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La Dauphinelle

Dernière mise à jour : 4 oct.



Étymologie :


  • DAUPHINELLE, subst. fém.,

Étymol. et Hist. I. 1694 delphinium (Corneille). II. 1786 dauphinelle (Encyclop. méthod. d'apr. DG). I lat. bot. delphinium de même sens (1694, Tournefort Bot. t. 1, p. 338), empr. au gr. δ ε λ φ ι ́ ν ι ο ν (d'où la transcr. lat. delphinion (Pseudo-Dioscoride ds TLL s.v., 469, 62); II dér. de I avec suff. -elle*.


  • PIED(-)D'ALOUETTE, (PIED DALOUETTE, PIED-DALOUETTE), subst. masc.

Étymol. et Hist. 1558 (L. Fuchs., Hist. des plantes, index). Comp. de pied*, d(e)* et alouette*.


Lire également les définitions de la dauphinelle et du pied d'alouette.


Autres noms : Delphinium spp - Eperon de la Vierge - Pied d'alouette -

Consolida regalis - Bec d'oiseau - Consoude royale - Dauphinelle consoude - Dauphinelle des blés - Dauphinelle des moissons - Eperon de chevalier - Herbe aux poux - Pied d'alouette des champs - Pied d'alouette sauvage -

Delphinium staphysagria. L. - Delphinium officinale (Wend.) - Dauphinelle staphiaigre - Herbe à la pituite - Herbe aux poux - Staphisaigre -

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Botanique :


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Vertus médicinales :


Henri Ferdinand Van Heurck et Victor Guibert, auteurs d'une Flore médicale belge. (Fonteyn, 1864) nous apprennent les vertus thérapeutiques de la Dauphinelle :


Propriétés Physiques : Les fleurs [de la Dauphinelle consoude] sont amères, âcres ; les propriétés vulnéraires qu'on leur a attribuées ont fait donner à la plante le nom de Consoude. M. Wicke a obtenu du jus exprimé de cette plante un acide semblable à l'acide aconitique. Les semences qui possèdent l'âcreté de celles de la staphisaigre, ont été analysées par Hopkins, de Baltimore, qui y a trouvé de la Delphine, une huile volatile, une huile fixe, de la gomme, une résine et des sels.


Usages Médicinaux : Les fleurs de la dauphinelle ont été prescrites comme diurétiques, emménagogues et vermifuges ; leur astringence les a fait vanter autrefois comme antiophthalmique. Les semences sont diurétiques ; à haute dose elles produisent des vomissements et des superpurgations ; on pourrait les employer aux mêmes usages que les graines de staphisaigre. En Amérique et en Angleterre on a administré une teinture préparée en faisant macérer une once de semences dans une pinte d'alcool dilué ; on donnait 10 gouttes de cette teinture dans le traitement de l'asthme spasmodique et de l'hydropisie ; la dose était accrue graduellement. Les semences ont aussi été employées pour détruire la vermine de la tête.


 Usages Médicinaux : Les graines de staphisaigre, dites graines de capucin sont très vénéneuses ; des expériences faites sur des chiens par Hillefeld et Orfila ont prouvé que ces semences enflamment les muqueuses gastro-intestinales et déterminent des phénomènes généraux, tremblement, aphonie, convulsion et mort. On les a données à l'intérieur comme émétiques et cathartiques ; la violence de leur action a généralement fait renoncer à leur emploi. Bazin a administré l'extrait dans l'eczéma à la dose d'un grain et demi répétée 4 à 12 fois par jour. Pulvérisées et mêlées à la graisse, ces graines ont été employées dans quelques maladies cutanées et aussi pour détruire les poux dans la chevelure. Bourguignon a recommandé comme très- efficace contre la gale l'emploi d'une pommade préparée en mélangeant 3 parties de graines en poudre fine avec 3 part . d'axonge et maintenant la température du mélange à 100° C. pendant 24 heures. Une infusion dans le vinaigre a aussi été préconisée pour l'usage externe ; une teinture très concentrée a été employée avec avantage en embrocation dans le rhumatisme. Les graines sont la base de l'onguent phtriasin ou pédiculaire. Dans quelques contrées on se sert des graines pour empoisonner les poissons de la même manière qu'avec les graines du Cocculus indicus.

