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Massages spirituels octobre 2025

  • Photo du rédacteur: Anne
    Anne
  • 21 oct.
  • 24 min de lecture

Dernière mise à jour : 4 déc.


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Cette année s'est imposée à nous la question importante du cadre qui a traversé l'ensemble du week-end, du vendredi soir au lundi...

Un cadre à rendre souple et vivant au point de devenir organique...

Assumer le cadre pleinement, jusqu'à accepter la responsabilité de le transgresser....

Je compte sur les participants pour apporter leur point de vue personnel sur la question mais ne résiste pas à vous faire un petit clin d'œil de ma girafe (animal de pouvoir dédié pour moi aux massages spirituels) dont la curiosité et la gourmandise l'amène à aller voir au-delà !


En attendant que j'ai digéré tout ce que j'ai reçu, consciemment et inconsciemment, pendant le week-end, je relate pour l'ensemble du groupe, la cérémonie toute simple que nous sommes allées faire au pied de l'Arbre des Ancêtres, tombé il y a bientôt un an...

Je ne pensais pas faire à nouveau des célébrations auprès du frêne qui nous a accueilli pendant cinq ans, mais le dernier tour de cercle ne laissait pas de place au doute, surtout après les soins du dos, particulièrement relié aux mémoires transgénérationnelles.

Anne, Laurence, Marie-Claire, Séverine et moi nous sommes donc donné rendez-vous en bas de la montée de Seyssinet vers 11h pour profiter de la clarté du jour. Contre toute attente, il ne pleuvait pas et notre petite balade fut tranquille et joyeuse.



Après la halte nécessaire dans le cercle formé de houx et de charmes pour nous présenter à la forêt et demander l'autorisation - au tambour notamment - de nous rendre auprès de l'Arbre des Ancêtres, nous avons suivi le chemin qui s'ouvrait à nous, jonché de feuilles mortes, en remarquant que la fin de notre halte correspondait avec l'apparition du soleil dans le ciel gris.


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Une autre jolie synchronicité : Sandrine a envoyé un SMS exactement à ce moment-là pour partager une vision qu'elle avait eu la veille : "celle d'un couple de mariés représenté par des Playmobil sous une cloche (comme dans les cabinets de curiosité). [S]on attention a été portée sur les petites perles nacrées type perles de culture (pas si petites proportionnellement) qui ornaient la tête de la mariée en couronne, retenant son voile... et pour me souhaiter un bel anniversaire de mariage... avant de nous confier un petit Robert, fils de ses grands-parents paternels, mort avant l'heure...


Seule Séverine n'avait pas vu l'arbre debout, les autres, exceptées Marie-Claire et moi, ne l'avaient pas vu couché... Et un autre arbre est tombé depuis et obstrue presque totalement l'accès au petit cercle de pierres que nous avions rassemblées au dos de l'arbre...

Une belle surprise : si le polypore ne peut plus faire office d'autel étant donné qu'il se retrouve chamboulé à 90°, une colonie de petits saprophytes orangés s'est installée sur le tronc couché et nous a invité à y déposer nos offrandes : quelques fruits de l'automne généreuse, de belles feuilles rouges, jaunes ou noires, un œuf annonciateur d'une nouvelle naissance, un double champignon blanc - un meunier ? - trouvé sur le chemin, nos intentions, notre amour et notre reconnaissance...


Puis, chacune à notre tour, nous avons énoncé à haute voix, le nom de toutes les personnes inscrites sur les petits papiers avant de les confier à l'Esprit du Feu, qui purifie tout sans jugement et transmet au ciel la matière allégée.

Un chant puissant mais triste est venu ensuite au tambour et les larmes que je versais en chantant ont achevé de tout nettoyer...

Ces quelques photos où j'ai essayé de capter l'Esprit du Feu - et peut-être le témoignage à venir de mes acolytes - vous permettront d'avoir une petite idée de notre petite virée...



Avant de repartir, j'ai cherché les premiers rubans que j'ai déposé il y a cinq ans, lors de ma première cérémonie à l'aide de cet arbre : certains ne sont toujours pas tombés bien qu'ils soient très usés. Je me suis alors aperçue qu'un ruban très neuf avait été récemment noué, preuve que d'autres que nous considèrent que même tombé, cet arbre est efficient pour les hommages !



Anne A.

Bon, ben cette année, personne ne se bouscule au portillon pour faire un retour sur son expérience... Alors j'ouvre le bal, peut-être cela aura-t-il un effet entraînant ?

J'ai commencé le week-end en plongeant dans l'œil bleu nuit de la girafe qui s'ouvrait sur les galaxies et l'infini, m'invitant à y plonger les bras ouverts avec l'enthousiasme et la curiosité d'un enfant naissant ! Puis Chung In Lang lui-même s'est montré tout d'abord enveloppé d'un manteau d''univers étoilé, immensément infini, vêtu d'une robe tissée du cosmos et qui se confond avec lui. Sa longue barbe blanche est une comète éternelle...

