Grâce à un soin donné au début de l'année, j'ai entendu autrement le serpent d'airain sur lequel je venais de travailler... le serpent des reins !?
Étymologie :
Étymol. et Hist. 1. 1re moit. xiie s. subst. masc. plur. « région lombaire » spéc. dans la Bible « siège de la vie affective et des impulsions inconscientes » (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, VII, 9) ; 1531 être faible de reins pour + inf. « être incapable de » (Marot, Epitre, XXV, Au Roy, éd. C. A. Mayer, p. 176, 103 : Et si sentez que soys foible de reins Pour vous payer) ; 1640 (Oudin Curiositez : il n'a pas les reins assez forts .i. il n'a pas assez de force ou de pouuoir) ; 2. 1328 anat. rains (Plantaire, éd. M. A. Savoie, fo9 vo, p. 36, 13) ; 3. p. anal. 1491 archit. faux rains (Béthune, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds Gdf. Compl.) ; 1557 plur. reins (Chambre des comptes de Paris, éd. A.-M. de Boislisle, p. 69, note 1, f oLXI). Du lat. class. renes, -um « reins » et « lombes », développé en lat. chrét. aux sens de « reins, lombes (siège de la vie affective) » et « dos, reins », v. Blaise Lat. chrét., dont le sing. ren, renis est inusité.
Lire également la définition du nom rein afin d'amorcer la réflexion symbolique.
Anatomie :
Symbolisme :
Selon le Dictionnaire des symboles (1ère édition 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant,
Dans ses commentaires sur la représentation symbolique des anges, le Pseudo-Denys l'Aréopagite écrit que les reins sont l'emblème de la puissante fécondité des célestes intelligences.
Dans l'expression sonder les reins et les cœurs, les reins sont entendus comme le siège des désirs secrets, tandis que le cœur désignerait ici les pensées les plus intimes.
Les reins symbolisent souvent la puissance, soit la puissance génésique, soit la puissance de résistance à toute sorte d'adversité.
Annick de Souzenelle consacre dans Le Symbolisme du corps humain (Éditions Albin Michel, 1991) un
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Dans Le Temple de l'âme : La Parole divine du corps humain (Éditions Dangles, 1998) Roland Arnold décrypte la symbolique des reins :
Les reins : du latin renes, du grec nephros, et en hébreu matnaïm, se traduisent également par « dons » ou « donner », où comme pour tout germe, il y a capacité à recevoir la totalité des dons.
Les reins – qui ont chacun la forme d’un haricot ou d’un germe – se placent de part et d’autre de la colonne vertébrale lombaire. Ils ont comme fonction physiologique la production de l’urine en éliminant, mélangées avec de l’eau, des substances de dégradation nuisibles provenant en majeure partie d’autres organes. Ainsi, le milieu intérieur des tissus est réglé là où l’économie de l’eau et du sel est équilibrée.
a) Acquisition et purification Le sel est le symbole de la Sagesse divine, et le rein préside à ce travail d’acquisition ; c’est pourquoi il est un germe.
La filtration se fait au niveau du plasma sanguin, d’où son rapport étroit avec le sang. Enfin, le rein exerce également des fonctions endocrines sur la pression artérielle et l’hématopoïèse.
Le rein est donc avant tout le filtre du sang et il est en analogie avec le pied qui filtre les informations de la terre, et avec l’oreille qui filtre les informations auditives. Ils ont tous trois la forme d’un germe et d’un fœtus. Tous trois, outre leur fonction similaire, peuvent être le lieu d’une mort et d’une renaissance.
Les reins, situés au niveau de l’ombilic, assurent la pureté du sang qui est la vie même. Et, selon la Tradition, l’âme (la psyché) – c’est-à-dire toute la psychologie de l’homme – se trouve dans le sang. Et dans l’âme, il y a également de nombreuses impuretés. En pathologie, le rein est responsable de très nombreuses affections. Il semblerait qu’elles soient toutes en rapport avec la difficulté d’éliminer, ce qui rend le sang impur, et par analogie ce qui rend l’âme impure. Le Pseudo-Denys l’Aréopagite écrit que « les reins sont l’emblème de la puissante fécondité des célestes intelligences ». Et si « Dieu sonde les reins et le cœur », ce sont bien là les endroits qui révèlent l’état de pureté de l’homme, par rapport à ses désirs secrets.
Si le système urinaire est lié au système génital par la même voie d’abouchement, il supervise aussi les sécrétions hormonales sexuelles par les glandes surrénales.
Les reins des enfants et des adolescents sont plus grands que chez les adultes ; c’est dire qu’ils participent activement à la construction de l’édifice du corps. Et ce sont les surrénales qui permettent l’éveil de l’Eros, force juvénile de maturation sexuelle, afin de rencontrer le partenaire sexué.