La delphine, médicament retiré des graines de staphysaigre et de consoude, est douée de propriétés très actives ; à dose modérée, elle détermine une irritation locale, des nausées, des vomissements et des déjections alvines. Lorsqu'elle est absorbée, elle produit en outre de l'agitation, des vertiges, de la faiblesse et des mouvements convulsifs ; en frictions sur la peau, mélangée avec de la graisse, elle détermine de la chaleur, des picotements et une légère rougeur.

Dans le traitement de la névralgie, du rhumatisme et de la paralysie, Turnbull a obtenu de bons effets de la delphine en administrant ce médicament à la dose de 5 à 4 grains par jour en plusieurs prises. Il a beaucoup vanté son emploi alterné avec celui de la vératrine et de l'aconitine dans le traitement du tic douloureux, des névralgies de la face, des maladies des oreilles et de l'amaurose ; pour liniment il met 1 gramme de delphine avec 2 grammes d'huile d'olive et 50 grammes d'axonge ; pour instiller dans l'oreille il fait dissoudre 1 gramme. de delphine dans 16 grammes d'alcool rectifié.

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Croyances populaires :


Adolphe de Chesnel, auteur d'un Dictionnaire des superstitions, erreurs, préjugés, et traditions populaires... (J.-P. Migne Éditeur, 1856) propose la notice suivante :


PIED-D'ALOUETTE, On croyait jadis que l'espèce de pied d'alouette appelée delphinium consolida avait la vertu, lorsqu'elle était suspendue dans le cabinet des hommes d'étude, de leur conserver la vue.




Symbolisme :


Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) évoquent rapidement le symbolisme du pied d'alouette :


PIED D'ALOUETTE - LÉGÈRETÉ.

La fleur du Pied d'Alouette est une papilionacée jaune et brillante ; elle doit son nom à la forme singulière de ses gousses, sur lesquelles on distingue les articulations et les phalanges d'un pied d'oiseau.

 

Dans Les Fleurs naturelles : traité sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soirées suivi du langage des fleurs (Auto-édition, Paris, 1847) Jules Lachaume établit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains :


Pied d’alouette des champs - Légèreté.

A cause de l’enveloppe de sa graine qui ressemble aux articulations de la patte de l’alouette, un des oiseaux les plus légers à courir et à voler.


Pied d'alouette bleu vivace - Séduction. A cause du bleu céleste de sa fleur.

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Dans son Traité du langage symbolique, emblématique et religieux des Fleurs (Paris, 1855), l'abbé Casimir Magnat propose une version catholique des équivalences symboliques entre plantes et sentiments :


PIED D'ALOUETTE - LÉGÈRETÉ.

L'homme sage se taira jusqu'au temps convenable, mais l'homme léger n'observera point les temps.

Ecclésiastes : XX, 7.


Le soleil est dans le signe de la Vierge. Les moissonneurs qui se hâtent en ce moment d'enlever à la campagne les riches trésors qui la couvraient, nous pressent de compléter nous-même notre moisson. Les trésors, objets de notre recherche, vont se dessécher entre les gerbes entassées des épis murs. Mais aussi c'est un beau spectacle que celui de la moisson ; et, quand elle est finie, le laboureur rassuré compte comme des jouissances les travaux qui lui restent.

Le pied d'alouette est une des plus jolies fleurs que recèlent les forêts d'épis. Sa fleur est susceptible des couleurs les plus variées et les plus vives ; c'est une fleur du plus grand effet, dont la masse et le choix heureux enrichissent les plus grands parterres. Elle se double par le nectaire ou les pétales, et son extrême variété à cet égard est un agrément de plus. Telle qu'un esprit aimable, elle prend toutes les nuances, elle se prête à toutes les formes : majestueuse au jardin des Tuileries, élégante et jolie aux bords d'un champ de blé. Voici comment la fable fait naitre le pied d'alouette : Ulysse et Ajax se disputaient les armes d'Achille. Le conseil des Grecs assemblé, séduit par l'éloquence du roi d'Ithaque, lui en adjugea la possession. Ajax, furieux de ce qu'il regardait comme une injustice, tomba dans un tel accès de démence qu'il se perça de son épée. Les dieux le changèrent en pied d'alouette, et depuis les Grecs crurent voir les premières lettres du nom d'Ajax, AIA, tracées sur les pétales de cette charmante fleur.


RÉFLEXION.

Nous nous plaignons quelquefois légèrement de nos amis pour justifier par avance notre légèreté.

