Étymologie :
CORBEILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1160 « panier léger » (Floire et Blanche-fleur, I, éd. M. Pelan, 2082 et passim) ; fig. 1762 (Ac. : On appelle absolument la Corbeille, les bijoux que l'époux futur envoie dans une corbeille à la personne qu'il doit épouser) ; 2. a) fig. 1690 archit. (Fur.) ; b) 1798 hortic. (Ac.) ; c) 1858 (Goncourt, Journal, p. 467) ; d) 1922 (Lar. univ.). II. Bot. 1829 corbeille d'or (Boiste) ; 1867 corbeille d'argent (Hugo, Chans. rues et bois, p. 307). Issu du b. lat. corbicula (dimin. de corbis « panier ») « panier léger en osier ».
Lire également la définition du nom de corbeille afin d'amorcer la réflexion symbolique.
Autres noms : Cerastium tomentosum - Céraiste argenté - Céraiste corbeille d'argent - Céraiste cotonneux - Céraiste laineux - Céraiste tomenteux - Oreille de souris - Tapis d'argent -
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Botanique :
Symbolisme :
Dans son Traité du langage symbolique, emblématique et religieux des Fleurs (Paris, 1855), l'abbé Casimir Magnat propose une version catholique des équivalences symboliques entre plantes et sentiments :
CÉRAISTE COTONNEUSE - NAIVETÉ.
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. Malh. v, 8.
La blanche corole du céraiste cotonneux se dessine avec grâce sur les pelouses et le long des chemins. Le vase d'albâtre qui contient dis étamines légères est assez transparent pour se nuancer au fond de la teinte verte du calice . Il exhale d'ailleurs une odeur douce et charmante. Elle a d'autant plus de prix qu'on l'attend moins d'un aussi frêle objet. On aime à découvrir, on se plait à la surprise que causent les moyens inattendus d'un être faible et peu confiant, et voilà ce qui prête tant d'avantages à la timide modestie.
RÉFLEXION.
L'homme a deux ailes pour s'élever au-dessus des choses de la terre, la simplicité et la pureté.
(Imitation de J.- C. 11 , 4.)
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