Anatomie :
Alain Froment, dans un ouvrage intitulé Anatomie impertinente, Le corps humain et l'évolution (© Éditions Odile Jacob, 2013) nous étonne avec des détails inattendus sur la colonne vertébrale :
ÉCHINE : C'est une partie fort négligée de notre anatomie, malgré son importance dans la station debout. L'affaiblissement de sa musculature lié au mode de vie sédentaire donne de l'importance au mal de dos, qui représente la cinquième cause de consultation en médecine générale. La colonne vertébrale ou rachis (du grec rhakhis, « axe ») est le pilier de notre squelette. On l'appelle aussi épine dorsale ou échine (qui vient du germanique scina, « aiguille »), ce qui correspond à la saillie des apophyses épineuses des vertèbres. Épinard, le « porteur d'épines », est le nom du hérisson du Roman de Renart, daté de 1165 ; l'épinard végétal, celui de Popeye, s'appelle ainsi parce qu'il possède une graine épineuse.
Courbures : Le dos masculin est trapézoïdal, le dos féminin rectangulaire, et plus sinueux, avec les fesses davantage en saillie. La courbure rachidienne a un profil en S, typique de l'espèce humaine. La résistance d'une tige élastique est calculée par la formule n² + 1, n étant le nombre de courbures; notre rachis est donc (3 x 3) + 1 = 10 fois plus résistant que s'il était rectiligne. Observons un quadrupède, un chat par exemple. Son échine est une arche qui repose sur quatre piliers stables; les forces sont réparties à la façon d'un pont suspendu, avec les organes abdominaux attachés verticalement, et une courbure centrée sur la jonction thoraco-Iombaire. C'est la disposition que nous avons en naissant. La courbure cervicale apparaît quand l'enfant relève la tête, et la courbure lombaire avec l'acquisition de la marche. Il en résulte un chef-d'œuvre d'équilibre qui consiste à maintenir le centre de gravité sur un polygone d'une extrême étroitesse, tout juste limité par les deux pieds. Le creux lombaire doit être de 4 à 6 centimètres (3 travers de doigts) et le creux cervico-dorsal de 6 à 8 centimètres. Nous avons donc quatre courbures rachidiennes dont la dernière, celle du sacrum, est soudée, alors que les autres grands primates n'en ont qu'une. li faut un renforcement ligamentaire autrement plus solide, ainsi que des muscles dorsaux plus développés, ce que traduit la saillie des apophyses ou épines vertébrales. Les troubles de la statique vertébrale s'expriment sous forme d'accentuation des courbures (cyphose, lordose) ou de déformation latérale (scoliose). La courbure lombaire permet de ramener le centre de gravité du corps en avant tout en rejetant l'articulation sacro-iliaque vers l'arrière, ce qui évite de rétrécir la cavité pelvienne au niveau du détroit supérieur et donne de l'espace à l'utérus pour incuber un fœtus à gros crâne.
Vertèbres : Par duplication de gènes, le nombre de vertèbres peut atteindre des centaines, chez les serpents. Les anciens Macédoniens croyaient d'ailleurs que lorsque le corps se décompose, la colonne vertébrale se transforme en serpent. Le poisson-zèbre a 32 vertèbres, ce qui est peu différent de l'homme qui a 7 cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées et 4 coccygiennes. Le nombre de cervicales est presque invariablement de 7 chez les mammifères, quoique leur taille soit très diverse, de 15 centimètres chez la girafe à seulement 1 centimètre chez les dauphins. Déjà Cuvier, en 1835, remarquait ce fait qui est attribué à une sélection stabilisante visant à éliminer les côtes cervicales qui peuvent comprimer les vaisseaux et nerfs du cou. Il y a plus de variabilité sur le segment thoracique et lombaire (une seule lombaire chez le lamantin et 18 chez le dauphin), y compris chez l'homme puisqu'il n'y a que deux tiers des gens qui se conforment à la formule classique. La disposition chez le gorille est de 13 thoraciques et 4 lombaires. L'homme en a respectivement 12 et 5, ce qui lui confère la région lombaire proportionnellement la plus longue. Notre centre de gravité est au niveau de la troisième lombaire et l'axe de notre corps passe par le promontoire, qui est l'angle en saillie entre rachis et sacrum. Le corps vertébral augmente de haut en bas jusqu'à la dernière lombaire, appelée « vertèbre de la station debout », qui transmet tout le poids du tronc au bassin. Les multiples lombalgies, sciatiques, névralgies et arthroses lombaires sont aussi des conséquences directes de la bipédie par le pincement des racines nerveuses qui sortent de la moelle épinière au travers des trous de conjugaison vertébraux, rétrécis par le remodelage de la colonne. Une célèbre anecdote raconte que dans le cimetière juif du Lido à Venise, Goetze, le domestique de Goethe (1749-1832), trébucha sur un crâne et que son maître s'exclama alors « on dirait une vertèbre... le crâne ne serait qu'une vertèbre boursoufiée ». Cette théorie vertébrale du crâne, aussi développée par Lorenz Oken et Richard Owen, n'a plus qu'un intérêt historique mais rappelle qu'une partie de l'arrière-crâne possède une segmentation somitique.
[...]
Pétrification : À l'extrême, si une vertèbre s'effondre, sous l'influence d'un abcès tuberculeux par exemple (mal de Pott), une gibbosité ou bosse apparaît. Celle-ci a une forte charge symbolique: autant les hommes bossus portent chance, car ils ont de la matière spinale en excès, autant les femmes bossues sont néfastes. Dans la journée, nous écrasons nos disques vertébraux, les rapetissant de 1 à 3 centimètres ; ils se restaurent la nuit, à l'horizontale. Les vertèbres sont parmi les premiers éléments corporels qui vieillissent ; les signes d'arthrose y sont détectables dès 18 ans, et le compactage finit souvent par souder la dernière lombaire au sacrum, ce qui donne de la raideur à la démarche des vieillards. La spondylarthrite ankylosante, qui touche environ 1 % des adultes, surtout les femmes, conduit à une ossification de la colonne en « tronc de bambou », sous l'influence de facteurs génétiques et peut-être infectieux d'origine digestive. Une forme extrême d'ossification est la maladie de l'homme de pierre ou fibrodysplasie ossifiante progressive, maladie résultant d'une mutation ponctuelle de la protéine qui régule la synthèse du tissu osseux, et transformant le malade en statue par calcification progressive de ses ligaments, tendons et muscles. Realdo Colombo (1510-1559), ami de Michel-Ange et successeur de Vésale à la chaire d'anatomie de Padoue, en fait une belle description avec le cas d'un homme « qui n'avait durant toute sa vie pu remuer que les yeux, la langue, le membre viril et le ventre... l'homme mort, on trouva tous ses articles des pieds à la tête continus ».
