top of page

Blog

Photo du rédacteurAnne

Le Bonobo

Dernière mise à jour : 14 mai




Étymologie :


Selon Christine Masuy, auteure de Curieuses histoires de noms de lieux devenus communs, (Bruxelles, Jourdan, 2012),


Le nom « bonobo » viendrait d'une erreur de lecture d'une caisse contenant un chimpanzé pygmée expédiée en Europe pour analyse. Celle-ci est étiquetée « Bolobo », du nom de la région du Congo d'où elle provient.




Zoologie :


Dans le Hors-série de Causette (été 2018) intitulé « Histoires d'A...mours », Claudine Colozzi nous propose un petit "Kama-sutra des animaux" sous forme d'abécédaire :


C comme Clitoris

A l'exception de quelques espèces de tortues, seuls les mammifères ont l'apanage de naître avec ce petit organe charnu. Si les femelles bonobos, par ailleurs adeptes de la masturbation, préfèrent la copulation face à face, c'est sans doute qu'elle garantit une stimulation de leur clitoris.

[...]

H comme Homosexualité

L'homosexualité est répandue chez les animaux. Non seulement chez les singes bonobos et les dauphins, mais aussi chez certaines espèces d'oiseaux et d'insectes. Il existe ainsi toutes sortes de parades amoureuses qui vont de la nage en spirale entre phoques aux parties de cache-cache entre macaques rhésus femelles.

[...]

X comme classé X

Chez les animaux, la position la plus courante est celle de la levrette, mais il existe une foultitude de postures très originales : dos à dos, de côté, sur une patte, accroché aux mollets de la femelle, assis l'un sur l'autre, et même, chez les dauphins et les bonobos, la fameuse position du missionnaire !

*

*



Symbolisme :


Selon le dossier de Futura planète publié le 1er mars 2021 par Fabrice Delsahut :


« Le bonobo, qui vit exclusivement en République Démocratique du Congo, est considéré, comme tous les grands singes de la planète, comme en grand danger de disparition. Son principal prédateur est l’humain ! Les raisons sont diverses : expansion démographie incontrôlée, déforestation anarchique, utilisation des terres pour l’agriculture, pauvreté, manque d’éducation, trafic de viande de brousse, etc. Il y a pourtant bien des raisons de favoriser la cohabitation entre le bonobo et l’homme, tant sur le plan culturel, écologique que social.

Le bonobo est un symbole culturel traditionnel. La culture des peuples de cette forêt nous rapporte des légendes anciennes véhiculant le respect mutuel et la coexistence.

Aujourd’hui, socialement et économiquement, avoir des bonobos dans la forêt offre aux populations riveraines l’opportunité d’améliorer leurs conditions de vie. A travers l’encadrement des organisations paysannes par les ONG de conservation et leurs partenaires, les ménages bénéficient d’appui dans des projets en agriculture, élevage et pisciculture. De plus, ils leur permettent d’accéder aux services sociaux de base et à un emploi.

Il est crucial d’informer les populations de l’importance écologique de ce jardinier de leur forêt : le bonobo favorise les nouvelles repousses en disséminant à la ronde les grosses graines prédigérées des grands arbres à feuilles et à fruits, hôtes aussi des chenilles, une de leurs grandes sources de protéines. Sans eux, on sait que ces graines n’auraient pas le même pouvoir de germination et surtout se retrouveraient sous l’arbre et sa couverture ombragée avec peu de chance de survie. Au fil du temps, ces arbres disparaîtront. Le reboisement et l’agroforesterie assurés par le bonobo induisent l’accroissement des stocks de carbone, ce qui contribue à l’atténuation des conséquences néfastes du réchauffement climatique.

La protection des lambeaux forestiers permettra d’offrir un habitat plus propice à l’homme, la faune et la flore. Tout est lié sur notre Terre ! »

Claudine André, fondatrice du sanctuaire Lola Ya Bonobo (RDC).

*

*



*

*

225 vues

Posts récents

Voir tout

Le Gorille

Comments


bottom of page