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La Pensée



Étymologie :

  • PENSÉE, subst. fém.

Étymol. et Hist. 1460-66 (Martial d'Auvergne, Arrêts d'amours, éd. J. Rychner, p. 36, 65). De pensée*, cette fleur étant considérée comme l'emblème du souvenir, cf. 1558 herbe de la pensée (L. Fuchs, Histoire des plantes ds Roll. Flore t. 2, p. 173).


Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.


Autres noms : Viola tricolor ; Herbe clavelée ; Herbe de la Trinité ; Menue Pensée ; Pensée des champs ; Pensée sauvage ; Pensée tricolore ; Pésaire ; Petite Jacée ; Violette à grandes fleurs ; Violette des belles-mères ; Violette des champs ; Violette tricolore ; Yeux de chat ;

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Botanique :

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Croyances populaires :


Dans Le Folk-Lore de la France, tome troisième, la Faune et la Flore (E. Guilmoto Éditeur, 1906) Paul Sébillot recense nombre de légendes populaires :


Certaines fleurs portent, malheur à celui qui les reçoit ou a celui qui les donne Dans le Nord dé la France, les pensées blanches, qui sont un symbole de mort, ne doivent pas figurer dans les bouquets que l'on offre à des vivants.

[...] A Hesdin (Pas-de-Calais) les jeunes filles font tourner la tige de la pensée entre les doigts en disant :

Penses bien !

Où tu t'arrêteras,

Mon amant sera.

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Symbolisme :


Dans Les Fleurs naturelles : traité sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soirées suivi du langage des fleurs (Auto-édition, Paris, 1847) Jules Lachaume établit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains :


Pensée - Je pense à vous ; je ne vous oublierai pas.

Emblème sans raison, consacré par Fusage.

 

Selon Pierre Zaccone, auteur de Nouveau langage des fleurs avec la nomenclature des sentiments dont chaque fleur est le symbole et leur emploi pour l'expression des pensées (Éditeur L. Hachette, 1856) :


PENSÉE - JE PENSE A VOUS - PENSEZ A MOI.

Jolies fleurs que la couleur veloutée de leurs pétales supérieures et le jaune citron des trois autres rendent fort distinguées. La racine de la pensée est fibreuse ; elle pousse de petites tiges longues de quatre à six pouces, diffuses, glabres, rampantes, rameuses, portant des feuilles pétiolées, les unes arrondies, les autres oblongues et dentelées au tour.

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Dans son Traité du langage symbolique, emblématique et religieux des Fleurs (Paris, 1855), l'abbé Casimir Magnat propose une version catholique des équivalences symboliques entre plantes et sentiments :


PENSÉE - PENSÉE.

Arrêtez votre pensée sur la lui de Dieu et méditez sans cesse ses commandements, et il vous donnera lui - même un cœur, et le désir de la sagesse vous sera donné.

Ecclésiaste : VI, 37.

La pensée, dont le véritable nom est violette tricore, est une jolie plante indigène qui fleurit de mai en septembre. La richesse, le velouté, la belle variété de ses couleurs, lui ont ouvert l'entrée de nos jardins ; les fleurs sont plus grandes que celles qui naissent dans les champs, les lieux cultivés où on les trouve presque une fois plus petites. Elle n'a quelquefois que deux couleurs, et la blanche et la jaune. – Cette fleur a prêté à beaucoup d'allusions, à cause de son nom qui fait équivoque ; on l'offre à l'amour comme à l'amitié ; mais peut-on aujourd'hui, comme autrefois, en faire le symbole de la muse qui inspire nos poètes, c'est ce que M. Boitard ne pense pas.

REFLEXIONS.

Certaines plantes ne peuvent croitre que dans un bon terrain, comme il y a des pensées qui ne peuvent germer que dans un bon cœur.

(Le duc DE LÉVIS.)

Lorsqu'on s'endort avec une bonne pensée, cette pensée garde le cœur des mauvaises.

(SAINT VINCENT DE PAUL, Maximes et conseils)

Toutes nos pensées qui n'ont pas Dieu pour objet, sont du domaine de la mort.

(BOSSUET, Oraisons funèbres)

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Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie :


Pensée - Souvenir.

Cette jolie fleur, dont les nombreuses variétés embellis sent nos parterres, a été créée, dit la mythologie, pour adoucir les souffrances d'une charmante jeune fille, victime de la jalousie d'une redoutable rivale. Inachus, roi d'Argos, avait eu de sa femme Ismène une fille nommée Io, qui fut consacrée au service de Junon et devint grande prêtresse du temple de cette déesse.

