top of page

Blog

  • Photo du rédacteurAnne

L'Harmel




Autres noms : Peganum harmala - Harmal - Rue africaine - Rue de Syrie - Rue sauvage - Rue verte -

*




Usages traditionnels :


D'après les travaux de Victoria Hammiche, Rachida Merad, Mohamed Azzouz, et al. consignés dans Plantes toxiques à usage médicinal du pourtour méditerranéen. (Springer Paris, 2013) :


Usage médical traditionnel : En médecine traditionnelle du Nord de l'Afrique, Ie harmel est une véritable panacée réputée traiter la plupart des troubles. Quelques « recettes » recueillies au Maghreb pour illustrer cette diversité d'emplois, sont rapportées.

En usage externe :

  • Suc de plante fraiche : en liniment à base de graisse de mouton, contre les douleurs articulaires.

  • Cataplasmes de feuilles hachées, appliquées in situ et maintenues par un foulard, contre les rhumatismes, les céphalées, la fièvre, la toux et les affections pulmonaires, les morsures de serpents ; appliqués sur la plante des pieds comme emménagogue et abortif.

  • Fumigations à base de plante sèche ou de graines pour Ie tétanos néonatal, les rhumatismes, les affections génitales féminines, les maladies mentales et nerveuses, les insomnies de l'adulte et de l'enfant.

  • La décoction de graines est appliquée et maintenue sur les parties atteintes d'eczéma et les tumeurs.

  • Les graines pilées sont additionnées d'huile ; après 10 jours de macération, la préparation pâteuse est appliquée et maintenue sur Ie cuir chevelu pour éliminer les poux. Le traitement est renouvelé si nécessaire.

  • Huile de graines : la décoction de graines dans I'huile d'olive fournit soit un liniment soit un collyre.

  • Poudre de graines ou de racines : la décoction dans l'huile d' olive est un liniment utilisé en massages pour les douleurs articulaires et rhumatismales, les céphalées, les alopécies.

  • Poudre de graines : comme antiseptique pour cicatriser toutes sortes de plaies (circoncision, brûlures, etc.).

  • Plante sèche, pulvérisée et tamisée :

    • soigne les ophtalmies purulentes et les blépharites, les dermatoses, cicatrise les plaies ;

    • délayée dans un jaune d'œuf et appliquée sur la base des joues, Ie cou et derrière l'oreille, elle guérirait les oreillons.

En usage interne :

On utilise la graine, la plante fraiche ou sèche.

  • Graines :

    • avalées telles quelles avec un verre d' eau ou mélangées au miel ou pilées avec de l'huile, contre les céphalées, les coliques, les spasmes, les douleurs rhumatismales ;

    • mélangées aux dattes contre la stérilité féminine ;

    • dix à trente graines, deux fois par jour contre Ie diabète, l'hypertension artérielle, les parasites intestinaux ;

    • la décoction de graines est absorbée pour la fièvre, les rhumatismes, les douleurs dorsales, Ie diabète, la jaunisse, les helminthiases, les boutons de fièvre et comme emménagogue. Elle jouit d'un grande réputation pour certains désordres nerveux comme les états dépressifs et l'anxiété qui affecte Ie jeune marié conduisant à la panne sexuelle.

  • Plante fraiche :

    • hachée et bouillie dans l'huile, elle donne une préparation à absorber, à jeun, pendant sept jours, à raison d'une cuillère à soupe contre les hémorroïdes et comme dépuratif.

  • Feuilles sèches en décoction :

    • comme gargarisme et bain de bouche contre les rages de dents ;

    • comme dépuratif et sudorifique, les nausées, la fièvre et les vers intestinaux, particulièrement les ascaris et Ie ténia.

Autres usages traditionnels : Le harmel fleurit en mai, les Sahariens en faisaient des bouquets qu'ils accrochaient sur Ie seuil de leur maison comme porte-bonheur. Cette pratique a presque disparu mais Ie harmel garde sa réputation de « chasser Ie mauvais œil » et reste une plante de magie.