*
*
Symbolisme :
Selon le Dictionnaire des symboles (1ère édition 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant,
Dans Le Temple de l'âme : La Parole divine du corps humain (Éditions Dangles, 1998) Roland Arnold décrypte la symbolique de la colonne vertébrale :
Dans le corps humain, le sacrum sera le représentant du monde spirituel et l’Arbre de vie qu’est la colonne vertébrale prendra racine dans cette fondation sacrée.
[...]
Les problèmes de la colonne vertébrale sont toujours en relation avec le sacrum et sa fonction sacrée. Par exemple, une sciatique aiguë qui bloque le patient au lit peut exprimer un blocage au second degré, psychologique voire spirituel. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la langue populaire allemande parle de Hexenschuss, traduit par « coup de la sorcière ». La sorcière n’étant qu’un aspect non évolué de soi-même. Le magicien, la sorcière expriment les connaissances opposées aux Forces divines, c’est-à-dire les énergies créatrices intellectuelles non disciplinées, sombres puissances de l’inconscient.
[...]
La colonne vertébrale : support et axe de la vie
Du latin columna, colonna en italien.
Columen : poutre de support, pilier, soutien, appui.
a) L’axe du monde : L’idée de la colonne dérive de l’arbre, du tronc, de la poutre, représentant l’axe du monde, comme la tour, le pilier, l’obélisque. Les colonnes du tabernacle des juifs étaient en bois, substance corruptible, et représentaient les croyants justifiés mais non parfaits.
Les Hébreux furent conduits à travers le désert de Sinaï par une colonne de feu 47 qui les mena vers la Terre promise 48 . Elle symbolise le flambeau qui éclaire l’homme et le conduit vers le centre de sa personnalité. Elément essentiel de l’architecture du corps humain, la colonne est le support – axe de la construction du temple charnel – qui relie les différents niveaux. Elle en garantit la solidité ; l’ébranler serait menacer l’édifice tout entier. C’est pourquoi elle est souvent prise pour le tout.
La colonne, avec la base et le chapiteau qui généralement l’accompagnent, est la symbolique de l’Arbre de vie : la base marquant l’enracinement, le fût, le tronc, et le chapiteau le feuillage.
La notion de verticalité, qui préside à cette orientation du symbole, s’applique à la colonne vertébrale pour faire d’elle l’image de l’affirmation de soi, ce qui donne tout leur sens aux coutumes de prosternation et de redressement du corps entre les hommes ou devant une représentation sacrée. C’est elle qui donne vie à l’édifice qu’elle soutient et à tout ce qu’il signifie. Elle organise les relations entre le ciel et la terre, évoquant la reconnaissance de l’homme envers la divinité et la divinisation de l’homme. Elle manifeste la puissance de Dieu en l’homme et la puissance de l’homme sous l’influence de Dieu.
C’est le même symbolisme que reconduisent les traditions judéo-chrétiennes, dans un sens cosmique et spirituel. Arbre de vie, arbre cosmique, arbre des mondes, la colonne relie le haut et le bas, l’humain et le divin.
« Nous chantons à la fois
Que nous portons les cieux !...
Filles des nombres d’or,
Portes des lois du ciel...
Nous marchons dans le temps
Et nos corps éclatants
Ont des pas ineffables. » Paul Valéry, Le Cantique des colonnes.
La colonne vertébrale, du latin vertebra (vertèbre) et de vertere (tourner « le dos »), est la « colonne » de soutien du corps. Elle s’appuie en bas sur l’os sacré, le sacrum, qui lui confère une base sacrée. Celle-ci est déplacée dans l’espace grâce aux deux piliers des membres inférieurs. Ainsi, tout le corps se plante sur la terre par ces deux supports qui représentent symboliquement le père à droite et la mère à gauche. Les organes sont accrochés à la colonne vertébrale comme des fruits à un arbre. Il y a correspondance entre les racines nerveuses des différentes vertèbres et les organes s’y rapportant. Cette colonne est droite et robuste si elle est « encadrée » par de bonnes et justes valeurs lui offrant un appui de stabilité.
La solidité de cette colonne somatique, et par extension psychologique puis spirituelle, ne pourra être réalisée, chez l’enfant puis l’adolescent, que si les parents ont eux-mêmes eu accès à une certaine maturité. Par la suite, cet axe vertébral central ne se renforcera, à partir de sa base, qu’au fur et à mesure de ses mariages intérieurs.
Beaucoup d’hommes et de femmes ont trouvé un sens satisfaisant à leur vie en écoutant la Parole de Dieu et du Christ à travers le corps humain. La finalité de l’être humain se trouve inscrite en filigrane dans son corps : on y parle d’Arbre de vie ou pulmonaire, de tronc, de plante des pieds, de ramifications nerveuses, ou encore de racines nerveuses ; l’homme est comparé à un arbre ou à une plante, tant dans la Kabbale que dans la Bible ou dans les Evangiles. L’arbre se tourne irrésistiblement vers la lumière : ainsi en est-il de l’homme vivant qui se tourne inévitablement vers la lumière de Dieu. D’ailleurs, il est inutile de préciser que l’homme ne peut pas vivre sans l’orientation naturelle vers le soleil.
La colonne vertébrale devient le lieu de prédilection où s’installent tous nos refus d’évolution, de lâcher-prise, sous forme de tensions nerveuses, musculaires, puis sous forme de blocages. En même temps, c’est aussi l’endroit de résolution de nos conflits intérieurs. En fait, c’est le haut lieu de vibration spirituelle qui vibre comme une corde de violon, du coccyx au sommet du crâne. Elle est l’image de la Colonne du milieu, de l’Arbre de vie, de la Croix, c’est-à-dire l’axe de son être profond supranaturel.
b) Construire sa colonne : Devenir un adulte, c’est construire une colonne du milieu, du juste milieu, solide énergétiquement.
Elle sera droite, en équilibre, si elle est bien réglée entre la droite et la gauche, entre le devant et l’arrière, entre le haut et le bas, entre le ciel et la terre, entre le père et la mère. Il est à noter qu’en allemand la colonne vertébrale se dit Wirbelsaule, mais aussi Kreutz, ce qui signifie croix, et nous retrouvons ainsi le symbolisme de la Croix de Jésus-Christ et de notre croix.
L’homme qui ne construit pas sa colonne vertébrale, image concrète de son axe mental et spirituel, souffre dans sa fonction profane et se détruit...
A ce titre, il est tout à fait inquiétant de constater que tant d’hommes et de femmes souffrent du dos, et certains statisticiens ont même réussi à parler de maladies du siècle. Y aurait-il là une relation à établir avec le manque de spiritualité de notre société ?