Au fur et à mesure du week-end, il deviendra la nuit cosmique totale, sans plus aucune trace d'anthropomorphisme, ce qui m'a permis de me mettre en contact direct avec la force vitale de l'Univers.

Toute peur s'efface, l'inconnu devient un terrain de jeu si puissant et si drôle que je ne peux que m'immerger toute entière dans cet océan d'étoiles et de galaxies qui m'accueille dans le cycle perpétuel de création / destruction.

Lors du premier soin que je donne, je prends plaisir à malaxer le ventre large, plein et souple comme une pâte à pain lors du nettoyage. Quand je pose à nouveau mes mains sur ce ventre, elles s'enfoncent comme dans du beurre et elles disparaissent, ainsi que mes bras, pour s'épanouir et s'évanouir dans l'océan noir parsemé d'étoiles. Je touche alors au mystère divin de la création, au mystère divin du ventre des femmes, véritables matrices cosmiques. Je plonge dans ce mystère, grand, vaste, infini, insondable, sacré.

Un immense sentiment de gratitude m'emplit toute entière et ne me quittera plus... Je suis dans un état physique, non de mollesse mais de tendreté, apaisée, emplie d'une joie silencieuse qui exprime un comble, une satiété absolue.

En revanche, le premier soin que je reçois me fait expérimenter - encore et encore - cet écartèlement que je ressens parfois entre les impératifs du monde du Milieu et les enchantements de l'Autre Monde. Tandis que je plonge si fort dans l'inconnu que j'en perds la conscience, le cadre se rappelle à moi péniblement avec l'intervention du propriétaire des Sources....

Une angoisse de petite fille me saisit qui s'actualisera par l'intermédiaire d'Ali, mon époux... Et je réalise combien mon Saturne en Poissons se régale dans l'océan cosmique mais répugne à se limiter dans l'incarnation physique et psychique... Et pourtant, n'est-ce pas notre vocation que de sublimer ce cadre terrestre en faisant descendre sur lui la matière céleste ?


Le second soin reçu me met en contact à nouveau avec l'Amanite bleue (voir stage février 2024) représentante de l'amour inconditionnel de la Mère divine, qui console en moi la petite fille apeurée de 2, 3 ans... A un moment je baigne à nouveau dans l'océan cosmique mais il prend l'allure d'un univers champignonnesque, un océan sidéral de fungi-méduses transparentes et irisées...

Méduses cosmiques, champignons-galaxies, univers fongico-sidéral...

Etoiles de terre et champignons du ciel !

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Chéris-toi comme je te chéris !

La Mère divine me guérit en m'envoyant des paillettes bleues et or qui s'infiltrent dans mes cellules pour mieux les informer... Je deviens Licorne transparente et pure qui m'emmène à Ravenne, dans le tombeau de mon ancêtre Placida Galla. Dans la basilique le Cerf bleu s'affronte à la Licorne blanche, résolvant du même coup autant de traumas transgénérationnels que de mémoires karmiques dysfonctionnelles...

Finalement, je deviens le vent cosmique qui balaie et nettoie tout sans hésitation afin de rebattre les cartes pour une nouvelle partie !


La journée du lundi consacrée aux soins du dos m'amènera deux "révélations" : le Castor entrevu à plusieurs reprises dans les soins précédents s'affirme comme auxiliaire pour remonter la rivière de la colonne vertébrale, défaisant avec habileté les barrages subtils ou grossiers qui l'encombrent.

Et quand les doigts d'or de Chung In Lang prolongent mes mains, je touche à la sacralité des viscères - la Vie du Cerf - qui me conduit naturellement à l'humilité du service... par un "simple" processus de retournement !


Ma dernière vision consciente avant de sombrer dans l'inconnu qui me tend les bras : ma Girafe devenue bleue à taches jaunes avant de me faire un clin d'œil de Sophie !


Quant aux soins que j'ai donnés, le plus marquant fut celui où je devins momentanément Marie accouchant de son fils en tenant son crâne précieusement dans ses deux mains en coupe, puis Marie, aux pieds de la croix, assistant à la mort physique de Jésus avant d'entrer en contact avec le Christ en Gloire, le Christ-Roi, niché dans le cœur de chacun d'entre nous...


Je remercie toute la lignée des guérisseurs et guérisseuses qui ont permis que ces soins perdurent à travers nous et tous les participants qui les découvrent avec sincérité et œuvrent pour leur perpétuité !


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Anne A.

Parce que la joie du partage laisse aussi la part belle aux nourritures terrestres, la recette concoctée par Christelle R. :


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" Bonsoir 

Le retour se prépare en attendant la recette promise 😉

Je vous embrasse "


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Un régal !







Bonjour à toutes (s),


Voici un long dessin à la place d'un petit discours...

Bises à tous(tes) et encore merci pour la recette du fondant aux poires !


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Niuk

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Petit retour de stage :


Me reste une image de cocon, d'intemporalité et parallèlement de force de confrontation.

