Étymologie :
Phacochère, nom masculin.
XIXe siècle, phacochoere, puis phacochère. Emprunté du latin scientifique phacochoerus, lui-même composé à l’aide du grec phakos, « lentille », et choiros, « cochon », parce que cet animal a une excroissance en forme de lentille sur chaque joue.
Lire également la définition du nom phacochère afin d'amorcer la réflexion symbolique.
Autres noms : Phacochoerus africanus ; Cochon sauvage africain ; Porc sauvage africain ; Sanglier africain ;
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Zoologie :
Lu sur le site du zoo de Thoiry, cette partiularité des Phacochères :
Le saviez-vous ? Les phacochères n’ont pas de graisse sous-cutanée ce qui les rend très sensibles aux températures extrêmes.
Symbolisme :
Emile Tanséka Sahgui, dans un mémoire intitulé Etudes des panégyriques claniques chez le peuple Biali (Mémoire de maîtrise en sciences du langage et de la communication, Université d'Abomey-Calavi, novembre 2016) mentionne le lien étroit qui unit un clan au phacochère :
[...] nous pouvons dire que le panégyrique clanique biali (swonda), est, en fait, un récit historico-poétique qui caractérise toute la descendance des femelles11 d’un clan donné. Il constitue une jonction des faits heureux ou malheureux, élogieux ou blasphématoires ayant marqué l’existence de ce clan.
[...]
Dans cette phrase tirée du panégyrique du clan ″bámbǝ″, l’unité linguistique mise en italique est une description du phacochère. Naturellement, le phacochère possède de longues dents pointues qui sont des crocs ; ces crocs, débordant la gueule de l’animal, pendent à ses mâchoires. C’est en se fondant sur cette disposition physique que le nom imagé “cìɣá-byàkú” est donné au phacochère dans le langage panégyrique. Cìɣá signifie “scies”. Les scies, par métaphore, désignent ici des “crocs” c’est-à-dire des dents pointues du phacochère et byàkǝ veut dire “être pendu”. Cìɣá-byàkú est donc une métaphore qui désigne le phacochère, animal totémique du clan bámbǝ.
[...]
Le panégyrique clanique est l’un des éléments les plus identitaires des clans. D’abord, comme nous l’avons démontré un peu plus haut, il définit la dévise d’un clan et sert aussi à saluer les membres de ce clan. Ensuite, le panégyrique définit et entretient les rapports parentaux entre les membres de la communauté biali. Ainsi, si nous considérons quatre enfants de clans différents (mátèbǝ, síimbǝ, ɲàtǝ́ bǝ, ywondǝ̀ bǝ) qui ont des mères qui appartiennent à un même clan (bámbǝ), les quatres enfants ont en commun le panégyrique du clan bámbǝ. Du coup, ils sont considérés, en dépit de leur différence clanique, comme des frères ou sœurs. Ils se doivent donc assistance. En conclusion, on peut dire que le panégyrique permet à un bialau de s’identifier et de se reconnaître dans la société.
[...]
Explication socio-historique : kwaɣǝru, bámkweɣǝ et bàkandǝ́ kàu sont des noms des ancêtres héroïques du clan (cf. vers 1, 2, 3). L’énoncé du troisième vers (cìɣá-byàkú) désigne le phacochère, l’animal dont la viande est proscrite aux membres du clan bámbǝ. Entre cet animal et le clan bámbǝ, il y a une relation historique. Il aurait sauvé les membres de ce clan qui mouraient de soif en leur montrant fortuitement une source d’eau. Dès lors, le phacochère est considéré comme un membre mythique de la famille bámbǝ. C’est pourquoi, le panégyrique, un récit de référence en matière de parenté chez les bíalǝbǝ, fait ici mention de ce lien historique de parenté qu’il y a entre bámdau [Homme du clan bámbǝ] et le phacochère.
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Symbolisme onirique :
Le site Vos-rêves.com propose l'interprétation suivante du rêve de phacochère :
Vous avez rêvé d’un phacochère cette nuit ? Ici cet animal peut être une représentation de vous même.
