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Le Banksia

Photo du rédacteur: AnneAnne

Dernière mise à jour : 3 mars 2024




Étymologie :


Le nom botanique de l'espèce rend hommage au botaniste anglais, Sir Joseph Banks, qui récolta les premiers spécimens de Banksia en 1770, au cours de la première expédition de James Cook.



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Zoologie :


Felicity et Don Bradshaw, dans un article intitulé "Le possum à miel : un marsupial australien " (In : Le Courrier de la Nature n°267, mars-avril 2012) mettent en évidence le lien privilégié qui unit le Banksia au Possum à miel :


Le petit Possum à miel, Tarsipes rostratus, inféodé au sud-ouest de l'Australie occidentale, figure sans doute parmi les marsupiaux les plus insolites. Cet animal hyperspécialisé se nourrit en effet uniquement de nectar et de pollen qu'il récolte chaque jour sur les grandes fleurs du genre Banksia [...]

Le Possum à miel est le seul mammifère non volant qui dépende uniquement des fleurs pour son alimentation. Il faut dire que son poids minime, ses pattes matelassées et sa queue préhensile compensent largement son incapacité à utiliser la voie des airs pour approcher les fleurs, sur lesquelles il trottine à son aise.

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Usages traditionnels :


Dans Les débuts de l'humanité : l'homme primitif contemporain. (Vol. 2. O. Doin, 1881) Abel Hovelaque restitue des usages aborigènes qu'il ne peut malheureusement interpréter hors de son système de pensée qu'on qualifierait aujourd'hui de raciste :


On a prétendu que, si les naturels brûlaient parfois les pâturages en certaines saisons, c'était non seulement dans le but de faire lever le gibier, mais encore en vue de faciliter la croissance d'une verdure nouvelle qui atti les animaux dont ils font leur nourriture. Cette explication ne se défend pas, car l'Australien n'y voit pas de si loin : il se contente simplement de tenir ce qu'il tient et n'a jamais témoigné d'un souci quelconque pour le jour suivant, bien moins encore pour la saison à venir. S'il incendie les herbes dès qu'elles sont sèches, c'est, comme le dit fort bien Dumont d'Urville, « pour déblayer le sol, faciliter la chasse aux kangourous et aux autres animaux qui servent à sa nourriture. » Et plus loin : « Ils allument ces incendies avec des cônes de banksia enflammés qu'ils portent avec eux... Ces cônes restent très longtemps allumés sans se consumer. Outre sa lance et son bâton, le vieux sauvage que nous avions trouvé dans le hameau en tenait un à la main, et de temps à autre il s'amusait à enflammer les broussailles sur le chemin. »

De cette façon, en effet, il met à découvert les nids d'oiseaux, les vermisseaux, les insectes qui, à défaut des animaux plus difficiles à capturer, tels que le kangourou, l'opossum, l'émou, composent le plus sérieux de sa nourriture.

[...]

Tous les explorateurs de l'Australie parlent du soin qu'a tout indigène d'emporter avec lui un tison ardent à la main, des cônes de banksia, dit Dumont d'Urville, qui restent fort longtemps allumés sans se consumer. Si l'Australien voyage avec sa compagne, c'est cette dernière qui est chargée de l'entretien du brandon. Celui-ci vient il à s'éteindre, c'est elle encore qui, à grand'peine, doit procéder à la longue et pénible opération de la giration, opération si longue et si pénible que, pour s'en dispenser, on se met souvent à la recherche d'une troupe de compatriotes qui aient réussi à entretenir et à conserver les restes d'un foyer.

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Selon Wikipédia :


Le bois des Banksias, de couleur rouge, a un grain apprécié, mais il est rarement utilisé car il tend à se gauchir fortement au séchage. On l'emploie parfois dans des applications décoratives, comme la tournerie et le lambrissage de murs. On en a également fait des quilles pour de petits bateaux. Les grands « cônes » de Banksia grandis sont employés dans des compositions de bois tourné. On en tire aussi des sous-bocks en les découpant en tranches ; ces objets sont vendus comme souvenirs aux touristes étrangers.

Les Aborigènes avaient l'habitude d'aspirer le nectar des épis floraux, ils laissaient également tremper ces épis dans de l'eau pour fabriquer une boisson sucrée. Les arbres du genre Banksia sont une source fiable de larves qui en sont extraites comme nourriture.

