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  • Photo du rédacteurAnne

Le Penstemon



Étymologie :


Botanique :


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Symbolisme :


Eliot Cowan, auteur de Soigner avec l'Esprit des Plantes, Une voie de guérison spirituelle (Édition originale 2014 ; traduction française Éditions Guy Trédaniel, 2019) raconte plusieurs histoires de guérison dont il a fait l'expérience à partir du moment où il est entré sur la voie de la Guérison avec l'Esprit des plantes :


"Adelle était une belle femme d'âge mûr en activité, venue me voir pour un soin avec l'esprit des plantes. Elle souriait souvent, riait volontiers et avait beaucoup de succès. Les gens l'aimaient bien et son mariage était réussi. Son rire pourtant était un peu nerveux, mais elle était si pleine de vie que personne n'aurait pu imaginer qu'elle puisse se plaindre de fatigue. En observant le visage d'Adelle, j'ai remarqué une légère teinte cendreuse - un manque de cette coloration normale qui est le signe d'une bonne santé (une bonne couleur rouge n'a rien à voir avec une exposition au soleil. Elle a sa source dans le courant intérieur de joie et de bonheur). J'ai discrètement senti son odeur, une odeur de roussi - comme celle d'un toast brûlé. Le rire perçait dans le son de sa voix même lorsqu'elle parlait de choses tristes : elle se présentait comme une personne joyeuse, mais sa joie était forcée. J'en ai déduit que, dans le passé, elle avait été traitée avec froideur et indifférence et s'était sentie non aimée, et avait eu le cœur brisé. Elle s'efforçait tellement de paraître enjouée que cela l'épuisait. Sa flamme intérieure vacillait.

J'ai invoqué l'esprit du penstemon pour Adelle. C'est une belle fleur bleue ou fuschia, qui rend tout le monde heureux rien qu'en la regardant. L'esprit de cette plante apporte de la joie, mais ce n'est pas un psychotrope. Il fait simplement travailler à dégager les chagrins. Après avoir reçu l'esprit du penstemon, Adelle a fermé les yeux et a déclaré spontanément qu'elle ressentait une sensation agréable de couleurs "bleu et fuschia". J'ai contrôlé ses pouls : la réponse était excellente, aussi ai-je arrêté le traitement et lui ai-je proposé de revenir la semaine suivante. Rien de spécial ne s'est produit pour Adelle jusqu'au lendemain. Vers midi, elle s'est sentie fiévreuse et couvant une grippe, et elle est rentrée chez elle pour se mettre au lit. Elle était étendue les yeux mi-clos lorsqu'elle a commencé à revivre une scène qu'elle avait oubliée depuis des années. Elle était une adolescente couchée sur son lit, le corps couvert de plaques rouges et douloureuses, et avait des crampes abdominales comme celle n'en avait jamais eu jusque-là. Soudain, sa mère est rentrée à grands pas dans sa chambre, l'a regardée, et a dit : "Tu n'es pas bien parce que tu es en train de devenir une femme. C'est cela être une femme - des douleurs et des souffrances." Sans rien ajouter, sa mère a tourné les talons et est sortie rapidement de la pièce. Adelle l'adolescente - comme l'Adelle d'aujourd'hui - a fondu en larmes, le cœur brisé : comment sa mère avait-elle pu être aussi froide et indifférente ?

Alors que sa tristesse commençait à diminuer, Adelle a revécu un autre moment de déchirement : le décès de son père. Le souvenir de ce traumatisme fut suivi par un autre, puis encore un autre : elle passa en tout trois heures sur son lit à pleurer. Puis, tout en se sentant secouée, elle se sentit suffisamment bien pour se lever : ses symptômes de grippe avaient disparu. Les jours suivants, elle était extraordinairement bien. Elle a repris de bonnes couleurs, la nourriture avait un goût divin, la musique l'émouvait aux larmes, le sexe était extatique, ses relations avec son mari étaient au beau fixe. Ses complaintes à propos de fatigue étaient oubliées : le soleil brillait à nouveau dans son cœur."

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