Étymologie :
Étymol. et Hist. Fin xiie s. glandre « tumeur sur une glande » (Vie Édouard le Confesseur, 3095 ds T.-L.) ; 1314 glande « organe formé de petits utricules » (H. de Mondeville, Chirurgie, 198, ibid.). Glandre est issu du lat. méd. glandula (Celse), dimin. de glans (gland*), avec dissimilation du second -l-. Étant donné qu'en a. fr. gland et glande sont chacun attestés aux deux sens de « gland » et de « glande » (T.-L.), il est probable que l'a. fr. glande est issu de glans, glandis adapté en lat. vulg. à la 1redéclinaison, d'autant plus facilement qu'il était fém. (FEW t. 4, p. 149a) ; glandre, glande, issu de glandula, se serait ensuite confondu avec glande issu de glanda.
Étymol. et Hist. 1912 oct. glandes endocrines (Gottignies, À propos des glandes endocrines ds Policlinique, Bruxelles, XXI, pp. 289-294). Composé de l'élément préf. endo-* et de -crine* d'apr. le rad. du gr. κ ρ ι ́ ν ε ι ν « séparer ; sécréter ».
Lire également la définition des mots glandes et endocrines afin d'amorcer la réflexion symbolique.
Anatomie :

Symbolisme :
Jacques Martel dans Le Grand Dictionnaire des malaises et des maladies (Éditions Quintessence, 2007) nous éclaire sur les significations des maux attachés aux glandes endocrines :
ADÉNOME : De façon générale, un adénome est une tumeur bénigne qui se développe aux dépens d’une glande.
Comme toute tumeur, cela provient d’un choc émotionnel qui s’est densifié sur la partie du corps reliée à ce choc, que ce soit le pancréas, un sein, la prostate et même les glandes endocrines par exemple le foie ou les reins. Au lieu d’aller puiser à l’intérieur de moi, je vais baser ma vie sur les opinions, croyances ou les paroles des autres. Je n’ai pas de vue d’ensemble et j’ai de la difficulté à prendre des décisions, c’est-à-dire dans quelle voie me diriger. Je fais du sur place. J’appréhende certains changements dans ma vie en intégrant certaines idées nouvelles et je ne sais trop comment les mettre en application. Il m’est difficile de dire NON à l’influence extérieure et d’aller chercher les vraies réponses à l’intérieur de moi.
J’accepte ↓♥ les événements passés, afin de me permettre d’aller de l’avant, en toute confiance. Je laisse ma créativité se manifester. J’écoute, en tout premier lieu, ma voix intérieure qui sait ce qui est bon pour moi.
GINGIVITE : Une glande est un organe dont le fonctionnement est caractérisé par la synthèse puis la sécrétion d’une substance. Ces substances sont spécifiques et essentielles à l'harmonie du corps. Il y a deux types principaux de glandes : les glandes endocrines et les glandes exocrines. Les glandes endocrines (sans canaux) sécrètent leurs hormones (qui sont des messagers) à l'intérieur du corps, dans le sang par exemple la thyroïde, le foie, les surrénales, etc. ; elles ont une fonction intérieure et leur nom signifie « je sépare ». Ces hormones sont nécessaires pour maintenir l'équilibre du corps (homéostasie). Les glandes exocrines, quant à elles, sécrètent leurs produits à l’extérieur du corps par un canal qui débouche à la surface de la peau, d’une muqueuse ou dans le tube digestif (par exemple : glandes salivaires, sudoripares, lacrymales, le foie ou le pancréas).
Les glandes sont le miroir du MOI et chacune de celles-ci est reliée à un centre d’énergie (chakra). Un mauvais fonctionnement de mes glandes endocrines manifeste un déséquilibre ou une disharmonie de mes centres d’énergie. Les glandes, quelles qu’elles soient, injectent dans mon corps des produits qui s’apparentent à des carburants dont celui-ci a besoin pour fonctionner, pour mettre en action d’autres organes. C'est l'intercommunication entre les glandes qui amène l'harmonie ou la dysharmonie et un juste équilibre ou un déséquilibre. Le fait de devenir de plus en plus conscient et de créer moi-même ma vie au lieu de la vivre d’une façon automate assure un bon fonctionnement de mes glandes.