La Renommée alla au loin proclamer la réputation de beauté d’lo, et de puissants princes traversèrent d'immenses étendues de pays pour apporter leurs hommages à ses pieds ; mais celle-ci refusa toutes les offres qui lui furent faites, car personne n'avait su trouver le chemin de son cœur.

Malheureusement pour Io, le souverain maitre de l'Olympe eut l'idée de prendre la forme d'un mortel et, quittant sa cour, il descendit sur la terre. L'attention de Jupiter fut attirée par une nombreuse affluence de peuple qui se précipitait vers le temple de Junon. Entraîné par la foule, il parvint jusqu'à l'autel, et il allait offrir un agneau blanc, quand son regard s'arrêta sur lo. Subjugué par la beauté de la grande prêtresse, Jupiter oublia son offrande et resta immobile. Io, malgré sa vertu, était femme, et elle fut heureuse de l'impression que sa vue causait au beau berger.

Cet instant décida de son sort, elle aima Jupiter.

Pendant quelque temps cet amour resta ignoré, mais une compagne d'Io la trahit, et Junon résolut de se venger. Jupiter, pour éviter le courroux de sa femme, changea Io en génisse.

Tristement couchée au milieu de l'herbe verte, la pauvre lo, la tête penchée et les yeux remplis de larmes, songeait à sa famille, quand soudain un tapis de fleurs nouvelles, répandant une suave odeur, vint apporter une consolation à l'infortunée.

C'était Cybèle, la déesse de la terre, qui envoyait à l'exilée la pensée.


Pensée au souvenir d'amour,

Où sont ces jours ou tu visais :

La vie Sans toi n'est rien ! le bonheur, oh ! c'est toi ,

Toi, c'est le dieu dont mon âme est ravie

Qui seul m'anime, en qui j'ai mis ma foi.

Que fait la mont ? Elle peut nous surprendre,

On aime au ciel comme on aime ici-bas.

De tous ces feux reste-t-il une cendre,

Ils sont passés ; ils ne reviendront pas.

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Selon le Dictionnaire des symboles (1ère édition, 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant,


"Le symbolisme de cette fleur vient essentiellement du nombre de ses pétales : elle en a cinq et ce chiffre est précisément l'un des symboles de l'homme. La pensée désigne l'homme par ce qui lui est propre : penser ; elle est ainsi choisie pour désigner la méditation et la réflexion."

 

Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), la Pensée sauvage (Viola tricolor) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Féminin

Planète : Saturne

Élément : Eau

Pouvoirs : Amour ; Prophéties amoureuses.


Utilisation magique : Porter sur soi de la Pensée sauvage attire l'amour. Cette fleur est également efficace dans les prophéties amoureuses : si celles que vous aurez plantées de façon à dessiner un cœur prospèrent, ainsi en sera-t-il de votre amour.

La femme amoureuse d'un marin peut s'assurer qu'il pense à elle en versant du sable de la grève sur un lit de Pensées sauvages, puis en arrosant celles-ci avant le lever du soleil.

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Sheila Pickles écrit un ouvrage intitulé Le Langage des fleurs du temps jadis (Édition originale, 1990 ; (Éditions Solar, 1992 pour la traduction française) dans lequel elle présente ainsi la Pensée :

Mot clef : Souvenir

J'éteins mes flammes insensées,

Je reste au terme du devoir,

Jugeant que vous voulez avoir

De plus hautes pensées ;


Je cède votre front à l'orgueil du Jasmin ;

Il suffira pour moi de parer le chemin,

Sans pleurs et sans mélancolie,

Que fouleront les pas de la belle Julie.


Georges de Scudéry (1601-1667), "La Pensée".


N'en déplaise à Jacques Prévert, « pensée » est un joli nom pour cette plante timide et délicate que l'on peut offrir à une personne pour lui laisser entendre qu'on ne l'oublie pas.

La tradition veut que Zeus, ayant séduit Io, la transforma en génisse pour qu'elle échappe à la colère d'Héra, son épouse. Ainsi métamorphosée, elle se retrouva dans un champ de Pensées, et elle reconnut aussitôt les pensées de ses amis venus la consoler.

