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La Centaurée



Étymologie :

  • CENTAURÉE, subst. fém.

Étymol. et Hist. Début xive s. bot. (Antidotaire Nicolas [daté du xiiie s. ds FEW t. 2, p. 583 b] éd. P. Dorveaux, § 7, p. 5). Empr. au lat. centaurea proprement « plante de centaure » (Lucain ds TLL s.v.) forme fém. parallèle au subst. neutre plus cour. en lat. class. centaureum (Virgile, ibid.) empr. au gr. de même sens κ ε ν τ α υ ́ ρ ε ι ο ν (Theophraste, ds Liddell-Scott, s.v.), cette plante ayant été, d'apr. la tradition, découverte par le centaure Chiron (Chantraine t. 2 ; v. aussi André Bot.).


Lire également la définition du nom centaurée pour amorcer la réflexion française.


Autres noms : Centaurium erythraea ; Erythraea centaurium ; Centaurée rouge ; Centaurée sainte ; Centaurelle ; Centoire ; Centore menue ; Centurion ; Chantorée ; Chironde ; Chironie ; Cintoré ; Cintorelle ; Érythrée ; Fiel de terre ; Herbe à Chiron ; Herbe à la fièvre ; Herbe au centaure ; Herbe de Sainte-Marguerite ; Herbe des cent heures ; Herbe saint Honoré ; KJintaridô ; Petit Centaureon ; Petite Centaurée ; Petite-centaurée commune ; Petite-centaurée rouge ; Quinquina d'Europe ; Sainte-Honorée ; Sainte-oreille ; Tentaurion.

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Botanique :


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Croyances populaires :


Dans Le Folk-Lore de la France, tome troisième, la Faune et la Flore (E. Guilmoto Éditeur, 1906) Paul Sébillot recense nombre de légendes populaires :


En Anjou, les jeunes filles mettent dans leur poche un capitule de centaurée des prés, dont elles ont coupé les fleurs roses à la hauteur des écailles de l'involucre ; si dans le délai de trois jours de nouveaux fleurons apparaissent, elles seront mariées dans l'année. [...] Eii Wallonie, On comptait chaque tige de centaurée jacèe les feuilles épanouies en ne laissant que les boutons, puis on assigne un nom à chacune d'elles; celle dont les boutons fleurissent indique l'amoureux qu'il faut prendre**




Symbolisme :


Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) évoquent rapidement le symbolisme de la centaurée :


CENTAURÉE - FLEUR DU GRAND SEIGNEUR - FÉLICITÉ.

Dans les sélams de l'Orient, cette jolie Centaurée , originaire de Turquie, signifie bonheur suprême.

 

Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie :


Centaurée (petite) ou Chironée à petites fleurs - Félicité.

Philyre, nymphe de l'Océan, fut aimée de Saturne ; elle en eut un fils qui fut le centaure Chiron et qui naquit avec le torse d'un cheval et le buste, la tête et les bras d'un homme. Sa mère ressentit une si grande horreur d'avoir mis au monde un tel monstre, qu'elle le chassa. Chiron vécut dans les montagnes et devint, par la connaissance des simples, le plus habile médecin du monde. Cependant sa science lui fut inutile, car il eut la douleur de perdre sa fille Chironie d'un mal contre lequel tous les remèdes restent inefficaces, l'amour.


Il ne s'en trouva point qui pût guérir son âme

Du ferment obstiné de l'amoureuse flamme,

Elle aimait un berger qui causa son trépas ;

Il la vit expirer et ne la plaignit pas.

Les dieux, pour le punir, en marbre le changèrent ;

L'ingrat devint statue ; elle, fleur, et son sort

Fut d'être bienfaisante encore après sa mort ;

Son talent et son nom toujours lui demeurèrent

Heureuse si quelque herbe eût su calmer ses feux ;

Car de forcer son cœur il est bien moins possible ;

Hélas ! aucun secret ne peut rendre sensible ;

Nul simple n'adoucit un objet rigoureux ;

Il n'est bois, ni fleur, ni racine,

Qui dans les tourments amoureux

Puisse servir de médecine. LA FONTAINE.


Aux jours de fête les jeunes filles offrent un bouquet de petite centaurée au plus riche propriétaire du village. En Orient, c'est la fleur qu'un amoureux envoie à celle qu'il aime pour lui demander de le rendre heureux.

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Selon le site http://plantaromes.canalblog.com/ :


"Déjà les Romains considéraient la Centaurée comme hallucinogène. En respirant ses fumées, elle provoquait effroi et terreur... Séchée, puis brûlée avec du sang de huppe, elle permet de se voir à l'envers.

