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Le Dingo

Dernière mise à jour : 22 mars




Étymologie :


Étymol. et Hist. 1868 (Verne, loc. cit.). Empr. à l'angl. dingo (1789, Tench Botany Bay 83 ds NED : The only domestic animal they [the Aborigines] have is the dog, which in their language is called Dingo), mot vernaculaire d'Australie.


Le mot dingo viendrait du Dharuk ou Eora, une langue autochtone parlée dans la région de Sydney.


Lire également la définition du nom dingo afin d'amorcer la réflexion symbolique.

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Zoologie :



Un des plus vieux chiens du monde est le dingo, aussi connu comme le chien sauvage d’Australie. Il a son habitat sur ce continent et il peut être trouvé partout, sauf sur l’île de Tasmanie.

Quand nous observons un dingo, nous pouvons voir qu’il a les caractéristiques des loups et des chiens d’aujourd’hui, c’est pourquoi les scientifiques pensent que le prédécesseur des chiens actuels pourrait avoir une apparence similaire aux dingos.

Les experts ne sont pas d’accord sur la façon dont cet animal est arrivé en Australie. Certaines théories suggèrent qu’ils ont été apportés en Australie il y a 15000 années par des habitants de Koori tandis que d’autres experts pensent que le dingo a comme origine des chiens sauvages en provenance d’Asie du Sud-Est, et qu’ils sont arrivés en Australie avec des marins au cours de leurs expéditions.

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Symbolisme :

Diana Cooper, auteure du Guide des archanges dans le monde animal (édition originale 2007 ; traduction française : Éditions Contre-dires, 2018) nous délivre un :


Message des canidés :

Votre famille constitue votre assise et contient

l'essence des leçons que votre âme a choisies pour cette vie. La

vraie discipline et le respect la gardent unie et vous permettent

de parcourir votre chemin spirituel dans la joie.


Tous les canidés viennent de Sirius. Ils sont particulièrement ici pour explorer et expérimenter différentes formes de structure familiale.


Les dingos et les chiens sauvages : Les dingos australiens descendent des chiens domestiques qui sont retournés à l'état sauvage après plusieurs générations. Ils peuvent encore se croiser avec des chiens domestiques.

Il existe plusieurs sortes de chiens sauvages à travers le monde qui ont décidé qu'ils feraient mieux de compter sur eux-mêmes que de faire confiance aux humains pour veiller sur eux. Ils n'ont jamais eu de contact avec les humains.

Au niveau spirituel, c'est plutôt comme un jeune qui décide de quitter sa famille et d'émigrer pour chercher une nouvelle vie. Ils développent des qualités d'indépendance, d'ingéniosité, de courage, d'aventure et d'adaptabilité, entre autres.

Souvent, ils créent leur propres meutes, comme les loups, et ravivent leur intention spirituelle originelle d'apprendre et d'enseigner à propos de la vie familiale.

Habituellement, les mâles quittent la meute pour chercher une femelle, mais dans certaines meutes de chiens sauvages d'Afrique, le royaume des chiens essaie une expérience différente. Les mâles restent avec leur famille biologique et les femelles partent en groupe lorsqu'elles sont assez âgées et cherchent des mâles pour former une nouvelle meute.

L'archange Fhelyai, l'ange des animaux, surveille l'évolution de la situation et les aide à intégrer leurs nouvelles compréhensions pour les ramener sur Sirius quand ils décèdent.

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Selon Cristina Álvares et al. "Introduction, Chiens. Imaginaire et liminalité." ( in : Carnets. Revue électronique d’études françaises de l’APEF Deuxième série-18 (2020) :


La domestication est un vernis qui craque facilement comme en témoigne le dingo australien, continue l’auteure. Ajoutons au dingo tous ces autres chiens errants, soudainement libérés de dressages et d’apprentissages, retournés à l’état sauvage et à la compagnie de leurs congénères (cf. Bobbé, 1999 : 6), comme ceux qui resurgissent en meute dans des lieux de désastre et de désolation (cf. Rolin, 2009). Mais si entre chien errant, sans domicile et sans maitre, et chien sédentaire, soumis et intégré, le passage est continu, c’est que ces deux modalités canines, apparemment opposées, traduisent en fait la nature profondément politique du chien, animal de pouvoir, animal de la polis, qu’il habite en ville ou qu’il vagabonde dans ses banlieues, terrains vagues, décharges ou décombres. « Les chiens obéissent à leur dominant. Ce sont des animaux de meute, des passionnés d’intégration, des amateurs de récompenses, des adorateurs de leader » (Quignard, 2009 : 104). Pascal Quignard soutient que la chasse en meute, apprise en interaction avec les loups ou chiens, engendre la société humaine et que nos pratiques de persécution, de ségrégation et d’exclusion, socle de la cohésion sociale, dérivent de la curée2. Tout en reprenant l’idée que l’organisation sociale humaine imite celle des chiens, Xavière Gauthier y ajoute, sur un ton ironique, la subalternisation de la gent féminine : « Les tribus d’hommes préhistoriques s’acoquinèrent logiquement avec les meutes de chiens sauvages, ils étaient proches, utilisaient les mêmes techniques de chasse, pour rabattre et traquer le gros gibier. Puis, ces bestioles avaient le même type d’organisation sociale que les hommes : un chef, le plus costaud, une hiérarchie à bien respecter, sinon crève, et les femelles en dessous de tout. Un modèle » (2017 : 24).

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