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La symbolique du cercle

Dernière mise à jour : 22 sept.




Étymologie :


  • CERCLE, subst. masc.

Étymol. et Hist. A. « Ligne dont tous les points sont également distants d'un même point intérieur » 1. objet circulaire 1160 « couronne de métal entourant la calotte du heaume » (Énéas, Paris, éd. Salverda de Grave, 1925, 4439) − 1625 (Nicot ds Gay) ; 1185-88 « cerceau dont on entoure les tonneaux » (Raoul de Cambrai, Paris, éd. P. Meyer et A. Longnon, 1469) ; 2. 1265-68 géom. « circonférence d'un cercle » (Brunet Latin, Trésor, 126 ds T.-L.) ; 3. p. ext. 1653 « réunion de personnes groupées dans un salon » (Loret, Muse histor., 25 janv. ds Livet, Molière, p. 355) ; d'où « club, association de personnes réunies pour un but particulier » 1764 (Courrier de Vaugelas, 1, 156 d'apr. FEW t. 2 p. 704 b) ; 4. fig. 1690 (Fur. : Cercle, se dit aussi en Logique, du vice d'un argument qui suppose le principe qu'il doit prouver, & qui prouve après le principe par la chose qu'il pense avoir prouvée) − 1771, Trév. qui note ,,c'est ce qu'on appelle circulus vitiosus``; d'où 1798 cercle vicieux (Ac.). B. « Surface plane limitée par une courbe dont tous les points sont à égale distance du centre » ca 1160 « disque de la terre » (Benoit, Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 54) ; 1606 « objet de forme circulaire » (Nicot : Un cercle qui se voit entour la lune. Halo) ; 1690 quadrature du cercle « problème qui consisterait à carrer un cercle » d'où fig. « une chose impossible à trouver » (Fur.). Du lat. circulus attesté dep. Accius au sens A 3 ds TLL s.v., 1111, 70 ; sens A 1 « objet de forme circulaire », Varron, ibid., 1111, 4, « cercle de tonneau », Pétrone, ibid., 1111, 24, v. aussi Bambeck Boden, p. 143 ; B terme d'astron., de géogr. « zone, aire du ciel, de la terre », Sénèque, ibid., 1109, 22 ; terme de géom., Cicéron, ibid., 1108, 7.


Lire également la définition du nom cercle afin d'amorcer la réflexion symbolique.

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Symbolisme :


Le cercle est la seule figure géométrique grâce à laquelle, lorsque nous sommes tous placés sur sa circonférence, nous nous trouvons tous à équidistance du centre, du feu sacré. C'est pourquoi de nombreuses traditions se rassemblent en cercle pour tenir leurs assemblées et accomplir leurs rituels. Le Monde du Milieu offre sans cesse à notre réflexion et à notre imaginaire cette vision du cercle parfait : le disque du soleil, la roue de la pleine lune, la rondeur des planètes, le cœur des fleurs, la circonférence de certains lacs, etc. C'est pourquoi l'homme s'efforce de reproduire cette forme magique pour en bénéficier au mieux : les huttes, les igloos, les tipis puisent dans le cercle l'efficacité de leur bâti et les tambours font résonner le macrocosme infini.

 

Selon Joseph Campbell, auteur du célèbre Le Héros aux mille et un visages, (édition originale 1949, nouvelle traduction française Oxus, 2010), "Chez les Pawnees du Kansas du Nord et du Nebraska du Sud, le prêtre, au cours de la cérémonie du Hako, trace un cercle avec son orteil. Voici les raisons qu'en donne un de ces prêtres :

Le cercle représente un nid et il est tracé avec l'orteil parce que l'aigle bâtit son nid avec ses serres. En faisant cela, nous imitons l'oiseau qui fait son nid, mais notre geste, a une autre signification. Nous imitons en pensée Tirawa créant le monde pour que les hommes l'habitent. En effet, si vous montez sur une haute colline et regardez autour de vous, vous verrez que le ciel touche la terre de toutes parts ; et c'est à l'intérieur de cette enceinte circulaire que vivent les hommes. Les cercles que nous avons tracés ne sont donc pas seulement des nids ; ils représentent aussi le cercle qu'a tracé Tirawa-Atius pour en faire le séjour de tous. Les cercles représentent également la famille, le clan, la tribu.

La voûte du ciel repose sur les quartiers de la terre que soutiennent parfois quatre rois, quatre nains, quatre géants ou quatre tortues en forme de cariatides. D'où l'importance que la tradition attachait à la solution du problème mathématique de la quadrature du cercle : il renferme le secret de la transformation des formes célestes en formes terrestres. Le foyer dans la maison, l'autel dans le temple, c'est le moyeu de la roue de la terre, la matrice de la Mère Universelle ; le feu en est le feu vital. Et l'ouverture au faîte de la demeure - de même que la coupole du dôme, son pinacle ou son lanternon - est le moyeu de la roue du ciel, son point médian : c'est la porte du soleil que franchissent les âmes lorsqu'elles quittent le monde temporel pour retourner à l'éternité, comme le fait le parfum des offrandes brûlées au feu vital lorsqu'il s'élève porté sur l'axe d'une fumée ascendante, du moyeu de la roue terrestre vers le moyeu de la roue du ciel."