La petite Pensée sauvage est la sœur de la Violette des bois, bien qu'elle préfère les champs et le bord des chemins, et le plein soleil. Son nom botanique, Viola tricolor, évoque les trois couleurs qui ornent ses pétales, et qui lui ont valu d'être également appelée Herbe de la Trinité, en hommage à la Sainte-Trinité.

Cette fleur, à laquelle les macules colorées de ses pétales donnent parfois l'aspect d'un masque burlesque, est évoquée par Shakespeare dans Le Songe d'une nuit d'été : elle sert à préparer la potion qui rend Titania, la reine des fées, follement amoureuse de l'âne Bottom.

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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont S.A.S., 1995, 2019) proposé par Éloïse Mozzani, on apprend que :


La pensée, qui a cinq pétales (le cinq est le symbole de l'homme), "désigne l'homme par ce qui lui est propre : penser ; elle st ainsi choisie pour désigner la méditation et la réflexion".

La pensée sauvage attire l'amour. une femme amoureuse d'un marin sera sûre qu'il pense à elle si elle verse du sable de la grève sur un lit de pensées sauvages puis qu'elle arrose les fleurs avant le lever du jour. dans le Pas-de-Calais, les jeunes filles faisaient tourner entre leurs doigts la tige d'une pensée en disant : "Pense bien ! Où tu t'arrêteras, mon amant sera." Aux États-Unis, on prétend que si les pensées "que vous aurez plantées de façon à dessiner un cœur prospère, et, ainsi en sera-t-il de votre amour".

Toutefois, il ne faut jamais offrir des pensées blanches car elles symbolisent la mort.

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Anne E. Witte, auteure d'un article intitulé "Les herbes magiques et le changelin : le temps des mythes dans Le songe d'une nuit d'été." (In : Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, n°43, 1996. pp. 45-64) approfondit l'utilisation littéraire des plantes magiques par Shakespeare :


[...] L'identification des deux herbes, dont le pouvoir magique est détenu par Puck et par Obéron, est axée sur quelques rares informations qu'il faut glaner tout au long de la pièce. Ainsi, nous apprenons leurs noms populaires, le premier quand il est répandu sur les paupières de Demetrius, Lysandre et Titania, plante intitulée « love-in-idleness » (II, 1, 164-168) et le second son antidote qui s'appelle « Dian's bud » (IV, 1, 72). Le pouvoir de ces plantes vient essentiellement de leur influence sur la vision et la perception des victimes. A la différence des transformations de Bottom qui ne dépendent en rien de la magie des plantes mais des caprices de Puck, l'effet des plantes magiques met en suspens le conflit qui oppose Titania et Obéron, le temps que ce dernier s'empare du changelin et que le chassé-croisé des couples perdus dans la forêt s'accomplisse. Contrairement à ce qui se passe pour Titania, Lysandre et Demetrius, la « raison » de Bottom reste la même en dépit de sa transformation en bête. Il y a, par conséquent, deux types d'opération magique effectués par Puck, celle qui modifie la perception grâce à une herbe puissante et l'autre qui amène une translation par un pouvoir magique dont l'origine nous reste inconnue.

« Love-in-Idleness » (« Cupid's Flower »)

Après le différend de Titania et d'Obéron, suivi par le refus de Titania de rendre le changelin, Obéron jette un charme sur Titania. A cette fin, il envoie Puck à la recherche d'une plante qu'il a connue en observant Cupidon tirant une de ses flèches sur une vestale. La flèche a manqué son but et :


... fell upon a little western flower

before milk-white, now purple with love's wound

And maidens call it love-in-idleness. (II, 1, 166-68)


En répandant le suc de cette herbe sur les yeux de Titania, Obéron la condamne à s'éprendre du premier être répugnant (« vile thing ») sur lequel elle fixera son regard. Cet engouement la plongera dans un égarement suffisant pour permettre à Obéron de dérober le changelin. Ce « cocuage » volontaire d'Obéron a pour objet de faire oublier à Titania son obsession pour le changelin et de remplacer l'objet de ses affections. L'emprise de Titania sur Bottom laisse Obéron indifférent du fait que l'objet de ses désirs est un « animal » repoussant et parce que « l'infidélité » de Titania pourra être corrigée au moyen d'un antidote. « Love-in-idleness » réussit ainsi à distraire Titania (à la rendre « idle ») si bien qu'elle a effectivement oublié le changelin à la fin de la pièce.

