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Le Kongamato

Dernière mise à jour : 8 juil.



Étymologie :


  • KONGAMATO : "briseur de bateaux" dans un dialecte africain.

  • PTÉRODACTYLE, adj. et subst. masc.

Étymol. et Hist. 1. 1809 subst. pétro-dactyle [sic] (Cuvier ds Ann. du Museum nat. d'hist. nat., t. 13, p. 424 : nous formons un genre de sauriens, sous le nom de petro-dactyle) ; 1812 ptero-dactyle (Id., Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes, reptiles, t. 4, p. 24) ; 2. 1842 adj. (Ac. Compl. : Ptérodactyle. Qui a les doigts lobés, ou réunis par une membrane). Comp. du gr. π τ ε ρ ο ́ ν « aile » et δ α ́ κ τ υ λ ο ς « doigt ». Cf. en lat. sc. le subst. pterodactylus 1815 ([ex. Cuvier] Rafinesque, Anal. Nat., 75 ds Neave).


Lire également la définition du nom ptérodactyle pour amorcer la réflexion symbolique.

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Symbolisme :


André Reboullet, auteur d'un article intitulé "Un ptérodactyle : L'Abrégé élémentaire des différences les plus remarquables entre la France et l'Espagne... ." (In : Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, n°3, 1989. pp. 21-23) rappelle l'étrangeté du Ptérodactyle :


Les paléontologues connaissent bien un fossile curieux, le ptérodactyle, reptile certes mais reptile volant. Comme si l’Évolution, pour passer d’une classe à une autre, avait eu quelque hésitation et qu’il en fût resté un mauvais brouillon.

 

Selon Fabien Knoll et Raquel López-Antoñanzas auteurs de "Le ptérodactyle de Lasuén : une utilisation précoce d'un ptérosaure en arts plastiques." (Comptes Rendus Palevol, 2010, vol. 9, no 5, pp. 245-254) :

[...]

Symbolisme et perspective : Selon l'architecte E.M. Repullés y Vargas (1894) (p. 35), le Paraninfo "Pterodactilus" (sic) est une représentation emblématique de la zoologie (voir aussi Fatás (2001), p. 41, Laguía Minguillón (1985), p. 166, Tomeo Lacrué (1962), p. 538). Bien que les études sur les formes éteintes et existantes n'étaient plus considérées (ou plutôt, auraient dû l'être) comme de véritables disciplines distinctes depuis les travaux de l'anatomiste G. Cuvier (p. ex., Cuvier, 1817), il reste curieux qu'un animal disparu depuis longtemps ait été choisi pour symboliser l'étude de la vie animale. Ceci est d'autant plus étrange qu'aucun spécimen de ptérosaure n'a été trouvé en Espagne (et encore moins en Aragon) à l'époque. En effet, les premiers restes de ptérosaures espagnols ont été cités bien plus tard (Kühne, 1966), longtemps après la première documentation fiable de restes du groupe en Allemagne (Collini, 1784), au Royaume-Uni (comme aviaire [Mantell, 1827]), en France (comme saurien indéterminé [Thiollière, 1850]), en Autriche (comme lacertilien [Bunzel, 1871]), aux États-Unis (Marsh, 1871), en Tchécoslovaquie (comme aviaire [Fritsch, 1881]), et dans d'autres pays. En fait, l'ensemble des ptérosaures ibériques est encore assez mal connu aujourd'hui (Ruiz-Omenaca, 2000).

