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La Dionée



Étymologie :


  • DIONÉE, subst. fém.

Étymol. et Hist. 1786 (Encyclop. méth. Bot.). Adaptation du lat. sc. dionœa (dep. 1770 d'apr. Index Kewensis, p. 762 ; cf. 1798 Linné Syst. vég. 15e éd., p. 330), proprement [herbe] de Dioné (gr. Δ ι ω ́ ν η), mère de Vénus.


Lire également la définition du nom dionée pour amorcer la réflexion symbolique.


Autres noms : Dionaea muscipula - Attrape-mouche - Gobe-mouche de Vénus - Mère d'Aphrodite - Mère de Vénus - Trappe de Vénus -

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Botanique :


Dans son Nouveau Langage des fruits et des fleurs (Benardin-Béchet, Libraire-Éditeur, 1872) Mademoiselle Clémentine Vatteau présente ainsi la Dionée :


Parmi les fleurs, quelques-unes paraissent douées de sensibilité, nous citerons les plus remarquables.

La Dionée attrape-mouche, originaire de l'Amérique du Sud, a des feuilles divisées en' deux lobes, recouverts de cils raides et pointus. La surface est couverte d'un enduit sucré qui at- tire les mouches; mais, aussitôt que l'un de ces insectes vient pour puiser sa nourriture, les deux lobes de la feuille se ferment l'un sur l'autre, comme mus par un ressort puissant, et le petit insecte est transpercé par les cils qui se croisent.

Castel consacre à la Dionée attrape-mouche les vers suivants :


J'admire le réseau, fatal aux moucherons,

Qu'un insecte suspend autour de nos maisons ;

Mais le fil aminci de l'agile araignée

A-t-il jamais atteint l'art de la dionée ?

Sa feuille en embuscade au milieu des marais

Cache sous un miel pur la pointe de ses traits ;

D'un perfide ressort elle est encore armée :

Le piège au moindre tact de la mouche affamée,

Se ferme; plus d'issue, et l'insecte imprudent,

Percé des deux côtés, expire en bourdonnant.

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Description proposée par Denis Diderot dans L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751 - 1772) :


"Plante de la Caroline, appelée Muscipula Dionaea, a ses feuilles étendues à terre, par paire et à charnières, ces feuilles sont couvertes de papilles. Si une mouche se pose sur la feuille, cette feuille et sa compagne, se ferme comme l'huître, sent et garde sa proie, la suce, et ne la rejette que quand elle est épuisée de sucs. Voilà une plante presque carnivore.

Il y a dans les plantes un endroit particulier dont l'attouchement cause de l'érection et l'effusion de la semence, et cet endroit n'est pas le même pour toutes. Je ne doute point que la Muscipula ne donnât à l'analyse de l'alcali volatil, produit caractéristique du règne végétal".

 

Jacques Boulay, dans un article intitulé "Les plantes carnivores, Essais de micropropagation" (Bulletin des Académie et Société Lorraines des Sciences : 1995, 34, n°3) rend compte des travaux destinés à préserver les plantes carnivores dont les biotopes sont menacés de disparition :


Essais avec Dionaea muscipula

Dionaea muscipula se prête très bien à la culture in vitro. Les rosettes peuvent atteindre jusqu'à 6 cm de diamètre.

Elle présente une certaine capacité de régénération. En effet, une culture âgée de 3 mois, maintenue dans un milieu nutritif riche en auxines (AIB à 0,5mg/l.), est capable de néoformer des plantules sur les feuilles et les pièges. Leur repiquage par contre donne des résultats très variables, avec un fort taux (jusqu'à 50%) de vitrification (nécrose de la plante qui présente alors un aspect vitreux). Pour un même lot de graines, nous avons obtenu trois variétés différant entre elles par la couleur de leurs pièges. Certains individus ont des pièges présentant une face externe verte et un e face interne orange. D'autres produisent des pièges verts à l'extérieur et rouges à l'intérieur, alors qu'une troisième variété possède des organe s de capture entièrement rouges. C'est probablement, u n amalgame de graines provenant de différentes variétés de Dionaea muscipula qui est à l'origine de cette variation morphologique. Toutefois, les semences utilisées dans cette étude sont issues d'une collection privée, il est donc impossible de contrôler leur origine génétique. La variété à pièges entièrement rouges est plus délicate à repiquer. Les plantules vitrifient plus facilement lors d u changement de milieu. La formation de racines se fait spontanément sur u n milieu de multiplication (apport d'auxines).