GLANDES (MAUX DE ...) : Un mauvais fonctionnement d’une ou des glandes m’indique que j’ai de la difficulté à trouver une motivation, un « carburant » pour démarrer un nouveau projet, ou à passer à l’action par rapport à une situation (j’ai tendance à remettre à plus tard). Cela peut se situer aussi sur le plan rationnel, où je vis de la confusion et où j’ai de la difficulté à voir clair par rapport aux choses à faire. Cela dénote une certaine insécurité intérieure. Je suis désorganisé, désordonné autant dans ma vie que dans mes pensées. Un dysfonctionnement glandulaire peut provenir également de désirs non réalisés ou d'émotions trop fortes. Étant le miroir du MOI, les glandes reflètent l'expression de mon intérieur. Elles sont atteintes si je vis passivement avec une attitude de victime ou si je choisis de vivre de façon inconsciente et dans ma tête au lieu d’être dans mon cœur♥. S’il y a inflammation glandulaire, j’en veux à ceux qui m’ont blessé, humilié. Je ne fais que me protéger...
J’accepte ↓♥ de me refaire confiance car je possède toutes les qualités nécessaires pour aller de l’avant et passer à l’action.
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Sur le site Yoga Fleur de Lotus, Nadège Chable nous explique le lien qui existe entre nos glandes endocrines et la qualité de nos pensées :
Comment nos pensées affectent-elles nos glandes ? L’énergie vitale (prāna, shakti, ki ou chi) circule dans tout le corps suivant des canaux appelés méridiens ou nadis dans la médecine ayurvédique. À l’intersection de ces méridiens se situe ce qu’on appelle les chakras, des centres de régulation énergétique. Ils se présentent à la manière d’un diabolo, les ouvertures s’évasent vers l’avant et vers l’arrière. Ils agissent comme des antennes et des centres de communication avec les organes du corps. Mais aussi, ils nous mettent en communication avec les énergies de la terre et celles de l’univers. Les enseignements traditionnels décrivent essentiellement les 7 principaux chakras, qui sont fondamentaux dans notre fonctionnement. Ils sont situés sur le canal énergétique central de la colonne vertébrale.
Chakra | Nom sanskrit | Localisation | Glande associée |
Couronne | Sahasrara | Sommet du crâne | Épiphyse (ou pinéale) |
Conscience | Ajna | Entre les sourcils, à la base du nez | Hypophyse |
Gorge | Vishuddhi | Gorge | Thyroïde & Parathyroïdes |
Coeur | Anahata | Sur le sternum au niveau de la poitrine | Thymus – Cœur |
Plexus solaire | Manipura | Au niveau du nombril | Pancréas |
Plexus sacré | Svadhistana | Au niveau du sacrum | Gonades |
Racine | Muladhara | Au niveau du coccyx | Surrénales |
Les chakras secondaires dépendent des chakras principaux, ainsi ceux des épaules, des coudes, des poignets, des doigts, sont reliés au chakra du cœur. Ceux des hanches, les genoux, les chevilles, les orteils, les pieds sont reliés au chakra racine.
Chakras et glandes endocrines : L’état énergétique des chakras varie en fonction de l’état émotionnel, mental et spirituel de la personne tout comme les glandes endocrines. Le lien entre la structure physiologique, les corps subtils et les chakras est réalisé par les glandes endocrines. Chaque chakra principal est en synergie avec une glande endocrine qui joue le rôle d’intermédiaire. Les glandes endocrines sont en quelque sorte des interfaces de notre psychisme.
Les glandes endocrines déversent des hormones dans le sang, qui ont un impact sur l’émotion et l’état psychologique de l’individu. Il y a donc un lien direct et à double sens, entre les glandes, les chakras et l’état psychologique. Le bon fonctionnement des chakras produit un sentiment de bien-être, la sensation d’être en forme et à sa place. Inversement, un déséquilibre psychologique détériore les chakras. Il est donc possible, en rétablissant l’équilibre psychologique par la conscience de soi, de remédier à la perte de vitalité des chakras. Le but que l’on recherche par le développement de nos centres psychiques est de se parfaire spirituellement afin de développer la compassion, l’amour, la justice, la bonté et le respect. La quantité d’énergie des chakras est de même niveau que le degré de conscience ou d’évolution de l’être. Plus l’on évolue, plus notre conscience s’élargit et plus nos chakras s’ouvrent en laissant passer l’énergie.
Rôle des Chakras : Les chakras servent à absorber l’énergie vitale, qui nous entoure. L’énergie reçue est alors métabolisée par chaque chakra puis envoyée dans les parties du corps dépendant du système nerveux majeur le plus proche. Cette énergie est indispensable au bon fonctionnement des corps subtils et du corps physique. La tradition orientale lui donne le nom de prana ou de chi. Si un chakra cesse de bien fonctionner, l’absorption de l’énergie en souffre, et les organes dépendants s’affaibliront.
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