La colonne vertébrale reflète notre personnalité la plus profonde, en étant le miroir de notre âme où s’inscrivent notre évolution vers la connaissance exacte des lois ontologiques, mais également nos refus d’accomplissement, nos angoisses, nos peurs. Il suffit de penser aux paroles du langage populaire : « Avoir froid dans le dos, en avoir plein le dos. »
Les blocages physiques ne traduisent que nos blocages psychologiques. L’identité d’un individu est fondée sur son impression d’avoir une colonne vertébrale et de se sentir supporté de l’intérieur.
Dans le langage anatomique, il m’a toujours paru étonnant qu’on parle d’épines ou d’apophyses épineuses pour désigner l’apophyse postérieure des vertèbres. De la même façon, je me demandais pourquoi les roses portent des épines. En fait, c’est la même symbolique. La colonne porte la tête, la tige porte la fleur. Nous avons vu que la colonne vertébrale ressemble à une échelle qui invite à la montée de l’échelle intérieure le long du rachis. Les Chinois ne parlent-ils pas de l’éclosion de la fleur de lotus aux mille pétales au sommet de la tête, à partir du moment où l’homme s’est épanoui ?
C’est le symbolisme du couronnement dans la plupart des traditions. Mais avant d’accéder à l’ouverture de cette fleur, de cette rose, il y a toujours les épreuves. Ce sont les épines de la vie ! Cette donnée est incontournable, car il n’y a jamais évolution vers le positif sans la découverte du négatif. Autrement dit, il n’y a jamais éclosion de la vie sans embûches, sans épreuves de maturation.
L’échelle est représentative des différents niveaux de conscience. Symbole de l’ascension progressive, de la valorisation, l’échelle représente le passage d’un plan à un autre, un itinéraire spirituel comportant divers états de conscience figurés par les degrés en rapport avec les initiations : ascension à partir du monde matériel vers la spiritualité (sommet). L’échelle de Jacob assure le contact entre l’homme et Dieu, mais symbolise surtout l’homme conscient, intermédiaire entre ciel et terre, l’être capable de percevoir la divine magie grâce à l’acquisition de la Sagesse, science noble.
En Inde, nous retrouvons cette image saisissante d’ascension par les chakras, terme sanscrit signifiant « roue », qui sont des points occultes de jonction des canaux subtils par où, selon la physiologie hindoue, circule l’énergie vitale. Ces centres de conscience de la physiologie mystique, étagés le long de la colonne vertébrale jusqu’au sommet de la tête, peuvent être qualifiés de tourbillons de matière éthérique. C’est dans le centre psychique inférieur (sacrum) que s’éveille la kundalini, forme statique de l’énergie créatrice, pour remonter les différents chakras jusqu’au centre cérébral inférieur.
Ascension le long de la colonne par un travail d’ascèse pour un éveil spirituel : cette libération mentale s’accompagne d’une sensation de chaleur qui est étroitement liée à la montée de la kundalini, qu’on n’hésite pas à comparer à un incendie ou au feu sacré. Sans la prise de conscience que l’initiation passe très vraisemblablement par une restructuration vertébrale, les raideurs, les blocages du rachis expriment les difficultés à vivre, ainsi que les refus de se plier à une autre dimension de compréhension.
[...]
« Plie-toi en deux, tu resteras entier
Incurve-toi, tu seras redressé
N’est pas un mot en l’air
Reste entier, tout viendra à toi. » Lao-Tseu.
La colonne vertébrale est l’axe d’évolution de l’homme et elle est le lieu symbolique de l’ascension spirituelle qui est, pour ainsi dire, une sorte d’alpinisme intérieur.
*
*
Michel Odoul, auteur de Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi (Nouvelle Édition revue et corrigée Albin Michel, 2002) nous donne sa vision de la colonne vertébrale, empreinte de la philosophie chinoise :
Comment le corps de chaque être humain est-il naturellement constitué ? Si nous l'observons simplement, nous pouvons constater plusieurs choses. Il est tout d'abord construit autour d'une charpente, d'une structure solide et dure qui est le squelette. Ce squelette, constitué par les os, est rigide mais articulé, de façon à autoriser tous les mouvements du corps. Il est lui-même structuré autour de son axe basique qui est la colonne vertébrale. Il s'agit là de notre « tronc magique », d'où partent toutes les « branches» de notre corps.
[...]
Le squelette et la colonne vertébrale : La colonne est composée de vertèbres dont chacune possède un rôle bien précis. Elles sont au nombre de 5 pour les vertèbres sacrées (3 + 2), 5 pour les lombaires, 12 pour les dorsales et 7 pour les cervicales. Nous pouvons déjà commencer à constater la logique de la construction du corps humain. Le chiffre 5 est celui qui porte la symbolique de l'homme, de l'horizontalité, de la matière, de la base des choses (5 Principes, 5 sens, 5 doigts, etc.). Le chiffre 7 est celui qui porte la symbolique de la spiritualité, du divin, de ce qui est élaboré (7 Chakras, 7 planètes, 7 couleurs de l'arc-en-ciel, 7 notes, 7 branches du « chandelier » juif, etc.). Or, les vertèbres sacrées et lombaires qui constituent les deux bases de notre colonne (une fixe, la « source » et l'autre mobile, la « base » sont au nombre de 5. Nos cervicales constituent notre cou. Elles portent ce qu'il y a de plus élaboré en nous, c'est-à-dire notre tête avec notre cerveau et sont au nombre de 7. Les dorsales, enfin, qui soutiennent notre buste sont au nombre de 12, c'est-à-dire la somme des deux (S + 7 = 12, comme les 12 signes du zodiaque, les 12 mois de l'année, les 12 heures de la journée, les 12 sels homéopathiques, les 12 apôtres, etc.). Il me semble bien difficile de croire que cela ait à voir avec le hasard.
Chaque vertèbre possède un rôle particulier et sert de « palier de distribution » des données vibratoires en provenance du cerveau. Les deux plans, conscient et non conscient, de tout individu communiquent avec le corps par le support mécanique et chimique de cet ordinateur central qu'est notre cerveau. Il transmet alors ses « consignes » à la plus petite de nos cellules, notamment par l'intermédiaire de tout le système nerveux cérébrospinal et le système nerveux autonome ou neurovégétatif (système sympathique + parasympathique). En fonction du type de tension et d'intensité, il va se produire au niveau de la vertèbre « palier » un processus d'évacuation de l'excès d'énergie.