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Dans son Commentaire sur le Mystère de la Fleur d'Or (Édition originale 1971 ; traduction française : Éditions Albin Michel, 1979), Carl Gustav Jung propose sa vision du mandala :


Mandala signifie cercle, et spécialement cercle magique. Les mandalas ne sont pas seulement répandus à travers tout l'orient, mais ils sont en outre abondamment représentés chez nous dans des œuvres médiévales. Ce sont en particulier des mandalas chrétiens qu'il faut attribuer au haut Moyen Âge. La plupart représente le Christ au centre avec les quatre évangélistes ou leurs symboles aux points cardinaux. Cette conception doit être très ancienne, puisque en Égypte Horus et ses quatre files est en relation très étroite avec le Christ et les quatre évangélistes). A une époque plus tardive on trouve un mandala explicite et très intéressant dans le livre de Jacob Boehme sur l'âme. Il est tout à fait évident qu'il s'agit là d'un système psychocosmique fortement teinté de christianisme. Il est dénommé l' "œil philosophique" ou le "miroir de la sages", ce qui signifie manifestement une somme de savoir secret. On rencontre la plupart du temps une forme de fleur, de croix ou de roue avec une prédilection marquée pour le nombre quatre (qui rappelle la tétraktys pythagoricienne, le nombre fondamental). De tels mandalas se trouvent également dans les dessins de sable réalisés à des fins religieuse chez les Pueblos. Mais c'est naturellement l'Orient qui possède les plus beaux mandalas, en particulier dans le bouddhisme tibétain. J'ai également rencontré des dessins en forme de mandala chez des malades mentaux, et cela chez des gens qui n'ont sûrement pas la moindre idée de telles connexions.

J'ai observé chez mes patients des femmes qui ne dessinaient pas les mandalas, mais les dansaient. L'Inde possède un terme pour cela : mandala nritya, danse du mandala. Les figures de la danse traduisent le même sens que les dessins. Les patients eux-mêmes ne peuvent pas dire grand-chose de la signification des symboles en forme de mandala qu'ils produisent. Ils sont simplement fascinés par eux et les trouvent expressifs et opérants dans un rapport quelconque avec leur état psychique subjectif.

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Lorsque mes patients produisent de telles images, il est évident que cela ne provient pas d'une suggestion, car elles furent créées bien avant que j'aie connu leur signification ou leur relation avec les pratiques de l'Orient qui m'étaient alors totalement étrangères. Elles naissaient d'une façon toute spontanée et d'une double source : la première de ces sources est l'inconscient qui engendre spontanément de tels phantasmes ; la seconde est la vie qui, lorsqu'elle est vécue dans une attitude de complet don de l'être, procure le pressentiment du Soi, de la nature individuelle. La perfection de cette dernière réalité est exprimée dans le dessin, tandis que l'inconscient oblige l'individu à se donner totalement à la vie. En effet le mandala n'est pas seulement expressif mais également opérant, d'une manière qui s'accorde pleinement avec la conception chinoise. Il réagit sur son auteur. Il renferme une vertu magique immémoriale, car il provient à l'origine du « cercle protecteur », du « cercle enchanté » dont la magie s'est conservée dans d'innombrables coutumes populaires. L'image a pour but affirmé de tracer un sulcus primigenius, un sillon magique autour du centre, du temple ou du temenos (enceinte sacrée) de la personnalité intime, afin d'empêcher les « fuites » ou de préserver de façon apotropéique des déviations causées par l'extérieur. Les contenus magiques ne sont pas autre chose que des projections d'événements psychiques qui sont ici appliquées inversement à l'âme comme une sorte d'incantation opérée sur la personnalité ; en d'autres termes, des actions concrètes favorisent et permettent le retour de l'attention, ou mieux de la participation à un cercle sacré intérieur qui est l'origine et le terme de l'âme et contient cette unité de vie et de la conscience autrefois possédée, puis perdue et qu'il faut retrouver.

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Omraam Mikhaël Aïvanhov, dans Le Langage des figures géométriques (Éditions Prosveta, 1984) explique à son tour la symbolique du cercle :


Il vous est sans doute arrivé de jeter une pierre dans l'eau : à partir du point où est tombée la pierre, on voit des ondes qui se propagent en cercles concentriques. Vous êtes-vous seulement arrêtés pour interpréter ce phénomène? ... Ceux qui savent déchiffrer le grand Livre de la Nature voient, dans ces ondes circulaires qui se développent à partir d'un point central, un processus grandiose: toute la création du monde, exprimée géométriquement.

