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Symbolisme du 18




Symbolisme :


Voici ce qu'écrit Alice A. Bailey dans Les Travaux d'Hercule (1ère publication dans le Beacon de février 1957 à août 1958 ; Association Lucis Trust, 1990) à propos du 18 :


Il est dit aussi que lorsqu'il (Hercule) eut dix-huit ans, il tua un lion qui dévastait la région et qu'il commença à rendre publiquement d'autres services de sorte que peu à peu son nom vint à être connu. Dix-huit est toujours un nombre significatif. Nous trouvons en lui le nombre dix qui est celui de la perfection de la personnalité, et le nombre huit qui, pour certains numérologues, est la force christique. C'est la force du Christ, cherchant à s'exprimer dans le nouveau cycle du discipulat, qui cause les difficultés caractéristiques de ce stade. Il est utile de noter ce qui suit :


« Le nombre huit est le cercle dont il a été établi qu'il contient toutes les forces par lesquelles la lumière conduira à la perfection, mais qui maintenant est tordu et retourné sur lui-même. Le serpent ne dévore plus sa queue, complétant ainsi son cycle, mais il se tord et s'enroule dans l'espace ; par ses contorsions, il donne de lui-même une image pervertie... Mais, dans le dix-huit, nous avons la vision du Sentier Droit et Étroit. Le Point s'est déroulé dans le un et il est devenu l'axe autour duquel tourne notre vie. A ce stade, l'initié est confronté avec la vie une et divine et il ressent la puissante impulsion de la Vie Une. Il s'efforce désormais de faire que la ligne déformée (8) soit soumise à la ligne droite (1). » (La Clé de la Destinée, H.A. et F.H. Curtiss.)


Il est intéressant aussi de noter ce qui nous est dit dans la Cabale :


« Le dix-huitième sentier est appelé la Maison de l'Influence... et du sein de l'investigation, le secret et le sens caché, qui résident dans son ombre et lui sont attachés depuis la cause de toutes les causes, apparaissent. »


C'est ce qu'Hercule accomplit à dix-huit ans. Il doit fouler le Sentier où toutes les choses cachées peuvent être révélées dans la lumière. Il a atteint le point où il peut acquérir la connaissance de lui-même et commencer à étudier les forces cachées de la nature. Tel est le problème de tous les disciples.

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Selon Leonardo López Luján, auteur de « Les dépôts rituels et les cérémonies de reconstitution de l’univers à Teotihuacan, Mexique », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses [En ligne], 119 | 2012 :


[...] Revenons maintenant au miroir trouvé dans le Dépôt 6. Dans l’iconographie de Mésoamérique, les serpents célestes et aquatiques voyageaient à travers ces miroirs. Ils étaient liés au destin, au temps, aux âmes et au souffle vital. Le groupe de neuf serpents célestes et de neuf serpents aquatiques marquent peut-être les 18 niveaux verticaux du monde mésoaméricain.

Quoi qu’il en soit, il est évident que les nombres 9 et 18 sont les plus importants, tant dans la Pyramide du Serpent à Plumes que dans la Pyramide de la Lune. Dans le premier de ces monuments, le nombre 18 est présent dans le nombre des coiffes du Crocodile Primordial représentées de chaque côté de la façade principale. Les nombres 9 et 18 constituent également une sorte de leitmotiv dans cet édifice. Il y a plusieurs groupes de 9 et de 18 guerriers sacrifiés. De même importance à ce sujet, on trouve un groupe énigmatique de 18 cônes de pierre verte, déposés sur le corps de l’individu F dans le Dépôt 14. Pour ce qui est de la Pyramide de la Lune, les nombres 9 et 18 sont répétés de manière quasiment monomaniaque dans les dépôts funéraires rituels. Par exemple, on trouve 18 couteaux dans le Dépôt 2, 18 crânes de mammifères carnivores dans le Dépôt 3, 18 individus dans le Dépôt 4, 18 perles dans le Dépôt 5, sans oublier les 18 aigles et 18 excentriques du Dépôt 6.

Le nombre 18 apparaît aussi dans la Pyramide du Soleil. On a dit que, sous ce monument, les anciens habitants de Teotihuacan avaient creusé une grotte artificielle de quelque 97 mètres de long et de 2,5 mètres de haut, qui conduit en direction de l’est vers une chambre creusée de manière à former quatre lobes orientés vers chacun des points inter-cardinaux. À un moment donné, les gens de Teotihuacan ont décidé de fermer cet espace rituel en construisant 17 murs transversaux placés à intervalle régulier tout au long du tunnel, formant ainsi 18 sections.

Pour ce qui est de la signification du nombre 18, Taube a interprété les deux groupes de 18 coiffes reptiliennes disposées de chaque côté de l’escalier de la Pyramide du Serpent à Plumes comme une allusion directe au Serpent de Guerre Maya. Il fonde son idée sur les travaux de Linda Schele qui, en 1989, a découvert que le Serpent de Guerre Maya – un monstre à deux têtes fait de mosaïque – s’appelait Waxaklahun U-bah Chan. Ce nom a été traduit au cours des vingt dernières années comme « Serpent 18 Sensations », « Serpent 18 sont ses Taupes », « Serpent 18 sont ses Queues », « Serpent 18 son Image » et « Serpent 18 sont ses Têtes. »

Quelle que soit l’interprétation correcte, il est certain qu’à Teotihuacan les nombres 9 et 18 ne se limitent pas aux représentations de serpents. Comme on l’a vu, ces nombres reviennent aussi régulièrement avec les groupes de guerriers attachés et sacrifiés, les aigles dorés attachés et enterrés vivants, les hommes et mammifères décapités, les perles et cônes de pierre verte, les couteaux et excentriques d’obsidienne, les coiffes de Crocodile Primordial, les groupes d’unités dans les croix gravées sur le sol en stuc, ainsi que dans les sections qui divisent la grotte artificielle sous la Pyramide du Soleil.

Pour ce qui nous intéresse ici, 9 et 18 sont directement liés aux conceptions mésoaméricaines de l’espace vertical et horizontal. Ils ont trait à la physionomie du plan terrestre et à la configuration des niveaux supérieur et inférieur de l’univers. Cependant, le nombre 18 est aussi connecté au temps, car il y a 18 mois dans le calendrier solaire.

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