« Glissement vertébral », contracture musculaire autour de ladite vertèbre, etc., vont entraîner, dans un premier temps, une sensation douloureuse plus ou moins forte. Si le déséquilibre persiste ou si nous le faisons taire, le phénomène s'aggrave bien souvent et se transforme en arthrose, en hernie discale ou en dysfonctionnement organique. Il est intéressant de constater que le phénomène se produit, ou plutôt se découvre, très souvent un matin, au réveil, c'est-à-dire juste après la nuit. Or la nuit est la période privilégiée d'activité et d'expression de notre inconscient. Le Maître Intérieur a besoin du « silence » de la nuit pour s'exprimer car le brouhaha et l'agitation du jour ne le lui permettent pas. Le bruit de la Calèche sur le chemin et le fait que le Passager soit assis à l'intérieur font que le Cocher et lui ne peuvent converser qu'au moment des haltes, des pauses choisies ou provoquées par un « incident)} de parcours. Ce n'est que dans les cas plus « urgents » ou plus « forts » que nous avons besoin de faire appel à un acte « manqué » par lequel nous allons faire exactement le geste qui convient pour nous « bloquer" le dos. L'explication détaillée des principaux « glissements vertébraux » est relativement facile à déduire avec le tableau ci-après qui nous permet déjà de voir un peu les liens qui existent entre les vertèbres et les organes.
Vertèbres cervicales | Palier de distribution pour | Symptômes courants |
1ère cervicale | Tête, face, système sympathique | Maux de tête, insomnies, états dépressifs, vertiges |
2ème cervicale | Yeux, l'ouïe, sinus, langue | Vertiges, problèmes oculaires ou auditifs, allergies |
3ème cervicale | Face, oreilles, dents | Acné de la face, rougeurs, eczéma, douleurs dentaires |
4ème cervicale | Nez, lèvres, bouche | Allergies (rhume des foins, herpès buccal, ect.) |
5ème cervicale | Cou et gorge | Affections et douleurs de la gorge |
6ème cervicale | Muscles du cou, épaules, haut des bras | Torticolis, douleurs des épaules |
7ème cervicale | Epaules, coudes, petits doigts et annulaires | Douleurs, fourmis et engourdissement de ces zones |
Vertèbres dorsales | Palier de distribution pour | Symptômes courants |
1ère dorsale | Avant-bras, mains, poignets, pouces, index, majeurs, port de tête | Douleurs, fourmis et engourdissement de ces zones |
2ème dorsale | Système cardiaque, plexus cardiaque | Symptômes ou douleurs cardiaques |
3ème dorsale | Système pulmonaire, seins | Affections pulmonaires, douleurs aux seins |
4ème dorsale | Vésicule biliaire | Troubles de la vésicule, du moral, migraines "vésiculaires" et affections cutanées |
5ème dorsale | Système hépatique, plexus solaire | roubles du foie et de l'immunité, fragilité affective |
6ème dorsale | Système digestif, estomac, plexus solaire | Troubles de la digestion, acidité gastrique, aérophagie |
7ème dorsale | Rate-Pancréas | Diabète |
8ème dorsale | Diaphragme | Hoquet, douleurs au plexus solaire |
9ème dorsale | Glandes surrénales | Agressivité, réactivité, réactions allergiques |
10ème dorsale | Reins | Mauvaise élimination, intoxication, fatigabilité |
11ème dorsale | Reins | Mauvaise élimination, intoxication, fatigabilité |
12ème dorsale | Intestin grêle, système lymphatique | Mauvaise assimilation, douleurs articulaires, gaz |
Vertèbres lombaires | Palier de distribution pour | Symptômes courants |
---|---|---|
1ère lombaire | Gros intestin | Constipation, colites, diarrhées |
2ème lombaire | Abdomen, cuisses | Crampes, douleurs abdominales |
3ème lombaire | Organes sexuels, genoux | Règles douloureuses, impuissance, cystites, douleurs aux genoux |
4ème lombaire | Nerf sciatique, muscles lombaires | Sciatiques, lombalgies, problèmes de miction |
5ème lombaire | Nerf sciatique, bas des jambes | Crampes bas des jambes lourds, douloureux, sciatiques |
Sacrum et coccyx | Bassin, fessiers, colonne vertébrale | Problèmes de l'axe vertébral, sacro-iliaques, hémorroïdes |
Les maux du squelette et de la colonne vertébrale : Le squelette et les os représentent notre structure, notre architecture intérieure. Chaque fois que nous souffrons des os, cela signifie que nous souffrons dans nos structures intérieures, dans nos croyances de vie, La plupart de ces structures sont non conscientes, ce sont nos archétypes les plus profonds, ce sur quoi nous sommes inconsciemment et en permanence appuyés dans notre quotidien, dans notre relation à la vie. Les grandes croyances des peuples (histoires, cultures, coutumes, religions) font partie de ces archétypes, mais aussi celles qui nous sont plus personnelles comme le racisme, l'éthique, le sens de l'honneur, de la justice, les perversions ou les peurs viscérales. Les os sont ce qu'il y a de plus profond dans notre corps, ce autour de quoi tout est construit, ce sur quoi tout repose, s'appuie. C'est aussi ce qu'il y a de plus dur, de rigide et de solide en nous. C'est en eux que s'abrite la (substantifique ?) moelle osseuse, cette « pierre philosophale intérieure » où se produit la plus secrète alchimie humaine. Ils représentent donc ce qu'il y a de plus profond en nous, dans notre psychologie non consciente, ils sont l'architecture de celle-là. Les os sont ce sur quoi et autour de quoi est construit et repose notre rapport à la vie.
Lorsque nous sommes profondément perturbés, touchés, bouleversés dans nos croyances profondes, de base, par rapport à la vie, à ce que nous croyons qu'elle est ou qu'elle doit être, notre structure osseuse nous l'exprimera par une souffrance ou un désagrément. C'est pour cette raison que, par exemple, le phénomène de l'ostéoporose se développe particulièrement chez certaines femmes, mais pas toutes, après la ménopause. Elle se développe d'autant plus que la femme vit sa ménopause comme une perte d'identité féminine. Car l'image archétypale profonde de la femme est encore d'être celle qui procrée. Cela a même d'ailleurs été pendant longtemps son seul « rôle » social. Les femmes stériles ou ménopausées étaient en effet considérées comme inutiles, improductives pour la collectivité ou la famille, au point qu'elles étaient, la plupart du temps, répudiées par leur mari.
Les atteintes générales à la structure osseuse sont rares et ont plutôt tendance à se localiser à un endroit précis du corps (jambe, bras, tête, poignet, etc.). À chaque fois, la signification du message sera directement en relation avec cet endroit, mais en sachant que le problème exprimé là est profond, structurel, lié à une croyance fondamentale qui, à tort ou à raison, est perturbée par le vécu de la personne.