Une grande science, une vaste philosophie est contenue dans cette figure 0. Le cercle est le symbole de l'univers et le point représente l'Être suprême qui le soutient et l'anime. Regardez, le centre se trouve à égale distance de tous les points de la périphérie, et c'est pourquoi il maintient le cercle en équilibre. Entre le point central et la périphérie se font des échanges ininterrompus, et ces échanges produisent la vie dans tout l'espace du cercle. Toute la vie est là, qui vibre, qui palpite, qui digère, qui élimine, qui respire, qui pense ...

Prenons l'image de la roue. Vous direz que vous avez vu beaucoup de roues; oui, je sais, mais ce ne sont que de pâles reflets de 1a première roue qui a mis le monde en mouvement et que la Kabbale appelle Hohlmah, la roue céleste. Toute la hiérarchie angélique des Ophanim, les Chérubins, est là pour faire tourner la roue, et Binah prend copie de l:foflmah pour faire tourner la roue du destin de toutes les créatures. Dans le jeu du Tarot, c'est la dixième carte qui représente la roue. La dixième carte du Tarot est une roue qui tourne. D'ailleurs, si l'on interprète le nombre l 0, on constate que le 0, c'est le cercle, et le 1, le point central. Oui, 1 est un point car la projection d' une ligne verticale sur un plan horizontal donne un point. Donc, voilà le principe masculin, le 1, le point central, et le 0 est le principe féminin, le cercle. Et lorsque le 1 et le 0 sont réunis, c'est la plénitude. Sans le 1, qui est le principe masculin ou l'esprit, la matière, le 0, n'est pas organisée. Elle possède toutes les richesses, mais c'est le 1 qui l'organise. Le 0 ne doit donc jamais être seul, sinon il restera une matière inorganisée, un chaos.

Il est dit dans la Genèse : « Et l 'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ». L'Esprit de Dieu, c'est le principe masculin qui adombrait la matière, « l'eau », pour la vivifier et lui donner une forme. L'eau, c'est le 0, le cercle; et l'Esprit de Dieu, c'est le 1, le centre. Sans l'esprit qui l'anime, la matière reste informe : « tohu va bohu » : informe et vide, comme dit la Genèse ; mais quand elle est effleurée, animée, travaillée par l'esprit, toutes les possibilités qu'elle contient commencent à se manifester et elle devient un monde organisé, un univers peuplé de soleils et de constellations. L'univers, c'est donc le 0, le cercle qui a déjà été travaillé, animé et organisé par l'esprit, le l. Mais le 0 sans le 1 reste là, inerte, stagnant.

On peut comprendre aussi cette loi dans la vie intérieure. La pire chose qui puisse arriver à un être humain, c'est de se séparer du 1, de l'esprit, pour n'être qu'un O. Car à ce moment-là il devient un désert, une terre aride, comme une femme qui n'est pas fertilisée. Pour devenir fertile vous devez toujours vous lier au 1. Évidemment vous êtes toujours 0, mais exactement comme l'univers entier : le 0, que l'esprit, le 1, ne cesse d'animer.

Le centre est toujours limité à un point, alors que le cercle peut avoir une circonférence infinie. Oui, parce que la matière absorbe, engloutit les choses pour les transformer, les façonner. Et c'est aussi ce que fait la femme: elle accumule, elle rassemble certains matériaux et elle donne naissance à un enfant; elle rassemble d'autres matériaux et elle confectionne un plat. .. La matière est terrible, elle attire et engloutit tout. Ceux qui ne savent pas résister à cette attraction sont avalés, et puis, quelque part, on prépare de bons plats avec eux. Pour ne pas subir ce sort, il faut rester lié à l'esprit.

À l'inverse de la matière, l'esprit, lui, rayonne, projette. Au lieu d'amasser et de garder, il donne. C'est pour cette raison qu'il est représenté par un point, et le cercle est grand parce qu'il prend ce que le point donne. La matière est riche parce qu'elle prend les richesses de l'esprit. Tout ce que l'esprit possède passe par la matière qui en est transformée, spiritualisée. Vous direz: « Mais alors, l'esprit perd tout ! » Non, car il vit dans la matière qui a reçu sa richesse, il n'a donc rien perdu. Et cette loi est la même pour tous les êtres qui savent vraiment donner. C'est celui qui donne qui profite, car il vit désormais dans tous ceux qui ont bénéficié de ses dons. Son esprit est en eux. C'est pour cette raison que tous ceux qui s'imaginent avoir profité de quelqu'un sont en réalité habités par celui qui leur a donné, c'est lui qui se manifeste à travers eux.