L'acclimatation de la Dionée ne pose pas de problèmes particuliers à condition qu'un fort taux d'humidité et d'éclairement soit maintenu. Au bout de trois semaines, les Dionées peuvent être rempotées dans leur pot définitif. Au bout de trois mois, dans de bonnes conditions, la rosette peut atteindre 10 à 12 cm de diamètre

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Dans Les Langages secrets de la nature (Éditions Fayard, 1996), Jean-Marie Pelt évoque les différents modes de communication chez les animaux et chez les plantes et s'intéresse en particulier aux plantes carnivores :

Le drosera possède dans sa famille une cousine, la dionée, possédant elle aussi un piège dont les études ont permis d'appréhender de plus près le fonctionnement. Cette plante carnivore, spontanée dans les marais de la Caroline du Nord, aux États-Unis, a été baptisée « trappe de Vénus ». Chaque feuille possède au-dessus d'un pétiole élargi un limbe formé de deux lobes semi-circulaires. Ces lobes symétriques sont hérissés sur leurs bords de nombreuses épines, tandis que le corps de la feuille est recouvert de glandes sécrétant un liquide visqueux doué de propriétés digestives. Enfin, à la face supérieure de chaque lobe, trois appendices rigides terminés en pointe constituent des soies tactiles, manifestant une extrême sensibilité au moindre contact ; leur excitation commande la fermeture rapide des deux lobes du limbe le long de la nervure centrale. Ceux-ci se rapprochent instantanément l'un de l'autre, puis les épines s'engrènent les unes dans les autres, exactement comme dans un piège à loup. L'animal est alors emprisonné entre les lobes de la feuille, et les glandes ne tardent point à le digérer. Cette digestion prend une à deux semaines, puis la feuille s'ouvre à nouveau, mais perd la possibilité de répondre immédiatement à une nouvelle excitation. Après cette phase réfractaire, le processus peut recommencer. Ici encore, le déclenchement de la perception est conditionné par des stimulations répétées, exercées sur les cellules sensibles des soies tactiles. L'excitation se propage ensuite électriquement.

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Selon Stefano Mancuso et Alessandra Viola, auteurs de L'Intelligence des plantes (édition originale 2013 ; traduction française Albin Michel, 2018),


"L'histoire de la Dionaea muscipula, la première d'entre elles [à savoir, les plantes carnivores] découverte par les savants, mérite d'être racontée.

Le 24 janvier 1760, Arthur Dobbs, un riche propriétaire terrien gouverneur de Caroline du Nord entre 1754 et 1765, adresse une lettre au botaniste anglais Peter Collinson (1694-1768), membre de la Royal Society. Il y décrit une nouvelle plante étonnante, capable d'attrape les mouches :


La grande merveille du règne végétal est une espèce sensitive inconnue et très curieuse. Il s'agit d'une plante naine dont les feuilles ressemblent au segment précis d'une sphère et sont formées de deux moitiés semblables à un gousset ; leurs parties concaves sont tournées vers l'extérieur et chacune d'elles a un bord replié à marges dentelées, comme un piège à renard. et elles se referment justement comme un piège dès que quelque chose les touche ou tombe entre elles ; c'est ainsi qu'elles emprisonnent tout insecte ou objet à leur portée. Cette plante surprenante produit une fleur blanche et je l'ai baptisée du nom de Fly Trap Sensitive (dionée attrape-mouches).