La scoliose : C'est l'un des exemples frappants de cette problématique structurelle. Cette déformation de la colonne vertébrale, qui peut prendre des formes graves, a des caractéristiques très particulières. Elle touche les enfants pendant leur croissance et s'arrête toujours après la puberté. Détaillons cela à partir de constats simples et évidents mais qu'il est bon de rappeler. La phase de croissance d'un enfant, c'est quand il grandit, c'est-à-dire quand il se dirige vers le monde adulte (du moins dans la forme) et qu'il quitte le monde de l'enfance. Sa croissance physique se fait notamment par celle de sa colonne vertébrale qui se développe entre deux axes bien définis qui sont le bassin et les épaules. Le phénomène de la scoliose est celui d'une colonne qui grandit entre ces deux pôles alors qu'ils restent à une égale distance l'un de l'autre et que le repère «haut» reste à la même distance du sol. Que représentent-ils pour l'enfant et que signifie cette croissance qui ne se voit pas à l'extérieur? Les épaules, qui sont l'axe Yang du corps et celui de l'action (voir plus loin le chapitre sur les épaules et les bras pages 164 et 180), sont la représentation du père alors que les hanches, qui sont l'axe Yin du corps et celui de la relation (voir le chapitre sur la hanche), sont la représentation de la mère. Ce sont les deux repères spatiaux inconscients que l'enfant a de sa « place » et de celle de ses « parents », réels ou symboliques (enseignants, surveillants, etc.). Si le monde des adultes ne satisfait pas l'enfant, son désir de faire bouger ses propres repères pour rejoindre les leurs va disparaître et l'enfant va refuser ce monde peu attirant. Il va alors choisir inconsciemment de rester dans celui de l'enfance qui le satisfait mieux. Il va figer les repères extérieurs de sa croissance, ceux qu'il « voit » et peut mesurer. Les lignes des épaules et du bassin vont donc rester à la même hauteur, avec le même différentiel. Cependant, la colonne vertébrale continue à grandir et est « obligée » de s'inscrire entre ces deux points fixes. Lorsque la crise est « grave », on dit alors que la scoliose « flambe ».
La seconde caractéristique de la scoliose est qu'elle s'arrête toujours à la fin de la puberté. Or la puberté représente la période où l'enfant étalonne ses affects par rapport au monde extérieur, où il vérifie sa capacité à trouver sa place, à se faire aimer et reconnaître à l'extérieur. Lorsqu'il a trouvé cette place, il n'a plus besoin de figer ses repères et peut les laisser à nouveau bouger.
*
*
Patricia Verhaeghe, autrice d'un article intitulé "Le Corps, architecture du temple divin" (Revue Le Son bleu n°2 et 3, juin/septembre 2007) nous permet d'avoir une vision résumée du symbolisme de la colonne vertébrale :
Les Mystères ont pour seule fonction d’amener tout chercheur de Vérité à révéler les secrets qu’ils contiennent. Décider de percer le sens sacré du corps humain – grand livre de la Vie – revient à percer la Porte des Mystères, autrement dit à dévoiler le sens caché de notre être et par conséquent sa finalité. Or, pour ouvrir cette porte, il nous faut plonger au plus intime de nous-même à la rencontre de Celui en qui nous avons l’être, le mouvement et la vie. Nous découvrons l’œuvre potentiellement divine du Grand Organisateur – Rayon 7 - et la révéler consiste à enlever le voile.
Le corps symbole du temple divin : Le corps est l’instrument de notre âme et le Temple de notre Esprit. La Parole Divine est en effet au centre de notre corps.
Le corps, en tant que livre de chair, nous offre un enseignement d’une très grande richesse. En effet, le langage anatomique relève d’une science secrète en ce sens qu’il est révélateur des secrets de la vie occultés. Il s’agit de retrouver cette Parole sacrée enfermée au plus profond de nous-même par l’intermédiaire des symboles anatomiques. La seule finalité de notre vie étant l’accomplissement du Soi. Notre chair devient alors parlante.
Anatomie symbolique : Il y aurait beaucoup à dire sur les différents organes composant notre corps ainsi que sur les organes des sens mais il faut bien poser un cadre. Je me limiterai donc à une étude succincte des différentes parties de notre anatomie squelettique.
[...]
La colonne vertébrale : La colonne vertébrale, en tant qu’Arbre de Vie, représente l’axis mundi, l’axe de la construction du temple charnel. A un autre niveau, elle représente le mât du bateau dont la coque est le bassin et les voiles les muscles. Notre colonne vertébrale peut encore être comparée à une échelle que nous sommes invités à gravir. L’échelle étant représentative ici des différents niveaux de conscience.
La colonne relie le haut et le bas, autrement dit l’humain et le divin. Tout comme un arbre s’érige vers la lumière, la finalité de l’être humain est également de s’élever vers la lumière. Les termes anatomiques sont très éloquents : on y parle d’arbre pulmonaire, de tronc, de plantes des pieds, de racines nerveuses. L’homme est comparable à un arbre, à une plante. Vont donc s’inscrire au niveau de notre rachis, tous nos refus d’évolution, de manquement aux lois ontologiques de l’Etre, de lâcher prise sous forme de tensions musculaires. Le cou est composé de 7 vertèbres cervicales. C’est la partie la plus mobile de la colonne vertébrale. Il permet l’orientation dans l’espace de nos organes des sens.
Le cou représente la jonction symbolique entre la tête – le ciel – et le corps – la terre et la parole est le trait d’union entre les deux. Lors de la décapitation, on coupait symboliquement cette jonction vitale.
La deuxième cervicale est nommée « axis » car elle est la seule à posséder une dent pivot pour la première cervicale. Elle est la pierre d’angle de l’édifice crâne – colonne. Cette dent axiale est orientée vers le haut témoignant de l’aboutissement de l’échelle à remonter pour atteindre le ciel. Un jeu très populaire – le jeu de la marelle – symbolise très bien ceci. L’échelle vertébrale symbolise l’ascension spirituelle jusqu’au ciel. Ce constat nous invite à observer l’axe sur lequel nous avons fondé notre vie :
- sur l’avoir, le valoir et le pouvoir ?
- ou sur le sacré, le réel, l’être et la vérité ?
Quant à la première vertèbre cervicale, toute la base crânienne repose sur elle. Son nom fait référence au géant Atlas de la mythologie grecque. Il est représenté gémissant et supportant la sphère céleste sur sa nuque et ses épaules. Elle représente l’ultime étape avant la finalité : le crâne ou Golgotha.
Le poids écrasant du monde, représenté par la sphère terrestre, est le symbole du fardeau de la vie pour tout être humain qui s’est éloigné des lois ontologiques. Les épreuves de la vie n’ont d’autre fonction que de permettre à l’homme de retrouver sa filiation naturelle. Ainsi tout être humain qui vit sans référence au divin est-il condamné à subir son destin karmique. Posons-nous la question sur le sens véritable du mal de dos si courant à notre époque !
