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Le Lycopode

Dernière mise à jour : 31 oct.




Étymologie :


  • LYCOPODE, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1750 bot. lycopodium (E. F. Geoffroy, Matière méd. et suite de la matière méd. ds Fr. mod. t. 14, p. 298) ; 1765 lycopodion (Encyclop. t. 9) ; 1789 lycopode (Encyclop. Méthod. Bot. t. 3, p. 645). Empr. au lat. sc. lycopodium 1671 (Bauhin, Pinax theatri botanici ds Roll. Flore t. 11, p. 83) lui-même formé des mots gr. λ υ ́ κ ο ς « loup » et π ο υ ́ ς, π ο ́ δ ο ́ ς, « pied » cette plante étant velue comme la patte d'un loup.


Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.


Autres noms : Huperzia selago - Lycopodium selago (L.) - Herbe aux massues - Lycopode en massue - Lycopode sabine - Sélagine - Soufre végétal -

Lycopodium clavatum - Eghire - Eghère - Eguaire - Griffe de loup - Herbe à la biche - Herbe à la détourne - Herbe à la plique - Herbe à la teigne - Herbe aux massues - Herbe d'anghère - Herbe d'engaire - Herbe de Saint-Roch - Herbe du mauvais chemin - Herbe qui égare - Jalousie - Lycopode en massue - Lycopode officinal - Mousse terrestre - Patte de loup - Patte louvine - Pi d'Ieu (Wallonie) - Pied de loup - Soufre végétal -

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Vertus médicinales :


Henri Ferdinand Van Heurck et Victor Guibert, auteurs d'une Flore médicale belge. (Fonteyn, 1864) nous apprennent les propriétés thérapeutiques du Lycopodium clavatum :


Propriétés Physiques et Chimiques. Le lycopode pousse des tiges très longues, rampantes, qui se ramifient prodigieusement en s'étendant toujours davantage vers la terre. Il s'élève d'entre ces ramifications des pédoncules longs comme la main, ronds et déliés, portant à leur extrémité deux petits épis cylindriques géminés qui sont composés de capsules réniformes, sessiles, à deux valves. C'est dans ces capsules que se trouve contenue la poussière que nous nommons Lycopode. Cette poussière est d'un jaune tendre, très fine, sans odeur ni saveur et prenant feu avec la rapidité de la poudre. Le lycopode jeté sur l'eau reste à sa surface (Guibourt). Cette matière contient une huile grasse, du mucilage, de la cire, du sucre, une matière colorante extractive, de l'alumine et du fer (Cadet de Gassicourt). Traité par l'alcool et l'éther, le lycopode laisse un résidu nommé Pollénine ; c'est un principe organique azoté dégageant de l'ammoniaque par la potasse caustique et susceptible de se putréfier lorsqu'il est humide. Le lycopode est souvent falsifié ; on emploie à cet usage frauduleux la poudre de vieux bois, le pollen du pin , du cèdre, des typha, la fécule, la poudre de talc et bien d'autres substances encore.


Usages médicaux. Le lycopode s'emploie en médecine comme absorbant sur les surfaces excoriées, les fissures des enfants ; on l'emploie aussi sur les surfaces érythémateuses, eczémateuses et érysipélateuses. En Pologne, on en saupoudre dans la plique. A l'intérieur, on l'a dit diurétique et antispasmodique ; il a été prescrit sous forme de décoction dans le rhumatisme, l'épilepsie et les maladies du poumon et des reins, la strangurie, la dysenterie et la diarrhée. On l'a donné aussi comme antispasmodique. L'herbe entière en décoction agit, paraît- il, comme vomitive ; on la donne aussi comme diurétique.


Lycopodium selago : Usages médicaux. Cette espèce possède une saveur légèrement astringente, amère, déterminant un sentiment d'astriction assez prononcé. A petite dose, elle est éméto-cathartique ; à haute dose, elle agit à la façon des poisons narcotiques, causant une sorte d'ivresse et des troubles cérébraux ; la décoction est employée dans certains pays à titre de violent purgatif (Haller) ; dans d'autres, on y a recours pour provoquer des avortements (Breyn). C'est une plante qui mérite d'être étudiée.

 

Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, auteurs de « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », (Bulletin de la Murithienne, no 102,‎ 1984, pp. 129-158) proposent la notice suivante :


moufa de nontre-dàme, f. / trëna, f. / *trënë, m. / (viennent de trêna = « traîner ») = lycopode = Lycopodium sp., surtout L. annotinum.

Utilisé comme guirlande pour les fêtes ; comme médicament contre les poux des animaux (mettre infuser la plante dans du lait battu pendant deux ou trois jours, puis laver plusieurs fois).