Le point rayonne, son mouvement est rectiligne, et c'est le mouvement de l'électricité, du principe masculin (l'intellect, l'esprit). Au contraire, le mouvement du magnétisme, du principe féminin (le cœur, l'âme) est circulaire. Les rayons repoussent et donnent, le cercle attire et prend.

Pour garder l'équilibre, les deux sont nécessaires : il faut donc être un cercle avec un point central. L'âme, le cœur sont représentés par le cercle. L'esprit, l'intellect sont représentés par le rayon qui sort du point central. Le point et le cercle, c'est donc aussi l'amour et la sagesse. Celui qui n'a que l'amour n'a pas encore trouvé le point: il est partout éparpillé. Celui qui a seulement la sagesse est un point sans cercle autour de lui; il est orgueilleux, il est seul, il est comme un chef sans soldats, sans armées à commander.


Les astrologues ont représenté le soleil par un cercle avec un point central, et on peut observer que cette figure se retrouve partout dans la nature, depuis le système solaire jusqu'à l'atome.

Étudions la cellule: elle est faite d' un noyau, d'une substance entourant le noyau appelée cytoplasme, et d'une membrane périphérique. On peut dire que le noyau, c'est l'esprit; le cytoplasme, l'espace où circulent des courants, des énergies, c'est l'âme ; et la membrane, c'est le corps physique, l'écorce. Regardez la structure d'un œil, d'un fruit ou d'un arbre, vous retrouverez ces trois divisions: l'esprit, l'âme et le corps.

Entre le point central et la circonférence s'étend un espace, et dans cet espace, qui est limité, circule la vie. L'existence de cette limite est très importante. Il est dit qu'avant de créer le monde, l'Éternel en a tracé les limites. Pourquoi ? Pour que les forces soient concentrées à l'intérieur de ces limites, qu'elles ne se dispersent pas. Et c'est dans ces limites que Dieu a commencé le travail de la création. L'univers n'est pas infini, il a des limites. Seul, l'Absolu est illimité et on ne sait pas ce qu'il est. Mais l'univers a des limites; du moment que Dieu s'est manifesté à travers la création, c'est qu'il s'est limité, et l'univers qu'Il a créé est limité dans le temps et dans l'espace. Même s'il y a plusieurs univers, chacun est enfermé dans des limites déterminées, et c'est à l'intérieur de ces limites que la vie se manifeste. Un univers qui perdrait ses limites rentrerait de nouveau dans l'Éternel, et tout disparaîtrait...

Une limite est donc nécessaire pour que les matériaux et les énergies ne s'échappent pas et puissent entrer dans la construction et l'organisation d'un être vivant. Regardez l'œuf : s'il n'est pas limité par une coquille, toute la vie se perd et il n'y aura jamais de poussin. Une protection est donc nécessaire. Pour l'œuf, c'est la coquille; pour l'arbre, c'est l'écorce ; pour l'homme, c'est le corps physique: le corps physique sert d'enveloppe à l'âme et à l'esprit. Si les matérialistes avaient le véritable don d'observation et d'analogie, ils auraient vu que tout l'univers prouve l'existence de l'âme et de l'esprit. Mais comme ils n'ont pas bien observé, ils n'ont vu que le corps et ils nient l' âme et l'esprit. Ils se sont arrêtés sur l'écorce, sur ce qui est visible, et ils pensent que tout est là. Mais l'âme et l'esprit, où sont-ils ? Prenez un homme : il est vivant, il pense, il écrit, il parle, il aime, il crée, il détruit. .. Mais un beau jour, tout s'arrête, il ne fait plus rien. Que s'est-il passé ? Il ne lui manque rien de tout ce qu' il possédait comme membres et organes quand il était vivant, et pourtant il est mort, il ne bouge plus. Il était donc animé par quelque chose d' invisible qui était la cause de tous ses mouvements, de toutes ses pensées, de toutes ses actions : le centre justement.

Méditez souvent sur ce symbole du cercle, car il contient tout. Qu'est-ce que le centre ? C'est l'esprit, l'esprit de Dieu. Et qu'est-ce que le cercle ? C'est l'espace, c'est la matière, la Mère divine. Étudiez le cercle et vous comprendrez tout le mystère des rapports de l'esprit et de la matière. Vous connaissez cette définition que l'on a donnée de Dieu : « une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part ». Cela prouve que, dans un cercle, seul le point central existe réellement: le Seigneur qui vivifie le cercle, l'univers.

Les Initiés qui ont compris la puissance de ce symbole ne demandent qu'à introduire ce point, l'esprit, en eux-mêmes. Et nous tous aussi, nous sommes des cercles qui devons attirer ce point central, l'Esprit Saint. Tant que nous serons un cercle sans point, nous vivrons dans le vide et l'insatisfaction ; mais le jour où ce point, l'esprit, viendra s'installer en nous, nous animer, nous éclairer, nous serons dans la plénitude.