Par leur travail de purification et d’élimination des déchets, les reins révèlent un sens des échanges qui se projettent dans notre quotidien ; échanges également fondés sur les plans psychologique et spirituel. En allemand, le mot Rein signifie propre, pur.
Les analyses biologiques de l’urine jouent un grand rôle dans la médecine quotidienne. Tout peut y être analysé, et les conclusions parlent de manque et d’excès. Mais la médecine officielle n’est pas encore à l’heure de la gnose ! Elle semble ignorer que les éléments contenus dans l’urine ont une signification profonde dans la vie quotidienne. On ne retient pas le sel comme on retient le glucose dans le sang. Le rein doit éliminer ce que le corps a en trop, et s’il ne le fait pas il y a intoxication. Rapporté sur le plan psychique, il y a similitude. Les dosages de l’urine normale font suite à un savant travail des reins, et il n’y a aucun hasard à leur niveau. Ils réagissent en fonction de la vie que mène leur propriétaire. Les toxines doivent être évacuées. La vie est échange et le corps ne conserve que le strict nécessaire pour un fonctionnement optimal. Dans des situations de grande abondance nutritionnelle, le corps, et en particulier le système d’épuration, est facilement en péril et en souffrance.
La pathologie rénale, très riche, est toujours signifiante, car en rapport avec les échanges symboliques qui correspondent aux idées ou aux pensées toxiques ; le mental est lié à la chair, et cette fonction se retrouve au niveau de l’urine.
L’urine traduit et signe l’état du sang ! Il est intéressant pour les souffrants rénaux de comprendre l’intérêt du symbolisme des chiffres de leur analyse urinaire, car ils traduisent une grande subtilité des rouages inconscients de leur vie.
b) Le symbolisme de l’eau : Le fait d’avoir soif ou non traduit la relation avec ce que représente l’eau. Avoir envie de se purifier, de se régénérer, de devenir pur, tel est l’enjeu du fait de boire.
Symbole de pureté chez les Egyptiens, l’eau désignait la naissance des purs ou des initiés. Elle est utilisée sous forme d’eau bénite, symbole des eaux primordiales chassant les instincts primaires et permettant de se régénérer chaque fois qu’on pénètre dans un lieu saint. Quant à l’eau baptismale des chrétiens, versée sur la tête du baptisé, elle fait œuvre de purification et l’intègre dans la communauté chrétienne. Ce rite était autrefois en rapport avec l’initiation. Aujourd’hui, cette vertu purificatrice est honorée lorsque nous faisons appel aux vertus des cures thermales, quand nous prenons notre bain ou notre douche. Selon Paul Diel, « l’eau symbolise la purification du désir jusqu’à sa forme la plus sublime, la bonté. L’eau est le symbole de la purification du caractère ».
Les eaux sous-marines traduisent le subconscient ; l’eau gelée, la glace, la froideur, la stagnation, symbolisent le manque de chaleur d’âme, la stagnation psychique, la mort de l’âme. Et, dans les rêves, l’eau est le symbole de l’inconscient. Les bains invitent au besoin de se régénérer, d’oublier le passé. Mais les inondations dénoncent le danger présenté par un sentiment devenu trop envahissant.
c) Etre assoiffé ou pas !
Comme une biche soupire après des courants d’eau,
Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant :
Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? (Psaumes 42, 2-3.)
L’eau est donnée par l’Eternel à la terre, mais il est une autre eau plus mystérieuse : celle-ci relève de la Sagesse. Ainsi l’eau est devenue le symbole de la vie spirituelle et de l’Esprit, offerts par Dieu et souvent refusés par les hommes.
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Par la suite, Jésus reprendra ce symbolisme lors de son entretien avec la Samaritaine :
Celui qui boira l’eau
que je lui donnerai
n’aura plus jamais soif,
l’eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source
d’eau jaillissant en vie éternelle. (Jean 4, 14.)
Et plus loin, il s’écriera :
Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi,
et qu’il boive.
Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive
couleront en son sein, comme dit l’Ecriture.
Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir
ceux qui croiraient en lui. (Jean 7, 37-38.)
d) Aimer l’eau ou pas ! 66 % du corps humain sont composés d’eau salée. 66 % de notre planète sont composés d’eau marine, le tiers restant représentant la terre ferme.
C’est dire l’importance du renouvellement de toute cette quantité d’eau. Pour un homme de 70 kilogrammes, le poids en eau sera de 46. Dans nos régions tempérées, l’être humain adulte doit boire de un à deux litres d’eau par jour pour rester en bonne santé. La consommation domestique française est de l’ordre de 150 litres par habitant et par jour.
Avoir soif ou pas !
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Michel Odoul, auteur de Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi (Nouvelle Édition revue et corrigée Albin Michel, 2002) nous donne sa vision du rein, empreinte de la philosophie chinoise :
Le Principe de l'Eau : Il gère en nous tout ce qui touche aux énergies profondes. Comme l'eau souterraine, c'est une énergie de fond, puissante, en réserve mais immuable. L'Énergie Ancestràle lui est associée car ce sont nos strates personnelles intérieures qui sont imprimées au plus profond de nous-mêmes. Ce sont nos énergies. non conscientes », nos schémas structurels personnels sur lesquels notre réalité est construite.