*

*

Dans La Sagesse interdite (Éditions Véga, 2022), Stephan Schillinger propose l'harmal comme une des composantes du Soma :


Même si ce dernier [l'Amanita muscaria] remporte, à ce jour, une forme de consensus, l'hypothèse qui me séduit le plus est celle de la combinaison d'harmaline contenue dans la rue de Syrie (Perganum harmala) avec la DMT et ses dérivés contenus dans de nombreuses plantes endémiques de cette région du monde, dont plusieurs espèces de roseaux du Moyen-Orient, et plusieurs espèces de mimosacées, dont des variétés d'acacia - arbre qui tient d'ailleurs une place très particulière dans la Bible, dans laquelle il est cité pas moins de vingt-huit fois.

Plusieurs spécialistes déclarent que le Soma hindou et l'Haoma iranien sont le Perganum harmala, ou harmal. Cette plante (communément appelée « rue de Syrie ») est associée à une longue tradition médicinale au Proche-Orient, cela également en raison de son abondance dans la région indo-iranienne ; alors que l'amanite tue-mouche était limitée à quelques régions de montagne, difficilement accessibles depuis les vallées peuplées par les Indo-Européens. Un texte semblable à une encyclopédie juive du XIIe siècle décrit l'harmal comme une plante médicinale. Des enquêtes faites en Israël auprès de Juifs d'Iran et du Maroc ont confirmé que l'harmal était traditionnellement associé à divers pouvoirs magiques et curatifs. En Iran, où il est appelé asphan ou esphand, l'harmal était utilisé sous forme d'encens pour exorciser les mauvais esprits, tandis que les Juifs marocains l'utilisaient dans divers traitements médicaux, ainsi que pour l'induction de l'avortement. De plus, les Juifs yéménites se servaient de la plante pour élever l'esprit, ainsi que dans des traitements contre la dépression ; alors qu'en Égypte elle était déjà connue pour avoir des propriétés hallucinogènes. Rami Sajdi, chercheur jordanien, a découvert que les guérisseurs bédouins utilisaient l'harmal à la fois pour la médecine et pour la sorcellerie, rapportant également de nombreux contes mythologiques et folkloriques associés à la plante.

Cette conviction personnelle sur la nature du Soma s'exprime également sans autre argument supplémentaire que mon expérience personnelle. Ce mélange représenterait donc l'analogue oriental de l'Ayahuasca, combinant les mêmes molécules. L'hypothèse de l'harmaline seule me séduisant également, car agissant comme un inhibiteur de monoamine-oxydase, elle potentialise la DMT qui - les études récentes le démontrent - est présente à l'état naturel dans notre corps. Elle est notamment produite par notre glande pinéale au moment de la mort, mais aussi dans nos poumons lors de certains exercices respiratoires développés dans de nombreux exercices propres à certains yogas. Ce qui apparaît comme parfaitement compatible avec les pratiques ascétiques ancestrales du yoga, qui était au centre des préoccupations du peuple en question.


Ô, roi Soma, prolonge nos vies

Comme le Soleil qui nourrit les jours tous les matins.

Le Soma est plein d'intelligence, Il inspire l'enthousiasme à l'homme, Il fait chanter les poètes.

Nous avons bu le Soma : nous sommes devenus immortels, nous sommes arrivés à la Lumière,

Nous avons atteint les Dieux.

La moitié de moi est dans les cieux, et l'autre s'étend jusqu'aux basses profondeurs.

Ai-je bu du Soma ?

Je suis grand, mon altitude atteint les nuages. Ai-je bu du Soma ?