Beaucoup ont tenté d'établir la nature exacte d'une plante conduisant sa victime à s'éprendre du premier objet venu. Brooks propose Anacamforitis , plante décrite dans Euphues and his England, qui entraîne celui qui la touche à s'éprendre de la première personne qu'il voit. Marion Cohen et Mats Ryden, fondant leur étude sur l'herbier élisabéthain, ont identifié « love in idleness » à « Heartsease », c'est-à-dire à la pensée (viola tricolor).

A part ces quelques indices, les livres scientifiques ne sont guère plus éloquents sur les vertus médicinales et magiques de « love-in-idleness », son phytonyme étant absent des herbiers de l'époque shakespearienne. Toutefois, Shakespeare utilise à l'acte IV un deuxième qualificatif pour désigner la même plante. Grâce à une référence ultérieure à « love-in-idleness » comme « Cupid's flower » (IV, 1, 72) la symbolique de cette plante s'éclaire.

Le terme de « Cupid's flower » n'a pas été forgé par Shakespeare et il apparaît pour la première fois dans le Herball de Lyte (1578) qui l'utilise pour se référer à la rose. Bien que cette dernière soit mentionnée à maintes reprises dans l'œuvre de Shakespeare, la rose n'est pas citée explicitement dans Le songe parmi les fleurs magiques. Ce non-lieu infirme l'hypothèse selon laquelle « love-in-idleness » désignait explicitement une rose. Toutefois, l'usage du terme « Cupid's flower » permet à Shakespeare d'établir un parallèle implicite et appuyé avec la rose qui, comme « Cupid's flower », se trouve associée au pouvoir d'inspirer l'amour.

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D'après Des Mots et des fleurs, Secrets du langage des fleurs de Zeineb Bauer (Éditions Flammarion, 2000) :


"Mot-clef : Souvenir.


Savez-vous ? : L'autre nom commun de la pensée est "l'herbe de la trinité", en hommage à la Sainte Trinité. La pensée est très souvent représentée sur les faire-part de communions et de baptêmes. Autrefois, en Bretagne, les femmes des marins donnaient à leur époux une poignée de terre prélevée dans les massifs de pensées, en souvenir de leur famille et de leur foyer. En Bourgogne, quand une femme de soldat trouvait un bouquet de pensées à sa porte, cela signifiait qu'elle ne pensait pas assez à son pauvre époux.


Légende : La légende grecque raconte que Zeus séduisit la mortelle Io et la transforma en génisse pour échapper à la vengeance de son épouse Héra. Il la déposa ensuite dans un champ de pensées et de violettes qui lui rappelleraient son illustre amant. Dans la mythologie grecque, la pensée est le symbole de la glorification du travail. Elle était dédiée à la déesse Minerve.


Message : Je ne vous oublierai jamais."

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D'après Nicole Parrot auteure de Le Langage des fleurs (Éditions Flammarion, 2000) :


"L'offrir, surtout seule, c'est apporter son affection. C'est, comme elle, dire : "je pense à vous" et ajouter : "souvenez-vous de moi". Mais la pensée nuance ses messages selon ses couleurs rares. Violette, elle invoque : "l'amour et la confiance", pourpre, les "sentiments profonds", jaune, "l'espoir du bonheur", blanche, "l'estime et le respect".

Sans doute parce que les Grecs la consacraient à Minerve, déesse des combats et patronne des activités artisanales, la pensée se montre pleine d'assurance et prône le goût du travail bien fait. Peut-être parce que sa couleur a longtemps été considérée comme celle du deuil, juste après le noir. Ou parce qu'elle a si souvent orné les cartes postales accompagnée de sempiternels jeux de mots sur son nom, elle peut sembler triste et démodée.

Pourtant, elle ne laisse pas indifférent et mérite qu'n regarde de près son visage de velours, petit visage mystérieux tourné vers celui qui la cueille. Il semble poser plus de questions qu'il n'envoie de messages. Des questions qui voguent au fil de l'eau sur le tableau du peintre préraphaélite John Millais illustrant une scène de Hamlet. La pauvre Ophélie, avant de disparaître dans l'eau sombre, u tient encore à la main le bouquet de pensées refusées par son frère Laerte.


Mot-clef : "Je pense à vous"

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Eric Pier Sperandio, auteur du Grimoire des herbes et potions magiques, Rituels, incantations et invocations (Editions Québec-Livres, 2013), présente ainsi la Pensée (Viola tricolor) :


"Il s'agit d'une plante vivace que l'on cultive dans les jardins et que l'on retrouve aussi à l'état sauvage en Europe, de même qu'en Amérique et en Asie. Elle fleurit de mai à octobre.


