L'Hypophyse
- Anne
- 26 nov. 2024
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Dernière mise à jour : 6 déc. 2024
Étymologie :
Étymol. et Hist. 1818 (Dict. des sc. méd. ds Fr. mod. t. 37, p. 40, note 16). Adaptation du gr. υ ̔ π ο φ υ ́ σ ι ς « naissance, ou croissance en dessous » composé de υ ̔ π ο ́ « sous » et φ υ ́ σ ι ς « formation ».
Étymol. et Hist.1. 1575 glande pituitaire (A. Paré, Œuvres, III, 7, éd. J.-F. Malgaigne, t. 1, p. 215a) ; 2. a) 1762 membrane pituitaire (Ac.) ; b) 1814 subst. fém. « id. » (Nysten). Dér. de pituite*; suff. -aire1*.
Lire également la définition du nom hypophyse et de l'adjectif pituitaire afin d'amorcer la réflexion symbolique.
Autre noms : Glande pituitaire -
Anatomie :
Haroun Jedidi, Zayd Jedidi et Albert Beckers, auteurs d' "Une histoire d'hypophyse, évolution des représentations et des concepts au cours du temps." (In : Revue Médicale de Liège, 2014) retracent la manière dont fut envisagée l'hypophyse en Occident depuis l'Antiquité :
Symbolisme :
Selon Jean Hani, auteur de "Le Temple Égyptien". (In : Les Études philosophiques, 1987, no 2/3, pp. 139-152) :
La base architecturale se trouve en rapport avec l'idée directrice exprimée dans la dédicace du temple ; le symbole caractéristique de cette consécration fut découvert dans le dallage du temple couvert; dallage étrange ou apparaissent dessines des organes humains : la courbe d'un œil, la forme d'une oreille, le conduit de la trachée ; et dans la salle XX un bas-relief représente le même visage. Les proportions du profil et de la tête et de celle-ci par rapport au corps sont conformes à celles du canon du corps humain. Schwaller plaça alors le dessin d'un squelette humain, exécuté d'après les moyennes anthropométriques et construit os par os, sur le plan général du temple. II constata alors que la tête vint se situer dans les sanctuaires du temple couvert, la cavité buccale dans le sanctuaire de la barque d'Amon, la poitrine, dans la première salle hypostyle du temple couvert et s'arrêtant à la plate-forme du temple ; l'abdomen est représenté par la cour à péristyle ; le pubis vient à la porte séparant ce péristyle de la colonnade d'Amon ; celle-ci correspond aux fémurs et aux cuisses ; les genoux, à la porte des deux colosses marquant l'entrée à la colonnade ; les tibias, à la cour de Ramsès, encadrés par des colosses ; enfin, le petit orteil, exactement à l'angle Nord du pylône. Et Schwaller a bien soin de faire remarquer que n'importe quel squelette humain harmonieux colle parfaitement au plan ; ce qui exclut, comme l'ont prétendu certains égyptologues, qu'on avait imaginé un squelette "sur mesure " pour démontrer la thèse avancée.
