Étymologie :
LIMETTIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1813 (Risso, Mém. sur l'Hist. nat. des orangers, bigaradiers, limettiers,... ds Ann. du Museum, t. XX, p. 169). Dér. de limette* (s.v. lime2*) ; suff. -ier*.
Autres noms : Citrus Limetta - Bergamotier de Tunisie - Grand citron vert - Lime gros fruit - Limette douce de Tunisie - Limettier de Perse - Limettier de Tahiti - Limettier doux - Limonette -
Citrus aurantifolia - Citronnier galet - Citronnier vert - Lime - Lime acide - Lime d'Amérique - Lime d'Espagne - Lime des Antilles - Lime des Indes - Limettier mexicain - Limoncelle - Limonier - Limonier de Grenade -
Botanique :
Symbolisme :
Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), le Limettier (Citrus Limetta et Citrus aurantifolia) a les caractéristiques suivantes :
Genre : Masculin
Planète : Soleil
Élément : Feu
Pouvoirs : Guérison ; Désir sexuel.
Le Limettier est la variété de citronnier qui donne le citron vert. On en fait aujourd'hui la culture intensive (pays africains, Israël, Floride, Californie) car le citron vert sert à aciduler les jus de fruits du commerce et entre dans la composition de nombreuses boissons rafraîchissantes, gazeuses ou non. Bu pur, le Lime Juice a, aux Antilles et dans toute l'Amérique tropicale, la réputation d'être aphrodisiaque.
Utilisation magique : Un vieux charme de guérison antillais consiste à enterrer profondément, sous la fenêtre d'un malade, un citron vert hérissé de vieux clous, épingles, pointes de toutes sortes.
Contre les maux de gorge, on fait sécher des rondelles de ces citrons en les suspendant sur un fil que l'on tend à un endroit où les fruits seront exposés aux rayons de la lune montante ; puis on enfile ces rondelles en collier et on les porte jusqu'à ce que l'angine ait disparu.
On passe très vite une rage de dent en enfonçant l'ongle du. Pouce gauche dans le tronc d'un Limettier, et en prononçant des formules rituelles que fournit, moyennant un cadeau modique, la sorcière locale.
Dans les rituels de retour d'affection, on brûle des écorces de citron vert sur des réchauds en cuivre.
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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :
Aux Antilles, pour guérir un malade, on enterre sous sa fenêtre, très profondément, un citron vert piqué de vieux clous, d'épingles et de diverses pointes. Sur le continent américain, on vient à bout d'une angine en faisant sécher des rondelles de citron vert sur un fil tendu à un endroit où elles seront exposées aux rayons de la lune montante, puis en les portant en collier.
Enfoncer l'ongle du pouce gauche dans le tronc d'un limettier (variété de citronnier qui donne le citron vert) fait passer une rage de dents. Sachez encore que, « dans les rituels de retour d'affection, on brûle des écorces de citron vert sur des réchauds en cuivre ».
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