Ce Principe correspond de ce fait à tous nos archétypes, sociaux, culturels, familiaux et toutes les mémoires inconscientes qui sont inscrites en nous (à la différence de la Terre, qui représente nos mémoires conscientes, et à notre acquis expérimental). Nos codes secrets et profonds, comme notamment ce qui est inscrit dans l'ADN dont on parle tant aujourd'hui, appartiennent au Principe de l'Eau.
Bien entendu, cela confère à ce Principe une puissance phénoménale. Voilà pourquoi l'Eau a la charge de notre puissance intérieure, de notre résistance à l'effort, de notre capacité de récupération et de notre volonté profonde (pas volontariste). Nos réserves d'énergie dépendent de l'Eau ainsi que notre potentiel de longévité qui est lié à notre Énergie Ancestrale. Notre capacité à décider, après avoir choisi (Métal) et à impliquer les choses, à passer à l'acte, dépend de ce Principe. C'est enfin notre sens de l'écoute, notre capacité à • dissoudre » les expériences pour qu'elles puissent s'intégrer en nous. II s'agit donc par extension de notre potentiel d'acceptation.
Au niveau psychologique et mental, la sévérité, la rigueur, le passage à l'action, le sens de l'écoute dépendent du Principe de l'Eau. Nos peurs profondes et viscérales sont aussi gérées par lui.
Deux méridiens sont associés au Principe de l'Eau, les méridiens de la Vessie et du Rein.
[...]
Le méridien du Rein (signe astrologique chinois du Coq)
Les Reins correspondent à l'Hiver. Ils contrôlent la composition et la sécrétion des liquides organiques dont dépend l'Énergie Vitale et ils commandent le système de défense contre le stress. Ils règlent aussi le taux d'acidité
et la quantité de toxines par leur mécanisme de purification. ils dirigent enfin les glandes surrénales gauche et droite. Ce rôle leur donne la gestion de nos peurs et de nos attitudes de réaction face au monde. Notre agressivité, notre réactivité, notre fuite (adrénaline) ou bien notre calme, notre capacité à éteindre ce qui s'enflamme (corticoïdes) sont gérés par le Rein, du fait de son contrôle des glandes surrénales.
Les Reins ont la charge du stockage de l'eau et de l'Énergie Essentielle non stockée dans chacun des autres organes pour leurs propres besoins. lis sont, de plus, la base même de l'équilibre Yin/Yang de l'énergie, car la vie dépend de la combinaison de l'Eau et du Feu des Reins. Le Rein gauche est, en effet, à dominante Yang / Feu alors que le Rein droit est à dominante Yin/Eau. Cette latéralisation est très importante car nous allons la retrouver dans le corps.
Les Reins sont à la base même de la « force vitale » et participent notamment à l'énergie reproductrice (fécondité du sperme et des ovules). lis y contribuent par le caractère Yang / Feu. On retrouve ici la relation avec le Maître Cœur qui leur sert de relais avec le Cœur pour tout ce qui touche à la vie et à sa reproduction. Par le caractère Yin / Eau, ils équilibrent leur Feu par l'apport d'Énergie Essentielle qui sera le vecteur « matériel » associé au vecteur « vital ».
Sur les plans physiologique et psychologique, ce méridien est associé aux mêmes éléments que la Vessie. Son heure solaire de force se situe de 17 à 19 heures et il commence son trajet sous l'attache du gros orteil de chaque pied.
[...]
Le système urinaire : Il nous permet de gérer les liquides organiques et d'éliminer les toxines du corps. Il se compose des reins et de la vessie. C'est ce système qui filtre, stocke et évacue les « eaux usées » de notre organisme, alors que le gros intestin évacue nos matières organiques. L'un élimine le solide alors que l'autre élimine le liquide. Ce rôle est fondamental car l'eau du corps est un vecteur essentiel de la mémoire profonde des individus. Le Principe énergétique de l'Eau est d'ailleurs intimement lié à la mémoire ancestrale. Nous sommes là en présence de l'activité la plus occulte et la plus puissante du corps humain, celle de la gestion des « eaux souterraines » et de la fertilité (fécondité).
Les maux du système urinaire : Ils signifient que nous vivons des tensions sur nos croyances profondes, celles sur lesquelles nous construisons notre vie et qui représentent nos « fondations ». Ils signifient que nous avons des peurs et des résistances face aux éventuels changements de notre vie, que nous avons peur d'être déstabilisés par des obligations de changer. Ils nous parlent aussi de nos peurs profondes, fondamentales, comme la peur de la mort, de la maladie grave ou de la violence.