La lecture du schéma ainsi constitué montre que les organes centraux de l'intellect et de toutes les commandes vitales sont situés dans les divers sanctuaires dont l'architecture, la décoration et les textes inscrits précisent l'intention. Ainsi le temple de Louqsor se revèle-t-il comme un édifice consacré au microcosme humain : « Le temple entier est un livre explicatif des fonctions secrètes des organes et des centres nerveux. » Mais, attention, l'homme représenté dans ce temple est l'Homme cosmique, le corps humain et ses organes étant les images de l'organisme divin universel. La tête est le sanctuaire du corps de l'homme, son « temple couvert », et elle a ce même sens symbolique dans le temple de Louqsor ; le canal respiratoire est marque dans l'axe de l'édifice depuis la salle hypostyle (poumons) jusqu'à la salle XII (fosses nasales) par une suite de dalles longues franchissant toutes les portes et passant sous le mur qui sépare les salles VI et XII. Sur le cote Est de la salle XII se situe l'œil, marqué au sol : la est la barque solaire avec la mention d'Horus, œil solaire, qui est la conscience visuelle. Le bulbe rachidien, d'où partent les douze paires de nerfs crâniens, aboutit dans la salle XII au côté Ouest. Du bulbe la moelle continue dans la colonne vertébrale et de la moelle partent les nerfs sensitifs et moteurs. Les sanctuaires (salle VI) se situent dans le pharynx, lieu ou arrivent la nourriture et l'air - la vie - et où s'amplifie la voix, qui est, dans la théologie égyptienne, la parole créatrice. La barque solaire est à l'endroit de la luette et commande l'ouverture et la fermeture de ce carrefour. Les organes de l'intellect intuitif - l'hypophyse et l'épiphyse ou œil pinéal - sont dans les sanctuaires secrets du Sud : l'hypophyse est à l'entrée de la salle I, avec les plexus choroïdes ou s'opère une transformation entre le sang et le liquide céphalo-rachidien.
Émilie Colin, autrice d'un poster intitulé "Naturaliser la bonté" (Master Sciences de la Cognition et Applications, UFR de mathématiques et informatique, Université de Lorraine) ajoute :
Vision erronée ? On veut l’humain domestiquant le monde. Alain Prochiantz, cité par Françoise Lotstra (2002), nous dit que « Le contrôle de l’animalité n’est pas le seul fait de la loi. Il relève également de la nature ou plutôt de la raison, et il y a un organe pour cela. . . Le fameux cerveau reptilien que le cortex contrôlerait, ce bon cortex qui, tel Saint Georges terrassant le dragon, tiendrait en laisse le serpent lové dans notre hypophyse ou notre hypothalamus. ».
Cette vision va dans la droite ligne des pré-supposés qui s’établissent au moins depuis Descartes.
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Jacques Martel dans Le Grand Dictionnaire des malaises et des maladies (Éditions Quintessence, 2007) nous éclaire sur les significations de la glande pituitaire et de ses atteintes :
GLANDE PITUITAIRE OU HYPOPHYSE : La glande pituitaire est une glande endocrine logée entre les sourcils, derrière la racine du nez, sous le cerveau dont elle dépend totalement, au-dessous de l’hypothalamus. Elle est en relation avec le visage, les yeux, les oreilles, le nez, les sinus, le cervelet et le système nerveux central. Elle sécrète aussi les stimulines qui agissent sur les autres glandes endocrines et elle joue un rôle majeur dans la régulation des sécrétions hormonales. Elle agit donc comme glande maîtresse par rapport aux autres glandes du corps. Elle joue le rôle de chef d’orchestre. Elle reçoit les messages du cerveau et les redistribue aux autres glandes. Elle a donc un rôle très important car elle capte l’oxygène et l’énergie vitale (prana) et les redistribue dans toutes mes cellules. Cette glande contrôle les sécrétions endocrines, de la thyroïde, des corticosurrénales et des gonades. Elle régit aussi la périodicité du sommeil.