Ce stage a convoqué chez moi de multiples émotions, des réactions organiques, la sensation d'un grand balayage.

Aujourd'hui, un peu à distance, je ressens une énergie qui se régénère

Immense gratitude à vous tous


Anne C.




Bonjour à toutes et à Jean-Claude :)


Après le stage, je suis directement partie marcher sur le chemin de Regordane puis Stevenson. Je peux en dire que nous les humains, sommes des marcheurs dans l'âme, c'est ancré dans notre corps ! J'ai eu cette impression à force de marcher, de me reconnecter à  mon essence même... 


Concernant le week- end de soins massage spirituel, voici ce qui me reste aujourd'hui : 

D'abord, un partage collectif et individuel extraordinaire, sentir l'authenticité et la sincérité à ce point est rare ! 

J'ai été étonnée de constater l'efficacité de déposer ce qui me pesait sur le tapis dès le vendredi soir. J'avais peur de ne pas être à ma place, je l'ai déposé et dès la fin de la soirée, j'ai ressenti que je n'avais plus peur ! Déjà ça, pour moi, c'est énorme. 

Ensuite, je peux aussi dire que j'ai senti pendant tout le week-end, très fortement la présence de Maria Lucia. Je voyais aussi Chung In Lang et un Indien (je ne me souviens plus de son nom), chacun se tenait à un angle de la pièce.

Le premier soin que j'ai reçu a été juste fou, il devait y avoir un nettoyage énorme à faire, haha. C'est très puissant. La relation spéciale créée dans le groupe de 3, puis 2 m'a réchauffé le coeur aussi. Tout ça est plutôt difficile à décrire pour moi. J'ai senti des choses se décoller, des émotions sortir, mais surtout, j'ai senti votre amour et votre bienveillance à vous tous et ça aussi, ça soigne. Pour le don de soin, j'ai eu besoin de concentration et aussi de lâcher prise. J'ai fait de mon mieux et j'ai ressenti beaucoup de gratitude et d'empathie, de douceur et de connexion dans ces moments là.

Les petites marches régulières où à chaque fois je me retrouvais à discuter avec une nouvelle personne et à la découvrir ont été aussi tellement enrichissantes...

La belle journée lumineuse du samedi, être entourée des magnifiques montagnes. Puis la journée venteuse du dimanche, qui balaye tout...

En Définitive, je me suis enrichie, j'ai renforcé la confiance en moi, et en le reste du monde, j'ai expérimenté un moment de connexion profonde, de bienveillance, d'authenticité rare. Et puis j'ai pu nettoyer mes corps, expulser quelques pierres qui me lestaient... Je crois que pendant le temps de ce week-end, j'ai pu expérimenter être moi-même, complètement !

J'aimerais être tout à côté pour pouvoir revenir souvent !!

Merci :)

Agnès

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J'ai essayé d'écrire quelque chose en mémoire de notre stage. il a fallu tout ce temps pour y arriver...

Je me lance :

 

L'animal de guérison sorti majestueusement de la forêt est un cerf bleu aux ramures très lumineuses.  Il est apparu presque aussitôt accompagné d'un être royal drapé dans un long manteau bleu parsemé de lys dorés et coiffé  d'une couronne d'or. Peut-être ce cerf s'était-il dupliqué dans une forme humaine à sa mesure ? Dans tous les cas, il m'a renvoyé, comme dans un miroir, la légitimité de sa présence, de sa souveraineté, de son pouvoir de connexion et de reliance.

Les soins se sont déroulés baignée dans cette matrice bleue qui m'enveloppait ; matrice des eaux matricielles mais aussi matrice céleste dans laquelle tourbillonnait un vent fou qui faisait valser les feuilles mortes. Eau, élément féminin, et Air, élément masculin ; ces deux éléments représentés par le bleu des mers et des océans et le bleu du ciel me renvoient à l'infini, à l'UNfini, à l'Unité du Féminin Sacré et du Masculin Sacré qui était mon intention durant cette série de soins. L'horizon, ce vaste horizon sur les océans qui s'étend à l'infini n'est-il pas le symbole de cette unité où le bleu du ciel et le bleu de l'a mer se perdent, se confondent, se marient pour ne plus faire qu'UN ?

Ah Marie ! Marie qui est toujours là auprès de moi, Marie qui était encore une fois là tout en laissant une place à Marie-Madeleine venue guérir les blessures, les déshonneurs, les humiliations des femmes bafouées de ma lignée mais surtout celles de ma mère présente lors de ces soins de guérison. Reconnexion à ces eaux glauques dans lesquelles elle est morte pour les sacraliser, à ces larmes non versées de la petite fille qui n'a pas pleuré sa "maman" pour les libérer et, enfin, à ma compassion de femme "sage" pour le calvaire vécu par cette jeune femme en attendant la mort  pour le transcender et l'éclairer. Maman ! Ce seul mot que je n'ai pu lui dire petite fille, je le murmure maintenant doucement comme un bonbon qui fond dans la bouche, je le savoure pour lui manifester  mon amour, tout mon amour de petite fille, pour la reconnaître enfin comme une mère aimante et non plus une mère défaillante et, ainsi,  l'honorer en tant que mère et en tant que femme si justement nommée Renée. 