Les reins : Ce sont deux organes essentiels au processus de gestion et de filtrage des liquides organiques et du sel dans le corps. Filtrant plus de 1 500 litres de sang par jour, ils trient, extraient les toxines du sang et les transforment en urine. Ce sont eux qui régulent le niveau d'eau et de sels minéraux en les extrayant du sang et en les restituant en fonction des besoins. Ils facilitent ainsi la capacité de résistance et de récupération à l'effort. Nous voyons comment cela rejoint complètement leur rôle « énergétique ». Ils s'appuient sur la vessie pour évacuer les urines du corps.
Ils jouent enfin un rôle très important dans le stress et les peurs, et dans leur gestion. Par l'intermédiaire des glandes surrénales (médullosurrénales et corticosurrénales), ils sécrètent en effet des hormones qui vont déterminer notre comportement face au stress et aux peurs. Les médullosurrénales vont sécréter de l'adrénaline et de la noradrénaline qui vont impliquer nos réactions de fuite ou de lutte. Les corticosurrénales vont, quant à elles, sécréter des corticoïdes naturels qui vont contrôler le niveau « inflammatoire » de notre réaction, c'est·à-dire son intensité émotionnelle, passionnelle au niveau cellulaire.
Les maux des reins : Ils nous parlent de nos peurs. Qu'elles soient profondes et essentielles La vie, la mort, la survie) ou bien en relation avec le changement. Les problèmes rénaux peuvent signifier que nous avons de la difficulté à lâcher sur des habitudes ou des vieux schémas de pensée ou de croyance. Cette résistance au changement peut être due soit à des peurs, à une insécurité, soit à un refus de bouger, à un entêtement sur des croyances profondes que nous refusons d'abandonner, bien que tout semble nous y amener pour ne pas dire forcer. Cette cristallisation sur de vieux schémas peut aller jusqu'à se traduire par une cristallisation équivalente au niveau des reins (calculs). Ces maux s'accompagnent aussi souvent de tensions, voire de douleurs au niveau lombaire.
Les souffrances rénales signifient aussi que nous avons vécu une situation de peur violente et viscérale (accident, attentat, etc.), dans laquelle nous avons eu conscience de frôler la mort, de l'avoir vue de près. II arrive même parfois que, dans certaines situations, les cheveux (qui dépendent énergétiquement des reins) blanchissent brutalement.
Les maux des reins peuvent enfin exprimer notre difficulté à mettre ou à trouver de la stabilité dans notre vie, à trouver le juste milieu entre l'activité, l'agressivité et la défense qui appartiennent au rein gauche et la passivité, l'écoute et la fuite qui appartiennent au rein droit. C'est pourquoi ces tensions rénales nous expriment parfois notre difficulté à décider dans notre vie et à faire ensuite ce qui convient pour que ce que nous avons décidé se produise.
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Jacques Martel dans Le Grand Dictionnaire des malaises et des maladies (Éditions Quintessence, 2007) nous éclaire sur les significations du rein :
REINS (PROBLÈMES RÉNAUX) : Les reins maintiennent l’équilibre (comme une balance) du milieu intérieur en épurant le sang des substances toxiques et en compensant les « entrées » dans le milieu intérieur par des « sorties » (sécrétions d’urine).
Ils m’aident à faire face à la vie. Ils participent au contrôle de la pression artérielle. Les reins stimulent la production des globules rouges. Au sens figuré, puisque les reins débarrassent le corps des déchets, c’est comme s’ils nettoyaient mon corps en évacuant les idées négatives qui l’habitent, de tout ce qui me pollue et ainsi aide à la purification de celui-ci. Les reins filtrent les émotions et me permettent de vivre dans la joie quand le nettoyage est fait d’une façon constante et naturelle, laissant aller les vieilles colères, les vieux chagrins. Si j’ai une bonne relation avec mon monde intérieur, mes reins fonctionnent bien. Les reins représentent la stabilité, le discernement, l’équilibre. Un mauvais fonctionnement de mes reins dénote une rétention de mes vieux patterns émotifs ou bien une retenue de certaines émotions négatives qui ne demandent qu’à être libérées. Ma relation avec mon (ma) partenaire est souvent disharmonieuse et je me sens vulnérable, recherchant désespérément un certain équilibre. La sexualité peut devenir pour moi un moyen de fuir mes problèmes. J’attends que les autres me rendent heureux. Je me sens liquéfié, comme si on m’avait enlevé toutes mes forces. Mes vieilles émotions retenues se manifestent le plus souvent par des pierres aux reins, aussi appelées calculs rénaux. Je fais sans cesse des « calculs » (rénaux !) pour savoir ce qui m’appartient ou ce que je risque de