Extrait du Rig-Veda

*



Symbolisme :


Selon Suzanne Amigues, autrice d'un article intitulé "Des plantes nommées moly." (In : Journal des savants, 1995, n° pp. 3-29) :


L'harmale, ou harmel, est une plante des steppes, irrégulièrement distribuée dans l'Europe méditerranéenne I3, très commune en Afrique du Nord et dans tout l'Orient. Dioscoride (III, 46) en note exactement les traits essentiels : plante touffue à feuilles découpées en lanières, d'odeur forte ; fleur blanche et graine triangulaire orangée, amère, utilisée comme remède à l'amblyopie. Le fait que les Cappadociens donnaient à cette « rue sauvage » le nom de moly l'intrigue (il le signale, nous l'avons vu, deux fois dans la même notice) et l'embarrasse : on remarquera la prudence de l'expression « elle ne laisse pas de ressembler dans une certaine mesure au moly avec sa racine noire et sa fleur blanche ». A la vérité, la fleur de l'harmale est blanc verdâtre ou jaunâtre, fort éloignée du blanc pur et mat du lait, et la ressemblance que Dioscoride cherchait dans la morphologie de la plante tient à un de ses usages inconnu de lui. Depuis l'Antiquité et aujourd'hui encore, dans les régions où elle abonde, l'harmale passe pour une herbe magique (I) : ses graines, riches en alcaloïdes excitants du système nerveux central, voire hallucinogènes et susceptibles de déterminer des phénomènes de paralysie, brûlent en dégageant une fumée considérée comme apotropaïque. De telles fumigations sont recommandées dans le Grand Papyrus magique de Paris (B.N. suppl. gr. 574), du IVe siècle de notre ère (2). Les médecins et naturalistes arabes du Moyen Age, à commencer par Avicenne (Xe-XIe siècles), attribuent toutes sortes de vertus curatives aux graines d'harmale et ajoutent ce détail dont l'importance pour notre propos saute aux yeux : « elles sont somnifères ».

Là est le point commun au moly-harmale et au moly-morelle somnifère, Withania somnifera Dunal. Celle-ci en effet présente encore moins que l'harmale l'aspect du moly homérique, avec ses petites fleurs verdâtres et sa racine d'un rouge brun à l'état sec. Mais quoiqu'elle soit rare en Grèce et peut-être absente d'Italie, les Anciens en ont bien connu les effets : l'écorce de la racine, prise dans du vin pur, fait dormir, note Théophraste (H. P. IX, 11, 5) ; selon Dioscoride (IV, 72), elle a un pouvoir narcotique plus modéré que le suc du pavot et calme les maux de dents. Il ne semble pas que la Withania ait jamais joué un rôle comparable à celui de l'harmale dans des pratiques magiques, mais elle engourdit ceux qui en ont absorbé (d'où le nom de morion, « l'herbe qui abrutit », transmis par Pline avec celui de moly) et les prive de leur capacité d'action (3). Il était facile d'en déduire qu'elle pouvait aussi, à l'occasion, rendre inefficaces drogues magiques et sortilèges.

Or précisément ce genre de rapport entre le sommeil provoqué et la mise hors d'état de nuire d'une personne ou d'un objet existe dans les poèmes homériques. Nous y voyons Hermès faire usage de sa baguette d'or 23 « avec laquelle il charme les yeux des humains, à son gré, et les réveille quand ils dorment » (Q. 343-344 = s 47-48 ^ w 3-4). Ainsi au chant Q de l'Iliade, qui présente de nombreuses analogies de fond et de forme avec 1' « épisode de Circé » 24, Priam s'apprête à traverser le camp ennemi, avec la rançon du corps d'Hector ; afin que le vieillard arrive indemne auprès d'Achille, Hermès, à qui Zeus a confié le soin de le guider, plonge les Achéens dans un profond sommeil (Q 677-679). Dans l'épisode de Circé, Hermès sert également de guide et de protecteur à Ulysse, mais la situation est beaucoup plus complexe. Le dieu bienveillant qui par sa baguette « apporte la paix » (Ovide, Met. XIV, 291-292, narre le don du moly en appelant Hermès pacifer... Cyllenius) doit faire échec aux maléfices d'une sorcière, elle-même déesse et capable d'abrutir, mais au sens fort du terme, des êtres humains, au moyen de ses drogues et de sa baguette. Il y a une différence, si l'on peut dire, hiérarchique entre le douzième Olympien 2s et cette divinité de second ordre qui règne sur une ménagerie d'hommes métamorphosés. Hermès ne contrarie donc pas ouvertement les desseins de Circé : il disparaît après avoir remis à Ulysse le moly, doué de la vertu prophylactique et apaisante de la « baguette d'or », dont la plante prend en quelque sorte le relais. L'extension de son nom à l'harmale et à la morelle somnifère apparaît ainsi fondée sur une idée exacte du pouvoir que le poète de l'Odyssée prête au moly.


