Autres noms : Aruncus dioicus - Aronce dioïque - Barnaban - Barbe-à-Saint-Jean (Troistorrents) - Barbe-de-bouc dioïque - Barbe-de-Chèvre - Barbe-de-Saint-Jean - Bernabou - Fleur de Saint-Jean - Reine-des-bois - Spirée barbe-de-bouc - Spirée sylvestre -
Botanique :
Selon André Dolivo, auteur d'un article intitulé "Confusion lors de cueillettes de plantes médicinales." (In : Bulletin du Cercle vaudois de botanique., 2003, vol. 32, pp. 17-22) :
Quant aux rosacées, il faut mentionner la reine des prés (Filipendula ulmaria), dont les vertus antirhumatismales et fébrifuges ne se retrouvent pas dans la reine des bois ou barbe de bouc (Aruncus dioicus) qui lui ressemble.
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Vertus médicinales :
Selon Alfred Chabert, auteur de Plantes médicinales et plantes comestibles de Savoie (1897, Réédition Curandera, 1986) :
Dans les vallées et les basses montagnes on administre comme diaphorétiques, les fleurs de barbe-de-bouc.
Sur le site Jardiner malin on peut lire :
Les Amérindiens ont utilisé la barbe-de-bouc à des fins médicinales. Par exemple, des cataplasmes à base de racines ont été utilisés sur les plaies. Les infusions des racines ont été utilisées pour une variété de remèdes, y compris les rhumatismes, les maux de gorge, les fièvres et les maladies du sang.
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Usages traditionnels :
Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, auteurs de « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », (Bulletin de la Murithienne, no 102, 1984, pp. 129-158) proposent la notice suivante :
botë de sin dzyan, m. = « fleur de Saint Jean » = reine-des-bois = Aruncus diœcus.
Autrefois, à la Saint-Jean, on en faisait des croix qui étaient bénites à l'église puis appliquées sur les portes des maisons.
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