Un choix plus attendu pour la zoologie aurait été l'ours brun, qui était plus largement répandu dans l'Espagne du XIXe siècle qu'il ne l'est aujourd'hui (Nores et Naves, 1993) et plus particulièrement dans le nord de l'Aragon (Gortazar et al. 2000). Un indice possible de la raison pour laquelle un ptérosaure a été représenté sur le bâtiment vient des balustres qui forment le couronnement des grilles de l’ancien bâtiment des Facultés de Médecine et des Sciences de Saragosse (Calle del Doctor Cerrada). Ils sont ornés d'un supposé petit oiseau stylisé conçu par Magdalena lui-même ([Fatás, 2001], p. 23). Il ressemble étrangement à un dragon, ce qui n'est peut-être pas un hasard. En effet, le dragon a une certaine importance dans la mythologie aragonaise. Par exemple, on disait qu'un dragon vivait dans une grotte du rocher d'Oroel. ([Lera, 2008], pp. 80, 82) et, selon le frère et chroniqueur Salimbene de Adam (1999), un "draco horribilis" aurait surgi devant Pierre III d'Aragon l'année même de son couronnement. Mais surtout, le dragon est depuis longtemps un symbole de la maison d'Aragon, pour le plus célèbre des saints tueurs de dragons, Saint Georges de Lydda (voir Varazze (1998) ; voir aussi Didi-Huberman et al. (1994)), qui est le saint patron du pays et dont le nom est si proche de celui de la créature légendaire (Fatás, 2000 ; Fatás and Capalvo, 1999 ; Fatás et Redondo, 1995). [...]

En effet, les ptérosaures sont sans doute les véritables animaux ressemblant le plus aux dragons mythiques. Cela a été souligné par une grande variété d'auteurs. Buckland (1835) (pp. 217-218) écrit par exemple que le ptérodactyle ne ressemble à "rien de ce qui a été vu ou entendu sur terre, à l'exception des dragons des romans d'amour et de l'héraldique" et cette réminiscence a été reprise plus tard dans le titre du célèbre livre semi-populaire sur les ptérosaures du paléontologue H. Seeley (1901). Il convient également de mentionner qu'un naturaliste (et dragonnier licencié) de la trempe de J.-B. Bory de Saint-Vincent (1828) (p. 345) croyait même que les ptérodactyles et les dragons pouvaient être un seul et même animal. Il est intéressant de noter que Contejean (1874) (p. 639) compare les ptérodactyles aux "dragons de la fable".

[...]

Conclusion : Le bas-relief représentant un ptérosaure qui se trouve sur une façade de l'ancien bâtiment principal des facultés de médecine et de sciences de Saragosse est peut-être une réalisation de Lasuén, sur une suggestion de Gimeno, basée sur un dessin réalisé plus d'un demi-siècle plus tôt en France par Susemihl. Le choix curieux d'un tel animal comme symbole de la zoologie n'est probablement pas anodin et pourrait provenir de sa ressemblance avec le dragon, particulièrement évocateur en Aragon.

Bien que peu connu, ce produit de l'art de Lasuén mérite que l'on s'y attarde car il semble être la seule sculpture en pierre représentant un ptérosaure intégrée à l'architecture d'un bâtiment au XIXe siècle. Sa réalisation dans une ville de province où l'activité de recherche en paléontologie était insignifiante et, de plus, dans un pays où l'étude traditionnelle de la discipline était considérablement biaisée en faveur de son application stratigraphique (Sequeiros San Román, 1989) mérite également d'être soulignée. D'une certaine manière, elle est proche de l'origine d'une pratique intermittente d'évocation des ptérosaures dans des œuvres d'art destinées à des installations où la zoologie joue un rôle essentiel. Le point culminant d'une telle coutume pourrait être le bronze spectaculaire de 1960 de M. Fredericks connu sous le nom de "Ptérodactyles volants" (en fait deux ptérosaures de type Rhamphorhynchus) qui se trouve au Zoo de Détroit, Royal Oak ([Anon, 2003], figs. 240-241, pl. 26).