perdre. J’ai peur qu’on me « casse les reins ». (1) Je veux imposer mes limites et mes frontières afin de ne pas en « perdre » un centimètre ! Il arrive souvent que ce soit toute ma tristesse non exprimée qui se solidifie au fil du temps car je n’ai pas lâché prise sur une situation angoissante qui m’apporte de l’insécurité (aussi émotionnellement que pécuniairement), ce qui en aurait permis une nouvelle compréhension ; alors, c’est la colère qui s’est manifestée, qui s’est emparée de cette tristesse et l’a gelée au lieu de l’exprimer et de la laisser couler comme l’eau d’un ruisseau. Je peux me sentir comme un bateau qui s’est échoué et qui ne peut plus avancer. J’ai l’impression de tomber en ruines. Je suis plein de remords ; je voudrais tellement retourner dans le passé pour changer les choses... Les reins sont aussi connus comme le « siège de la peur ». Lorsqu’ils s’affaiblissent ou qu’ils sont endommagés, il peut y avoir une peur que je ne veux pas exprimer ou que peut-être je ne veux même pas m’avouer à moi-même. Mon discernement est ainsi touché. J’ai l’impression d’être concerné par des situations qui en fait n’ont rien à voir avec moi. J’ai donc tendance à vivre des extrêmes, soit que je devienne très autoritaire, avec une tendance prononcée pour la critique, soit, au contraire, que je devienne soumis, indécis, me sentant impuissant et vivant déception sur déception. La vie pour moi est « injuste ». J’ai de la difficulté à prendre des décisions. Je peux avoir de la difficulté à juger de ce qui est bon pour moi de ce qui ne l’est pas et que je devrais éliminer de ma vie. Je trouve difficile de vivre avec moi-même et les autres. Je ne peux pas toujours dire la différence entre vérité et illusion et cela m’amène à vivre désappointements et frustrations. Si mes reins arrêtent de filtrer le sang, c’est comme si mon corps voulait garder le plus possible de ce liquide afin de ne pas le perdre ou de peur d’en manquer. Je dois donc me questionner et me demander quelle situation aurait pu engendrer une peur associée à un liquide (par exemple, si j’ai déjà eu peur de me noyer, le liquide serait ici l’eau). Cela peut être aussi le fait d’avoir failli ingurgiter un liquide toxique. Il peut s’agir d’une situation où l’argent est impliqué car on parle souvent « d’argent liquide » ; ou bien j’ai vécu ou vu une personne vivre une situation où elle a dû « liquider ses dettes » et j’ai porté un jugement, alors mes reins seront affectés. Les tubes collecteurs des reins sont touchés si j’ai l’impression d’avoir à lutter pour mon existence. Je me sens dépossédé, abattu à la suite d’un événement marquant de ma vie. Je me sens affligé de tous les maux du monde. Les problèmes aux reins surviennent souvent à la suite d’un accident ou d’une situation traumatisante où j’ai eu peur de mourir. Lorsque la peur engendre un conflit existentiel, le cancer apparaît. J’ai l’impression d’être devant « rien » (rein), d’être devant le néant. J’ai l’impression d’avoir tout perdu, que tout mon monde s’écroule. Je me sens anéanti car je suis confronté à n’avoir plus rien. Je ne suis plus heureux dans ma famille, ma vitalité profonde s’est envolée. J’ai peur d’être incapable d’affronter la vie donc je me coupe de mes propres sentiments. Les reins symbolisent aussi la collaboration (puisqu’il y en a deux et qu’ils doivent travailler en étroite collaboration). Je dois me demander comment est ma relation avec mon partenaire présentement. Est-ce que je le rends responsable de tous mes maux ? Est-ce que j’ai tendance à « déverser mes déchets » sur les autres et leur empoisonner la vie avec mes « problèmes » ? Ou au contraire, est-ce que je m’accroche à mon passé, ce qui m’éreinte et m’amène un déséquilibre ? Je critique facilement et je suis défaitiste car j’ai l’impression que ma vie est remplie d’échecs. Si c’est le cas, mes reins auront de la difficulté à fonctionner et je pourrai même avoir une insuffisance rénale. J’ai alors à « collaborer », sans en avoir le choix, avec une machine, le générateur d’hémodialyse, qui va m’aider à épurer mon sang. Je dois repenser tout mon système de relation avec mon entourage.
J’accepte ↓♥ de me prendre en mains, d’apprendre à découvrir mes vrais besoins. Je prends la responsabilité de ma vie et je cesse de blâmer les autres. Je suis capable d’assumer mes choix. Mon discernement est sûr et précis. Je collabore à 100 % avec la vie et j’ai alors « des reins solides ». Je laisse couler mes émotions tout comme le fleuve sachant qu’elles font partie intégrante de mon être.
REINS — ANURIE : L’anurie est due à l’arrêt de la production d’urine par les reins ou à un obstacle au cours de l’écoulement de l’urine entre le rein et la vessie.
