Étymologie :
YACK, YAK, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1791 yak (Valm. t. 8, p. 523) ; 1808 yack (Boiste). Empr. peut-être par l'intermédiaire de l'angl. yak « id.», 1795 ds NED Suppl. 2, au tibétain gyak « id. », cf. König, p. 213.
Lire également la définition du nom yak pour amorcer la réflexion symbolique.
Zoologie :
Selon Matt Pagett, auteur de Le petit livre de merde (titre originale What shat that ?, Quick Publishing, 2007 ; édition française Chiflet & Cie, 2008) :
"A moitié domestique, le yak est au Tibet ce que le lama est à la Bolivie : on l'utilise comme bête de somme. Il fournit laine, fourrure, lait et viande. Si vous allez au Tibet, vous y verrez en effet des tas de merdes qui sèchent au soleil en attendant d'être utilisés pour le chauffage. A noter (bien que ce ne soit pas tout à fait le propos de ce livre) : Yak peut aussi s'écrire yack.
Description : Puisque le yak et la vache sont de la même famille, il est normal que leurs merdes se ressemblent. Comme sa cousine, le yak est un ruminant qui mange, régurgite et remâche sa nourriture. Le résultat de l'opération est une bouse sombre, humide et fibreuse, dans laquelle on peut distinguer des brindilles.
La galette des rois : Avant de devenir combustible, la merde de yak est travaillée en galettes de 20 cm de diamètre environ, que l'on découpe en tranches d'un centimètre d'épaisseur. On en fera des tas qui sécheront au soleil, que l'on prendra soin de badigeonner régulièrement de merde fraîche, étanche (c'est bien connu) pour les protéger de la pluie.
Avec ces galettes, on peut faire des abris pour les yaks en hiver, et quand les barrières sont détériorées, on les consolide avec de la merde liquide, qui tient lieu de ciment. Car la merde a aussi cette particularité, elle peut colmater.
Comment sortir de la merde ? Depuis 2006 le train le plus haut du monde relie Golmud (Chine) à Lhassa (Tibet), sous l’œil émerveillé des yaks et des Tibétains. Et ceux-ci de se mettre à rêver devant les locomotives : "Si on se chauffait au charbon plutôt qu'à la bouse ?" Comme s'il suffisait de laisser la merde derrière soi pour être heureux.
Chaud froid de bouse : La merde de yak séchée ne sent pas trop mauvais quand elle se consume. Mais comme elle ne tient pas bien la chaleur, la température redescend très vite dès qu'elle a brûlé."
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Symbolisme :
Selon le site http://blog.exotic-express.fr/2010/05/28/le-yack-tibetain/ :
"Dans la genèse tibétaine, l’on raconte que « la tête, les yeux, les intestins, les poils, les sabots et le cœur du yack se sont transformés en soleil, lune, étoiles, rivières, lacs, forêts et montagnes ». Le yack est plus qu’une simple bête de somme, il représente une offrande lors de cérémonies politiques et religieuses, et il est considéré comme un animal saint. Avant de tuer un yack, il faut répéter un chant religieux trois cent fois, sinon celui qui le tue est maudit. Ses os représentent l’esprit du yack, et sont symbole de pureté, de force et de courage. Le yack est respecté et aimé, et il n’est pas tué pour des raisons commerciales, mais pour la survie d’un peuple qui vit dans des conditions difficiles. Les bijoux en os de yack sont, de ce fait, des objets artisanaux réalisés dans le respect de la nature."
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Pour Melissa Alvarez, auteure de A la Rencontre de votre Animal énergétique (LLewellyn Publications, 2017 ; traduction française Éditions Véga, 2017), le Yak est défini par les caractéristiques suivantes :
Traits : Le Yak symbolise la survie, la marche à pas mesurés et la longévité. Il vit à des hauteurs allant de 3 000 à 5 400 mètres dans les montagnes de l'Himalaya au Tibet et alentour. Pour survivre dans ces froides températures, sa fourrure lui fait un manteau épais à longs poils, avec un pelage emmêlé en dessous ; il a une couche épaisse de graisse sous la peau, de gros poumons et un gros cœur, ce qui lui permet de faire circuler davantage d'oxygène dans son sang, et presque pas de glandes sudoripares. Il éprouve des difficultés à des hauteurs moindres, et si la température dépasse 15 degrés, il peut souffrir d'épuisement à cause de la chaleur. Les Yaks peuvent vivre jusqu'à vingt-cinq ans. Lorsqu'ils se déplacent, ils marchent lentement et à un rythme régulier.