Cependant de toutes ces prétendues vertus démoniaques , la tradition populaire n'en a pas gardé le souvenir. En revanche , une pratique consistait à observer les fleurs coupées et voir que celles ci continuaient leur croissance malgré tout ; cette observation permettait aux jeunes filles de connaitre leurs destinée amoureuse.

Voici donc quelques pistes à explorer pour vous mesdames : Coupez un bouton de centaurée, mettez le dans votre poche ; s'il s'ouvre, votre prochain amour sera un jeune homme, par contre s'il reste clos, ce sera un homme d'âge mûr ! La centaurée aurait elle un don de voyance?

Dans le langage des fleurs, la centaurée est le symbole du désir amoureux.... Un bouquet de fleurs à la fenêtre d'une jeune fille indique qu'elle est une étourdie."

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Emma Faucon, autrice d'un ouvrage intitulé Le langage des fleurs. (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) rapporte une équivalence du Calendrier de Flore :


Juillet - Petite Centaurée des prés.

Chez les Athéniens, ce mois commençait l'année et ramenait tous les quatre ans les jeux olympiques, la fête la plus solennelle de toute la Grèce. Les Égyptiens célébraient aussi dans ce mois la fête de l'inondation du Nil, pour obtenir du ciel que leur fleuve, en se répandant sur les campagnes, y amenât la fertilité.


La fraise, la framboise y groupent des massifs,

Que l'appétit fripon ne laisse point oisifs ;

La pêche, le pavi, la prune, la cerise ,

Y semblent des cristaux d'une rosée exquise ;

La pomme s'y nourrit d'un suc acide et frais,

Que la poire fondante imite de fort près.

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Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), l'Érythrée centaurée (Erythraea centaurium) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Masculin

Planète : Soleil

Élément : Feu

Pouvoirs : Met en fuite les serpents.


Utilisation magique : Brûler des Petites Centaurées sur une colline entre quatre villes débarrasse le pays des serpents jusqu'à la Saint-Neuville.

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Eric Pier Sperandio, auteur du Grimoire des herbes et potions magiques, Rituels, incantations et invocations (Editions Québec-Livres, 2013), présente ainsi la Centaurée (Centaurium) :


"C'est une plante annuelle qui atteint une hauteur allant jusqu'à 30 centimètres. Elle fleurit de juin à août, et ses fleurs sont en forme d'étoile qui vont du rose au bleu.


Propriétés médicinales : Bien qu'on ne reconnaisse aucune propriété médicinale cette plante, elle fait partie du répertoire des élixirs floraux du docteur Edward Bach, et représente un de ses élixirs de fleurs les plus connus. Sous cette forme, la centaurée aide à retrouver un juste équilibre de sa volonté, ce qui permet d'apprendre à dire non aux demandes incessantes des autres.


Genre : Masculin.


Déités : Hélios - Papa Legba.


Propriétés magiques : Chasser les serpents.


Applications :

AMULETTE POUR FAIRE TAIRE LES "MAUVAISES LANGUES"​

Ce talisman servait traditionnellement à éloigner les serpents, mais, plus tard, on s'aperçut que la centaurée était aussi très utile pour faire taire les médisances et les ragots.


Ce dont vous avez besoin :

  • une chandelle noire

  • de l'encens d'oliban

  • un petit sac jaune (coton, flanelle ou soie)

  • sept fleurs séchées de centaurée

  • un petit quartz fumé

Rituel : Par une nuit de pleine lune, allumez la chandelle noire et faites brûler l'encens. Placez ensuite vos fleurs de centaurée dans le petit sac jaune ainsi que le quartz fumé. Élevez-le vers la fumée d'encens en disant :


Archange Yéialel, toi qui connais ceux qui médisent

Ceux qui comme le serpent rampent et salissent

De leurs propos venimeux les âmes pures

Je t'implore d'éloigner leurs langues acerbes

De ma vie, de mes actions et de mes pensées

Je demande ta protection contre ceux qui médisent.


Refermez le petit sac jaune que vous porterez sur votre peau.

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Selon Claire Tiberghien, auteure de Équilibre et méditation par les plantes, 30 plantes à découvrir (Éditions Jouvence, 2016), la Petite Centaurée présente des caractéristiques particulièrement intéressantes :

Élément : Bois


De son nom latin Centaurium erythreae, la petite centaurée fait partie de la famille des Gentianacées. Sa force, c'est l'équilibre. La petite centaurée est une plante fébrfuge qui agit en douceur. Ses principes amers stimulent la production de salive, de sucs gastriques et de bile. Ils ont une action bénéfique sur tout le processus digestif. Cette plante apéritive améliore le fonctionnement de l'estomac, du foie, de la vésicule et des intestins. Elle est aussi préconisée en cas de problèmes alimentaires. Tonique et fortifiante, elle combat l'asthénie, l'anémie et renforce les défenses naturelles. Elle remet sur pied après une longue maladie.