*
*
Jacques Martel dans Le Grand Dictionnaire des malaises et des maladies (Éditions Quintessence, 2007) nous éclaire sur les significations de la colonne vertébrale et de ses atteintes :
COLONNE VERTÉBRALE (EN GÉNÉRAL) : Selon le classement que l’on fait en Occident, on compte 33 vertèbres en commençant par le haut, soit :
7 cervicales, plutôt minces,
12 dorsales, plutôt épaisses,
5 lombaires,
5 sacrées, soudées et formant un triangle vers le bas,
4 coccygiennes, soudées et atrophiées.
La colonne vertébrale, tel le pilier d’une construction, représente l’appui, la protection et la résistance. Donc, la colonne vertébrale me soutient et me protège dans toutes les situations de ma vie. Elle est mon pilier physique et intérieur. Sans elle, je m’effondre. La colonne vertébrale symbolise aussi mon énergie la plus fondamentale et la plus spirituelle. Elle représente ma flexibilité et ma résistance par rapport aux différents événements de ma vie. Elle me donne la liberté de pouvoir bouger, me tourner d’une façon souple dans les directions désirées. Les déviations de la colonne vertébrale (scoliose, lordose, etc.) sont reliées à la partie profonde de tout mon système énergétique. Lors d’un blocage, des douleurs physiques apparaissent. Des sentiments d’impuissance, un fardeau trop lourd à porter, un besoin affectif ou émotionnel insatisfait, etc., font que je me sens attaqué dans ma solidité et dans ma résistance. Je prends des coups par-derrière. J’ai l’impression que c’est moi le pilier au sein de ma famille, de mon travail et par rapport à toute situation ou organisation dans laquelle je suis impliqué. Qu’adviendrait-il aux autres si je n’étais pas là ? Est-ce que tout s’effondrerait ? La colonne vertébrale est reliée à tous les différents aspects de mon être par le squelette, à travers le système nerveux central et par la distribution sanguine centrale. Chaque pensée, sentiment, situation, réponse et impression sont imprimés dans la colonne vertébrale aussi bien que dans les parties pertinentes impliquées du corps concernées. Je regarde la région affectée et j’identifie la cause du blocage.
Peu importe la raison, j’accepte ↓♥ de rester ouvert à la cause et l’intégration est plus harmonieuse. Je rebâtis la nouvelle personne que je veux être.
COLONNE VERTÉBRALE (DÉVIATION DE LA ...) (EN GÉNÉRAL) : Une déviation de la colonne vertébrale symbolise principalement une résistance à vivre pleinement ma vie. J’ai l’impression que, étant enfant, j’ai manqué de support parental, de structure fondamentale. J’ai été ébranlé dans mes convictions profondes. Une fois adulte, la façon dont je me tiens dans la vie, ma difficulté à laisser la vie me soutenir et à laisser aller les vieilles idées se manifestent par une déviation de la colonne vertébrale qui se courbe vers le côté, vers l’avant ou vers l’arrière...
J’accepte ↓♥ de me prendre en main et de me « tenir droit » par rapport à la vie, avec confiance et détermination.
COLONNE VERTÉBRALE (DÉVIATION DE LA ...) — CYPHOSE : La cyphose est une déviation de la colonne vertébrale anormalement convexe en arrière, habituellement au niveau des omoplates. Outre une mauvaise posture, la cyphose des enfants et des adolescents est souvent due à une maladie de croissance appelée maladie de Scheuermann.
Si j’en suis atteint, je remarque que mon corps se replie comme si je revenais à la position du fœtus. De qui ou de quoi est-ce que je veux me protéger ? Est-ce que je veux me rapprocher de ma mère parce qu’elle ne me comprend pas ou parce qu’elle me renie comme enfant ? Je me sens tout petit, pas à la hauteur de la famille ou de la tâche que je voudrais accomplir. Je veux tout garder pour moi par peur du manque. Je courbe l’échine car je suis timide et par non-reconnaissance de ce que je suis ou encore, je suis constamment sur mes gardes, me sentant inférieur, incapable de prendre ma place et de vivre dans la joie.
J’accepte ↓♥ de me sentir en sécurité même en présence d’autres personnes : je suis capable de prendre ma place, définir mes limites, de relever les défis que la vie me propose. Je « garde le dos droit » et je me reconnais comme être unique et divin. J’apprends ainsi à m’aimer davantage et je sais être fier de mes réalisations. J’apprends à remercier cette partie divine présente au plus profond de mon cœur♥ pour ce courage qui est en moi puisque je sais que je possède toutes les réponses lorsque je reste branché à l’âme que je suis.
COLONNE VERTÉBRALE (DÉVIATION DE LA ...) : LORDOSE : La lordose est une courbure physiologique de la colonne vertébrale se creusant vers l’avant.
J’ai de la difficulté à me tenir debout parce que j’ai honte de ce que je suis, je ne m’aime pas. Je vis souvent de la soumission par rapport à mon père ou à ce qui représente l’autorité pour moi, car je me sous-estime par rapport à lui, je me sens inférieur à lui, je ne « suis pas digne d’être son enfant ». Je me sens écrasé par les autres, j’ai très peu confiance en moi et je suis incapable d’exprimer mes idées et mes opinions. Je veux être libre. Je courbe le dos bien malgré moi, ayant l’impression d’être mou et incapable de mettre des choses en avant. Les choses ne vont pas assez vite et les résultats tardent à venir. J’ai donc tendance à me dévaloriser. Je me sens divisé entre être proactif en me faisant confiance ou n’écouter que ce que les autres ont à dire. Je me sécurise en m’accrochant à mes vieilles idées. Je n’ose ainsi pas changer l’ordre des choses établi pour ne pas déranger. Je bouillonne intérieurement et cette colère me ronge. Je refuse l’aide des autres ; j’ai ainsi plus de difficulté à atteindre mes objectifs et j’ai tendance à vivre plus d’échecs.
Je dois apprendre à m’aimer. J’accepte ↓♥ de prendre ma place car chacun a un rôle à jouer dans l’univers. J’apprends à exprimer mes idées et mes opinions librement et je me sens mieux avec moi-même. Chaque chose arrive au bon moment. J’ose me tenir debout, je me fais confiance. Je me sens en sécurité car ma voix intérieure me dit quoi faire pour mon plus grand bien.
COLONNE VERTÉBRALE (DÉVIATION DE LA ...) : SCOLIOSE : La scoliose est une déviation latérale de la colonne vertébrale.