(LA ROCHEFOUCAULT.)

 

Selon Pierre Zaccone, auteur de Nouveau langage des fleurs avec la nomenclature des sentiments dont chaque fleur est le symbole et leur emploi pour l'expression des pensées (Éditeur L. Hachette, 1856) :


PIED D'ALOUETTE - LISEZ DANS MON COEUR,

Plante originaire de la Suisse ; ses tiges, de deux pieds de hauteur, sont garnies de feuilles composées à découpures fines : ses fleurs forment un bel épi.

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Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie :

Pied d'alouette - Légèreté.

L'enveloppe de sa graine ressemble aux articulations de la parte de l’alouette, un des oiseaux les plus légers à la course. Cette plante est une jolie renonculacée à fleurs bleues, à grappes lâches que l'on rencontre dans les champs et dans les moissons. Son nom botanique est dauphinelle, par allusion à la forme de sa fleur qui ressemble au dauphin des anciens, tel qu'on le voit dans les figures du blason.

 

Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), la Dauphinelle pied-d'alouette (Consolida regalis) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Féminin

Planète : Vénus

Élément : Eau

Pouvoirs : Santé ; Protection.


Utilisation magique : Le Pied-d'Alouette tient les fantômes à distance. Celui qui regarde un feu de la Saint-Jean à travers un bouquet de Dauphinelles des blés n'aura pas de troubles visuels pendant un an, jusqu'au prochain solstice d'été (Angleterre, région de Reading).

Dans le canton d'Albertville, en Savoie, cette fleur a la propriété de faire muer les serpents et celle de donner la colique aux femmes enceintes.

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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont S.A.S., 1995, 2019) proposé par Éloïse Mozzani, on apprend que :


La dauphinelle ou pied d'alouette, plante ornementale à fleurs bleues, roses ou blanches, éloigne les fantômes. Dans la région d'Albertville en Savoie, la plante, réputée donner la colique aux femmes enceintes, a également la propriété de faire muer les serpents.

Selon une croyance anglaise, on se met à l'abri des troubles visuels perdant une année en regardant un feu de la Saint-Jean au travers d'un bouquet de dauphinelles des blés. Les "hommes d'étude" ont tout intérêt également à suspendre la plante dans leur bureau en raison de l'heureuse influence qu'elle a sur la vue.

 

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D'après Nicole Parrot, auteure de Le Langage des fleurs (Éditions Flammarion, 2000) :


"Ne prenez pas le pied d'alouette au pied de la lettre. Cette fleur, blanche ou rosée, qui se nomme aussi delphinium, aime se faire apprivoiser. Comme celui qui l'offre, ou celui qui le reçoit. A moins que ce ne soient les deux à la fois. Jugez-en : elle commence par décréter : "Je n'apprécie pas la légèreté". C'est mal parti. Elle ajoute : "J'ai une préoccupation" et "Je suis très occupée". Ça ne s'arrange pas. Heureusement, soudain, elle s'anime et demande sans détour : "Pensez-vous encore à moi ?"

Le pied d'alouette présente une curieuse particularité, il porte une trace vive de souvenirs impérissables. Un saut par-delà les siècles nous en dira plus. Nous voici dans l'Antiquité grecque, du temps où les dieux de l'Olympe mènent une vie tapageuse. Ajax, héros de la guerre de Troie, se jette sur Ulysse entouré de ses troupeaux (il est furieux, celui-ci lui a volé les armes de son père). Hors de lui, le gaillard se livre à un véritable carnage. Revenu à la raison, désespéré, il se tue. Chaque goutte de son sang se change alors en pieds-d'alouette. La preuve ? Mais elle est sous nos yeux, au cœur même de la fleur. On peut y lire clairement : A - ï - A. Trois lettres qui désignent soit les trois premières lettres de AJAX, soit "Aïe !", son dernier cri. Les fleurs, lorsqu'on a le bonheur de connaître leur langage, nous réservent de ces surprises."


Mot-clef : "L'art d'apprivoiser".

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Doreen Virtue et Robert Reeves proposent dans leur ouvrage intitulé Thérapie par les fleurs (Hay / House / Inc., 2013 ; Éditions Exergue, 2014) une approche résolument spirituelle du Pied d'alouette :


Nom botanique : Delphinium spp.


Variété commune : Pied d'alouette élevé (Delphinium elatum).

