La Ballerine mauve
- Anne

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Dernière mise à jour : il y a 30 minutes
Étymologie :
Étymol. et Hist. A. 1288 cibole (J. de Journi, Dime de penitence, 1038 ds T.-L. [composé à Chypre]). B. Début xixes. arg. des maçons, Puy-de-Dôme (d'apr. Esn.) ; 1867 (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 510). Empr. au prov. cebula (1remoitié du xives. ds Rayn.) issu du b. lat. caepulla, cepulla, dimin. de caepa, v. cive; dès ca 1230 p. anal. de forme l'a. pic. cibole « partie renflée de la massue » (D'Estormi, éd. Montaiglon et Raynaud, t. 1, p. 204).
HYGRO-, élément formant
Élém. tiré du gr. υ ̔ γ ρ ο ́ ς « humide » et entrant dans la constr. de nombreux mots.
-PHORE, élément formant
Élém. tiré du gr. -φ ο ρ ο ς « qui porte, qui transporte » (lui-même tiré de φ ε ́ ρ ε ι ν « porter, transporter »), servant à constr. des subst. masc. du vocab. sc.; le 1er élém., tiré du gr., désigne ce qui est porté, transporté.
A. − [Le 2e élém. signifie « qui porte, qui possède ou présente par nature »]
Autres noms : Porpolomopsis lewelliniae - Ciboule mauve - Hygrophore mauve -
Porpolomopsis calyptriformis - Hygrophore en capuchon - Ballerine rose -
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Mycologie :
Károly Kalchbrenner donne les « Définitions de quelques nouveaux champignons australiens ». (in : Actes de la Société linnéenne de Nouvelle-Galles du Sud, volume 7 (1882) : pp. 104-106) dont celle de l'hygrophore mauve :
Hygrophorus {Hygrocybe} Lewelliniae, Kalchbrenner.
Entièrement lilas, plus saturé à l'ombilic du chapeau, plus dilué à la base du pied ; chapeau convexe, légèrement ombilical, à la base enroulée et fissuré, d'un demi-pouce ou plus de large ; pied fistuleux, égal, glabre, d'un demi-pouce de long, de 2 à 3 lignes d'épaisseur ; à lamelles ventrues adnées, légèrement plus larges, subdistantes.
Western Port, Mlle M. Lewellin. Un champignon très élégant.
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Symbolisme :
Marian spencer publie sur son compte facebook une description dont le style ouvre des perspectives symboliques intéressantes :
L'Hygrophore violet enchanté 💜🍄
Au cœur des forêts brumeuses de Tasmanie, un joyau fongique rare et fascinant émerge : le Porpolomopsis lewelliniae, également connu sous le nom d'Hygrophore mauve fendu. Avec son chapeau violet velouté et ses bords délicats, semblables à des pétales, ce champignon semble tout droit sorti d'un conte de fées. Ses teintes pourpres éclatantes contrastent magnifiquement avec le sol humide de la forêt, créant un effet surréaliste avec la mousse vert foncé et les feuilles mortes. Bien que d'apparence délicate, cette espèce joue un rôle vital dans l'écosystème, prospérant dans les sols riches en nutriments et tissant des liens complexes avec son environnement.
L'une des caractéristiques les plus fascinantes de cette espèce est sa capacité unique à se fendre sur les bords en mûrissant, révélant par endroits les lamelles blanches sous son chapeau lumineux. Cette particularité ajoute non seulement à sa beauté éthérée, mais en fait également un favori des photographes de champignons et des mycologues. Sous un éclairage adéquat, sa surface lisse et cireuse reflète l'humidité ambiante, lui conférant un éclat presque vitreux – comme si la nature elle-même avait peint ce chef-d'œuvre à l'encre luminescente.
Malgré son apparence saisissante, Porpolomopsis lewelliniae demeure un mystère dans le monde de la mycologie. On ignore presque tout de sa comestibilité, et les cueilleurs préfèrent admirer plutôt que récolter cette espèce remarquable. Sa rareté et sa coloration éclatante en font une découverte recherchée, un véritable joyau du règne fongique. Si vous avez la chance d'en trouver une, prenez un instant pour apprécier son élégance singulière – un aperçu fugace de l'art infini de la nature.
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