Notes : 1) Plutarque, Jsis et Osiris, 46, décrit l'usage d' « une herbe appelée omômi » pilée avec du sang de loup pour « des sacrifices apotropaïques et lugubres » offerts par les Perses au mauvais démon Arimanios. On identifie cette herbe avec l'haoma (note ad loc. dans l'éd. Froidefond, C.U.F., 1988) ou hôm (Rahner, op. cit., p. 216-217) du persan, à savoir l'harmale. (Conviendrait-t-il de rapprocher l'[...] de Plutarque du nom copte de l'harmale, mûmd d'après Haloubi, loc. cit. [supra, n. 8] ?) Nous n'avons pas pu consulter l'ouvrage de D. S. Flattery, Haoma and Harmaline, Univ. of California Press, 1989, auquel renvoie F. Bader dans son compte rendu de LALIES 6, in BSL 85 (1990), p. 140. Pour attester la survivance actuelle des superstitions relatives à l'harmale d'un bout à l'autre de son aire, il suffit de citer H. P. J. Renaud-G. S. Colin, Tuhfat al-Ahbâb, Glossaire de la Matière Médicale marocaine, Paris, 1934, p. 80, n° 176 : Harmal « ... jouit d'une réputation ancienne d'herbe magique et de panacée. Sa graine, vendue chez tous les épiciers du Maroc, est à la base de la plupart des fumigations thérapeutiques et magiques pratiquées par les indigènes » ; S. Gupta, Plants myths and traditions in India, Leiden, 1971, p. 2 : « Les graines de Peganum harmala sont brûlées pour chasser les esprits malins et détourner le mauvais œil » ; J.-M. Pelt, Drogues et plantes magiques, Paris, 1983, p. 270 : « Les graines jetées dans un foyer sont réputées émettre une fumée enivrante et la plante est considérée avec beaucoup de respect par les nomades d'Afghanistan »

2) K. Preisendanz, Papyri Graecae Magicae, Leipzig, 1928, t. I, p. 116 (IV, 1295) : « faites fumer de l'harmale pendant la supplication » ; p. 132 (IV, 1990) : « quand vous aurez fait fumer de l'harmale et de l'encens non concassé, retirez-vous ». Autre témoignage des vertus apotropaïques attribuées à la graine d'harmale, cette fois hors des pratiques magiques et sans fumigation, dans le Voyage en Egypte de Pierre Belon du Mans 1547 (p. 89 b-139 b des Observations de plusieurs singularitez et choses mémorables, trouvées en Grece, Asie, Judée, Egypte, Arabie, et autres pays estranges, Paris, 1555), édité par S. Sauneron, Le Caire, 1970, 94 a : « La susdicte herbe de Harmala est moult semblable à Moly. C'est une espece de rue sauvage que les Arabes, Egyptiens et Turcs ont a present en divers usages. Ils ont coustume de s'en parfumer tous les matins, et se persuadent pour cela qu'ils dechassent [Note de l'éditeur : que par ce moyen ils chassent] tous mauvais esprits ».