Lorsque j’en suis atteint, j’ai l’impression de porter sur mes épaules un très lourd fardeau. Comme cela dépasse tout espoir d’accomplissement, je vis de l’impuissance et du désespoir. Mes responsabilités me font peur, je suis indécis dans mon orientation. L’énergie se bloque et la scoliose en est la manifestation physique. Cela se présente souvent à l’adolescence : comme je suis à la recherche d’une identité, trop vieux pour être un enfant et trop jeune pour être un adulte, la vie et les responsabilités semblent énormes. Je refuse ce corps, cette vie, je refuse de grandir... J’aurai tendance à me comparer à mes frères et sœurs (surtout si c’est un jumeau/jumelle), mes cousins et cousines. Puisque j’ai souvent l’impression qu’ils sont meilleurs que moi, je me dévaloriserai et cela s’exprimera par une scoliose. Je me compare négativement par rapport aux autres et cette attitude me hante constamment. J’ai peur d’être jugé. Je me sens constamment poussé. J’ai l’impression que je dois être le pilier de la famille, lui faire honneur, être sa fierté. Cependant, c’est beaucoup demander à ma colonne qui représente symboliquement le mât d’un navire. Je me penche vers la gauche ou la droite afin de me comparer à tout ce qui est à côté de moi. Je peux m’éloigner des autres pour me protéger, pour éviter les coups. Au fond de moi cependant, j’ai besoin de me rapprocher des autres mais je n’ose pas faire les premiers pas. Je peux me sentir perdu car j’ai besoin de points de référence, de repères afin de me définir comme individu. Ceux-ci sont habituellement personnifiés par mon père et ma mère ou par les gens les plus influents que je côtoie (par exemple un professeur ou une gardienne). Si ces références ne me conviennent pas ou si je suis déçu par celles-ci, ma colonne vertébrale (qui ne se sent pas soutenue) va s’arquer. Je ne peux pas m’appuyer sur moi-même, me sentant trop fragile. Ma colonne s’effondre comme mon monde intérieur. Je vis en fonction des autres. Je préfère m’effacer, faire de l’évitement au lieu de prendre le risque de m’affirmer. La scoliose est reliée à un désir de fuir une situation ou quelqu’un. Je vérifie ce qui se passe dans ma vie et qui m’empêche de me sentir bien.
J’accepte ↓♥ de vivre au présent, c’est-à-dire un jour à la fois. Je prends conscience d’être à l’école de la vie et de vivre en harmonie avec ce qui m’entoure. Je retrouve la joie et, chaque jour, je réalise que j’ai la force et la capacité de relever le défi ! Je deviens partie intégrante de ma propre vie. Je vis pour moi. Je cesse de me comparer aux autres car nous sommes tous différents et uniques.
ÉPAULES VOÛTÉES : Les épaules voûtées donnent communément lieu à des expressions comme le « Bossu ». En plus de ce qui s’applique au mal d’épaule, les épaules voûtées symbolisent que je baisse pavillon devant la vie et son fardeau. Je n’en peux plus de porter seul tout ce 173 poids et je crois que c’est sans espoir. En plus de porter tous mes nombreux problèmes, j’ai l’impression aussi d’avoir à porter injustement le fardeau des gens qui m’entourent. « Leur sort est entre mes mains ! » Je traîne beaucoup de culpabilité par rapport à mon passé. Si mes épaules sont en plus crispées, il y a un état constant de tension à l’intérieur de moi. Je suis ainsi constamment aux aguets, prêt à parer à toute situation imprévue, prenant ainsi la responsabilité du bonheur des autres. Je m’attends à ce que quelque chose me tombe sur la tête. J’accepte ↓♥ qu’il est grand temps que je prenne soin de moi et que je laisse les autres s’occuper de leur bonheur. Cette forme de déviation prononcée de ma colonne vertébrale peut aussi me signaler une obligation à l’humilité. Peu importe la raison antérieure de mon état, je dois apprendre à développer l’humilité car ce blocage énergétique provient de grandes colères passées qui m’affectent encore aujourd’hui et qui sont accompagnées de beaucoup d’irritation par rapport à certaines personnes ou à certaines situations.
Comme je suis responsable à 100 % de ce qui m’arrive, j’accepte ↓♥ mon choix, consciemment ou non. C’est sans doute le plus grand défi de ma vie. Je suis à l’écoute de ma voix intérieure, elle me guide dans ce que je dois faire pour être plus heureux. Un massage ou un traitement énergétique peuvent m’aider à me centrer dans le temps présent et à prendre contact avec mon moi supérieur pour reconnaître mes propres besoins.
NB. : Que se passe-t-il lors de l'application de cette technique qui consiste à lire syllabe par syllabe le texte en prenant au moins une seconde pour chaque syllabe. Ce qu'il faut comprendre d'abord c'est que plus vite je lis et plus ma lecture se situe au niveau de mon mental, dans ma tête. Plus je lis lentement, plus la lecture est en contact avec le centre d'énergie du cœur aussi appelé chakra du cœur. Tous les malaises et les maladies sont des interprétations, conscientes ou inconscientes, que j'ai faites par rapport à une situation ou une personne lors d'un manque d'amour. Alors c'est comme si ce message, ou même cette blessure, pourrions-nous dire, a été enregistré au niveau de l'amour qui correspond pour l'être humain au centre d'énergie du cœur.
Mes blessures par rapport à un manque d'amour sont enregistrées dans mon cœur sous forme de rejet, d’abandon, de colère, d'incompréhension, de tristesse, de déception, etc. Pour pouvoir faire le changement de ce message enregistré à l'intérieur de moi-même je dois activer l’information au point de départ, c'est-à-dire, je dois être en contact avec la mémoire de cette blessure qui s'active lorsqu'une situation semblable se produit dans ma vie. C'est comme si la situation permettait d'activer l'émotion, car elle est mise en résonance avec l'événement.
Ainsi lorsque j'active dans mon cœur le souvenir de ce qui m'a causé de la peine, de la tristesse, de la colère, etc., j'ouvre ainsi le centre d'énergie du cœur pour laisser l'énergie d'amour entrer et apporter la guérison, par le fait même de la prise de conscience accompagnatrice.
Afin que l'exercice de prononciation soit plus efficace, j’imagine que ma bouche se trouve au niveau de mon cœur et que des paroles en sortent. Je puis ressentir durant l'exercice soit des picotements dans différentes parties de mon corps ou des courants de chaleur, de la peine, de la tristesse ou toute autre sorte d'émotions qui peuvent monter. En cas d’émotions fortes de peine ou de tristesse, il suffit de rester calme, car tout est sous contrôle et le corps sait ce qu'il est capable de gérer.