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Pour Melissa Alvarez, auteure de A la Rencontre de votre Animal énergétique (LLewellyn Publications, 2017 ; traduction française Éditions Véga, 2017), le Kongamato est défini par les caractéristiques suivantes :


Traits : Le Kongamato est une créature semblable à un ptérodactyle qui vivait dans les marais du Jiundu, dans l'ouest de la Zambie, près des frontières du Congo et de l'Angola. C'était un oiseau rouge gigantesque avec une peau semblable à du cuir, au lieu d'avoir des plumes. On dit que l'envergure de ses ailes pouvait faire jusqu'à 2 mètres et qu'elles étaient semblables à celles des chauves-souris. Il avait une longue queue, une petite tête et des dents pointues à l'intérieur de son bec. Les gens qui, dans la région, avaient vu le Kongamato l'ont identifié comme étant un ptérodactyle, mais ils n'ont pas pu le reconnaître dans les images des dinosaures de la Préhistoire. Ils pensaient qu'il faisait partie du monde de la nature et ne le voyaient absolument pas comme un démon. Le Kongamato brisait souvent les canoës, aussi les villageois lui faisaient-ils une offrande de nourriture lorsqu'ils devaient traverser des endroits où ils savaient que le Kongamato pouvait attaquer.


Talents : Bioluminescent - Calme - Malicieux - Mystérieux - Atteindre de nouvelles hauteurs - Développement spirituel - Stratégies.


Défis : Agressif - Luttes externes - Combats intérieurs - Façons de penser désuètes ou archaïques.


Élément : Air.


Couleurs primaires : Noir - Rouge.


Apparitions : Lorsque le Kongamato apparaît, cela veut dire qu'il est temps pour vous d'atteindre de nouvelles hauteurs. Pour pouvoir vous élever dans le ciel, il vous faut vus libérer des cordages qui vous retiennent. Cela veut dire de regarder votre passé et de lâcher les vieilles habitudes ou les peurs qui ne sont plus nécessaires. Le Kongamato signifie qu'il se peut que quelqu'un de votre passé réapparaisse. Cela veut dire aussi que vous êtes intéressé par l'histoire du passé". Il se peut même que vous ayez le désir secret que les choses soient comme elles étaient jadis dans votre vie plutôt que comme elles sont aujourd'hui. Le Kongamato vous incite à rechercher la vérité pour avoir une meilleure compréhension de vous-même : c'est de cette façon que vous pourrez sortir de votre idéalisation du passé pour vivre dans le présent. On dit que le Kongamato luit dans la nuit à cause de sa bioluminescence. Cela signifie que vous devez laisser briller votre lumière intérieure sans l'obscurité pour que tous puissent la voir. Vous pouvez être une lumière qui guide les autres. Le Kongamato vous pousse à vous occuper des questions anciennes qui se présentent à vous, à les traiter aussi vite que possible pour qu'elles ne vous accablent pas. Réparez et laissez-les partir. Il vous incite aussi à ne jamais abandonner vos rêves. Volez haut, glissez lentement dans l'espace et ressentez le vent au-dessus et en dessous de vous. Lorsque vous pouvez apprécier les choses simples à chaque moment, alors vous pouvez vous élever vraiment.


Aide : Vous avez besoin d'adapter votre façon de penser à ce que vous vivez. Le monde autour de vous est en constant changement. Si vous vous attachez à penser aux choses comme elles étaient auparavant, alors vous vous empêchez de profiter de ce qu'elles sont à présent. C'est comme écouter de la musique sur un vieux microsillon alors que vous pourriez l'écouter en téléchargement sur votre portable. Le Kongamato vous pousse à savoir prendre la meilleure décision possible en considérant, avant d'agir, tous les résultats éventuels. Vous ne devez pas craindre de vivre votre vie pleinement, amis aussi vous ne devez pas prendre des décisions hâtives sans y penser auparavant. Le Kongamato vous rappelle de rester calme, de concevoir une stratégie, et de bouger ensuite. Il signifie que vous entrez dans une période de développement spirituel, même si vous ne vous en rendez pas encore compte. Ecoutez, absorbez et accrochez-vous à ces connaissances nouvelles.