Collinson a ensuite remis les premiers échantillons de cette merveilleuse plante arrivés en Europe à John Ellis, qui lui a donné son nom savant de Dionaea muscipula et en a parlé en ces termes dans une lettre envoyée à Linné :

La plante dont je vous envoie une reproduction exacte, ainsi que quelques feuilles et quelques fleurs, manifeste une nature carnivore : la fermeture de sa feuille forme en effet un mécanisme destiné à capturer de la nourriture ; en son centre, un appât sert à attirer le malheureux insecte destiné à devenir sa proie. Une multitude de petites glandes rouges revêtent sa paroi interne et sécrètent, selon toute probabilité, une douce liqueur qui incite le pauvre animal à la goûter ; dès que les pattes de ce dernier entrent en contact avec ces parties sensibles, les deux lobes de la feuille se redressent, le saisissent rapidement et le serrent entre leurs rangées d'épines jusqu'à ce que mort s'ensuive. En outre, afin d'éviter que la créature ainsi emprisonnée puisse réussir dans sa tentative de fuite, trois petites épines très raides, fixées au centre de chaque lobe parmi les glandes, rendent vains tous ses efforts.


Pour Ellis, il n'y avait donc aucun doute : cette plante chassait. Linné ne partageait cependant pas son opinion : il rejeta son hypothèse et classa la dionée parmi les "plantes sensitives", celles qui répondent à des stimuli tactiles par des mouvements involontaires.

A l'en croire, malgré la capacité manifeste de la dionée à capturer des insectes, il s'agissait d'une plante du même type que le Mimosa pudica, qui rétracte ses feuilles quand on le touche. Les deux botanistes avaient donc tiré de leurs observations des conclusions diamétralement opposées : selon Ellis, la dionée était une chasseuse, une prédatrice d'animaux ; selon Linné, c'était une plante ordinaire opposant une réponse automatique à tout stimulus tactile.

Comment expliquer une telle divergence ? Moins célèbre que son confrère, Ellis est resté insensible à la pensée dominante de son temps : il s'est contenté de rendre compte de ses observations et de procéder à des déductions d'une parfaite logique. Déjà à l'apogée de sa renommée, Linné n'a pas réussi, de son côté, à faire abstraction de cette idée d'un "ordre naturel" censé régir les rapports entre tous les êtres vivants, que l'ensemble de la communauté scientifique avait alors acceptée. Elle l'a influencé au point de le pousser à nier l'évidence et à donner raison à la théorie contre les faits, quitte à déformer la réalité. Même après de longues recherches, et face à la preuve irréfutable de la capacité de la plante observée à capturer et tuer des insectes, il a refusé de reconnaître, et donc de légitimer aux yeux de la science, sa nature carnivore : l'application de cet adjectif à un végétal était, de son point de vue, tout bonnement inconcevable.

Pourtant, les facultés de la dionée apparaissaient aux yeux de tout le monde. Comment, dès lors, ne pas en tenir compte ? Pour justifier leur position, plusieurs botanistes n'ont pas hésité à formuler des hypothèses on ne peut plus farfelues. Certains ont prétendu que la feuille se refermait par un mouvement réflexe, qu'elle n'était animée par aucune volonté de tuer et que, s'ils l'avaient voulu, les insectes auraient pu s'en libérer. S'ils ne le faisaient pas, c'était parce qu'ils étaient trop vieux ou qu'ils avaient choisi de mourir. Ces arguments prêtent aujourd'hui à sourire, mais à l'époque, la communauté scientifique y a souscrit sans hésiter. On était prêt à accepter n'importe quelle interprétation, plutôt que de devoir admettre qu'une plante était en mesure de chasser un animal. Un tel scénario devait tout au plus rester confiné dans les romans d'aventures, où les arbres mangeurs d'hommes abondaient alors. Toutefois, comment expliquer que la dionée ne libère jamais ses proies avant de les avoir tuées et digérées ? que sa feuille se rouvre très vite, si elle s'est refermée sur quelque chose de peu savoureux ou d'indigeste ? Il faut attendre la publication, en 1875, de l'ouvrage de Darwin justement intitulé Insectivorous Plants (Les Plantes insectivores), pour apporter des réponses sensées à ces questions et pour convaincre la communauté scientifique de parler de "végétaux qui mangent des insectes", une expression plus proche de la réalité mais encore quelque peu inexacte.