Sur le plan psychique : La petite centaurée aide à percevoir ses propres besoins et à s'en occuper. Elle permet de poser ses limites face aux demandes des autres et de réaliser ses propres objectifs. Elle nous apprend que l'on peut rayonner tout en restant discret. Elle renforce la volonté et équilibre la manière de donner et de recevoir. La petite centaurée nous montre le chemin de l'amabilité.


Grâce à la Petite Centaurée, je peux affirmer :

  • J'aime explorer et découvrir.

  • Je m'aime en tant que femme, en tant qu'homme.

  • Je découvre ma paix intérieure.

  • Je me développe en harmonie avec mon environnement.

  • Je ressens le plaisir de donner et de recevoir.

La méditation de la Petite Centaurée : La légèreté avec laquelle la petite centaurée s'élance dans le ciel, s'épanouissant en une multitude de délicates petites fleurs roses, est un enchantement. Des fleurs, récepteurs ultrasensibles qui se referment à la fraîcheur, à l'ombre ou au contact. La petite centaurée sait prendre soin d'elle, de manière harmonieuse. Elle pose ses limites avec douceur, mais fermeté.

Elle vous dit de respecter votre sensibilité. Vos émotions sont de bonnes informations, elles vous montrent le chemin. Si vous vous sentez blessé par ceux que vous aimez, osez exprimer ce que vous ressentez. Exprimez vos besoins clairement. Vous avez le droit de vous occuper de vous et de vous prendre au sérieux. Vous constaterez avec étonnement combien c'est agréable.

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Symbolisme celte :


Pascal Lamour, auteur de L'Herbier secret du Druide, des plantes pour les hommes et les esprits (Éditions Ouest-France, 2017) fait le point sur ses recherches :


Nom gaulois : Exacum, correspondant au breton eaug (breton vannetais). Son nom gaulois nous suggère l'idée « d'évacuation » et exprime les propriétés dépuratives et éliminatrices de le plante.


Saisonnalité Samain : Dans la tradition bretonne, pour les fêtes de la Kalan-Gouianv , c'est-à-dire de la Samain, les femmes réalisaient des couronnes de fleurs appelées kurun, d'où le nom de fleur-kurun donné aux centaurées. Ces couronnes sont els survivances des diadèmes qui étaient la marque de la royauté chez les Ancêtres, célébrées à la Samain, fête royale.

Son nom latin qui vient du centaure est relié à la fois au cheval et au taureau deux des animaux symboliques majeurs de Samain, fête durant laquelle ils étaient rituellement sacrifiés. « Il semble que le monde celtique a conservé l'alliance symbolique du cheval et du taureau, qui formaient déjà la paire fondamentale de la symbolique néolithique. » nous confirme André Leroi-Gourhan dans Histoire des religions « la Pléiade ». Le cheval, bien avant d'être une monture, est l'animal proche du guerrier, le plus haut symbole de l'aristocratie et de la royauté. En Bretagne létavienne, de nombreuses légendes, très populaires, racontent l'histoire du roi Marc'h, roi aux oreilles de cheval, march en breton, qui visite l'Autre Monde et y entraîne parfois des hommes dans sa course fabuleuse. Le cheval est très important dans la société celtique, nous le savons car nous retrouvons partout, dans les représentations artistiques et dans leurs représentations en général. Quant au taureau, force virile qui visite les contes épiques de toute la Celtie, il est lui aussi un animal noble et légendaire. Dans la mythologie irlandaise, le festin du taureau appelé trabfness est le moment central des agapes, lors de l'élection du roi.


Son installation dans le Nemeton : Au centre de Samain.

Son caractère Samain : Comme les autres plantes de la saison, on retrouve des caractères réguliers tels que l'effet tonique, digestif, antiparasitaire.


Propriétés dans les trois mondes :

Dans le premier monde : la santé du corps

Dans la tradition celtique : D'après Pline dans son Histoire naturelle, la centaurée est une plante connue des Gaulois et dont les indications sont précises. Il en parle ainsi : « Les Gaulois utilisaient ce breuvage pour faire évacuer par le bas toutes les substances vénéneuses », d'où le nom exacum.

[...]

Dans le deuxième monde : la santé de l'esprit, les propriétés ésotériques

Chez les Celtes, le cheval est l'un des meilleurs guides des esprits tandis que le taureau est le symbole du guerrier viril. pour conserver ou recouvrer leur virilité, les hommes n'hésiteront pas à en appeler à l'esprit qui les représente le mieux à leurs yeux : celui de la centaurée. On en a une trace précise :

Charme magique à destination médicale gravé sur une tablette d'argent retrouvée à Poitiers en 1858 dans une sépulture. Elle date du IVe ou du Ve siècle après J. C. et est écrite en grec mélangé au latin. D'Arbois de Jubainville nous en propose la traduction suivante : « Deux fois tu prendras de la centaurée, et deux fois tu prendras de la centaurée. Que la centaurée te donne la force, c'est-à-dire la vie, la force, c'est-à-dire la force paternelle. Viens-moi en aide, art magique, en suivant Justine qu'a enfantée Sarra. » Il s'agit ici d'un charme contre l'impuissance, par la centaurée.