Il peut être la représentation de votre vulnérabilité face à des problèmes ou des tâches qui vous dépassent pour le moment. Vous vous sentez incapable de surmonter les difficultés.
Il faut que vous fassiez des efforts pour reprendre le dessus et sortir de cette situation difficile.
Mythologie :
Selon P. Zézé Béké, auteur de "Les interdits alimentaires chez les Nyabwa de Côte-d'Ivoire". (In : Journal des africanistes, 1989, tome 59, fascicule 1-2. pp. 229-237) :
Voyons les interdits observés dans le pays nyabwa par ordre d'importance, en partant de l'interdit observé par le plus grand nombre d'individus (ou de groupes) à l'interdit observé par le plus petit nombre. Les interdits animaux sont les plus répandus.
• Les mammifères : ce sont les principaux interdits animaux. On compte en effet douze espèces prohibées, comprenant aussi bien des animaux sauvages que quelques animaux domestiques. [...]
Le onzième mammifère interdit est le phacochère ou plus exactement le potamochère (bhee).
[...]
Mes habitants de Tapèbli (Tapéguhé, tribu Bliabo, dans la sous- préfecture d'Issia) expliquent comment ils en sont arrivés à ne plus manger de la viande de phacochère (1) :
Lago Tapé et Lago Falé, deux frères ennemis, se battaient à mort depuis plusieurs heures. Aucun ne voulait s'avouer vaincu, le cadet, Falé, refusant de s'incliner devant son aîné. Vers le soir, survint un phacochère qui s'interposa entre eux. Il chargeait tour à tour chacun des deux frères, jusqu'à ce qu'ils se dispersent. Reconnaissant plus tard le service ainsi rendu, ils décidèrent de ne plus manger de cet animal au comportement si fraternel... (2)
Notes : 1) Il s'agit plus exactement du potamochère (C. porcus)
2) Texte de Gbomene Fale, de Tapéguhé, août 1981.
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Erwan Dianteill, « De la possession rituelle comme objet de science sociale », (In : Archives de sciences sociales des religions [En ligne], 122 | avril - juin 2003) relève le rôle thérapeutique du phacochère :
La possession en Afrique centrale occidentale fait l’objet d’une autre série de contributions. C’est une forme de relation avec les esprits qui tient à la fois de l’exorcisme et de la possession qu’étudie Jean-Claude Muller chez les Dii de l’Adamaoua (Nord Cameroun). Il s’agit d’identifier l’esprit qui harcèle une personne, en général une femme. L’agression spirituelle se traduit par une agitation corporelle désordonnée. La personne est aussi affectée par une diarrhée chronique. On appelle cette “attaque” le séw (on nous pardonnera de ne pas respecter les signes diacritiques). Pour confirmer la présence de cet esprit, les Dii organisent un test : on joue de certains instruments à percussion et les femmes de la sororité entonnent les chants du séw. Si la personne malade tombe en transe, alors le test est confirmé. Elle est traitée par des plantes et une cérémonie d’expulsion est organisée. Nous ne pouvons entrer dans les détails des rituels, mais une chose est particulièrement étonnante ici. Alors qu’il est très fréquent dans les cultes de possession qu’un esprit malin devienne protecteur une fois les rituels, les offrandes et les sacrifices accomplis, ici, on ne rend jamais hommage au séw. C’est le phacochère que l’on remercie car le mythe rapporte qu’il est le premier à avoir trouvé le remède à cette maladie. Le séw est une sorte de culte de possession “inversé”, au point que la métaphore bien connue du chevauchement par l’esprit est ici retournée, la patiente chevauchant elle-même un “cheval humain”, puis un bâton qualifié de “cheval”. L’ethnographie de J.-C. Muller est un modèle de clarté et de précision, et la discussion sur le statut typologique du séw est bienvenue.
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Ronald Perlwitz, dans « Arabité et poésie allemande : Adonis ou la nation des poètes », (In : Études Germaniques, vol. 245, no. 1, 2007, pp. 19-31) rappelle la fin du dieu adonis :
Adonis est un dieu situé à la croisée de différentes influences. Amant d’Aphrodite dans la mythologie grecque, il devient l’incarnation de la fertilité après avoir été tué par un phacochère. Métamorphose, mort et renaissance sont donc les idées associées à ce mythe.