Guérison et transmutation ! D'ailleurs, je me suis trouvée embarquée sur un long fleuve dans la barque d'Osiris où mon corps asséché, momifié a été emmené au royaume des morts... dans lequel je me suis dissoute.


Bleu nuit dans lequel mon voyage m'a absorbée !  Bleu céleste dans lequel je suis invitée à plonger jusqu'à la source bleutée de l'UNfini ! Et pour clore ces soins,  je visualise  une magnifique topaze sertie sur ma couronne pour retrouver toute ma dignité de femme et courir  dans la forêt sans avoir peur des loups !


Marie-Claire

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Ces 2 jours et demi intenses de connexion aux guides, aux êtres de lumière, aux animaux de pouvoir et à vous tous ont été une source de joie, de sécurité et d'Amour. Cela a été rendu possible surtout, et avant tout, par le cadre posé, nécessaire, énoncé avec le juste équilibre de la rigueur et de la souplesse ; un cadre garant dans le processus de ce travail de guérison. Merci Anne, Jean-Claude, Marie-Claire pour avoir posé les règles et m'avoir permis d'accéder en confiance, dans un chemin d'espoir et de guérison durant ce stage. 

Je garde une sensation d'enveloppement et de chaleur.

Ces massages spirituels restent une si belle découverte. Ils sont un cadeau à se faire et à partager. 

Christelle G.

Retour de stage

Un peu difficile mais je n’ai pas fini d’explorer.



Christelle R.

Stage Massages Spirituels Octobre 2025


Impatience 

J'arrive le vendredi soir, pleine de curiosité, impatiente de savoir en quoi consiste cette pratique... et bien, il me faudra patienter encore un peu !  

J'en apprends essentiellement l'origine, entre Chine et Brésil, et comment elle est arrivée jusqu'à ce groupe. J'entends le profond respect et la reconnaissance d'Anne, Jean-Claude et Marie-Claire envers la pratique, et les personnes qui leur ont transmise, Maria Lucia en particulier, comment ils ont chacun(e) à leur manière été touché(e)s, transformé(e)s, comment elle les traverse à chaque fois, stable dans sa structure (son "cadre" 😉 !) et toujours renouvelée dans son enseignement et son vécu. Je ressens leur enthousiasme, leur envie de partager, de perpétuer et de faire vivre cet enseignement.

Cela fait plusieurs années que j’entends parler de ce stage, sans que cela pique ma curiosité et suscite mon intérêt ! pas prête… pas le bon « timing »… pas de résonnance particulière avec là où j’en suis… et cette année, j'ai ressenti comme un appel. Il me semblait que le moment était venu.

On ouvre le cercle. Je perçois en moi l'écho de ce qui est formulé, déposé. Le cercle se forme comme un kaléidoscope composé des couleurs de chacun(e), à la fois singulière et mélangée. Ça me parait simple, calme et tranquille. Et quel que soit l’état dans lequel les personnes arrivent, je ressens un mouvement accueillant, enveloppant, rassurant…

A mon tour, je dépose mon intention : continuer à explorer mes « profondeurs », ma peur du « vide », du « rien », de la nuit (de l’ombre) par opposition au plein soleil, mon questionnement sur comment trouver la plénitude en dehors de la joie et de l’action, comment la dissocier et en dissocier la recherche en quelque sorte de celle du feu et du plein soleil et me sentir pleine même dans le vide, le rien, l’inaction, l’immobilité, dans la nuit - avec ou sans lune.

C’est aussi comprendre ce qu’est l’Amour pour moi, quelle représentation j’en ai (loin des visions sucrées des paillettes, cœurs, arcs-en-ciel et autres licornes qui ne me parlent pas vraiment), quel lien il peut y avoir entre l’Amour et un sentiment profond de plénitude intérieure, quelle forme ce lien peut prendre.


Un allié, doux et tellement particulier

L’allié, esprit spécialiste, qui se présente pour m’accompagner et m’aider dans la pratique est un Ornithorynque. Son bec de canard (ou plutôt son museau en forme de bec de canard) est tout en rondeur, rien à voir avec le bec pointu de la pie qui m’accompagne par ailleurs. Son corps, souple et soyeux, muni de pattes palmées et qui se termine par une queue de castor, est merveilleusement gracieux et agile dans l’eau. Il n’hésite pas à aller fouiller et remuer la vase, là où c’est nécessaire et en aspirer et filtrer ce qui a besoin de l’être. Il est particulièrement bizarre. Il sait donc faire la différence entre norme et normalité ! Il sait intrinsèquement, en en étant lui-même un bel exemple, que tout ce qui peut paraitre étrange (hors norme) est potentiellement tout à fait normal ! Il saura donc voir ce qui spécifiquement n’est pas normal et à besoin d’être travaillé…


