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Photo du rédacteurAnne

Le Kookaburra

Dernière mise à jour : 12 mars




Autres noms : Dacelo novaeguineae - Martin-chasseur géant -




Zoologie :

- Nom scientifique : Dacelo novaeguineae - Classe : Oiseaux - Ordre : Coraciiformes - Famille : Alcédinidés - Habitat : Lisières des forêts, clairières, savanes arborées - Localisation géographique : Est de l'Australie (introduit au Sud-Ouest et en Tasmanie) - Taille : 40 à 45 cm - Poids : 500 g environ - Espérance de vie : Inconnue - Reproduction : 24 à 26 jours d'incubation. 2 à 4 oeufs - Régime alimentaire : Carnivore (insectes, invertébrés, rongeurs, poissons, amphibiens, mollusques, oiseaux)


Le kookaburra ou « martin-chasseur géant » est le plus grand de tous les martins-chasseurs. Il est facilement reconnaissable à sa silhouette trapue, son épais bec et ses cris rauques, ressemblant à des rires. Cette espèce présente une longue tête blanchâtre, surmontée d'une petite calotte brunâtre et balayée d’un trait brun qui va des yeux jusqu'aux tempes. Le dos et les ailes sont brun foncé, mais le dessous du corps est blanc. La queue, assez longue, est marron et noir, avec une extrémité blanche. Les pattes sont courtes et grises. Cet oiseau est un excellent chasseur qui utilise de multiples techniques de chasse, du fait de la grande diversité de ses proies. Il les capture en effet au sol, sur la végétation, ou bien encore dans l'eau, après une période d'observation au cours de laquelle il les épie, à l'affût sur un perchoir. Grégaire, le kookaburra vit en groupes familiaux, au sein desquels les couples restent unis à vie. La période de nidification se situe entre septembre et décembre. Le nid est placé dans une cavité naturelle, un arbre creux ou une termitière arboricole. Les deux parents couvent à tour de rôle et s'occupent de l'éducation des petits, qui prennent leur envol un mois environ après leur naissance. L'éducation des jeunes est un peu particulière. Les oisillons peuvent être pris en charge par le couple seul, mais ils sont parfois assistés par un groupe de 3 à 6 oiseaux, âgés d'un à deux ans et provenant des couvées précédentes.

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Symbolisme :


Nicole Viloteau, dans une note discrète de son ouvrage intitulé Un Baiser d'ailes bleues, 150 rencontres avec des animaux extraordinaires (Éditions Arthaud, 2009), précise le rôle emblématique du Kookaburra :


Kookaburra : Dacelo gigas ou Dacelo leatchii.

Ce gros oiseau australien est la mascotte nationale, en raison de son caractère malicieux.

 

Sur le site de Maxisciences, on peut lire ce complément à la citation précédente, publié le 23 mai 2019 :


[...] A l'âge adulte, le kookaburra, ou martin-chasseur géant, peut atteindre 45 centimètres de long, et peser 500 grammes environ. Trapu, il est doté d'une très grosse tête et d'un grand bec pointu. Il est l'oiseau symbole de l'Australie, qui avait fait de lui l'une des trois mascottes des Jeux olympiques de Sydney en 2000.

 

Glenn Albrecht, auteur de Les émotions de la Terre: Des nouveaux mots pour un nouveaux monde. (Éditions Les Liens qui libèrent, 2020) sait la dette qu'il doit aux Aborigènes d'Australie et à leur oiseau emblématique :


Je remercie également les peuples indigènes d'Australie et leur oiseau totémique, le Kookaburra, pour leurs lumières. Selon les légendes aborigènes, cet oiseau australien rit aux éclats quand pointe l'aube - et à ce moment-là seulement.

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Contes et légendes :


L'article publié sur le site du Muséum d'Histoire naturelle nous apprend que :


Territorial, il signale sa présence par un chant puissant ressemblant à un rire. D’après une légende aborigène, le cri du kookaburra servit à réveiller l’humanité pour qu’elle puisse voir le premier lever du soleil !


Légende dont on retrouve trace sur le Net :




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Littérature :


Dans Un Baiser d'ailes bleues, 150 rencontres avec des animaux extraordinaires (Éditions Arthaud, 2009) Nicole Viloteau croque sur le vif des portraits animaliers insolites :


Un trio de kookaburras


NORTH KENNEDY RIVER. Lakefield. Il est 17 heures. La rivière se vide, descend rapidement vers la mer de Corail : une strate noire et luisante d'un mètre cinquante de hauteur souligne la baisse de niveau. Le soleil se couche derrière les franges d'eucalyptus. Un ruisseau me coupe la route. Trop profond !


J'abandonne la rive pour celle de ce cours d'eau. En toile de fond éclatent les rires en cascade des kookaburras aux ailes bleues ! Ces grands martins-chasseurs beige marbré de marron chantent, ou plutôt sonnent l'heure du haut d'un eucalyptus : il est 18 heures !


Le soleil disparaît après leur joyeuse sérénade. Ils s'ébattent toujours en trio : l'un commence, tout ébouriffé, à ricaner, le deuxième enchaîne la jacasserie en s'esclaffant de plus belle, tandis que le troisième larron peaufine le contenu, queue relevée, dévoilant les roseurs saumonées de son croupion qui tressaute à chaque crescendo. Une cacophonie qui peut durer plus d'un quart d'heure ! Chaque fois que je les entends le soir entamer leurs sérénades, irrésistibles concerts de gloussements, je sais que j'ai intérêt à regagner au plus vite mon bivouac, sinon à en installer un de fortune.


Avant l'obscurité totale !

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