L’hypophyse recherche constamment l’équilibre. Elle traite toutes les nouvelles expériences et données en rapport avec toutes les données stockées tout au long de mon existence. Elle permet de grandes transformations intérieures, aussi longtemps que je reste ouvert au lieu de résister au changement par peur de l’inconnu. Son bon fonctionnement aide à l’équilibre de mes côtés rationnel et intuitif (Yang et Yin). En dysharmonie, ce centre d’énergie est relié à un désordre dans mes pensées. Je reste au niveau de l’intellect, de la raison froide, de l’égocentrisme et je m’empêche ainsi d’avoir une vision globale du grand TOUT. Je deviens arrogant et méprisant pour les autres, ce qui crée des problèmes de confusion dans mes pensées et dans mes relations. Un ralentissement de l’hypophyse se traduit généralement par de la paresse et un manque d’intérêt. Si un déséquilibre se manifeste, soit que mon côté rationnel « surchauffe » et que je ne laisse pas de place à mes côtés intuitif, créatif et émotionnel, soit que mon côté intuitif, mes dons psychiques « surchauffent » à leur tour, car je veux aller trop vite : en prenant des cours, en lisant toutes sortes de livres, en essayant toutes sortes de techniques, etc., je crée un déséquilibre car mon corps physique ne peut supporter tous les changements intérieurs qui prennent place. Je serai désorganisé et la panique s’emparera facilement de moi car je ne sais trop comment réagir dans différentes situations. C’est comme si je n’avais plus le contrôle de ce qui se passe dans ma vie ; j’écoute plus les autres que ma voix intérieure. J’ai perdu mon comportement flegmatique115. Lorsqu’elle est en harmonie, elle amène des prises de conscience de mes codages du mental et de la relation entre moi et mes pensées. C’est à travers ce centre d’énergie que je peux déterminer ce que je souhaite pour moi-même et pour les autres au niveau de l’abondance et que je peux réaliser mes désirs. La vision juste des choses est reliée à ce centre et c’est à travers lui que je trouverai les solutions. Puisque la glande pituitaire contrôle le bon fonctionnement de mon organisme, je m’assure que mon corps et mon esprit sont en équilibre en évitant les excès et je m’assure la maîtrise de mes pensées et de mes émotions. Si mon hypophyse est atteinte d’une tumeur, je peux vivre un sentiment profond d’impuissance, ayant l’impression de ne pas être capable d’atteindre les objectifs que je m’étais fixés. Au sens figuré, c’est comme si je m’allongeais le bras le plus possible pour atteindre la pomme qui est dans l’arbre mais que je n’y arrive pas. L’obstacle peut être physique ou émotionnel. J’ai l’impression d’être « trop petit » (au sens propre et figuré) pour atteindre l’objectif et je peux avoir peur des moyens à utiliser pour parvenir à mes fins. Comment puis-je me hisser au sommet ? Comment puis-je être plus grand ? Je veux croître vite. Je peux aussi vouloir accroître mon pouvoir, mon estime de moi, ma valeur aux yeux des autres mais cela me semble inaccessible. Je ne me sens pas à la hauteur, moi qui suis souvent un perfectionniste. J’ai souvent l’impression d’être déphasé, perturbé dans mon rythme naturel sans trop savoir pourquoi et j’ai tendance à me demander ce qui ne va pas avec moi. Je reste dans ma prison, refoulant tout et refusant de demander de l’aide. 115 Flegmatique : calme, imperturbable.
J’accepte ↓♥ que les objectifs que je me suis fixés soient peut-être trop élevés. J’apprends à être très compréhensif et patient envers moi-même, sachant que je fais toujours mon possible et que je veux ce qu’il y a de mieux pour moi et pour les autres. En étant vrai, je serai toujours fier de moi, quelles que soient mes réalisations. La vie s’occupe de moi et tous mes vœux seront exaucés ! J’accepte ↓♥ de vivre intensément ma vie dans le moment présent.