Si je souffre d’anurie, je peux me sentir « nu » (à nu) et sans protection par rapport à la vie ; mon risque d’avoir peur augmente plus que d’habitude (rein = siège de la peur) et j’ai tendance à m’accrocher à mes vieilles croyances. De plus, l’urine représente de vieilles émotions à éliminer du corps. Si je m’accroche à mes vieilles possessions, à mes croyances, à mes craintes, à mes doutes ou à mes manies (très puissantes sur le plan métaphysique), je manifeste l’anurie, c’est-à-dire la suppression de la sécrétion urinaire (on dit communément : les reins sont bloqués). L’angoisse peut être tellement grande que c’est comme si je devais « me retenir », de crainte de laisser aller mes émotions de peine, souvent représentées par le liquide à laisser circuler. L’intensité de cet arrêt (un arrêt complet signifie la mort) me donnera une bonne indication sur ce que je dois laisser aller de vieux schémas afin de m’ouvrir à de nouvelles pensées. Je me replie sur moi-même et mon cœur♥ est rempli de chagrin. Je suis dépendant des autres et je crois encore qu’ils peuvent me rendre heureux. Je peux aller jusqu’à me couper de mes émotions. Je les empêche de se manifester pour ne pas les ressentir. Cela implique un grand stress pour mon corps physique. Je suis comme un désert au niveau affectif. Ma vie est devenue fade, sans aventure et excitation. Je me suis coupé de ma curiosité.
J’accepte ↓♥ de laisser circuler mes émotions à l’intérieur de moi, quelles qu’elles soient car elles font partie de mon essence divine. Par la suite, je fais du ménage et je me départis de toute émotion, relation ou bien qui ne m’est pas bénéfique et je les remplace par du nouveau, du positif. J’ai confiance en la vie qui s’occupe de me procurer tout ce dont j’ai besoin. J’écoute mon intuition me dicter le chemin à prendre.
REINS — NÉPHRITE : Le terme néphrite désignait de façon générale l’ensemble des maladies des reins. Cependant, on utilise également ce terme pour désigner une inflammation des reins (qui est maintenant plus connue sous le terme néphropathie).
Cela correspond à de la frayeur et à de grandes angoisses par rapport à la vie et à la mort. Ce sont des frustrations, un sentiment d’échec ou des déceptions qui n’ont pas été canalisés mais refoulés au fond de moi. Je deviens exagérément en réaction ou surexcité par rapport à quelque chose qui me contrarie, par rapport auquel je peux me sentir impuissant, sans savoir quelle leçon de vie j’ai à en tirer. Je me fais violence car je m’en veux de ne pas être capable de m’affirmer et de dire non quand j’en ai envie. Je m’intoxique avec les choses que je ravale. Les secrets bien cachés amènent les reins à travailler beaucoup plus fort.
J’accepte ↓♥ de faire confiance à la vie. Je m’exprime et je prends davantage confiance en moi-même. Je vis en paix.
BRIGHT (MAL DE ...) : Le mal de Bright est appelé aussi néphrite chronique. C’est une inflammation grave des reins, accompagnée d’œdème41 (gonflement) et d’une insuffisance à éliminer les urines. Habituellement, les reins dégénèrent ou meurent assez rapidement. C’est plus profond que les maladies de rein en général (sclérose).
Je souffre, et je vis une frustration ou une déception si intense par rapport à une situation où j’ai un sentiment de perte, que j’en arrive à considérer ma vie ou ma propre personne comme un échec total (les reins sont le siège de la peur). J’ai peur de ne pas être assez correct, assez bien, assez bright (intelligent).
J’accepte ↓♥ d’être unique et d’avoir toujours fait de mon mieux. Je prends davantage conscience qu’une ouverture du cœur♥ est nécessaire si je veux manifester un changement d’attitude pour guérir cet état.
CALCULS RÉNAUX OU LITHIASE URINAIRE : Les calculs rénaux, aussi appelés pierres au rein, sont reliés au rein, siège de la peur. C’est la formation de pierres ou cristaux venant de quantités abondantes de sel, de calcium, d’oxalates et d’acide urique.