Le noyau, la graine, est la partie essentielle du fruit. Bien sûr, pour vous qui le mangez, l'essentiel, c 'est la chair. Mais non, en réalité c'est la graine, car grâce à elle vous pouvez avoir des milliers d'hectares d'arbres fruitiers. Pour la nature, l'essentiel, c'est la graine; la nature ne s'occupe que de la graine, du noyau. Si elle a mis un peu de chair autour, c'est pour attirer les oiseaux et les hommes qui se chargeront de les planter. Tant que la chair comptera tellement pour nous, nous ne mangerons que des mensonges, des illusions. La réalité est dans la graine, dans le point.

La graine ou le noyau représente l'esprit; la chair représente l'âme, l'espace où circule la vie ; et la peau, 1' enveloppe matérielle, le corps physique. Alors voilà : l'esprit, l'âme et le corps ... le corps qui protège, qui retient l'âme et l'esprit. Nous sommes faits sur le même modèle que le fruit, et comme la graine pour le fruit, c'est notre esprit qui a le rôle essentiel à jouer. Malheureusement, la majorité des humains apprécient seulement la peau du fruit, c'est-à-dire le corps physique. On ne peut pas nier qu'il soit important, mais seulement comme le flacon qui empêche le parfum de s' évaporer : il retient l'âme et l'esprit. L'homme véritable n'est pas le corps, mais ce point imperceptible qui est là quelque part, au-dedans, et qui pense, qui aime, qui crée. La preuve que pour l'intelligence cosmique le corps physique n'est pas l'essentiel, c'est qu'elle le laisse mourir et enterrer. L'esprit qui est immortel, elle l'amène vers les régions célestes, tandis qu'elle laisse pourrir la carcasse là-bas dans le cimetière. Voilà de quoi réfléchir et méditer toute la vie pour découvrir ce qu'est ce noyau, ce point, cet esprit.

Les Initiés ont toujours enseigné l' importance d'un centre auquel l'homme doit toujours se lier, car ils savent que s'il n'existe pas un point central autour duquel tournent les particules, les atomes et les mondes, tout se disloque : c'est le chaos, l'anarchie universelle. Oui, la condition la plus importante pour l'harmonie, pour l'équilibre, pour la vie, c'est l'existence d'un centre, d'un point autour duquel les particules doivent graviter. Regardez ce qui se passe dans une famille quand le père est parti, ou bien dans un pays ou une armée quand le chef est absent. Vous dites en France: « Quand le chat n'est pas là, les souris dansent! » ... L'homme possède naturellement en lui ces grandes vérités. Instinctivement il sait que les choses doivent être en bas sur la terre exactement comme elles sont en haut dans le monde divin.

Le système solaire possède un centre, le soleil, qui maintient en équilibre et fait tourner toutes les planètes dans la plus grande harmonie. Quand une famille, une société, une nation n'est pas unifiée par la présence d'un centre, elle se désagrège. Quand le corps physique d'un homme a perdu son point central, il se désagrège aussi parce que le point qui maintenait en lui l'ordre et l'organisation s'en est allé: ses cellules, n'ayant plus de chef, se séparent et s'en retournent dans les réservoirs du cosmos pour construire de nouveaux corps.

Dans une famille, le centre, c'est le père, dans un pays, c'est le roi ; dans une armée, c'est le général en chef; dans le système solaire, c'est le soleil; dans l'œuf, c'est le jaune; dans l'œil, c'est la pupille; dans l'être humain, c'est l'esprit. .. Il doit toujours y avoir un centre, une tête, pas deux ni trois. Là où il y a plusieurs têtes, c'est l'anarchie qui se manifeste. Dans l'Apocalypse, la Bête est représentée avec sept têtes, et dans la mythologie grecque aussi l'hydre de Lerne avait sept têtes. Ces têtes multiples sont le symbole de l'anarchie. Si jusqu'à maintenant l'humanité a toujours vécu dans l'anarchie, c'est parce qu'elle est gouvernée par plusieurs têtes. La situation ne pourra s'améliorer que lorsque les hommes accepteront de se soumettre [Lire la suite :]





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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :


Symbole d'éternité, de perfection - les Babyloniens y voyaient l'expression du temps cyclique et universel (notion que l'on retrouve chez le serpent qui se mord la queue) -, le cercle avait également une fonction magique chez les Celtes. « En tant que frome enveloppante, tel un circuit fermé », le cercle est protecteur (fonction que l'on retrouve dans l'anneau, e bracelet, le collier, la ceinture ou la couronne).

Lors des évocations des démons, le magicien ou le sorcier trace un cercle magique sur le sol (avec une baguette magique, une épée, ou un morceau de charbon) : cette figure sert soit à protéger l'officiant qui se tient au centre des forces malfaisantes, soit à y enfermer le démon évoqué : il est alors le symbole de la prise de possession et de la soumission du démon au sorcier.

