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  • Photo du rédacteurAnne

Le Lérot



Étymologie :


  • LÉROT, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1530 leyrot (Palsgr.) ; 1547 lerot (Haudent, Trois centz soixante et six apologues d'Esope, II, 94 ds Hug.). Mot norm., dér. de loir* ; suff. -ot*.


Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.




Symbolisme :


Selon Hildegarde de Bingen, dans Physica, Le Livre des subtilités des créatures divines (XIIème siècle ; traduction P. Monat, 2011) :


"Le lérot est chaud et a la même nature que les autres souris, sauf qu'il est plus sauvage et plus fort. Et il est utile pour les mêmes maladies que la souris, comme il est dit plus haut." [chapitre précédent = "La souris"]

 

Selon Pierre Dubois et René Hausman qui ont écrit et illustré L'Elféméride, Le grand légendaire des saisons - Automne-Hiver (2013),


"De toute cette espèce de garnements que sont les campagnols, les mulots, muscardin, loirs, gliridés qui traînent, s'attardent, musardent dans les haies, les champs, les vergers comme s'ils ne voulaient pas perdre une goutte des saveurs de l'été, le lérot est le plus difficile encore à convaincre de rentrer -pire que si on le conduisait à l'école. Ivre de jus de pomme, de poire, de toutes sortes de baies - il a tout essayé -, il rigole, titube avec sa bande de bras cassés, gavé jusqu'au trognon, son masque noir un peu de travers sur le nez, la queue en vrille, et mélange les couplets de ses chansons. "Allez, encore un dernier avant de se séparer !... Ca va comme ça, on est arrivés", protestent les plus empressés à hiberner... Mais le lérot n'est pas fatigué. Pour preuve : comme refuge pour passer les mauvais jours, il a choisi le grenier du fermier, où il pillera les réserves à noix, noisettes et le fruitier, et y mènera un tel tapage que les habitants inquiets croiront leur demeure hantée."

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