa tête, dirigée vers le ciel, émerge des flots. Tandis que son semblable a la tête en bas, son corps, quant à lui, formant également un angle de 45 degrés, mais au-dessous de l'horizon. Ce deuxième poisson est donc en train de plonger dans les profondeurs. L'un émerge, l'autre plonge, mais ils sont tous deux reliés par un cordon, dont chacun tient une extrémité dans sa gueule. C'est ainsi qu'est figurée l'ambivalence qui caractérise souvent le natif de ce décan. En effet, ce dernier tantôt aspire à sortir de l'ombre pour exprimer et montrer ce qu'il pressent et perçoit, tantôt cherche à se retirer du monde, à plonger en lui-même, à nager dans les ultimes profondeurs de l'âme et de la conscience."

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Dans son ouvrage de vulgarisation intitulé Décryptez votre thème astral, Éclairez votre chemin de vie grâce à l'astrologie (Éditions Hachette Livre, 2019), Julie Gorse propose des fiches récapitulatives pour chacun des signes :

Planète maître : Neptune (et Jupiter, utilisé avant la découverte de Neptune).

Mots-clef : l'intuition - le monde de l'âme.

C'est le dernier signe de l'hiver, quand la nature frémit de'une vie cachée qui n'attend que le printemps pour éclore. Il est mutable, donc double (LES Poissons). Il a déjà un pied dans le printemps. il est yin (réceptif).

Son élément, l'Eau, est l'océan immense, sans limite.

Archétype contemporain : Jésus-Christ.

Personnage : la Petite Sirène (qui revient dans l'unité).

Analogie corporelle : les pieds et les maladies psychiques.

Locutions usuelles : « laisser couler » - « perdre pied » - « se noyer dans un verre d'eau » - « se donner corps et âme ».


C'est le monde de la reliance, la rencontre avec son âme et, plus globalement, avec ce qui est plus grand que nous (l'Univers, Dieu, la Source, etc.), l'invitation à entrer dans la conscience de notre être intérieur. Avec les Poissons, nous appartenons tous au même champ de conscience unifié (ce que la science quantique a aujourd'hui prouvé) et nous pouvons nous relier aux autres plans (minéraux, végétaux, animaux, anges, énergies, etc.). sa communication se fait par unité, par empathie, par communion ; il peut aller jusqu'à la clairvoyance, la claire audience, la télépathie et la médiumnité. C'est l'illustration de la première loi cosmique : « Le Tout est dans tout et tout est dans le Tout ».

C'est le signe le plus sensible, le plus poétique et le plus mystique. Comme son archétype christique, il est porteur d'amour inconditionnel et de compassion. Très ouvert, il ressent tout : les gens, les lieux et peut, dans l'ombre, se retrouver pris par des énergies, des émotions qui ne lui appartiennent pas, comme une éponge. Dans sa polarité émissive, il peut devenir intrusif et comme l'eau, son élément, pénétrer partout. Il est le symbole de ce qui est caché, secret, des mémoires de fuite ou d'abandon.

Il est le champion toutes catégories du triangle de Karpman - Bourreau / Victime / sauveur.

Il représente ce qui est flou, sans limite, dans la fusion et la confusion (comme son symbole représenté par deux poissons qui tournent en rond).

En complémentarité, il lui manque la lumière du signe qui lui est opposé : la Vierge. S'il intègre la capacité à discerner, il pourra lors vivre sa vie en étant conscient d'être une partie du Grand Tout, « comme un poisson dans l'eau », sans se perdre dans l'immensité infinie de l'océan.

C'est pourquoi, pour se sentir bien, il a régulièrement besoin de se connecter à son unité. Sa ressource : méditer, les pratiques de compassion.

Là où réside le signe des Poissons dans votre thème astral, le besoin de vision et de connexion à cotre être intérieur se fait sentir.


Anecdote : pour moi, le signe des Poissons est « l'Obélix de la spiritualité » : il est tombé dedans quand il était petit. Sa spiritualité est liée à son vécu, son ressenti, contrairement à celle du Sagittaire qui a une spiritualité plus livresque, liée à un savoir. Si nous regardons à nouveau le glyphe du signe des Poissons, on y voit une ligne horizontale qui relie deux demi-cercles. Souvenez-vous, le demi-cercle est le symbole de l'âme. On pourrait donc lire le signe des Poissons comme celui qui est dans un lien d'âme à âme.

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Symbolisme celte :


Dans Les Druides et l’astrologie Origine et fondements de l’astrologie celto-druidique De la préhistoire au Moyen Âge (Aparis, 2014 ), Michel-Gérald Boutet fait le point sur les convergences entre les différents zodiaques antiques :


Il y a consensus pour Poissons, sauf chez les Gaulois avec Ogronios qui hésitent entre serpents et poissons, c’est-à-dire les animaux à sang froid.

 

Littérature :


Régine Detambel dans Les Écarts majeurs (Éditions Julliard, 1992) propose un chapitre intitulé "Douze signes au déclin" dans lequel un petit texte est consacré aux Poissons :


Les Poissons

La poix du pointilleux Poisson, son poignard, son poison, son poids lourd, son poids mort, c'est la poisse qui le poinçonne du poignet au poitrail comme une pointe, un pointeau pointant en pointillé sa poitrine de poitrinaire. Mais sa poire, quoique poilue, est plutôt poilante et fera poireauter, sous la poigne de son point de vue, plus d'un poivrot, plus d'une poissarde devant des poivrons poitevins et des pois au poivre.

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