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Oui, vraiment très bizarre cet animal ; wikipédia m’en apprendra plus (Ornithorynque — Wikipédia): c’est un monotrème, ordre qui regroupe les espèces à la fois ovipares et mammifères, c’est-à-dire, qui pondent des œufs et allaitent ! Il existe 5 espèces vivantes de monotrèmes, réparties en 2 familles. L’Ornithorynque est la seule espèce encore vivante de sa famille. Il est donc particulièrement unique. Il est doté d’un sens d’électroperception (avec des capteurs situés dans son bec / museau, lui permettant de détecter et de localiser le champ électrique produit par les contractions musculaires des animaux autour de lui (électrolocalisation)). C’est aussi un des rares mammifères à être venimeux, ce qui me perturbe un peu, et je suis contente de comprendre en 2ieme lecture que ce sont uniquement les mâles qui le sont (et principalement lors des périodes de reproduction - peut-être pour écarter les autres prétendants…) et que l’éperon venimeux se trouve sur leur « cheville » (à la base de leurs pattes arrières) [Bien que très douloureux, le venin n’est pas mortel pour l’homme]. Ses 4 pattes sont placées sur leurs flans. Il se déplace donc sur terre comme un reptile…


Rencontre avec l’esprit de Chung In Lang

Mes guides spirituelles m’emmènent vers la rive d’un lac. Là, au bord de l’eau, assis en tailleur sous un saule pleureur, se trouve un vieil homme de type asiatique, vêtu de blanc avec un longue barbe blanche. Il m’invite à m’approcher d’un geste plein de douceur et de tranquillité. Il me prend la main droite et, tout aussi calmement, il me frotte l’avant-bras jusqu’au bout de mes doigts. J’y vois comme un nettoyage, comme un prérequis et une façon de m’accepter dans sa lignée, lignée qui se présente à moi sous la forme de personnages qui apparaissent progressivement autour de lui… à présent, j’y vois aussi une anticipation de ce que je découvrirai le lendemain au sujet de la pratique.

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Je l’interroge sur ce que je peux avoir à changer par rapport mes pratiques actuelles pour être pleinement dans sa lignée. Je le vois alors comme un guerrier, assis dans la montagne, avec à ses pieds un lion-dragon. Je perçois que la montagne gigantesque, au milieu de laquelle je le rencontre, est en fait sa vraie nature. La montagne elle-même a d’une certaine manière la forme du vieil homme assis en tailleur, mais elle est tellement grande que je ne peux que le deviner à certains plis dans la roche. Je me sens minuscule, et je comprends qu’il m’apparait ainsi, sous la forme d’un guerrier à ma taille, pour que je puisse effectivement le voir et le questionner. Je lui montre mes mains avec les flammes orangées qui s’y trouvent habituellement. Est-ce ce type d’énergie dont je vais avoir besoin ou d’une autre ? Les flammes changent de couleur et deviennent bleutées - un écho au bleu du ciel et de la mer de Marie-Claire, au bleu de Marie. Je le ressens comme un passage du Yang au Yin, à une énergie plus douce, un basculement de la lumière chaude, éclatante, directe et transformatrice du soleil et du feu à celle toute en réverbération, en diffusion et pourtant tout aussi puissante sans être aveuglante de la lune, à l’image de la montagne et du guerrier assis.


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Bien sûr, je perçois la similitude entre l’intention que j’ai posée et ce passage du Yang au Yin, du feu solaire à l’énergie plus douce et subtile de la nuit et de la lune. Je perçois aussi qu’elles ne sont pas en lien direct, qu’il s’agit d’un aspect fondamental de la pratique, indépendant de mon intention. Et c’est peut-être parce qu’il y avait cette similitude entre l’intention avec laquelle j’arrivais et la spécificité de l’énergie à l’œuvre dans cette pratique que le moment était venu pour moi de l’expérimenter.




Une expérience transformatrice

Sortir de la joie et de l'extraversion, du plein soleil, chaud et rassurant, mais qui parfois masque et écrase tout de son éclat, devient, lors du voyage vers l’intention, synonyme, dans son excès, de désert, de tempêtes et de vents contraires, de grains de sable, source d'isolement, de difficultés et de potentielles frustrations… Il ne me reste qu’à accepter de plonger, à l’opposé, dans l’ombre, dans l'intime, et d’aller voir tout au fond, à l’intérieur de moi, ce qui y attend encore d’être accueilli… telle fut mon intention.


Phase 1

Et il suffira d’une couverture remontée et ajustée avec soin, délicatesse et sollicitude pour faire remonter des émotions enfouies là depuis longtemps. Ce geste d’une extrême simplicité me percute, comme un geste attendu depuis très longtemps, et qui arrive enfin.

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Je ne peux que reconnaître et accepter ( enfin ?) que ce geste si simple et tout ce qu’il représente m'ont manqué, que je n'ai pas été qu'une enfant enjouée et bondissante, pleine d’allant et de ressources, capable par son approche curieuse et émerveillée du monde de redynamiser l’adulte que je suis… mais, ça, je ne le penserai que plus tard.