CERVEAU (TUMEUR AU...) : La tumeur est une prolifération excessive de cellules anormales au cerveau. La tumeur est reliée à des émotions refoulées, des remords profonds, des souffrances du passé que je retourne contre moi. La tumeur primitive qui se développe à partir des cellules du cerveau signifie que ma centrale du traitement des informations enregistre encore certaines idées, croyances ou schèmes mentaux qui n’ont plus leur raison d’être ! La tumeur résulte d’un choc émotionnel et violent relié à une situation ou une personne que j’ai beaucoup aimée ou à quelque chose qui m’a fait beaucoup souffrir ou par rapport auxquelles j’entretiens encore aujourd’hui de la haine, de la rancune, des peurs, de la colère et des frustrations. Ce peut être par rapport à mon père qui me dévalorisait. Je devais sans cesse me surpasser, trouver des solutions et ma tête « surchauffait ». Si ma tumeur se situe sur la partie supérieure du cerveau, au milieu ou à l’hypophyse, c’est souvent que j’ai vécu un choc émotionnel ou que j’ai une grande peur par rapport à ma spiritualité, mon intuition, etc. Je suis très entêté et je refuse de changer ma façon de voir la vie et de traiter la réalité présente. C’est un conflit mental profond d’être ici en ce moment, d'accepter ↓♥ ma vie et tout ce qui l’accompagne. Je suis rigide et figé dans mes pensées, je suis confus intérieurement et j’ai de la difficulté à faire le point. Je plane, je suis absent et je vis souvent dans la négation. Je pense que mes capacités intellectuelles sont insuffisantes pour trouver une solution à une situation précise : je dois me dépasser à tout prix ! Je véhicule une énergie mentale qui ne correspond plus à mes besoins les plus profonds et qui est l’opposé de mes désirs divins. Mon corps réagit fortement, et surgit alors une production hors contrôle de certaines cellules du cerveau. C’est un état critique et dangereux, et je dois changer mon attitude fermée en une ouverture du cœur♥ si je veux arrêter cette tumeur
Je dois prendre conscience que j’ai un changement radical à faire dans ma vie et que c’est le moment idéal pour le faire. Je dois me détacher du passé et de tout le négatif qui y est rattaché, et ne mettre mon attention que sur le positif et ce que je veux vraiment faire de ma vie. À partir de maintenant, j’accepte ↓♥ de voir la vie d’une manière plus ouverte et flexible. Elle est en constante transformation et évolue toujours vers le mieux. C’est ma confiance personnelle qui me permettra d’atteindre ce but. J’accepte ↓♥ d’écouter davantage ma voix intérieure, d’être plus spontané et je laisse aller le contrôle de mon mental.
NB. : Que se passe-t-il lors de l'application de cette technique qui consiste à lire syllabe par syllabe le texte en prenant au moins une seconde pour chaque syllabe. Ce qu'il faut comprendre d'abord c'est que plus vite je lis et plus ma lecture se situe au niveau de mon mental, dans ma tête. Plus je lis lentement, plus la lecture est en contact avec le centre d'énergie du cœur aussi appelé chakra du cœur. Tous les malaises et les maladies sont des interprétations, conscientes ou inconscientes, que j'ai faites par rapport à une situation ou une personne lors d'un manque d'amour. Alors c'est comme si ce message, ou même cette blessure, pourrions-nous dire, a été enregistré au niveau de l'amour qui correspond pour l'être humain au centre d'énergie du cœur.
Mes blessures par rapport à un manque d'amour sont enregistrées dans mon cœur sous forme de rejet, d’abandon, de colère, d'incompréhension, de tristesse, de déception, etc. Pour pouvoir faire le changement de ce message enregistré à l'intérieur de moi-même je dois activer l’information au point de départ, c'est-à-dire, je dois être en contact avec la mémoire de cette blessure qui s'active lorsqu'une situation semblable se produit dans ma vie. C'est comme si la situation permettait d'activer l'émotion, car elle est mise en résonance avec l'événement.
Ainsi lorsque j'active dans mon cœur le souvenir de ce qui m'a causé de la peine, de la tristesse, de la colère, etc., j'ouvre ainsi le centre d'énergie du cœur pour laisser l'énergie d'amour entrer et apporter la guérison, par le fait même de la prise de conscience accompagnatrice.
Afin que l'exercice de prononciation soit plus efficace, j’imagine que ma bouche se trouve au niveau de mon cœur et que des paroles en sortent. Je puis ressentir durant l'exercice soit des picotements dans différentes parties de mon corps ou des courants de chaleur, de la peine, de la tristesse ou toute autre sorte d'émotions qui peuvent monter. En cas d’émotions fortes de peine ou de tristesse, il suffit de rester calme, car tout est sous contrôle et le corps sait ce qu'il est capable de gérer.
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