L’acide urique représente de vieilles émotions à évacuer. Le calcul peut se former dans les différentes parties du système urinaire. C’est une masse d’énergie solidifiée créée à partir des pensées, des peurs, des émotions et des sentiments agressifs éprouvés envers quelqu’un ou une situation. Le rein étant un filtre d’émotions des déchets du corps, l’abondance des sels d’acide urique indique la grande quantité de sentiments agressifs solidifiés car ils ont été longtemps retenus. « Je vis des frustrations et des sentiments agressifs dans mes relations depuis si longtemps que mon attention est uniquement fixée là-dessus ». Ma vie affective est un échec et je me dis que le bonheur n’est que pour les autres. Une personne équilibrée a les « les reins solides », mais différents traits de caractère peuvent causer les calculs : je suis très autoritaire, souvent à l’extrême, dur envers moi-même et les autres, je décide et je fais mes choix en « réaction », je reste sérieusement accroché au passé, je manque de volonté et de confiance. Je suis drastique dans mes opinions et mes choix. Les calculs rénaux impliquent souvent un tiraillement intérieur entre ma volonté et mes décisions qui amènent un excès d’autoritarisme : me sachant faible et ayant peur, je « mobilise » toutes les forces disponibles en un même endroit pour accomplir certaines tâches, et lorsque la période de stress est passée, cette concentration durcit pour former les calculs. J’ai réprimé toute ma spontanéité qui s’est durcie pour vivre en fonction des autres. Tout est calculé, planifié d’avance pour éviter les surprises et me donner un sentiment de contrôle sur ma vie. Il y a donc un « moi » qui a une de mes personnalités qui vit en société et il y a l’autre « moi » qui vit caché dans une garde-robe et qui est constitué de toutes ces émotions que je réprime. Mes énergies créatives s’accumulent et mon agressivité aussi. Tous les non-dits qui demandent à sortir, s’exprimer et qui sont retenus se transforment en calculs rénaux. J’ai l’impression qu’on me surveille et que je dois être sur mes gardes à tout moment. J’ai tendance à vivre dans l’isolement, me sentant incapable de communiquer ou coupable. Je m’interdis de faire beaucoup de choses. Je laisse les autres m’envahir ou envahir ma vie et je ne peux pas délimiter ce qui m’appartient.
J’accepte ↓♥ de retrouver une certaine paix intérieure si je veux arrêter d’avoir des calculs. Je devrais moins m’attarder à certaines situations conflictuelles et à certains problèmes car, en continuant ainsi, je m’empêche d’aller de l’avant. Je dois les régler définitivement et voir le futur avec calme et souplesse. C’est une question de conscience et d’attitude. Je vis de façon spontanée, comme un enfant, et ma vie est remplie de bonheur et de surprises.
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE : La colique néphrétique est une douleur violente de la région lombaire irradiant vers la vessie et la cuisse due à une obstruction de l’uretère. Généralement, elle est due à la migration d’un calcul ou d’un corps étranger du rein vers la vessie, à travers les uretères.
Elle se manifeste souvent lorsque je vis une situation où j’ai été terrassé par ce que j’ai vu, ce que j’ai appris, ce que j’ai entendu, etc. Cette situation m’ébranle tellement qu’elle entraîne toutes mes valeurs à s’écrouler subitement. Il y a quelque chose qui coince et qui me fait mal. Je remets tout en question, et il arrive très souvent que mon conjoint soit en cause. Est-ce que je suis satisfait de ma vie de couple ? Je sens que je perds mon espace vital ou encore, je me sens trompé, trahi. On empiète sur moi et ma bonté et cela m’irrite au plus haut point. Je suis déconcerté et troublé. Je prends le temps d’observer ce qui coince dans ma relation de couple ou dans mes relations affectives. Quelle est la principale irritation que je vis et que je ne peux plus tolérer ? Sur quoi me suis-je illusionné ?
J’accepte ↓♥ d’avoir un regard objectif sur ma vie. Je redéfinis mes valeurs et priorités et j’ose les affirmer. Je prends ainsi la place qui me revient afin que je me permette d’occuper la place qui me revient, la première !
DOS (MAUX DE ...) — BAS DU DOS : Souvent confondue avec les reins et communément associée au mal de reins, cette région est située de la ceinture au coccyx. C’est une partie du système de soutien. Il symbolise ma sécurité, mon assurance et ma confiance en la vie. Des douleurs à cette région dénotent la présence d’insécurités matérielles (travail, argent, biens) et affectives. « J’ai peur de manquer de ... ! », « Je n’y arriverai jamais ! », « Je ne pourrai jamais réaliser cela ! » expriment bien les sentiments intérieurs vécus. Je suis tellement préoccupé par tout ce qui est matériel que je ressens de la tristesse car il y a un vide et ce vide me fait mal. Il y a une non-cohérence entre mes désirs et mes actions. Je peux même baser ma valeur personnelle sur le nombre de biens matériels que je possède. Les douleurs à ce niveau apparaissent souvent à la suite d’une perte d’emploi, une retraite, le départ d’un enfant, une séparation, etc. Je vis une très grande dualité, car je désire avoir autant la « qualité » que la « quantité », autant par rapport à mes relations interpersonnelles que par rapport à ce que je possède. J’ai tendance à en prendre trop sur mes épaules et à éparpiller mes énergies. Je tente de tout faire pour être aimé et je m’attarde à ce que les autres pensent de moi. Je me sens le pilier, ne pouvant compter que sur moi-même. Je peux vouloir aussi m’approprier ce rôle pour me donner de l’importance. Il peut s’agir aussi d’inquiétude par rapport à une ou d’autres personnes. Je m’en fais pour elles et j’ai peut-être tendance à « prendre les problèmes des autres sur mon dos » et vouloir les sauver. La lombalgie risque à ce moment d’apparaître. Mon impuissance par rapport à certaines situations de ma vie me rend amer et je refuse de me soumettre, mais j’ai peur. Ce sentiment d’impuissance (vécu parfois dans ma sexualité), qui peut me mener jusqu’à la révolte pourra me mener à un « lombago » ou « tour de reins ». Je ne me sens pas soutenu dans mes besoins de base et mes besoins affectifs et je me sens incapable d’assumer la dimension matérielle de ma vie. Les rapports entre les choses et les personnes sont conflictuels. J’ai de la difficulté à faire face aux changements et à la nouveauté qui se présentent à moi car j’aime me sentir en sécurité dans ma routine et mes vieilles habitudes. Cela dénote souvent que je suis inflexible et rigide et que je voudrais être soutenu à ma façon. Je ne peux pas être pleinement heureux : il y a toujours une « ombre au tableau », il y a quelque chose de caché.