*
Le site La Vague de Vie propose un fascicule intitulé "Le symbolisme des organes du corps humain" (malheureusement non sourcé) dans lequel on peut lire la notice suivante :
COLONNE VERTÉBRALE : Image du support et de l’axe vertical de la vie, elle symbolise le Lien entre la Ciel et la Terre, la Guide lumineux de celui qui sait comprendre. L’outil précieux de celui qui sait œuvrer pour tirer le meilleur de ses facultés latentes contenues dans ses transformateurs (centre d’énergie ou chakras). Le chemin de celui qui veut s’élever en conscience. Elle sert de centre de réunion de la gauche et de la droite, figurant diversement le présent, l’instant présent, l’immédiateté, l’insaisissable, l’immatériel, l’intemporel. Voilà l’axe qui mène au temporel ou au spirituel selon la direction que l’on prend.
Les problèmes à la colonne vertébrale : Mauvaise circulation de la sève vitale (usage prométhéen du feu sacré, détourné de sa fin). - Manque de cohérence dans son projet structural ou architectural : buts imprécis, manque d’aspiration et d’idéal, objectifs vagues, manque de lien entre ses choix, activités choisies au petit bonheur. - Peur de l’avenir et de l’inconnu. - Manque de droiture. - Perte du contact entre le Ciel et la Terre. - Impression de manquer d’appui ou de soutien. - Manque général d’organisation. - La Tour foudroyée.
[...]
VERTÈBRES : La somme des os qui édifient la colonne vertébrale qui contient la moelle épinière. Chacune sert de palier de distribution des données vibratoires en provenance du cerveau, l’ordinateur central. Les vertèbres coccygiennes, soudées, formées du sacrum et du coccyx, régissent les besoins fondamentaux, les éléments de survie, la créativité concrète, le départ évolutif, l’affirmation de soi, la vitalité et le dynamisme, la santé physique. On les associe au bassin, aux fessiers et au support de la colonne vertébrale. Les vertèbres sacrées supportent la sexualité, la reproduction, le sens logique, le discernement, la clarté mentale, l’élimination, les échanges primaires, les liens familiaux, les sentiments, le vécu de l’enfance. On les associe au nerf sciatique et au bas des jambes ; au nerf sciatique et aux organes génitaux.
Les cinq vertèbres lombaires concernent les aspirations, les jeux de pouvoir, les éclairs d’intuition, la joie de vivre, les émotions et les passions, la sensibilité et l’acuité des sens, les désirs, le sentiment de puissance, l’aptitude à changer ses conditions de vie. Dans l’ordre, de bas en haut, on les associe a nerf sciatique et au bas des jambes ; au nerf sciatique et aux muscles lombaires ; aux organes sexuels et aux genoux ; aux cuisses et à l’abdomen ; au gros intestin. Les douze vertèbres dorsales identifient le rayonnement amoureux, le don de soi, la croissance, l’expansion de la conscience, l’esprit de service, l’altruisme, les douze travaux d’Hercule, les signes du Zodiaque, la cohésion des disciples du Christ, et mènent à la Porte des Dieux. Dans l’ordre, de bas en haut, on les associe à l’intestin grêle et au système lymphatique ; aux reins ; aux glandes surrénales ; au diaphragme ; à la rate et au pancréas ; au système digestif, à l’estomac et au plexus solaire ; au système hépatique et au plexus solaire ; à la vésicule biliaire ; au système pulmonaire et aux seins ; au système cardiaque et au thymus ; à l’avant-bras, aux main, aux poignets, aux pouces, aux index, aux majeurs et au port de la tête.
Les sept vertèbres cervicales, reliées à la nuque s’associent à la communication, la l’harmonie, à la créativité psychique, l’aptitude à percevoir au-delà des apparences, la capacité de considérer une situation sous un nouvel angle. Dans l’ordre, de bas en haut, on les associe aux épaules, aux coudes, aux auriculaires et aux annulaires ; aux muscles du cou, aux épaules et à la partie supérieure des bras ; au cou et à la gorge ; au nez, aux lèvres et à la bouche ; à la face, aux oreilles et aux dents ; aux yeux, à l’ouïe, aux sinus et à la langue ; à la tête, à la face et au système sympathique.
Les affections des vertèbres attirent l’attention sur des sentiments ou des émotions qu’on ne comprend pas. Les malaises reliés aux vertèbres cervicales expliquent un sentiment d’impuissance face à un problème ou à une situation. Endurcissement suite à un conflit ou à une querelle. Fermeture du cœur ou refroidissement des sentiments. Refus de regarder une situation sous un autre angle. On s’entête à donner tort à quelqu’un. On refuse de jeter un regard nouveau sur un fait. On souhaite la ruine d’une personne dont on veut se venger. Grand scepticisme. Croyance qu’il faut enfanter dans la douleur (apologie de l’effort). On s’est coupé de la Porte des Dieux qui mène à l’Ultime Mystère, de l’autre côté du miroir des illusions, par son scepticisme ou son matérialisme.
Les problèmes reliés aux vertèbres coccygiennes éclairent la difficulté à combler ses besoins primaires et fondamentaux reliés aux éléments de survie. Manque de créativité ou de vitalité. Manque d’enracinement dans la terre.
Les troubles des vertèbres dorsales relèvent du domaine de l’affectif. Difficulté de communiquer ses besoins aux autres par peur de leurs réactions. On se sent responsable de la détresse ou des souffrances des autres. On se croit coupable de tout. On a peur de perdre la personne aimée ou d’être rejeté par elle. On a de la difficulté à jouir de la vie et à accepter le plaisir. On ressent de l’ennui ou de la solitude. On ne parvient pas à communiquer ses sentiments. On ne se sent pas apprécié ni soutenue affectivement. On attend de la compréhension uniquement des êtres chers ou des membres de sa famille. On est mal accueilli dans son besoin d’écoute et de tendresse. On pense devoir tout faire au foyer. On ne fait pas assez confiance aux autres pour leur assigner des responsabilités. On veut que tout se passe à sa façon. On n’envisage aucune solution pour réduire le fardeau qu’on porte.
Les affections concentrées aux vertèbres lombaires expriment une insécurité sur le plan matériel. On a peur de perdre son emploi, de manquer d’argent, de ne pas réussir à payer ses dettes, de ne pas pouvoir s’offrir ce qui plaît. Impuissance à changer une situation. Rejet de sa féminité. Désir de vivre la liberté d’un homme. Incapacité de réaliser ses désirs ou d’exprimer ses émotions.
Les accidents au niveau des vertèbres sacrées trahissent la haine et la rancune qu’on entretient envers quelqu’un. Passion charnelle. Orgueil démesuré. Refus de se pardonner le vécu de son enfance. Manque de clarté mentale (confusion). Perte du discernement. Affaiblissement de la mémoire. Manque de sens logique.
*
*