Selon le Grimoire du pape Honorius (1670), il faut asperger le cercle d'eau bénite et réciter la prière suivante :


Seigneur on a recours à votre Vertu : Seigneur confirmez cet ouvrage. Que ce qui est opéré en nous devienne comme la poussière à la rencontre du vent ; et l'ange du Seigneur arrêtant, que les ténèbres disparaissent ; et l'ange du Seigneur poursuivant toujours, Alpha, Oméga, Ely, Elohe, Elohim, Zébahot, Elion, Saday. Voilà le lion qui est vainqueur de la tribu de Juda, racine de David. J'ouvrirai le livre et ses sept signes. J'ai vu Satan comme une lumière tombant du ciel. C'est vous qui nous avez donné la puissance de réduire sous vos pieds les dragons, les scorpions et vos ennemis ; rien ne nous nuira, pas même Eloyz, Elohim, Elohe, Zébahot, Elion, Escharie, Adonay, Jay, Tétragrammatôn, Saday.


La relation privilégiée de cette figure avec le monde invisible se retrouve dans les cercles du sabbat ou les cercles des fées (ou des korrigans), qui sont, en général, des ronds de terre stérile au centre desquels ces créatures ont dansé.

Pour attirer la chance, on peut aussi recourir au cercle magique de la façon suivante : autour de sa chaise ou de l'endroit où l'on va s'asseoir, il faut décrire à ses pieds, dans le sens des aiguilles d'une montre, un cercle d'environ soixante centimètres de diamètre On prendra garde à ce que, à chaque pas, le talon gauche touche la pointe du pied droit et inversement. On a construit ainsi une barrière protectrice, qui sera plus puissante si on a triplé le cercle ; mais personne ne doit le franchir.

On retrouve le cercle magique dans de nombreux rites de guérison qui prescrivent d'en racer un (notamment avec le doigt ou avec une plante), autour du mal.

Selon une croyance américaine, si une jeune fille trace un cercle sur le plancher de sa chambre, y écrit son nom, et retourne se coucher en machant à reculons, elle trouvera le lendemain le nom de son amour véritable inscrit à côté du sien.

 

Karen L. French, autrice de La Géométrie cachée de la vie (© Watkins Publishing / ygb Publishing, 2012 ; Éditions Vega, 2012 pour la traduction française) relie la géométrie sacrée à :


L'essence de la réalité : Chaque forme géométrique a une fonction et maintient ou étaye la cohésion énergétique. Chacune confère des frontières à l'l'illimité et un cadre à l'extrêmement complexe, favorisant la perception de la réalité et de sa structure. La perception d'une limite opère lorsqu'on décrit une forme en recourant aux lignes. Dans les systèmes symboliques (dont les sciences modernes), la forme et sa signification au-delà d'un sens littéral sont très importantes. Symbolique, dépourvue de réalité dans le sens matériel du terme, la forme façonne un aspect de la réalité.

[...]

Tout commence par le Cercle, la première forme simple étudiée aussi. Le Cercle attire l'attention sur le message qu'il renferme, comme par exemple lorsqu'un professeur entoure des passages d'un devoir ou quand les panneaux de signalisation renforcent une règle. Les philosophes anciens des mathématiques tenaient le Cercle pour le premier nombre, source de tous les nombres suivants, donc des formes. De proportions illimitées, i peut s'élargie à l'infini, offrant un vaste espace dans lequel l'univers se déploie. Le Cercle apparaît vide, utilisé comme « zéro » afin de désigner le néant, alors qu'il renferme le potentiel latent de l'« existence », ce qui en fait l'absolu : « complet, parfait, pur et sans limites ».


Cercles, grands et petits : Les Cercles et les sphères sont les principales formes de la nature, présentes partout, depuis les infimes particules de cendre aux planètes géantes.


Monade : La « monade » désigne le Cercle, du grec meneim « stable » et monas « seul ». Le Cercle est tenu pour l'unité parfaite des choses, en essence l'ensemble des choses. Dans L'Ancien des jours de William Blake, Dieu apparaît sous les traits d'un géomancien et bâtisseur de l'univers. Symboliquement, Il ouvre un compas pour tracer le cercle. Les bras du compas représentent les rayons de lumière partant du ciel vers la circonférence du cercle, qui ceint une aire divine de lumière.


Dimensions du temps : Imaginez une goutte d'eau tombant au milieu d'un bassin circulaire faisant naître des rides s'élargissant en cercles concentriques autour de leur point d'origine. Ce motif de Cercles concentriques se développant autour d'un Point est un Holon, représentant la dynamique du temps. Chaque Cercle séquentiel bouge autour du Centre de la même manière que chaque mesure d'un cycle se déplace autour du moment dans le temps - seconde, heure, année, éon. Le moment indivisible étaye le Cercle ultime de l'éternité et le réceptacle du vide. Un Holon est donc la structure de la Grille du temps, les cycles temporels de plus en plus longs rayonnant vers l'extérieur comme des rides à partir d'une source centrale. Ce Centre est le moment indivisible, l'instant présent, dans tous les temps possibles.

