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L'Étoile bleue

Dernière mise à jour : 27 mai




Étymologie :


  • SCILLE, subst. fém.

Étymol. et Hist. xiiie s. esquille (Simple medicines, fo 37 rods DG) ; xve s. squille (Le Grant Herbier, no 461, J. Camus ds Gdf. Compl.) ; 1549 scille (L. Fousch, Commentaires de l'hystoire des plantes, 40b ds R. Ling. rom. t. 42, p. 452). Empr. au lat. scilla (empr. au gr. σ κ ι ́ λ λ α), qui a d'abord désigné la scille ou oignon marin, puis des plantes à bulbe (v. André Bot.).


Lire également la définition du nom scille afin d'amorcer la réflexion symbolique.

Autres noms : Scilla bifolia - Jacinthe étoilée - Jacinthe sauvage - Scille à deux feuilles - Squille à deux feuilles - Squille de printemps précoce - Squille des Alpes - Scille double feuille -

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Botanique :


Jamal Bellakhdar, dans un article intitulé "La jacinthe d’Orient (Hyacinthus orientalis L.) entre tradition et marchandisation, flânerie parfumée dans les allées de l’histoire sur la piste d’une fine fleur" (Carnets botaniques n°81, janvier 2022) fait le point sur les plantes nommées faussement jacinthe :


Le phytonyme jacinthe a pu s’appliquer aussi chez les anciens Grecs à la Scille à deux feuilles (Scilla bifolia L.) comme l’a bien démontré Amigues (1992). C’est ce qui découle en tout cas du traité de Théophraste (VI, 8, 2) dans lequel une distinction est faite entre deux espèces hyakinthos, l’une cultivée, l’autre sauvage, l’espèce cultivée étant Hyacinthus orientalis L., l’espèce sauvage Scilla bifolia L. Cette dernière produit elle aussi de jolies fleurs bleues ou blanches délicatement parfumées, raison pour laquelle on lui donna le nom de « jacinthe sauvage », une mise en correspondance qui fut reprise par plusieurs auteurs médiévaux et qui passa ensuite dans le lexique botanique des populations européennes. [...]


Dans les pays d’origine de la jacinthe d’Orient (Hyacinthus orientalis L.), la situation est à peu près identique. En Turquie, dans le Caucase, en Iran, en Iraq, en Syrie, au Liban et en Palestine, la plante porte le nom de sumbul, sombol, sunbul (1). Mais dans ces pays aussi, ce vernaculaire – qui dérive d’un mot arabe signifiant « épi » tout en étant connoté « parfum » (2) – a été étendu à d’autres espèces des flores locales ayant la même allure générale que la jacinthe d’Orient, notamment Leopoldia comosa (L.) Parl. (sumbul), Muscari armeniacum Baker (sumbul, karga sumbulu), Galanthus fosteri Baker (sumbul), Gladiolus atroviolaceus Boiss. (sumbul), Scilla bifolia L. (orman sumbulu).


Notes : 1) Sous la forme zoumpouli, c’est d’ailleurs ce même mot qui est passé dans le grec moderne pour désigner la jacinthe d’Orient. L’origine du mot est confirmée par Nicolas Hieropais (XVIIIe siècle) dans son Lexique (cité par Amigues, 1992). C’est là un indice qui plaide en faveur du non-indigénat de la plante en Grèce et donne à penser que le mot hyakinthos désignait à l’origine l’espèce native Scilla bifolia L. et qu’il fut étendu à la jacinthe d’Orient après son introduction en Grèce à partir de l’Anatolie voisine, une introduction qui se fit dès l’Antiquité selon toute vraisemblance.

2) Dans les pharmacopées arabo-islamiques, le nard indien ou nard de l’Himalaya (Valeriana jatamansi Jones) porte le même nom (sumbul hindi) ainsi que le musk rot (« racine de musc ») d’Asie centrale, Ferula sumbul (Kauffm.) Hook. f. (syn. : Ferula moschata (Reinsch) Koso-Pol. ; sembel, sunbul tîb) et d’autres plantes aromatiques.









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Symbolisme :


Selon Helen King et Véronique Dasen, autrices de La médecine dans l'Antiquité grecque et romaine. (Editions BHMS, 2008) :


L’usage de la scille (scilla bifolia) se retrouve en médecine comme dans les rites de purification pour chasser les influences malignes.

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Sur le site Reikiland.info on peut découvrir cette information reçue en channeling donc à prendre avec les précautions qui s'imposent, notamment car elle est monnayée :


"L’Energie Céleste de l’Étoile Bleue résonne à un niveau de guérison dimensionnel très élevé. Elle est en symbiose avec la guérison galactique et apporte la paix sur la planète.

Elle a été reçue en Channeling par John Willians en 1995 puis développée par Gary Jirauch.

Cet Enseignement Spirituel d’Ascension permet de travailler au niveau de la guérison de la planète afin d'élever la conscience vibratoire pour accueillir la nouvelle génération.

Considérant la fréquence vibratoire élevée, l’Étoile Bleue s'adresse à des personnes ayant déjà pratiqué diverses techniques énergétiques.

Elle ouvre intensément le Chakra de la Conscience ainsi que le Canal de le Lumière développant considérablement l'intuition, la médiumnité et la canalisation de l'énergie divine pour les traitements.

L’Étoile Bleue est une transmission de l'Energie Spirituelle qui fait le lien entre Dieu et l’Homme - le Pont Arc-en-ciel – permettant, par le biais d'une Initiation, d’élever le niveau de la conscience.


Elle élève considérablement le niveau vibratoire, fréquence de l’illumination individuelle, et accélère le développement spirituel afin d'intégrer plus facilement les changements actuels sur le plan terrestre.


Les initiations, une fois reçues, sont intégrées dans tous les niveaux de l'Être et amplifient la vibration personnelle, le développement spirituel et l’évolution sur tous les plans : physique, émotionnel et spirituel. Ceci signifie que la guérison sera intégrée dans tous les niveaux multidimensionnels de l’individu.


Le but essentiel de l’Énergie Céleste de l’Étoile Bleue est la croissance, l’évolution et le développement spirituel de ses praticiens. L’Énergie Céleste de l’Étoile Bleue protège des fragmentations psychologiques qui peuvent survenir lors des expériences multidimensionnelles durant les voyages d’intergalactiques.

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