Sur le moment, l’émotion me submerge. Je ne peux que me laisser traverser par une tristesse intense, par un sentiment de vide, de manque, d'absence, d'attente... Je reçois tout cela comme une vague trop longtemps contenue qui déferle et me laisse KO. 

Comme on dit souvent, un « barrage » (émotionnel) en moi à lâcher… les défenses, les verrous que mon inconscient avait mis en place depuis des années pour m’empêcher de voir ce qui était douloureux ont fini par céder. Percer cette protection, je n’y étais pas parvenue jusque-là et je pense que cela a été possible grâce à la pratique et à son déroulé si particulier, grâce à la structure du stage lui-même, à l’intention posée, au travail commencé la veille et sur moi-même depuis quelque temps déjà (le « bon timing »), grâce au cadre, au sentiment d’être en toute sécurité, entourée de personnes bienveillantes, attentives, respectueuses… Délicate alchimie qui me permet de laisser s’écouler ce qui peut enfin être vu et déposé.

Je me sens encore un peu « à l’ouest » quand vient mon tour de pratiquer… mais cette alternance des rôles me permet aussi de me décentrer et de laisser le travail d’acceptation et de libération faire son chemin en moi en arrière-plan.


Phase 2

Lors de la 2ieme pratique que je reçois, je me découvre enfant esseulée, effrayée, perdue dans la cour de notre maison. Je ressens ma confusion, ma désolation, mon angoisse... 

Je redeviens cet enfant apeuré et soudain, je deviens aussi une mère aimante, débordante d’un amour inconditionnel, intense, réconfortant, pure présence et attention, sans injonction, sans attente, sans chercher à changer quoi que ce soit, simplement là, présente, offrant dans un élan irrépressible, une possibilité, un espace toujours disponible de paix, d’accueil, d’affection, de réconfort.

Je suis à la fois la blessure et le baume, le manque et la plénitude. Je m’apaise moi-même par ma propre présence. Je découvre ma propre capacité à être emplie et débordante de cet amour inconditionnel, et à en être l’émettrice, à l’irradier. Voilà donc la forme que peut prendre l’Amour : celle d’une mère aimante, symbolisée par une femme, toute simple, vêtue de blanc, entourée d’un doux halo de lumière blanche, offrant l’espace de son corps, d’un cercle de bras, dans un geste spontané, généreux et authentique, profondément attentif, prévenant, présente à l’autre et en même temps entièrement désintéressée, donnant sans retour, emplie de cette chaleur qui rayonne en elle. Je suis elle, et en même temps je suis moi enfant, et je viens me blottir contre elle / moi-même, et me laisse envelopper.

Je me vois ensuite escaladant une montagne, que je comprends être à nouveau la montagne-corps de Chung In Lang. Je l’escalade comme un enfant le corps de sa mère, comme une invitation à explorer, à découvrir, avec un sentiment de permission, de profond accueil et de bienveillance. Je me déplace dans un effort fluide et ludique. Je gravis en toute confiance les plis rocheux, à l’aise et parfaitement à ma place sur cette montagne vivante. Moi qui ai le vertige et pour qui l'escalade, la confrontation avec le vide et le risque de chute est source de peur intense et paralysante, peu d'autres visions peuvent être aussi évocatrice pour m’inviter à ressentir un sentiment de confiance intérieure profond, même dans cette situation extrême, stimulé par cette perception d'accueil, d'attention, d'amour inconditionnel vécu juste avant, et dont rayonne également la montagne corps.

Je me sens à la fois lilliputienne, petite fourmi, petit être bien actif et en marche, en toute simplicité, légèreté et liberté et consciente de l’incommensurable - capable de percevoir et percevant l'immensité et la spécificité de ce que je suis invitée à gravir et à parcourir : pas juste une montagne, Chung In Lang lui-même.

La rencontre avec cet Amour inconditionnel est aussi puissante que la rencontre avec ma tristesse enfouie. Me voilà tout autant percutée mais dans l’autre sens cette fois. Là aussi, je me laisse traverser, emporter… ça en fait des émotions fortes et opposées dans la même journée… Me voilà bien secouée… et pourtant tout s’est passé en douceur… J’ai l’impression d’avoir ouvert d’un coup un « gros chapitre », et de l’avoir refermé tout aussi vite, bien ficelé. Voilà, c’est fait ! Waouh ! Je finis la journée sur un petit nuage, toute émerveillée, reconnaissante, surprise et touchée par l’efficacité de la pratique, l’intensité du ressenti, la profondeur de ce qui a été travaillé, de façon si directe et pertinente, sans fioriture, « to the point », percutante, transformatrice…