Les relations circulaires - cercle de famille, cercle social - se forment dans le temps. Dans ces cercles, l'individu participe en compagnie d'autres à des événements temporels, dont chacun fait cependant l'expérience de sa propre perspective. La contribution de chaque participant est unique. La communion es un élargissement de la communication dans ces relations circulaires, car elle inclut un lien entre le corps et l'esprit sur un plan personnel ou collectif. Les mots communier, communiquer, contribuer, connecter, communauté, cycle continu suggèrent des liens inhéremment circulaires. Le changement permanent caractérise le passage et l'évolution de la vie, expérience commune impliquant un échange d'énergie facilité par le passage dut temps circulaire. A chaque moment, on partage des événements, pas seulement avec ses congénères, mais aussi avec tout ce qui existe autour de soi. Chaque événement, si banal qu'il soit, a une cause et un effet.

Comme la vie suit des cycles constants, les événements forment un réseau complexe de liens dans l'immense schéma interdépendant existant dans le vide. Les événements temporels facilitent l'apprentissage et contribuent finalement au processus d'évolution sur tous les plans. Cet univers n'est qu'un tour de la roue du temps perpétuel, qui passe par des cycles successifs de création et de destruction.


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Lon, autrice d'un jeu de cartes intitulé Géométrie sacrée, cartes d'activation - Découvrez le langage de l'âme (Beyond Words, 2016 ; Éditions Vega 2018, 2021 pour la traduction française) propose des cartes d'activation énergétique conçues selon les principes de la géométrie sacrée :


La fréquence du changement renforce notre capacité à évoluer facilement avec la nature perpétuellement changeante de la réalité - à la fois intérieure et extérieure - afin d'apprécier la douce libération de l'ancien et la naissance de la nouveauté.


Le changement est la seule constante sur laquelle nous pouvons compter dans la vie. Comme les saisons, tout fonctionne par cycle - le flux et le reflux, le jour et la nuit, la mort et la renaissance. Les bons moments sont suivis de moments difficiles, étranges ou extatiques ; rien ne demeure jamais longtemps semblable. La vie elle-même appelle le mouvement et le changement pour se perpétuer.

Le changement est représenté par un cercle ou une roue qui tourne et nous révèle la nature inconstante de chaque élément dans l'Univers. en réalité, le concept même de l'univers se modifie et nous acceptons progressivement la définition pus appropriée d'un multivers.

La façon dont nous gérons ce changement permanent dépend de la position du centre de notre conscience. Lorsque nous sommes profondément ancrés dans notre cœur - c'est-à-dire au centre du cercle -, les mouvements nous affectent moins que lorsque nous nous concentrons sur les parties extérieures de nous-mêmes (les parties extérieures du cercle). Comme sur une roue qui tourne, plus nous sommes proches du entre, plus la stabilité est grande.

Le carré rouge transparent qui recouvre partiellement la roue symbolise notre perception du monde physique qui est apparemment solide, mais ne représente qu'une autre couche de la réalité. Les lumières dans les angles nous rappellent notre capacité à dépasser les frontières tridimensionnelles chimériques chaque fois que nous le décidons.

Cinq fleurs s'épanouissent depuis le centre vers l'extérieur - ou est-ce l'inverse ? - S'épanouissent-elles depuis les rebords de notre conscience vers le centre ?

En numérologie, le chiffre cinq est associé au changement. Ces fleurs représentent le potentiel d'une nouvelle vie et les possibilités d'évoluer à chaque instant, y compris lorsque nous vivons des changements apparemment chaotiques.


Exercice : Prenez le temps d'entrer en vous-même et d'observer votre vie. Vous adaptez-vous facilement aux changements ou leur résistez-vous ? Avez-vous changé depuis l'année dernière ? De quelle manière ? Et depuis hier ? Quelles nouvelles expériences fascinantes ces changements vous ont-ils permis de vivre ? Quels futurs changements vous enthousiasment ?

 

Alberto Villoldo, Colette Baron-Reid et Marcela Lobos ont imaginé un jeu de cartes intitulé L'Oracle du chaman mystique (Éditions Véga, 2019) dans lequel une carte concerne le Cercle :


La signification : Cette carte évoque l'unification, l'interdépendance et le sens du continuum. Le Cercle nous rappelle que nous ne formons qu'un - des danseurs dans un cercle inclusif continu et unifié. Cette carte nous rappelle les cycles de la vie et du Moi évolutif, toujours changeants et toujours connectés : l'humain, l'Esprit, la nature, le cosmos, tous intrinsèquement liés.