Fréquence : L'énergie du Kongamato est rapide avec une navigation anguleuse qui va d'un côté à l'autre de la cime des arbres. Elle est glissante, chaude et humide, et elle a l'odeur de l'humus. Elle fait un bruit aigu semblable à une rafale.


Imaginez...

Vous parcourez les marais de Zambie. Les moustiques vous dévorent, il fait très chaud, et d'abord vous n'aviez as envie de participer à cette mission... Vous entendez le cri sonore d'un oiseau au-dessus de vous, juste au moment où vous sentez quelque chose qui enserre vos deux épaules : ce sont des serres qui vous tiennent fermement, et vous levez les yeux pour voir un énorme ptérodactyle. Il s'envole avec vous et vous amène à son nid. Il y a là deux petits, et vous avez l'impression que vous êtes leur baby-sitter. La mère vous laisse avec eux pendant trois jours. Ils sont tout heureux de grignoter la nourriture qu'elle leur a laissée, et vous tirez votre repas de votre sac à dos. Lorsque vous vous ennuyez, vous jouez avec eux à vous faire coucou. La mère revient, elle vous prend et vous ramène à votre campement. Vous ne comprenez pas tout, mais vous pensez de façon différente à présent.

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Littérature :


Dans le dossier pédagogique réalisé par Cécile Michel avec la collaboration de Samuel Limet pour le Service éducatif du Théâtre National / Bruxelles à propos de la pièce Rumeurs et petits jours créée par le Raoul Collectif (saison 2018-2019), on découvre comment la fascination pour le ptérodactyle est un carburant pour la création :


Note d'intention : [...] Enfin, nous avons l’intention de questionner « notre » groupe, cette communauté occidentale dont nous faisons partie : celle des dominants, des vainqueurs, celle qui semble avoir imposé sa vision du monde aux quatre coins du globe. Nous reste à décrypter cette vision, à déceler l'endroit où elle s'est intégrée en nous, pour établir qu’elle n'a rien d'infaillible ni d'inévitable. « Nous cherchons tous le ptérodactyle qui nous emmènera dans une réalité mieux adaptée à nos désirs que celle qui nous est imposée », nous écrivait Raoul Vaneigem à propos de notre voyage mexicain. Ce à quoi nous ajoutons qu’en dépit de l’abondance des nouveaux moyens de communication et de notre ultra-connectivité constante aux « informations » de la planète, notre univers quotidien est pauvre en histoires extraordinaires.

A l'image du ptérodactyle |1], nous souhaitons que ce spectacle fasse ressurgir des histoires : celles qui ont été oubliées, celles qui existent loin d'ici, et celles que nous inventerons pour les opposer, comme autant de grains de sable jetés dans les rouages d’un rouleau compresseur, au conformisme de la pensée dominante.


Note : 1) Dans leur précédent spectacle, Le signal du promeneur, l’une des cinq personnes réelles choisies comme matériau source, un belge, quitte sa vie pour partir au Mexique à la recherche d’un ptérodactyle vivant. Suite à ce spectacle, le Raoul Collectif a décidé de partir au Mexique pour rencontrer ce chasseur de ptérodactyle. Ce voyage servira lui aussi de matériau à leur nouvelle création, Rumeur et Petits Jours.


Le 15 septembre 2015, nous avons rencontré les 5 membres du Raoul collectif (Romain, Jean-Baptiste, David, Jérôme et Benoît) pour qu’ils nous parlent de leur création « en construction » dans le studio du Théâtre national… et dont le mystère reste entier.


Théâtre National : Que pouvez-vous nous dire sur la genèse du projet ? Comment vous est venue l’idée de ce nouveau spectacle ?


Raoul Collectif : Ce spectacle-ci trouve son origine dans notre première création, Le Signal du promeneur. Il parlait d’individus, mais toujours confrontés au groupe, tentant d’y trouver leur place ou s’en excluant. C’est cette interrogation sur le groupe qui est à la base de notre nouveau projet.