Propriétés énergétiques : Réalise les désirs - Donne le sens des responsabilités - Permet des transitions positives - Donne foi en une aide divine - Protège en mer.

Archanges correspondants : Michael et Sandalphon.



Propriétés curatives : Le pied d'alouette dissipe les doutes que vous pourriez entretenir quant aux prochaines étapes à franchir. Il vous pousse dans la bonne direction et vous assure que vous êtes suffisamment fort pour aller de l'avant. par-dessus tout, le pied d'alouette vous rappelle que vous êtes soutenu et guidé par le divin. Les anges et les fleurs vous montreront la voie dans les moments de transition. Tout ira pour le mieux tant que vous aurez la foi. Le pied d'alouette est également lié à la mer. Son nom botanique provient du terme grec signifiant dauphin, en raison de la ressemblance des pétales avec l'espèce des grands dauphins. Il vous protège lorsque vous êtes et mer et il est particulièrement efficace si vous pratiquez la plongée ou la natation.


Message du Pied d'alouette : « Je vous invite à viser aussi haut que les étoiles ! Rien ne vous barre le chemin. Vous êtes suffisamment solide pour aller de l'avant. Vous avez le pouvoir d'accomplir les grandes choses auxquelles vous pensez et je suis là pour vous dire qu'il est temps d'arrêter de réfléchir et de passer à l'action. Oubliez vos peurs et profitez de l'aventure formidable qui vous attend. Même si vous parvenez à vous élever de plus en plus, je dois accélérer légèrement le processus. Je comprends que vous puissiez vous sentir dépassé, mais n'ayez crainte. En vous fiant aux anges et à moi-même, vous recevrez de merveilleux cadeaux à une vitesse incroyable.

Le lien profond qui m'unit aux mers et aux océans me permet d'être utile à ceux qui vivent à proximité de ces immenses étendues d'eau. Je protège ceux qui s'adonnent régulièrement à la natation et à la plongée. Je suis votre protection lorsque vous êtes immergé dans l'eau, et je m'assure que vous vivez des expériences magiques et bienveillantes. »

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Mythologie :


D'après Angelo de Gubernatis, auteur de La Mythologie des plantes ou les légendes du règne végétal, tome 2 (C. Reinwald Libraire-Éditeur, Paris, 1882),


DELPHINIUM AJACIS (pied d’alouette, en allemand rittersporn, en piémontais crus d’cavajer, croix de chevalier, etc., cfr. Hyacinthe). Les habitants de l’île de Salamine racontaient qu’après la mort d’Ajax, on vit pousser une plante aux fleurs blanches et roses, sur lesquelles on remarquait les mêmes lettres funéraires qu’on lit, dit-on, sur le hyacinthe. Ovide (Métamorphoses., XIII, 394) y fait allusion :


Expulit ipso cruor. Rubefactaque sanguine tellus

Purpureum viridi genuit de cespite florem,

Qui prius Oebalio fuerat de vulnere natus.

Litera communis mediis pueroque viroque

Inscripta est foliis ; haec nominis, illa querelae.

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Tony Goupil, dans un article intitulé "Croyances phytoreligieuses et phytomythologiques : plantes des dieux et herbes mythologiques" (Revue électronique annuelle de la Société botanique du Centre-Ouest - Evaxiana n°3 - 2016), cherche à déterminer les plantes associées par leur dénomination aux divinités antiques :


[...] Il existe un certain nombre de plantes qui sont revendiquées d’un côté par la mythologie et de l’autre par la religion. [...]

La dauphinelle est une plante qui est liée aux deux croyances, chrétienne et gréco-latine. En effet elle porte le nom chrétien d’éperon de la Vierge, mais aussi le nom mythologique de delphinium. Son nom latin Delphinium signifiant « dauphin » provient d’une légende romaine. Un jour, un jeune homme tenta de sauver un dauphin capturé à la pêche. Pour ce faire il trancha le filet qui retenait l’animal prisonnier, ce qui provoqua la colère du pêcheur qui décida de le tuer en le noyant. Neptune, ému de cette scène et consterné par l’injustice de la décision du pêcheur, pria la déesse Flore de transformer le jeune homme en fleur. C’est ainsi que naquit la dauphinelle.

[En fait, ce nom ferait allusion à la forme du bouton qui évoque le rostre du mammifère marin.]

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