L'interprétation : Le Cercle vous rappelle que vous êtes connecté à toutes les choses et à tous les êtres vivants, y compris à l'Esprit. L'essence de l'Esprit bat dans votre cœur et vous incite à cocréer votre monde en sachant que vous comptez, que vous avez un but dans ce monde. Imaginez-vous qu'un simple sourire adressé à un étranger peut changer le cours d'une vie. Lorsque le Cercle vous invite à danser dans les étapes sacrées de la vie sachez que votre travail, votre amour, votre service ont plus d'importance que ne pouvez le savoir. Gardez le cap continuez à danser, et tout ira vien.


La stratégie : Lorsque vous tirez la carte représentant le Cercle comme stratégie, cela signifie que vous devez comprendre l'importance de la décadence et du laisser-aller, l'importance de mourir à une forme ancienne et de renaître en étant une nouvelle personne. Si vous faites face au défi de la perte ou de la déception, rappelez-vous ceci : dans le cercle de la vie, rien n'est jamais perdu. L'amour refleurira, une nouvelle idée ou une nouvelle occasion vous apportera la prospérité, et l'Esprit attendra toujours que vous trouviez votre place dans la danse.

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Dans L'Oracle de la Géométrie sacrée - Le langage de la lumière (Éditions Grancher , 2024) Olivia Braqueville nous propose une carte sur le Bindù ainsi que son interprétation de cette forme sacrée :


Le Bindu : Le Commencement


Valeur numérique : 1

Nombre impair associé au Soleil - Polarité masculine - Énergie yang -

Le 1 est parfait et complet, et donne naissance à tous les autres chiffres. Il ne peut se diviser, ni être multiplié par lui-même.


Correspondance avec le Tarot de Marseille : Le Bateleur

Le Bateleur symbolise le fait de commencer quelque chose. C'est un projet, une idée nouvelle, les débuts d'une activité. C'est une nouveauté qui ouvre des perspectives. Le Bateleur représente la jeunesse, l'énergie active, la santé et la force vitale.


Description de l'onde de forme : Bindù est un mot sanskrit qui signifie « point central ». Il est le centre, l'origine de la forme, ce par quoi tout commence. Il n'a ni début ni fin, mais est à la fois la fin et le début. Il est mystérieux et insaisissable. C'est également la première manifestation qui surgit du vide parfait. Le bindù est également associé au son primordial OM dans la tradition indienne. Le nad (« son » en sanskrit) est à l'origine de la conscience créatrice qui donne naissance à la matière.

Il est la conception, ce point de rencontre où l'ovule et la semence deviennent fœtus. Tous les cercles qui l'entourent représentent l'aura qui vient protéger le centre. Le bindù est donc associé au commencement, à la genèse de toute chose. Il est vibration.


Interprétation de la carte : Le Bindù t'invite d'abord à retrouver le point central de ton mandala intérieur, à retrouver ton axe, ton essence. Il te montre le chemin de ton intériorité. Il te conseille de prendre le temps de faire le point, en silence, pour mieux entendre ta petite voix intérieure.

Après ce temps de silence et d'introspection, cette carte t'invite à aller de l'avant. Par son énergie masculine, le Bindù te pousse à agir et à entreprendre en pleine conscience. Être dans l'action, mettre en place les projets qui ont été longuement mûris, voilà ce que demande le Bindù.

Qu'il s'agisse du commencement d'une nouvelle activité professionnelle, d'une nouvelle relation ou encore d'une nouvelle résolution, le Bindù souffle un air nouveau. Il annonce le commencement de quelque chose qui te tient à cœur. Il est le premier pas en confiance vers ce qui vient. Le Bindù est l'élan créateur présent en toi.

 

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Symbolisme celte :


Guy Le Nair, propose un vademecum qui fait le point sur différents symboles celtes intitulé Les Fêtes celtes au XXIe siècle :


Le cercle est le signe de l’Unicité principielle, il symbolise l’unicité de l’Univers. Outre les quatre directions cardinales et les deux directions de l’axe du monde (zénith et nadir), la croix celtique comporte différents cercles.

  • Au centre, un petit cercle symbolise le passage de l’arbre axe des mondes.

  • En limite extérieure est un second cercle dans lequel est inscrite la croix.

L’espace compris entre ces deux cercles est appelé Abred. Cet espace symbolise le Monde sensible du vivant et l’Autre Monde des disparus, l’anaon des Bretons, dans une intime imbrication.

L’espace extérieur à ce deuxième cercle symbolise le tout intégral et ne comporte ni limites ni directions.

Le cercle se trace symboliquement en présentant son côté droit à l’assemblée située à l’intérieur du cercle. Tracé dans l’autre sens, il aurait une signification néfaste. Les déambulations, telles les troménies, répondent à la même exigence.

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