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Mbaye Thiao, auteur d'un article intitulé "Représentations littéraires de la maladie en pays seereer : des mots-symptômes aux mots-remèdes" (In : Akofena n°003, Vol. 1, mars 2021) évoque un mythe dans lequel le phacochère joue un rôle dans le mythe de création :
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Trouble du système organique : Même si la maladie est véritablement décrite, son évocation montre à suffisance sa dimension pathologique ainsi que sa nuisance qui détériore la beauté formelle à cause de sa hideur. Aussi suggère-elle la souffrance physique de l’homme similaire, dans le mythe, à celle du phacochère gisant après avoir été blessé par un coup de fusil de l’ancêtre fondateur. Étant le reflet des différents états de l’âme, le corps humain, autant que le verbe, traduit les maux et les toutes les atteintes à la prestance du vivant à travers les frissons, la pâleur et la fièvre. [...]
Certes, en pays seereer, le motif littéraire de la maladie s’appesantit plus sur son origine mythique que sur ses symptômes, mais les mots traduisent aussi les maux en décrivant le patient ou en suggérant ses émotions et son état d’esprit.
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Le recours thérapeutique à la puissance incantatoire du langage est communément appelé domestication de forces occultes (jat) ou caresses curatives (a moc, moos). Dans Le tam-tam qui saigne, le chasseur découvre ce secret en observant les phacochères soigner leur compère. Seul le desservant du rite, hérite de la formule sacrée. Il en est de même de la formule anti-venin révélée à l’ancêtre par l’animal totémique. Provoquée par le courroux des esprits ancestraux, la crise psychopathologique ou délire de possession nécessite, outre la repentance, une demande de pardon en vue d’une réconciliation avec les entités spirituelles. Il s’agit, pour ainsi dire, d’un raccordement au réseau des énergies vitales afin de restaurer l’équilibre ontologique. Communication transcendante, la prière est, à cet effet, le moyen le plus efficient pour la remise en état normal du « possédé » pour ne pas dire malade mental.
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Conclusion : Singulière expérience de vie et souvent porteuse du germe de la mort, la maladie est en pays seereer un fait de culture majeur. Le mythe en est une mise en images verbales tant du point de vue nosologique que thérapeutique. Est décrit dans les récits oraux seereer comme malade l’homme dont l’intégrité du sac à peau est atteinte ou dont l’harmonie ontologique est entamée par une déconnexion des énergies vitales du cosmos. Au regard de cette représentation populaire, la prise en charge du patient revêt une dimension spirituelle au fondement même de la médecine traditionnelle. Grâce à sa puissance nominative et incantatoire, la parole rythmée traduit les maux en mots empreints d’émotions et d’espoir de guérison. Cet usage spirituel et social de la maladie est de plus en plus modifié aussi bien par les religions révélées que par la médecine orthodoxe.
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Contes et légendes :
Le site Carnets de contes propose des contes courts à télécharger qui incitent les plus jeunes à lire ; voici un conte africain qui met en scène un phacochère :
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Littérature :
Françoise Ugochukwu, dans un article intitulé "L’oiseau fétiche ou le rôle du conte chez Goyemide" (In : ) s'intéresse "au conte et à ses fonctions dans les deux romans [Le silence de la forêt et Le Dernier survivant de la caravane] publiés en France à un an de différence, en 1984 et 1985."
[...] Au-delà de cet enseignement, le conte vient rehausser le rôle de guide du vieillard, apparent tout au long du récit, et sert de repère et de rappel de la structure du roman : Gonaba a déjà rencontré un gorille avant son arrivée au campement ; de même, le conte sur les phacochères viendra après la chasse (pp.116-118). Cette structure permet en outre de remarquer que le conte et son enseignement suivent l’expérience, au lieu de la précéder comme c’est si souvent le cas dans l’enseignement scolaire.