Après Le Signal du promeneur, nous sommes partis en voyage au Mexique. Nous voulions rencontrer le chercheur de ptérodactyles que nous avions découvert pour Le Signal. Nous étions en pleine interrogation sur la notion de groupe, de collectif… Dans le désert où nous sommes allés nous perdre un peu, nous avons rencontré d’autres façons de voir le monde, avec la communauté des Huitchols, et ça a été comme un grand choc culturel pour nous. L’impression que nous étions- malgré nous- porteurs d’une forme de pensée propre, d’une façon de voir le monde, qui appartient à l’occident. Nous nous sommes rendus compte qu’il y avait là des croisements à faire sur l’idée de groupe, de la rencontre avec un plus grand groupe. Et c’est là qu’a commencé le cheminement dans lequel nous sommes encore maintenant.

Depuis Le Signal, ce qui nous fascinait chez le chercheur de ptérodactyles, c’est qu’il vit et évolue dans un système de croyances différentes de celles de la plupart des gens. C’est la même chose avec les Huitchols. Ils ont un autre rapport au soleil, à la nature, aux plantes… des histoires qui fondent leur manière de vivre… C’est difficile à expliquer, je crois que même nos mots ne recouvrent pas leur interprétation des choses. Ce qui est surtout intéressant pour nous c’est que des gens peuvent se raconter d’autres histoires que les nôtres pour vivre. [...]

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Amélie Nothomb, dans un roman intitulé Psychopompe (Éditions Albin Michel, 2023) s'interroge sur le désir de voler du premier dinosaure :


C'est sans doute pour cette raison que mon éveil à ce monde m'a échappé. habituée à me raconter les péripéties de mon existence, je me retrouvais dans une situation où les mots n'approchaient aucunement la perception. Découvrir les oiseaux, ce fut découvrir la sidération.

C'était tellement puissant qu'il m'est toujours aussi difficile d'exprimer ce trouble par le langage. Il y a des millions d'années, un dinosaure a conçu le désir délirant de voler. Ce pachyderme a mis en place un processus de dément dans le but d'accomplir une rêve improbable. Quelle que fût son intelligence, il devait sentir qu'à supposer que cela se réalise un jour, ce serait au terme 'une drée si formidable qu'il n'en profiterait pas, ni lui, ni ses enfants, ni ses arrière-petits-enfants.

Mesure-t-on ce qu'il faut d'idéal, de candeur, de courage, de longanimité et de fulgurance pour se lancer dans une aventure pareille ? Il me semble qu'à ce moment-là, il m'a brusquement été donnée d'entrevoir la grandeur de cette décision.

Depuis l'apparition du dinosaure jusqu'à celle du premier dinosaure volant, que l'on appelle archéoptéryx, s'écoulèrent quatre-vingts millions d'années. Une telle durée nous écrase. Entrevoir une patience aussi sublime, c'est soupçonner le principe moteur de l'univers. Ce qui permet de tabler sur un infini pareil, c'est le désir.

On a tendance à opposer celui-ci à la disposition. D'instinct, je crois peu aux dons. Je ne nie pas qu'ils existent ; je doute de leur efficacité. J'ai rencontré des gens doués : ils avaient tendance à s'énerver de ne pas êtres reconnus assez vite. Il est rare que la disposition incite à la patience. Celle-ci ne peut germer que dans un destin digne de ce nom.

Un désir qui dure quatre-vingts millions d'années, et qui persévère, puisque l'archéoptéryx n'a été qu'une étape, voilà qui inspire le respect.

A posteriori, j'interprète mon éveil à l'oiseau en termes de désir. Et si cela m'a échappé sur le moment, la suite l'a confirmé. Formulons ainsi ce qui a dû me frapper : "N'éprouve pas de désir inférieur à celui de l'oiseau."

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