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Usages traditionnels :


Selon Pierre Antoine Renaud, auteur d'une Flore du département de l'Orne. (Malassis, 1804) :


Le lycopode en massue a la propriété de s'enflammer, ce qui lui fait donner le nom de soufre végétal. On l'emploie pour les feux d'artifice de théâtre ; on lui attribue aussi plusieurs propriétés en médecine.

 

Marie-Joseph Dubois, dans un article intitulé "Ethnobotanique de Maré, Iles Loyauté (Nouvelle Calédonie) (Fin) . (In : Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 18, n°9-10, Septembre-octobre 1971. pp. 310-371) rend compte de deux lycopodium :


Lycopodium phlegmarioides Gaud., Lycopodinée = mimi ni Wanonothen = « mamelles de Wanonothen », Lif ihe i wananathin. Cette mousse épiphyte pousse par paire sur les arbres en forêt humide, eg à la-Kunic au Sud de Rama, près de Tokabole dans la forêt de Medu. — On a donné également le même nom à une fougère épiphyte des forêts humides, dont les lobes vont par paire comme la mousse. — Wanonothen est une divinité yaac femme, aux seins très longs, qu'elle faisait claquer en courant pour faire peur aux passants. Elle existe à l'Ile des Pins, Lifou, Ouvéa. Parfois elle pouvait enlever les gens avec ses seins comme avec un lasso.


Lycopodium scandens, Filicinée = goo. Fougère lianiforme du marais de Wabao. On lui a donné le nom de la cuscutte, Cassytha filiformis, Loranthacée.

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Dans Le régal végétal : plantes sauvages comestibles (Vol. 1., Éditions Ellebore, 2009) François Couplan nous informe que :


On aurait consommé après cuisson la tige aérienne de certaines espèces, dont le Lycopodium clavatum (= selago) - nord et centre de l'Europe, cosmopolite. D'autres servent à faire du thé en Roumanie.

Cependant, les lycopodes renferment de dangereux alcaloïdes (lycopodine, clavatine, clavotoxine) et ils sont toxiques. L'espèce précitée entre dans cette catégorie.

Les spores des lycopodes contiennent des sucres et de l'huile grasse. Elles sont dénuées de toute toxicité. Elles forment une poudre impalpable que l'on a utilisée pour l'usage externe comme vulnéraire, hémostatique et émollient.

On s'en est servi pour enrober des pilules et comme poudre éclairante pour les appareils photographiques du début du XXe siècle.

 

Roger Larivière, auteur de Plantes sauvages de la forêt boréale. (Éditions la Caboche, 2016) nous apprend :


Lycopode dendroïde : Les spores jaunes contiennent beaucoup d'huile, ce qui les rend explosives. Pour cette raison, on les utilise dans les camps de sciences naturelles pour simuler un petit feu d'artifice. Jadis, les spires étaient employées par les photographes comme poudre remplaçant le flash. On s'en servait aussi pour empêcher les condoms et les gants en caoutchouc de coller.

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Symbolisme :


Emma Faucon, dans Le Langage des fleurs (Théodore Lefèvre Éditeur, 1860) s'inspire de ses prédécesseurs pour proposer le symbolisme des plantes qu'elle étudie :


Lycopode - Flamme ardente.

C'est une espèce de mousse originaire des tropiques, cependant nous en possédons plusieurs espèces en Europe. On emploie la poussière jaune ou pollen que renferment ses capsules pour figurer des éclairs sur nos théâtres et pour la confection des feux d'artifice ; elle brûle avec un vif éclat. Voici des vers qui ont été composés sur la douleur d'une jeune veuve :

J'offre, suivant l'antique usage,

La jonquille à tous nos maris *;

Le lis à fille jeune et sage ,

L'immortelle à nos beaux esprits,

Le bluet à la tendre enfance.

Aux petits-maîtres le muguet,

Le méchant n'aura dans la France

Que le souci pour son bouquet.

Le bouton d'or à la finance,

A nos romanciers des pavots,

La tubéreuse à l'innocence

Et les lauriers à nos héros ;

A la veuve d'une journée Je présente le noir cyprès ;

Mais j'offre, à celle d'une année,

Lycopode dans ses bouquets .


* Allusion à la couleur jaune et non à la fleur.

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Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), le Lycopode en massue (Lycopodium clavatum) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Féminin

Planète : Lune

Élément : Eau

Pouvoirs : Égare les voyageurs ; Pouvoirs psychiques.