[...]

Ainsi la dionée étale sur son piège - ou plutôt sur sa feuille métamorphosée en piège - une sécrétion sucrée très douce et très parfumée (un authentique appât) qui plaît beaucoup aux insectes. Et contrairement à ce que pensait Linné, elle n'a pas d'énergie à gaspiller et ne referme pas aussitôt qu'une proie éventuelle la touche, car elle risquerait alors d'attraper des objets non comestibles ou de laisser s'enfuir l'insecte qui, encore au bord de la feuille, aurait une chance d'échapper à son étreinte mortelle. La décision de déclencher le piège en peut se prendre qu'en parfaite connaissance de cause, et voilà pourquoi la dionée attend que l'animal se soit enfoncé jusqu'au milieu de sa feuille, avant de la rabattre sur lui.

A la surface des deux parties de ce traquenard assassin, trois petits poils servent de détente au mécanisme de fermeture. Il ne suffit d'ailleurs pas qu'un insecte touche un poil une fois pour que le piège se déclenche : il doit en toucher au moins deux dans un intervalle égal ou inférieur à vint secondes ; c'est seulement alors que la plante saura qu'il s'agit d'une proie intéressante, et qu'elle refermera sa feuille. Une fois prisonnier, l'animal touchera ces poils à maintes reprises en se débattant, et n'obtiendra rien d'autre qu'une étreinte de plus en plus vigoureuse de la part de la plante. Lorsque l'animal sera mort, et qu'il aura donc cessé de bouger, la feuille se mettra à sécréter des enzymes qui lui assureront une digestion presque complète de l'insecte. En se rouvrant, elle montrera les traces de ce combat épique entre un végétal et n animal : il n'est pas rare, en effet, de retrouver sur les feuilles d'une dionée le squelette externe, appelée "exosquelette", des insectes qu'elle a capturés et dévorés."

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Symbolisme :


Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), la Dionée gobe-mouches (Dionaea muscipula) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Féminin

Planète : Lune

Élément : Eau

Divinité : Dioné, la mère d'Aphrodite - Vénus-Aphrodite vulgaire.

Pouvoirs : Protection - Amour possessif.


Pourquoi cette curieuse plante américaine fut-elle appelée en français comme la mère d'Aphrodite ? Sans doute parce que Dioné était une mère possessive, une « mère phallique », diraient les freudiens. Amour-attachement. Amour dévorant. Amour empoisonné. L'association d'idées a dû se faire également en anglais, puisque dans cette langue la plante s'appelle Venus’ flytrap : piège à mouches de Vénus. D'une langue à l'autre, la boucle se ferme : de l'autre côté de l'Atlantique nous retrouvons Vénus-Aphrodite dans ses formes grossières : Pandémos ; Hétaïra ; Callipyge. La Dionée est donc en quelque sorte la « femme fatale » des plantes.

Cette petite herbe féroce vient des régions marécageuses du sud des États-Unis. L'homme blanc ne la connut qu'assez tard : elle fut découverte par Ellis en 1765, et introduite peu après dans les jardins botaniques européens. Les feuilles, étalées au ras de terre, sont bordées de cils sensibles au moindre contact : qu'un insecte vienne les frôler, la plante se dresse d'un seul coup et emprisonne la victime. La Dionée absorbe, assimile, digère, et le piège se rouvre après quelques jours, prêt à fonctionner de nouveau.