Propriétés médicinales : C'est une plante aux multiples vertus. On peut en faire une infusion pour guérir les éruptions de la peau chez les enfants ainsi que pour soulager la diarrhée et les problèmes urinaires. Une infusion très diluée avant de dormir est recommandée chez les enfants qui mouillent leur lit.


Genre : Féminin.


Déités : Ganymède ; Attis ; Vénus.


Propriétés magiques : Amour ; Divination.


Applications :

SORTILÈGE ET SUPERSTITION

La tradition veut que si vous plantez des pensées au début d'une liaison amoureuse et que les plantes prospèrent et deviennent vigoureuses, votre amour durera ; si, au contraire, elles s'étiolent, votre amour sera de courte durée.


RITUEL POUR CONNAÎTRE VOTRE PROCHAIN AMOUREUX

Ce dont vous avez besoin :

  • une chandelle mauve

  • de l'encens de violette

  • quelques pensées fraîchement cueillies

  • un bol de verre ou de cristal rempli d'eau

Rituel : Allumez votre chandelle et faites brûler l'encens. Placez le bol d'eau près de la chandelle. Éteignez toutes les autres lumières dans la pièce et revenez vous asseoir près du bol et de la chandelle. Prenez les fleurs et faites-les flotter à la surface de l'eau. Tournez trois fois votre bol, dans le sens des aiguilles d'une montre, en disant :

J'en appelle à toi, Vénus, reine de l'amour Toi qui connais le cœur des hommes et la destinée

Montre-moi qui sera mon amour

Permets que je déchire le voile qui obscurcit ma destinée

Afin que je puisse regarder et voir qui sera mon amour.


Concentrez-vous maintenant sur l'eau et les fleurs qui flottent à sa surface. Patientez et vous verrez apparaître la figure de votre amoureux."

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Doreen Virtue et Robert Reeves proposent dans leur ouvrage intitulé Thérapie par les fleurs (Hay / House / Inc., 2013 ; Éditions Exergue, 2014) une approche résolument spirituelle de la Pensée :


Nom botanique : Viola tricolor.


Propriétés énergétiques : Améliore la clairvoyance et soulage la peine.

Archanges correspondants : Azraël, Métatron, Michael et Raphaël.


Chakras correspondants : chakra du troisième œil.


Propriétés curatives : Cette fleur ouvre votre troisième œil, qui est le siège de votre clairvoyance. En travaillant avec la pensée, vous vivrez de nouvelles expériences, comme le fait de percevoir, du coin de l'œil, des flashs de lumière ; en réalité, ce sont vos anges qui vous envoient des preuves physiques de leur présence à vos côtés.

Pour profiter pleinement de cette énergie, choisissez la pensée vers laquelle vous êtes attiré. Cueillez-la (ou achetez-la) et allongez-vous sur le dos, la fleur posée sur votre front, la face contre votre troisième œil (entre vos yeux). respirez profondément en prenant conscience de ce que vous ressentez. Vous devrez sentir un léger fourmillement et remarquer que vote corps est libéré de ses tensions.


Message de la Pensée : « Si vous souhaitez avoir des dons de clairvoyance, vous aurez besoin de moi ! Je vous aiderai à ouvrir votre vision spirituelle, et vous serez en mesure de voir clairement les êtres énergétiques qui vous entourent, notamment les anges, les guides spirituels et vos proches décédés. Lorsque vous prendrez conscience que vous êtes en permanence entouré de vos compagnons divins, vous pourrez guérir de votre peine et de votre chagrin d'avoir perdu un être cher. Je serai auprès de vous et procéderai à un nettoyage profond de votre chakra du troisième œil. Ne doutez pas des visions et des signes que vous recevez. Entamons ensemble le voyage qui nous mènera à l'éveil de votre clairvoyance. »

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Littérature :


L'Orchidée et la Pensée


L’orchidée et la pensée

N’ont pas ombre de cervelle.

La pensée a peu d’idée,

Aussi l’orchidée a-t-elle

En tête peu de pensée,

Pas de pensée et peu d’or

Chidée.

Robert Desnos, "L'Orchidée et la Pensée" in Chantefables et Chantefleurs, 1952.

 

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