3) Au cours de son voyage en Egypte (1581-1584), Prosper Alpin a noté l'usage de la Withania comme somnifère, calmant des élancements et des brûlures, et moyen criminel de mettre quelqu'un hors d'état de se défendre : « L'écorce de la plante est souvent employée (...) par certains malfaiteurs qui en mettent dans la nourriture pour accomplir en secret quelque mauvaise action pendant que les gens sont endormis » (Les Plantes d'Egypte, édité par R. de Fenoyl, Le Caire, 1980, p. 131 [184]).

*

*




Mythologie :


P. Fournier dans un article intitulé "De Moly à Harmala." (In : Bulletin de la Société Botanique de France, 1953, vol. 100, no 7-9, pp. 327-328) propose d'assimiler le Moly homérique au harmel :


De Moly à Harmala la distance n'est pas grande, car ce n'est, au fond, qu'un même mot. Chacun sait la place tenue par le Moly dans la poésie homérique. Dans l'Odyssée (Chant X, v. 305), on voit Hermès arracher et remettre à Ulysse, pour combattre les maléfices de Circé, une « herbe à racine noire et à fleur aussi blanche que le lait, nommée moly par les Dieux, et fort difficile à arracher. » Ce mot moly n'est pas grec, mais d'origine orientale ; c'est ce que donne à entendre Homère. Si la plante dont il s'agit appartient, telle quelle, au domaine mythologique, elle n'est cependant pas née de la seule imagination du poète et elle possédait son répondant dans le monde réel. En effet le nom de moly s'est conservé, chez les populations de l'Asie Mineure, depuis les temps homériques jusqu'au début de notre ère. Au temps de Dioscoride (Ier s. ap. J.-C.) on nommait encore moly, en Cappadoce et en Galatie, une plante, que d'autres appelaient harmala et dans les caractères de laquelle (Dioscoride, III, 53 ; éd. Wellmann, 46) il est facile de reconnaître notre Peganum Harmala L. Ainsi moly et harmala n'étaient que des prononciations locales différentes d'un seul et même vocable.

Mais en même temps moly se conservait en Grèce pour une tout autre plante, un Ail décrit par Théophraste (Hist. Plant., IX, xv, 7) et plus tard par Dioscoride (III, 54 ; éd. Wellmann, 47). Théophraste place son moly parmi les plantes médicinales « qui abondent en Arcadie et en Laconie », particulièrement aux environs de Phénée [aujourd'hui Phoniaj et de Cyllène. « Il est semblable, dit-on, (il ne l'avait donc pas vu lui-même), à la plante d'Homère, à racine en forme d'Oignon et à feuilles de Scille, mais, lui, facile à arracher. »

[...]

Cet Allium nigrum n'est pas rare dans les cultures de l'Attique et du Péloponnèse, où Théophraste, s'il ne l'a pas vu, a pu en entendre parler ; il se rencontre dans les champs et les vignes en Italie, où Dioscoride et Pline lui-même (L. XXV, 26) l'ont rencontré. Mais il n'est pas moins commun en Syrie et en Asie Mineure, où l'on sait, par Dioscoride, que la population le nommait moly.

Or elle donnait ce même nom, au témoignage du même auteur (Ill, 53 ; éd. Wellmann, '16), à la « Rue sauvage » ou pêganos agrios, qui n'est autre que notre Peganum Harmala L. « Les habitants de la Cappadoce, dit Dioscoride, l'appellent moly en raison d'une certaine similitude avec l'Ail Moly, due à sa racine noire et à sa fleur blanche. » Victor Bérard, dans sa traduction de l'Odyssée (t. Il, p. 69), rapprochait moly de l'arabe melouh ou malouh et croyait en trouver la trace dans les noms d'Atriplex Halimus. Que n'a-t-il ouvert un Dioscoride ? Il y aurait trouvé ce qu'il cherchait, le moly perpétué dans le langage des populations asianiques sous la forme harmala, où l'on retrouve sans peine l'ancien substantif homérique précédé d'un article oriental, le même que dans alcool et alcali par exemple. De Moly à Harmala, la distance est vraiment courte.

*

*

440 vues

Posts récents

Voir tout
bottom of page