Utilisation rituelle : Au retour des pèlerins de Saint-Roch (fête le 16 août, avec bénédiction du bétail dans beaucoup de régions), leur bâton était tout enguirlandé de Lycopodes.

Les « massues» grêles et poilues de cette petite plante, mises pendant la nuit sur la fenêtre d'une femme, indiquent qu'elle détourne les hommes du droit chemin.


Utilisation magique : Dans tous les pays occidentaux, on peut trouver des traces de cette ancienne tradition de l'« Herbe du mauvais chemin » : le Lycopode égare le voyageur qui pose son pied dessus.

Lorsqu'elles sont correctement cueillies et traitées, les massues stimulent les pouvoirs psychiques. Il faut d'abord prendre un bain purificateur dans une eau courante très froide, si possible un torrent de montagne aux eaux bouillonnantes et rapides. Puis on donne en offrande, au Lycopode que l'on a choisi, un peu de pain et de vin. La plante doit être déracinée entière, avec une lame d'argent, en prenant soin de ne pas léser les petites radicelles. On la fait alors sécher la tête en bas, suspendue dans le feuillage d'un hêtre ou d'un châtaignier. C'est là qu'elle émet les meilleures vibrations et prend tout son pouvoir.

C'est avec ses épis sporifères que l'on fabrique la poudre de Lycopode. Cette poudre jaune pâle est employée par les chamans dans leurs cérémonies. Sa très grande inflammabilité la fait utiliser le soir pour produire de hautes flammes instantanées, pour stimuler des feux follets, des éclairs; au crépuscule de certaines fêtes, des feux de Lycopode se répondent de colline en colline et, au matin, l'interrogation des cendres donne la réponse du dieu sollicité.

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Selon Marcel Coquillat, auteur de "Sur quelques noms patois de plantes (suite)." (In : Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 1962, vol. 31, no 3, pp. 74-83) :


Lycopode. — Ain : Herbe-à-adirer : a éloignement, dir direction. Indre : herbe d'engaire : engaîrer = égarer. Certains thaumaturges de village prétendent que celui qui a marché sur le Lycopode perd son chemin.

 

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Symbolique celte :


Selon Philip et Stephanie Carr-Gomm dans L'Oracle druidique des plantes, comment utiliser les plantes magiques de la tradition druidique, (édition originale, 1994 ; traduction française, 2006) les mots clefs associés à cette plante sont :


en "position droite : Initiation - Commencements - Pouvoir

en position inversée : Laisser-aller - Conclusion - Fin précoce.


Le lycopode sélagine est l'une des 200 espèces de lycopode, originaires de nombreuses régions de l'hémisphère nord, depuis l'Himalaya à l'est à l'Oregon à l'ouest. Il pousse dans les terrains marécageux et les landes, sur les prairies montagneuses, les corniches rocheuses et le sommet des montagnes jusqu'à une altitude de 1300 mètres.

La carte montre le lycopode sélagine poussant à côté des rochers dans une forêt d’Écosse. S'épanouissant à l'ombre, il préfère les profondeurs sombres de la forêt.


Sens en position droite. La taille n'est pas tout. Si vous avez choisi cette carte, une chose d'apparence insignifiante est entrée dans votre vie et s'avère très puissante. Bien que ce soit une plante minuscule, le lycopode sélagine descend des géants de la forêt primitive devenus depuis longtemps du charbon. La manière dont la mousse aide à allumer un feu se fait l'écho du pouvoir et de la chaleur que fournit le charbon. Le choix de cette carte est de bon augure si vous entamez un nouveau projet ou relation? Ne soyez jamais déçu par les débuts modestes - avec de la patience, une chose commencée à petite échelle peut s'accroître de manière inimaginable. Les mêmes principes sont valables pour l'initiation spirituelle - le premier pas ne vous fait pas forcément connaître une expérience mystique, mais tout commencement renferme un grand pouvoir. Avec le temps, vous regardez derrière vous et comprendrez à quel point votre vie a changé grâce à cet acte apparemment minime.

Cette carte signale par ailleurs que vous arrivez finalement à voir clairement. Jusque-là, votre compréhension d'une situation a été altérée, peut-être par manque de distance émotionnelle. Maintenant, un voile s'est levé et une clarté indubitable a émergé.


Sens en position inversée : Le lycopode sélagine était traditionnellement utilisé comme abortif. Si vous avez choisi cette carte inversée, soit vous devez réfléchir à l'abandon d'un projet avant d'y perdre plus de temps, d'énergie ou d'argent, soit ce processus a déjà pris place. Tout comme une plante ou un animal produit bien plus de semences que celles qui produiront effectivement un nouvel être, les hommes ont bien plus d'idées que celles qui seront réalisées en pratique. Il est difficile de laisser aller une idée ou un projet, mais cela fait partie de la vie. Nous pouvons pleurer ce qui ne sera pas, tout en acceptant l'inévitabilité de cet événement.