La Venus’ flytrap est aujourd'hui vendue comme curiosité par beaucoup de pépiniéristes américains.


Utilisation magique : Le piège symbolique qu'elle représente a deux faces :

a) Il protège les lieux en Il capturant» ce qui pourrait être mauvais ou négatif ;

b) Il précipite celle ou celui qui s'y laisse prendre dans les affres de l'amour dévorant. Fuyez, fuyez la Circé hollywoodienne qui rapporte un soir à la maison une Venus' flytrap..

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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont S.A.S., 1995, 2019) proposé par Éloïse Mozzani, on apprend que :


Cette plante carnivore des régions marécageuses du sud des États-Unis, véritable piège à insectes qu'elle détecte grâce à ses feuilles bordées de cils très sensibles, porte le nom de la mère d'Aphrodite (Dioné) et est surnommée "mère de Vénus", "Venus fly-trap" (piège à mouches de Vénus) ou "mère d'Aphrodite". Selon Scott Cunningham, elle doit ce parrainage sans doute au fait que "Dioné était une mère possessive, une "mère phallique", diraient les freudiens".

La dionée attire à elle les mauvaises influences mais le piège qu'elle symbolise "précipite celle ou celui qui s'y laisse prendre dans les affres de l'amour dévorant. Fuyez, fuyez la Circée hollywoodienne qui rapporte un soir à la maison une Venus "fly-trap"."

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Mythologie :


Dioné est, selon Edith Hamilton, auteure de La Mythologie (édition originale 1940, 1942 ; traduction française Les Nouvelles Éditions Marabout, 1978), la mère d'Aphrodite :


"Dans l'Iliade, [Aphrodite] est fille de Zeus et de Dioné, mais plus tard on la fit naître de l'écume de la mer (écume se dit aphros en grec).", sans plus de précisions.

 

Pour Robert Graves, dans son ouvrage de référence, Les Mythes grecs (édition originale 1958 ; traduction française Librairie Fayard, 1967),


Dans le mythe pélasge de la création, la déesse de Toutes choses, Erynommé "créa les sept puissances planétaires et les fit gouverner chacune par un Titan et une Titanide ; Théia et Hypérion régnaient sur le Soleil ; Phœbé et Atlas sur la Lune ; Dioné et Crios sur la planète Mars ; Métis et Cœos sur la planète Mercure ; Thémis et Eurymédon sur la planète Jupiter ; Téthys et Océanos sur Vénus ; Rhéa et Cronos sur Saturne."

Plus loin, il précise que Dioné est "fille, soit d'Océanos et de Téthys, la nymphe de la mer, soit de l'Air et de la Terre." En note, on peut lire également : "On l'appelle fille de Dioné, parce que Dioné était la déesse du chêne où la colombe amoureuse faisait son nid. [...] Les colombes et les moineaux étaient connus pour leur lubricité et toute nourriture venant de la mer est encore considérée comme aphrodisiaque dans les pays méditerranéens."

De plus, il ajoute que "Dionysos débuta probablement en personnifiant un roi sacré que la déesse tuait rituellement d'un trait de foudre le septième mois du solstice d'hiver, et que ses prêtresses dévoraient. Ceci explique ses différentes mères : Dioné, la déesse du Chêne, Io et Déméter, déesses du Blé, et Perséphone, déesse de la Mort. Plutarque, lorsqu'il appelle Dionysos "fils de Léthé ("l'oubli"), se réfère à son dernier aspect de dieu de la Vigne."

Enfin, "par sa femme Eurynassa, fille du dieu-Fleuve Pactol, ou par Eurythémisté, fille du dieu-Fleuve Xanthos, ou par Clytia, fille d'Amphidamas, ou par la Pléiade Dioné, Tantale devint le père de Pélops, de Niobé et de Brotéas."

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