Le deuxième conte, « pourquoi les phacochères et tous les animaux qui lui sont apparentés, sont constamment en train de fouiller dans la boue » (pp.143-147) est dit, lui, par Toukamignan, jeune chasseur du campement, marié depuis peu et dont la femme est enceinte. Ce conte tourne autour d’une affaire de voisinage, et traite une fois de plus le thème central de la solidarité : il s’agit de deux voisins, le phacochère, riche et puissant, et son modeste voisin Tortue ; Tortue emprunte au phacochère une somme modique, qu’il n’arrive pas à rembourser en temps voulu ; menacé par le phacochère et ses hommes de main, il arrive à se tirer de ce mauvais pas grâce à une ruse. Le conteur prend, comme c’est généralement le cas dans ces contes, le parti de Tortue, encourageant du même coup le partage des richesses et punissant leur accumulation égoïste, même si elle était légale.
[...] [Les contes combinent études de caractères et initiation aux relations sociales. Les défauts des puissants y sont avant tout des traits de caractère qui affectent le groupe. [...] Le phacochère semble être dans son droit en cherchant à récupérer l’argent prêté à Tortue, mais le conte l’a présenté comme riche à millions, « omnipotent » et entouré d’hommes de main, alors que la modeste tortue, sa femme et ses deux enfants « arrivaient péniblement à vivre » (1984 : 143) et n’ont emprunté, à tout prendre, qu’une somme modique. La leçon à tirer est celle de la nécessité du partage des biens et son corollaire : l’évidence que la victime trouvera toujours de l’aide, comme le Babinga a été sauvé par le gorille.
[...]
Un enseignement progressif : Les cinq contes inclus dans les deux romans présentent une structure similaire :
Un potentat/personnage important et puissant : l’éléphant, le lion, le crapaud, le Grand Esprit ou le phacochère
Fait face à un être faible, maltraité ou méprisé : le roitelet, le lézard, le serpent, le Babinga ou Tortue
Une crise survient, provoquée par une circonstance/une personne : la faim, la moquerie, la mort, l’hiver ou la dette
Le faible prend sa revanche sur le puissant
Le puissant disparaît : par la mort : éléphant et crapaud ou en se séparant du groupe : lion et Grand Esprit.
[...] Conclusion : Les trois contes dont le roitelet, le crapaud et le lézard sont les héros inattendus (1998 : 69-76, 88-95 & 150-155) s’inspirent, comme ceux du gorille et du phacochère, de traditions transmises de génération en génération, connaissances ancestrales et paroles de sagesse, éducation précieuse dont la puissance est enchâssée dans les mots. Le conte captive son audience en disant la victoire des faibles sur les forts et les mauvais, mais il se lit surtout, dans le second roman, comme une transposition de la réalité vécue par les esclaves de la caravane, assortie là encore d’une leçon prophétique : la promesse de leur libération, du fait que le roitelet est un oiseau sacré dont l’apparence signale la fin de l’orage. Ces récits tirés de la mémoire du conteur lui offrent un répit salutaire tout en assurant sa survie, mais c’est lui qui choisit de conter le dernier des trois à tout le groupe rassemblé avant le dernier combat.
Il n’est pas indifférent que tous les contes insérés dans les romans considérés soient des contes étiologiques, des contes du pourquoi. A l’élite acculturée, aux enfants encore ignorants, au groupe en quête de cohésion, à la caravane d’esclaves rêvant désespérément d’évasion et cherchant à comprendre ce qui lui est arrivé, le conte offre un enracinement dans l’histoire communautaire et une explication modèle. Car en fin de compte, ce qui importe n’est pas de comprendre pourquoi Babinga et gorille se sont pris d’amitié, ou pourquoi ce primate n’a plus de queue, ou encore pourquoi le crapaud ne coasse plus comme avant. Ce qui compte n’est pas tant le contenu que la structure, la forme d’esprit forgées par le conte, et la direction qu’il imprime à la réflexion. Savoir répondre au pourquoi, c’est se rendre maître du monde dans lequel on vit et pouvoir alors inventer le comment. C’est peut-être pourquoi Manga le Babinga du Silence de la forêt « a réponse à tout » (p. 29), et c’est sûrement pourquoi le narrateur du Dernier survivant comprend le pourquoi de la mort du chef de village lors du combat final.