Il est toujours important d'avoir un aperçu de la signification potentielle d'une carte en réfléchissant au contexte de la lecture et à la position de la carte dans celle-ci. Dans certaines situations, cette carte conseille en ce moment la prudence afin d'empêcher qu'une question ou un projet s'achève prématurément. A son début, tout projet a besoin de soutien, et une exposition excessive à la critique risque de lui porter tort.

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De l'arbre le plus haut à la mousse minuscule

Il y a 360 millions d'années, au carbonifère, les lycopodes - ainsi que les équisétinées - étaient des arbres hauts de plus de 40 mètres. Quelques spécimens fossilisés peuvent être admirés au Fossil Grove du Victoria Park, Glasgow (Écosse). La plupart de ces arbres majestueux sont maintenant du charbon. Le lycopode sélagine, l'une des espèces apparentées existant encore de nos jours, était tenu pour l'une des plus importantes plantes des druides anciens. Pline raconte qu'il avait le pouvoir de prévenir tous les accidents et les malheurs, à condition que la plante ait été ramassée rituellement : en portant des vêtements blancs, pieds nus fraîchement lavés. Après avoir offert un sacrifice de pain et de vin aux dieux, le druide approchait la plante, sans recourir à nul outil en fer, l'attrapait de sa main droite, en élevant de la main gauche un pan de son habit pour dissimuler ses actions. Une fois ramassé, le lycopode était enveloppé dans une serviette neuve en lin.

Séché, le lycopode est un excellent matériel pour allumer le feu. En plus d'être utilisé comme charme empêchant le malheur, Pline dit que les druides utilisaient la fumée du lycopode ardent comme remède contre les affections oculaires.

En Écosse, le lycopode sélagine servait de purgatoire. Les Nitinaht, peuple indigène de l'île de Vancouver (Canada), l'utilisent pareillement. Son effet puissant est du à sa toxicité. a haute dose, il peut provoquer des convulsions ou l'inconscience, à petite dose, associé au genévrier, induit l'avortement. En Écosse, on l'utilisait comme mordant pour les teintures. L'infusion était très utilisée par les femmes et les jeunes filles comme tonique cutané. Le lycopode sélagine est actuellement étudié quant à ses propriétés de consolidation de la mémoire et donc possible traitement de la maladie d'Alzheimer."

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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :


Le lycopode, vénéré dans l'ancienne Gaule, fait partie des « herbes d'égarement » : quiconque met le pied dessus se perd. Cependant, cueillie selon un rituel précis, la plante sait se montrer coopérative et stimuler les pouvoirs psychiques :


Il faut d'abord prendre un bain purificateur dans une eau courante très froide, si possible un torrent de montagne aux eaux bouillonnantes et rapides. Puis on donne en offrande, au lycopode que l'on a choisi, un peu de pain et de vin. La plante doit être déracinée entière, avec une lame d'argent, en prenant soin de ne pas léser les petites radicelles. On la fait alors sécher la tête en bas, suspendue dans le feuillage d'un hêtre ou d'un châtaignier. C'est là qu'elle émet les meilleures vibrations et prend tout son pouvoir.


La fine poussière répandue par ses spores, utilisée en pharmacie sous le nom de « poudre de lycopode », joue un rôle dans les cérémonies chamaniques : « Sa très grande inflammabilité la fait utiliser le soir pour produire de hautes flammes instantanées, pour stimuler des feux follets, des éclairs ; au crépuscule de certaines fêtes, des feux de lycopode se répondent de colline en colline et, au matin, l'interrogation des cendres donne la réponse du dieu sollicité ».

Porter autour de la taille et dans le dos un sac contenant des lycopodes soulage les rhumatismes ; avoir sur soi un cordon frotté de la plante remédie, disent les Américains, un urticaire récidivant.

 

Selon Véronique Barrau et Richard Ely, auteurs de Les Plantes des Fées et des autres esprits de la nature (Éditions Plume de Carotte, 2014),


"Fand, déesse maritime, est aussi considérée comme la reine des fées. Régnant sur l'Autre Monde, elle croisa la route du héros Cuchulainn. Devant le danger que représentait leur amour pour les deux mondes, les druides donnèrent au héros celte une boisson d'oubli. Parmi les ingrédients figurait le lycopode, une plante bien connue des sorciers et dont on tire un soufre végétal inflammable."

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