Talents : Connexion à l'ancienne sagesse - Consécration - Fiable - Détermination - Avancée - Travail acharné - Guérison - But élevé - Longévité - Habitudes - Stabilité - Rythme régulier - Calme - Survie.
Défis : Changement - Manque de contrôle émotionnel - Engourdissement - Doute de soi - Entêté - N'accepte pas le compromis.
Élément : Terre.
Couleurs primaires : Noir - Brun - Gris - Rouge - Blanc.
Apparitions : Lorsque le Yak apparaît, cela vous signifie de contacter votre essence spirituelle et votre être supérieur, de comprendre le but de votre existence et de vous y connecter. Le Yak est étroitement lié à l'ancienne sagesse et à la connaissance universelle. C'est le signe que vous aussi vous devez apprendre du passé. Le Yak vous incite à vous familiariser avec les coutumes de votre famille et à vous connecter à votre héritage personnel. Il signifie que vous n'abandonnez jamais : vous voyez les choses en noir et blanc, et vous savez qu'il y a toujours moyen d'arriver au bout. Le Yak vous rappelle de vivre dans le moment présent. Il ne se précipite pas et vous incite à prendre votre temps. C'est un animal sociable qui vit en groupes. Sous des températures rugueuses, il va se blottir contre le reste de son troupeau car ils se tiennent chaud tous ensemble. Il compte sur son troupeau pour sa survie. Cela indique que, même si vous aimez faire les choses à votre façon, parfois vous avez besoin de la proximité de votre famille ou de vos amis pour traverser les moments difficiles. Le Yak mange de l'herbe et non pas des céréales, contrairement à la plupart des bovins. C'est une excellente période pour faire attention à votre régime alimentaire. Si vous avez une couche de graisse comme le Yak et que vous voulez perdre du poids, supprimez les céréales et mangez davantage de verdure pour vous nourrir.
Aide : Vous avez besoin d'acquérir du contrôle sur vos émotions. Si elles vont tous azimuts ou sont décalées par rapport à la façon dont vous vous sentez habituellement, le Yak peut vous aider à retrouver l'équilibre en vous aidant à distinguer les choses positives et négatives auxquelles vous avez affaire. Dès que vous en êtes conscient, vous pouvez régner sur vos émotions et les garder sous contrôle. Si vous avez envie de pleurer, alors pleurez. Libérez tous les sentiments négatifs enfermés en vous. Ils vous retiennent et bloquent votre compréhension. Si vous êtes heureux, exprimez votre bonheur et votre joie en les partageant avec les autres. Le Yak signifie la productivité et les réalisations. Si vous avez des problèmes pour rester concentré sur une tâche ou pour arriver à ce que vous vous êtes fixé, le Yak peut vous montrer la façon d'arriver avec clarté et régularité aux résultats désirés. Il vous encourage à prendre en considération les multiples points de vue possibles sur un même sujet, en plus du vôtre.
Fréquence : L'énergie du Yak a une sonorité qui ressemble à un grognement, clair dans sa tonalité et d'intensité moyenne. Elle est chaude et donne une sensation douce mais rêche au toucher. Elle avance sur un rythme régulier : "blump-blump-blump".
Imaginez...
Au cours de vos vacances dans les montagnes de l'Himalaya, vous êtes monté sur un yak pour aller vers une destination éloignée. Le yak est harnaché d'une selle de cuir posée sur un coussinet aux couleurs brillantes et sanglé de lanières de cuir avec un autre coussinet aux couleurs vives en haut. Vous vous installez sur la selle, qui est différente d'une selle de cheval, et vous vous rendez compte combien le dos du Yak est large. Après avoir voyagé pendant une heure, vous passez l'une de vos jambes par-dessus la selle, car vous êtes déjà bien endolori. Vous ressentez sous vos cuisses les côtes de l'animal, le pouvoir dans sa démarche, et sa présence massive. Vosu vous sentez connecté à lui comme si vous le connaissiez depuis toujours. Il vous vient la vision d'avoir vécu dans ce même endroit il y a deux cents ans et, dans cette vision, le Yak que vous chevauchez aujourd'hui était déjà avec vous. A la fin de la journée, vous dites au revoir à votre vieil ami d'une vie antérieure.
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Littérature :
Sylvain Tesson entreprend grâce à Vincent Munier une véritable quête initiatique qu'il relate dans un récit de voyage qu'il a intitulé La Panthère des neiges, (Éditions Gallimard, 2019). Ce faisant, il rencontre d'autres animaux, tout aussi emblématiques du Tibet :
- On s'enfoncera vers l'ouest au pied des Kunlun, jusqu'à la "vallée des yacks".