C’est au moment où le conteur, son récit fini, quitte la scène, que nous nous rappelons ses paroles prophétiques du début : les africains se libéreront un jour du joug colonial, tout comme Tortue s’est libéré du phacochère, comme l’apparition du roitelet, oiseau fétiche, signale la fin de l’orage et comme les esclaves du second roman se sont libérés des Touaregs – « tôt ou tard, disait-il, la guerre reprendra, et cette fois nous en sortirons vainqueurs. » (1998 : 28)
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Arts visuels :
Sur le site Personnages Disney, est présenté le plus célèbre des phacochères pour les enfants occidentaux, le fameux Pumbaa apparu pour la première fois dans Le Roi Lion :
Pumbaa, qui en swahili signifie "étourdi", "désorienté" ou encore "qui se néglige", est un gros phacochère malodorant de couleur brune qui vit à l’écart des autres animaux de la savane, dans la jungle, auprès de son meilleur ami, la mangouste Timon.
Selon ses propres dires, Pumbaa aurait été rejeté par les autres animaux car ils ne supportaient pas l’odeur pestilentielle qu’il dégage depuis toujours à cause de ses problèmes de digestion : en effet, il est particulièrement sujet aux gaz. Il a alors rencontré Timon et les deux animaux exclus ont décidé de vivre ensemble selon les préceptes du Hakuna Matata, c’est-à-dire « la vie sans soucis », dans un coin isolé de la Terre des Lions, loin de ceux qui les ont jadis exclus.
Si Timon est incontestablement le leader du duo, celui qui s’approprie toutes les décisions et idées importantes, Pumbaa est certainement le plus intelligent des deux : il sait que les étoiles sont des boules de gaz qui se consument à des milliers de kilomètres au-dessus de la Terre alors que Timon prétend que ce sont des lucioles !
Pour autant, les deux compères sont des enfants attardés qui ne pensent qu’à s’amuser et à profiter de la vie ! C’est lors d’une partie d’un de leurs jeux préférés, le « bowling busards » qui consiste à foncer tête baissée sur un groupe de vautours pour les faire valser tel des quilles que les deux compères découvrent un jeune lionceau, évanoui de fatigue. Il s’agit de Simba qui a couru en direction du désert se croyant responsable de la tragique mort de son père Mufasa. Timon veut battre en retraite face à ce futur redoutable prédateur mais Pumbaa, qui prend Simba en pitié, lui suggère qu’il serait de bon ton pour eux d’avoir à leurs côtés un lion pour les protéger dans les années futures.
Timon et Pumbaa deviennent alors des parents de substitution pour Simba qu’ils initient au Hakuna Matata et à leur régime alimentaire « un peu gluant mais appétissant », les larves et les insectes. Simba passe son enfance et son adolescence dans l’insouciance à leurs côtés jusqu’à devenir un jeune adulte.
Un jour, alors qu’il s’aventure tout seul dans la jungle, suivant la piste d’un alléchant scarabée, le chasseur Pumbaa se retrouve chassé par une lionne qui n’est autre que Nala, l’amie d’enfance de Simba. Pumbaa tente de fuir, totalement apeuré par son nouveau statut de gibier. Il doit son salut à l’intervention musclée de Simba, qui s’interpose.
Si Pumbaa a une peur panique de ses prédateurs, il n’en est pas moins un camarade loyal et courageux qui n’hésite jamais à porter secours à ses amis : ainsi, il joue les gros bras pour défendre Timon contre les hyènes, Banzaï, Ed et Shenzi. De même, lorsque Simba décide d’aller récupérer le trône qui lui échoit des mains de son tyrannique oncle, Scar, Pumbaa n’hésite pas à aller lui prêter main forte, assisté de Timon, montrant ainsi que l’amitié est une valeur plus importante à ses yeux que la vie sans soucis.
Simba devenu roi de la Terre des Lions, Pumbaa, tout comme Timon, reste à ses côtés pour le servir et l’épauler, comme les amis fidèles qu’ils sont.
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