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Photo du rédacteurAnne

Le Gyroselle

Dernière mise à jour : 3 févr.




Autres noms : Primula pauciflora ; Dodecatheon meadia ; Giroselle à petites fleurs ; Gyrosellede Virginie ; Gyroselle pauciflore ;




Botanique :





Symbolisme :


Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) évoquent rapidement le symbolisme de la gyroselle :


GYROSELLE - VOUS ÊTES MA DIVINITÉ.

La tige élégante et d'un seul jet de cette plante s'élève du centre d'une rosette de feuilles, grandes et couchées à terre ; en avril elle se couronne de douze jolies fleurs roses renversées. Linné a donné à cette plante le nom de Dodécathéon, qui signifie douze divinités. Ce nom est peut être un peu fastueux pour une petite plante assez modeste , mais les botanistes et surtout les amants n'y regardent pas de si près.

 

Dans Les Fleurs naturelles : traité sur l'art de composer les couronnes, les parures, les bouquets, etc., de tous genres pour bals et soirées suivi du langage des fleurs (Auto-édition, Paris, 1847) Jules Lachaume établit les correspondances entre les fleurs et les sentiments humains :


Gyroselle - Divinité.

Parce que cette plante pousse sur une seule tige donnant 12 fleurs qui étaient chez les anciens l’image des 12 principaux dieux.

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Mythologie :


Tony Goupil, dans un article intitulé "Croyances phytoreligieuses et phytomythologiques : plantes des dieux et herbes mythologiques" (Revue électronique annuelle de la Société botanique du Centre-Ouest - Evaxiana n°3 - 2016), cherche à déterminer les plantes associées par leur dénomination aux divinités antiques :


La plante dodécathéon actuelle n’a rien à voir avec le dodécathéon antique. En effet le dodécathéon moderne est une plante d’Amérique. C’est Linné qui a donné à la gyroselle de Virginie le nom savant de Dodecatheon meadia. Était-ce pour louer les douze dieux principaux (Jupiter, Neptune, Apollon, Vulcain, Mars et Mercure pour les masculins / Junon, Vesta, Minerve, Cérès, Vénus et Diane pour les féminins), ou bien parce que le sertule qui termine la hampe florale de cette plante possède douze fleurs ? La question reste en suspens. Néanmoins il semble évident que Linné ait rendu hommage à Pline.

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