- C'est son vrai nom ?
- Celui que je lui donne.
Je prenais des notes dans mes calepins noirs. Munier me fit promettre, si j'écrivais un livre, de ne pas donner l'appellation exacte des lieux. Ils avaient leurs secrets. Si nous les révélions, des chasseurs viendraient les vider. Nous prîmes l'habitude de désigner les endroits par les termes d'une géographie poétique, personnelle, suffisamment inventée pour brouiller les pistes mais assez imagée pour demeurer précise : "vallée des loups, lac du Tao, grotte du mouflon". Désormais le Tibet dessinerait en moi la carte des souvenirs, moins précise que les Atlas, appelant davantage aux rêves, préservant le havre des bêtes.
[...]
Ce matin-là, Munier avait d'autres préoccupations. Il voulait s'approcher des yacks sauvages dont nous avions repéré de lointains troupeaux. Il vénérait ces bêtes, et parlait d'elles de sa voix murmurante.
- On les appelle les drung, c'est pour eux que je reviens ici.
Il voyait dans le taureau l'âme du monde, symbole de la fécondité. Je lui racontais que les Grecs antiques les égorgeaient pour offrir le sang aux esprits souterrains, la fumée aux dieux et les meilleurs quartiers aux princes. Les taureaux faisaient intercession, le sacrifice valait invocation. Mais Munier s'intéressait aux temps de l'âge d'or, précédant les prêtres.
- Les yacks viennent des époques immémoriales : ce sont les totems de la vie sauvage, ils étaient sur les murs paléolithiques, ils n'ont pas varié, on dirait qu'ils s'ébrouent d'une caverne.
Les yacks ponctuaient les versants de leurs grosses bourres de laine noire. Munier les fixait de son regard clair et triste. Dans un rêve éveillé, il semblait compter les derniers seigneurs donnant sur la crête un défilé d'adieu.
Ces vaisseaux loqueteux portant des cornes surdimensionnées avaient été massacrés au XXème siècle par les colons chinois et l'on trouvait à peine l'ombre de leurs troupeaux à la périphérie du Chang Tang et au pied des Kunlun. Depuis l'éveil économique de la Chine, les service gouvernementaux pratiquaient l'élevage intensif. Il fallait nourri un milliard et demi d concitoyens que l'uniformisation des standards de vie planétaire ne pouvait décemment pas priver de viande rouge. Les agences vétérinaires avaient croisé les yacks sauvages avec es espèces domestiques et créé le datong, une espèce hybride conjuguant robustesse et soumission. Une race parfaite pour le monde global : reproductible, uniforme et docile, calibrée aux voracités statistiques. Les spécimens rapetissaient, se reproduisaient beaucoup mais diluaient le gène primitif. Pendant ce temps, quelques survivants de la race dangereuse continuaient à promener leur mélancolie hirsute dans les confins. Les yacks sauvages étaient les dépositaires du mythe. Parfois, les éleveurs d’État en capturaient un spécimen pour revivifier les générations domestiques. Le destin du drung ressemblait à une fable moderne : la violence, la force, le mystère et la gloire refluaient en ce bas monde. L'homme des villes de l'Occident technologique s'était lui aussi domestiqué. Je pouvais le décrire, j'en étais le plus parfait représentant. Au chaud dans mon appartement, soumis à mes ambitions électroménagères et occupé à recharger mes écrans j'avais renoncé à la fureur de vivre.
Il ne neigeait jamais. Le Tibet tendait ses paumes sèches sous un ciel bleu comme la mort. Ce matin-là, à cinq heures, nous étions en poste à 4600 mètres, couchés en arrière de la crête dominant la cabane.
- Les yacks viendront, dit Munier, nous sommes à leur altitude. Chaque herbivore pâture une strate impartie.
La montagne était immobile, l'air pur, l'horizon vide. D'où un troupeau aurait-il débouché ?
[...]
Munier avait eu raison, les yacks débouchèrent subitement. Ils vinrent par le col qui fermait le vallon, à l'ouest. Leurs taches de jais saupoudraient les éboulis à cinq cent mètres de nous. Ils s'appuyaient sur la montagne comme pour l'empêcher de tomber. Il fallut progresser vers eux sans bruit, de bloc en bloc, à revers, contre le vent.