Si j’accepte ↓♥ que les autres puissent m’aider à leur manière, je vais découvrir et prendre conscience que j’ai tout le soutien dont j’ai besoin. Je deviens ainsi plus autonome et responsable. Je laisse aller les fardeaux qui appartiennent aux autres. Je dois reconnaître ma valeur afin de m’épanouir au lieu d’attendre la reconnaissance extérieure. J’ai à arrêter de me forcer à faire des choses pour donner une belle image de moi car ainsi, je veux manipuler les autres et je n’agis pas avec mon cœur♥. S’il s’agit de pincement des disques lombaires, je mets probablement trop de pression sur moi-même à faire des choses pour me faire aimer. Puisqu’une période de repos est nécessaire, j’en profite pour regarder ce qui se passe dans ma vie et redéfinir mes priorités. Comme je ne me sens pas soutenu, je deviens rigide (raide) envers les autres. Ai-je tendance à blâmer les autres pour mes difficultés ? Ai-je pris le temps d’exprimer mes besoins ?
J’accepte ↓♥ que mon seul soutien vienne de moi-même. En reprenant contact avec mon être intérieur, j’établis un équilibre dans mes besoins et je rejoins toutes les forces de l’univers qui sont en moi. Ces forces me donnent confiance en moi et en la vie car je sais qu’elles m’apportent tout ce dont j’ai besoin : physique, émotif ou spirituel. Je suis soutenu en tout temps ! Les 5 vertèbres lombaires sont concernées dans cette région.
LES REINS : Le siège de la peur.
Note : 1) Se faire casser les reins : qu’on brise ma carrière.
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Le site La Vague de Vie propose un fascicule intitulé "Le symbolisme des organes du corps humain" (malheureusement non sourcé) dans lequel on peut lire la notice suivante :
REINS : Cet organe pair, placé de chaque côté de la colonne vertébrale, dans les fosses lombaires, filtre les liquides corporels et sécrète l’urine. Symbole de la Balance, munie d’un plateau d’amour (miséricorde) et d’un plateau de justice (rigueur), il est relié à Vénus et à Mercure. Il révèle le degré d’équilibre personnel, éclairant les désirs secrets et les pensées intimes. Instrument du discernement, il sert à filtrer les idées pour les débarrasser des scories (établissement de ce qui est bénéfique et de ce qui ne l’est pas, pour soi). Siège de la pensée et de la sagesse, de la puissance et de la force, il régit la puissance génésique et l’aptitude à résister à l’adversité. Il thésaurise en quelque sorte la décision et l’intelligence. Le rein amène à s’interroger sur son aptitude à recevoir et à partager la totalité des dons qu’on a reçus.
Les affections aux reins décrivent un problème existentiel (on se pose les grandes questions de la vie, mais on ne leur trouve pas de réponse). Peur de la mort ou grande frayeur ; peur du changement ; difficulté à changer des habitudes ou de vieux schémas de pensée ; sentiment d’insécurité profond ; entêtement sur ses croyances ; refus de bouger. On a eu conscience d’avoir frôlé la mort ou d’avoir échappé à une catastrophe. Difficulté à trouver la stabilité dans sa vie. Esprit de critique ; sensibilité excessive ; désappointement ou frustration ; excès en quelque chose (perte du juste milieu). On n’est pas assez attentif à ses besoins ; on abuse de son corps ou de ses énergies ; on nourrit des préjugés tenaces ou on incarne des principes rigides ; on cultive des attentes indues. Difficultés de contact avec les autres qui entraînent des conflits interpersonnels : refus d’écouter les autres ; on compte que l’autre change, mais pas soi ; on veut voir l’autre tout céder ou concéder. On ne parvient pas à trouver une issue positive à un problème ou à une situation.
Le rein gauche est relié à la difficulté à trouver le juste milieu au niveau de l’activité et la passivité, à offrir le pardon en raison de sa colère.
Le rein droit est relié à la passivité, au degré d’écoute, à la propension à la fuite. Pour le tour de rein, voir à Lumbago.