Phase 3

Après une telle apothéose, je me demande quelle intention que je vais bien pouvoir travailler à la dernière pratique… Dans la continuité d’une recherche d’équilibre entre vide et plein, ombre et lumière, je me dis que j’aimerais bien trouver un meilleur équilibre entre le quotidien et le spirituel, l’ordinaire et le non ordinaire, le rationnel et l’intuitif, le matériel et le subtil…

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Je ne pense pas être quelqu’un qui généralise fréquemment mes ressentis ou mes problématiques… J’ai même l’impression d’être plutôt attentive à ne pas le faire, et à bien parler en mon nom. Et pourtant, lorsque vient mon tour de parole, et que j’évoque les tensions que je ressens et les difficultés que j’ai à faire de la place dans mon quotidien à une dimension plus « spirituelle », j’ai bien du mal à en assumer la responsabilité. Et même après qu’une personne du cercle, que je remercie pour son intervention, ne se reconnaissant pas dans ces difficultés, me fait remarquer que l’emploi du « je » serait plus approprié que celui du « on/nous », j’ai bien du mal à le faire. Je préfère le « on se laisse (tous) happer par le quotidien (n’est-ce pas ?) », plutôt que « je me laisse happer par le quotidien »… Ça m’interpelle ! C’est comme si je me refusais la possibilité de trouver une solution par et pour moi-même (« Qui puis-je, moi, toute seule, si ça concerne tout le monde ? »)

A ma décharge, une personne avant moi avait déjà mentionné une thématique similaire, et deux autres la mentionneront après moi. Voilà qui pouvait peut-être m’autoriser, si ce n’est un « on », éventuellement un « certaines d’entre nous »… 😊 Et puis, quoi de plus partager que ces activités du quotidien : manger, dormir, se laver, faire des courses, s’occuper des papiers… hu ? Certes, mais le sentiment d’être « happée » par ces activités quotidiennes m’appartient bel et bien…

Pourquoi est-ce que j’esquive à ce point et rechigne à m’attaquer au problème : peur de ne pas être à la hauteur, pas légitime de rechercher une façon plus subtile d’être au monde? désintérêt ? est-ce vraiment essentiel pour moi ? est-ce que je me crois incapable de changer mon mode de vie (mes routines quotidiennes… qui me semblent prendre tant de place), d’envisager d’autres solutions que celles basées sur plus de rigueur et de discipline 🤔

? Ouh la la, les questions fusent, les idées tournoient … Voilà, « ça m’interpelle » … et le petit vélo mental repart dans sa course…


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Le message sera simplissime : sortir du mental !! et se laisser guider spontanément par « l’élan » de la vie elle-même, qui vient du « cœur », de ce que je ressens. En image, cela se présente sous cette forme :

Je me vois dans un premier temps avec une boussole en main. Et je me dis que quelque chose ne va pas, que ce n’est pas correct, que je ne peux pas dépendre de quelque chose d’extérieur à moi pour identifier la direction à suivre, et donc ce qui est essentiel pour moi. La boussole est orientée par le magnétisme de la terre. Elle indique le nord. Elle ne me donnera jamais par elle-même la direction qui fait sens pour moi. Chercher à l’extérieur de moi cette réponse est un leurre, une erreur.

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Je me vois alors déjà en marche sur un chemin de montagne. Je comprends que la réponse est en moi de façon intrinsèque. Elle est déjà en moi, et m’a déjà mise en marche, et je vais naturellement, spontanément dans la bonne direction. Marcher, être en chemin, se mettre en mouvement est suffisant. L’élan pour aller dans la « bonne » direction, vers ce qui est essentiel pour moi est déjà là et se manifeste déjà. Il est tout à la fois l’impulsion, le moteur et le guide, si je m’ouvre à ce mouvement et que je laisse le mouvement prendre forme… et ça ne veut pas dire que ça se fait sans effort : le chemin sur lequel je me vois marcher est bien escarpé. Et en même temps, il ne me semble pas percevoir d’effort en tant que tel, comme si la notion d’effort, de quelque chose de « laborieux » disparaissait dans l’énergie et le soutien de l’élan et du désir.

Voilà, c’est tout simple : descendre de la tête dans le cœur, ne pas mentaliser une solution, la vivre, l’incarner simplement et directement, dans l’expérience, le vécu du quotidien lui-même.

J’ai reçu et mis en pratique depuis, 2 conseils de mes esprits alliés pour aller dans cette concrétisation :

  • dans ces activités quotidiennes, celles où je prends soin de moi, et en particulier quand je me lave, le faire comme si une mère aimante me le faisait, me lavait, dans une vraie présence à moi-même, douce et attentionnée, et pas comme si un robot s’occupait de moi de façon parfaite, mais mécanique, désincarnée.