Rappel : dans ce monde, on appelle les esprits pour nous venir en aide, ce ne sont pas les propriétés thérapeutiques de la plante qui importent ici, on ne l'absorbe jamais. La plante est juste un vecteur dont on invoque l'esprit.


A noter : seuls le premier et le deuxième mondes concernent cette plante.

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Mythologie :


Valérie Gitton-Ripoll auteure de l'article intitulé "Chiron, le cheval-médecin ou pourquoi Hippocrate s’appelle Hippocrate." (paru In : Le médecin initié par l'animal. Animaux et médecine dans l'Antiquité grecque et latine. Actes du colloque international tenu à la Maison de l'Orient et de la Méditerranée-Jean Pouilloux, les 26 et 27 octobre 2006. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2008. pp. 211-234) rappelle le lien entre les centaurées et Chiron :


Ainsi, les plantes médicinales proviennent du sang du premier cheval que l’on a sacrifié, dans une scène qui appartient aux mythes cosmogoniques.

Ni Sergent ni Lincoln ne mentionnent d’équivalent de ce mythe dans l’Antiquité gréco-romaine. Il en existe pourtant. Pour rester dans le domaine grec, les plantes médicinales sont réputées pousser sur le Mont Pélion, là où vivait Chiron qui les a découvertes le premier. Et en particulier, il est l’inventeur d’une plante à qui il a donné son nom, la Centaurée (Centaurium, Chironion), que l’on a identifiée avec la grande centaurée et qui était considérée dans l’Antiquité comme une panacée. Nous avons déjà rapporté qu’elle ressoudait les chairs déchirées (Pline NH 25, 67). Mais elle soigne aussi les maladies des yeux (Pline NH 25, 142). Le sang est le prix à payer pour l’obtenir : sa racine est rougeâtre, dit Pline (25, 66), et plus loin (25, 69), en conspuant ceux qui croient qu’elle est semblable à une autre espèce de centaurée nommée centauris et surnommée triorchis, (petite centaurée pour André) : « il est rare qu’on la coupe sans se blesser. Elle donne un suc couleur de sang ». Ces remarques autour de la plante centaurée supposent peut-être l’existence d’un mythe tel que l’ont conservé les récits védiques et avestiques (panacée qui ressoude les chairs, obtenue grâce au sang sacrificiel qui a coulé sur la terre) : cela est à lire entre les lignes. Mais il y a mieux.

La centaurée est encore appelée pelethronia ; elle croît sur le mont Pélion. Un certains nombre d’auteurs font allusion à sa pousse, liée à la naissance et au domptage du cheval. Suivons le récit de Vernant : « Dans cette partie du Mont Pélion, le premier cheval, surgi du sol, aurait été dompté par un Lapithe, nommé Péléthronios, du même nom qu’une plante merveilleuse, sortie de la même terre et chargée de toutes les vertus médicinales et magiques ». Il y a dans ce mythe une équivalence entre le nom de la plante, celui du cavalier et celui du lieu où s’est déroulé la scène, val péléthronien, qui désigne le vallon du Pélion où poussent les plantes, et surtout épithète de la caverne de Chiron. Ce récit, extrêmement important, et jamais encore mis en rapport avec les mythes védiques et avestiques, indique que la légende du Centaure, sa compétence en plantes médicinales, est le correspondant grec des mythes de création du cheval et des plantes médicinales. Des rites gardaient certainement le souvenir du sacrifice du dieu, puisqu’il était toujours honoré à date historique dans la grotte du Pélion : Clément d’Alexandrie prétend qu’on lui offrait des sacrifices humains, qui peuvent rejouer la mort du dieu, dans la mesure où l’on accepte l’idée que le rite sacrificiel renouvelle un épisode mythique.

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Contes et légendes :


Dans la collection de contes et légendes du monde entier collectés par les éditions Gründ, il y a un volume consacré exclusivement aux fleurs qui s'intitule en français Les plus belles légendes de fleurs (1992 tant pour l'édition originale que pour l'édition française). Le texte original est de Vratislav St'ovicek et l'adaptation française de Dagmar Doppia. L'ouvrage est conçu comme une réunion de fleurs qui se racontent les unes après les autres leur histoire ; la Centaurée raconte la sienne dans un conte venu de Lituanie et intitulé "Le Nigaud" :


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