 

Les aborigènes australiens utiliseraient les fleurs sèches comme brosse à cheveux.

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Jacques Collina-Girard, auteur de “FEU PAR PERCUSSION, FEU PAR FRICTION : Les Données de l’expérimentation.” (In : Bulletin de La Société Préhistorique Française 90, no. 2 (1993) : pp. 159–173) confirme le lien du Banksia au feu :


Le gisement d'Anbangbang I a fourni à Anne Clark (1985) les restes d'n nécessaire à feu comprenant deux baguettes à cupules de giration et gouttières d'échappement, un foret et un cône floral de Banksia dentata, partiellement brûlé. Ces cônes servent aux aborigènes à conserver le feu. Les deux planchettes proviennent de niveaux ainsi datés :

5 770 = 110 ans B. P. et 2 970 = 80 ans B. P.

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Symbolisme :


Doreen Virtue et Robert Reeves proposent dans leur ouvrage intitulé Thérapie par les fleurs (Hay / House / Inc., 2013 ; Éditions Exergue, 2014) une approche résolument spirituelle du Banksia :


Nom botanique : Banksia spp.


Propriétés énergétiques : Amorce un nouveau départ - Libère du passé - Aide à sortir des périodes éprouvantes, y compris d'un divorce, d'une peine de cœur, d'un changement professionnel difficile et de problèmes de santé.


Archanges correspondants : Azraël ; Samuel ; Raguel et Raphaël.



Propriétés curatives : Originaire d'Australie, la [fleur de] banksia est une fleur intéressante et peu commune. Elle sème elle-même ses graines d'une façon unique, car elle ne laisse sa cosse s'ouvrir qu'à la suite d'un incendie. En effet, le temps en Australie étant chaud et sec, les feux de brousse y sont plus nombreux et détruisent une bonne partie de la végétation, à l'exception de la banksia. Celle-ci attendra que la température ait suffisamment baissé pour libérer ses graines. Ainsi, de ces cendres renaît une nouvelle vie. Le banksia vous transmet cette énergie vitale en vous aidant à vous relever lorsque vous pensez ne plus pouvoir continuer.


Message du Banksia : « Lorsque vous êtes au bout du rouleau, je vous transmets l'étincelle de vie qui ravivera votre passion et vous remettra sur le chemin de la lumière et de l'amour. Laissez derrière vous les problèmes du passé, et libérez-vous des énergies lourdes et des vieilles toxines pour renaître des cendres qui vous entourent. Vous êtes un être magnifique et un enfant de Dieu. Donnez-vous la possibilité de saisir cette seconde chance - vous le méritez ! N'écoutez pas les pensées et les sentiments du passé selon lesquels vos rêves seraient réduits en poussière. Laissez- moi vous remettre sur pied pour que vous puissiez tranquillement retrouver vos forces. Je vous aiderai à franchir votre premier pas dans cette nouvelle étape de votre vie. »

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Sur le site Ooreka, on apprend que :


Le banksia est un arbre endémique d'Australie, encore peu utilisé en France. D'une hauteur moyenne de 5 à 20 m, il produit une floraison spectaculaire en épis qui a fait de ce genre un emblème de l'Australie.

[Plus précisément, la plante a été choisie comme emblème floral par deux villes du Queensland : Redcliffe et Logan.

 

Liz Marvin, autrice de Grand Sage comme un Arbre (Michael O’Mara Books Ltd, 2019 ; First Éditions, 2021 pour la traduction française) transmet les messages qu’elle a pu capter en se reconnectant aux arbres :


Accueille le changement, même s’il est effrayant : le Banksia

Cer arbre australien n’est pas soldat du feu et ses chances d’échapper à un feu de brousse sont aussi limitées. Mais il sait que même un tel cataclysme peut faire de place pour un renouveau de vie et de nouvelles opportunités. La chaleur intense des flammes a pour effet de précipiter la chute des graines du Banksia. Une fois que l’incendie a rasé tout le sous-bois, les jeunes pousses de Banksia peuvent bénéficier de la lumière et des nutriments auxquels ils n’auraient pas eu accès sinon. La vie finit toujours par revenir, et ils sont déterminés à être aux premières lignes !

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