  • 5mn chrono pour faire un appel aux directions (et pas 1h de voyage + 1h pour mettre par écrit les messages reçus !) - être davantage dans la temporalité, se détacher des détails. En l’occurrence, utiliser un « cadre » qui rend la réalisation réaliste et possible au quotidien… et voir ce que ça donne, adapter, faire évoluer avec l’expérience…


Retour sur la pratique

Les 3 co-animateurs, Anne, Marie-Claire, et Jean-Claude ont fait émerger, au fil des 3 jours, comme d’un chant à 3 voix, une unité et une douce harmonie à travers leur diversité et leur authenticité. Tout m’est apparu dans l’exécution, dans ce qu’il y avait à faire comme simple et d’une grande clarté, me permettant de vraiment me connecter et me laisser traverser par la pratique, sans questionnement parasite ou confusion.

J’ai ressenti la pratique elle-même comme particulière enveloppante et « moelleuse ». Je me suis sentie embarquée et descendre en elle, comme je suis descendue en moi pendant les soins.


Sa maladroititude…

Hélas, parfois un peu trop ! ce qui m’a conduit à des maladresses : je heurte la table ou touche par mégarde le nez de la personne sur la table en me déplaçant. Ça me ramène dans le réel et me sort en partie de la pratique. J’en suis désolée, et espère que cela n’a pas trop perturbé la personne sur la table. L’erreur fait partie de l’apprentissage aussi : j’en retiens de ne pas aller trop loin dans mon absorption dans la pratique, de rester suffisamment présente au réel et à ce qui se passe concrètement. Être un « os creux », oui, tout en étant toujours responsable et donc présente à ce qui se passe pour la personne sur la table. Trouver la juste distance entre ces 2 états : me laisser traverser, tout en contrôlant ad minima et autant que nécessaire pour assurer le bien-être de chacun.

Comme un écho, cela sera remis fortement en avant par Beatriz A. lors d’un stage chamanique sur les extractions quelques semaines plus tard. Elle nous met en garde sur le fait de ne pas s’abandonner complètement à la transe. En particulier quand elle est forte et puissante, le praticien reste responsable de ce qui se passe, et doit s’assurer de « ne pas marcher sur la tête du client » ! Une évidence, n’est-ce pas !

Et bien, même lorsque la pratique et la transe associée sont toutes douces, ce calme, cette douceur, parce que potentiellement propice à un état plus introspectif, plus profond, ou plus « connecté », nécessitent tout autant de rester vigilant et présent au réel d’une façon ou d’une autre.


Travail de précision

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Les visions étaient riches, présentant souvent de belles concordances avec celles des 2 autres personnes impliquées, …et peut-être avec d’autres personnes présentes, comme cette vision d’une jeune femme qui redonne à la terre une idée de renaissance - ou à une Renée ce qui lui appartient - et qui, allégée, contemple un horizon ouvert, plein de promesses.


Lors du massage du ventre, je me vois parfois, moi ou mon allié, entrer dans le corps et suivre comme des filaments que je longe pour en trouver l’origine. Mes doigts sont alors comme des baguettes qui les entortillent et les enroulent jusqu’à les retirer complètement.

Quand vient la phase d’équilibration, mes doigts deviennent comme des aiguilles d’acuponcture. Ils cherchent et travaillent sur des points précis au niveau des mains, des pieds, des genoux, des coudes, du visage,… Les corps et le corps physique en particulier sont perçus avec précision. Parfois, l’appel se fait pour une action dans le dos de la personne qui n’est pas accessible. Des alternatives se présentent alors, passant à travers le corps, ou déplaçant le travail sur une autre zone.

J’ai apprécié les échanges pendant les petites marches à l’extérieur, enrichissants, et qui restaient dans le prolongement de ce qu’on traversait les unes les autres, pendant les cercles comme des petites fenêtres qui s’ouvraient sur le vécu de chacun, pendant la pratique également dans l’écoute initiale, et dans les retours comme une cristallisation à travers la parole de ce qui a été transmis et reçu…

Merci à toutes et tous d’avoir permis à ce stage de se dérouler ainsi.


Curieuse rencontre

Le dimanche, lors de mon retour d’une marche après la pause de midi, je rencontre ce bel oiseau - poule faisane ou faisan d’élevage ? – qui me précède, à pied, car il ne semble pas vouloir/pouvoir voler, alors que je descends le long du ruisseau depuis l’entrée du parc des étangs, pratiquement jusque qu’à la jonction où nous faisons notre demi-tour lors des marches que nous effectuons en fin de pratique. L’oiseau y fera demi-tour également, passant derrière un noisetier pour ne pas me rencontrer de trop près, et remontera, toujours à pied, pendant que je finis la descente jusqu’aux sources.


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En complément, je vous partage, autour de la thématique de laisser tomber la boussole (et notre absurde envie de quête de sens) pour voir et laisser se déployer en nous le mouvement spontané de la vie :


 

Amies danseuses, passez une excellente soirée !

Bien à vous,

Maryse L. B.







Participants au stage : Sylvie Gu. - Véronique A. - Dominique S. - Anne C. - Séverine A. - Agnès L. - Christelle R. - Christelle G. - Maryse L B. -

Lundi : Céline M. - Sandrine N. - Laurence H. M. -


Animateurs : Marie-Claire, Jean-Claude et Anne.


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