Munier et moi dominions le troupeau à présent, à 4800 mètres. Soudain les yacks détalèrent, remontant d'un même élan vers la crête d'où ils avaient surgi. Avaient-ils repéré no silhouettes bipèdes, emblème de la terreur du monde ? Ils filèrent au trot dans les pentes lie-de-vin, donnant cette impression de masses en flottaison, avançant, glissant plutôt, comme des ballots de laine, sans que nos yeux ne décèlent le mouvement des pattes cachées par les fanons. Le troupeau s'arrêta sous le col.
[...]
A six heures, un yack se dressa sur la crête opposée, à un kilomètre. Puis un deuxième, et un troisième et ils furent vingt, surgis dans la dernière clarté. Leurs masses découpaient les crénelures d'un château.
C'étaient des totems envoyés dans les âges. Ils étaient lourds, puissants, silencieux, immobiles : si peu modernes ! Ils n'avaient pas évolué, ils ne s'étaient pas croisés. Les mêmes instincts les guidaient depuis des millions d’années, les mêmes gènes encodaient leurs désirs. Ils se maintenaient contre le vent, contre la pente, contre le mélange, contre toute évolution. Ils demeuraient purs, car stables. C'étaient les vaisseaux du temps arrêté. La Préhistoire pleurait et chacune de ses larmes était un yack. Leurs ombres disaient : « Nous sommes de la nature, nous ne varions pas, nous sommes d'ici et de toujours. Vous êtes de la culture, plastiques et instables, vous innovez sans cesse, où vous dirigez-vous ? » La bête, elle, se cantonnait par nécessité au milieu où le hasard l'avait enfermée. L'encodage la prédisposait à survivre dans son biotope, aussi hostile fût-il. Et cette adaptation la rendait souveraine. Souveraine parce que dénuée d'envie de se trouver ailleurs. L'animal, cette idée fixe.
La température chutait, il fallut partir. Nous laissâmes les yacks. Ils ruminaient, ils ne bougeraient pas.
[...]
Les rumeurs du camp montaient : des martèlements, un vrombissement de générateur, des aboiements. Les meuglements raclaient la vallée. Les enfants couraient après les yacks et les rabattaient vers les enclos, les roulant comme des jouets vers le fond du canyon ? A coups de fronde, ces mômes d'un mètre de haut menaient la coulée. Le moindre coup d'encolure les aurait éventrés mais les énormes herbivores acceptaient d'être menés par ces petits bipèdes. La masse s'était soumise. Cela s'était passé dans le Croissant fertile, quinze mille ans avant la naissance de l'anarchiste crucifié. Les hommes avaient rassemblé de grands troupeaux. Les bovins avaient troqué leur liberté contre la sécurité. Leur gène se souvenait du pacte. Ce renoncement menait les bêtes à l'enclos, et les hommes à la ville. J'étais de cette race des hommes-bovins : je vivais dans un appartement. L'autorité régentait mes faits et gestes et s'impatronisait dans mes libertés de détail. En échange, on me fournissait le tout-à-l’égout et le chauffage central – le foin, en d'autres termes. Cette nuit, les bêtes rumineraient en paix, c'est-à-dire en prison. Pendant ce temps, les loups fouilleraient la nuit, les panthères rôderaient, les mouflons trembleraient accrochés aux parois. Que choisir ? Vivre maigre sous les voies lactées ou ruminer au chaud dans la moiteur de ses semblables ?
[...]
- Il y a une masse sombre, là ! dit Marie.
Le yack agonisait. Couché sur le flanc gauche, il haletait et la vapeur cotonnait ses naseaux. Il allait mourir au fond de ce couloir. Finies les courses dans le soleil joyeux. Les crocs de la panthère lui avaient percé l'encolure, le sang coulait sur la neige. La bête tremblait.
Ainsi chassent les panthères : sautant sur le garrot de leur proie et ne lâchant pas prise. La bête attaquée s'enfuit en pleine pente, le prédateur à sa gorge, et la course se solde par une chute des deux animaux - chasseur et proie. Ils roulent sur le versant, tombent dans les escarpements, s'écrasent sur les rocs. Il arrive que les fauves se brisent l'échine dans ces parties. Ceux qui réchappent aux choc boiteront toute leur vie. Les nomades scythes avaient représenté sur leurs fibules d'or le motif du léopard sur le garrot. Les dessins figuraient le tourbillon de muscles et de fourrures mêlés, la danse de l'attaque et de la fuite qui est la plus commune conséquence de la rencontre entre deux êtres.
La panthère nous avait entendus. Sans doute nous observait-elle, cachée dans les rocailles, inquiète que des bipèdes – race honnie entre toutes – puissent lui ravir sa proie. Elle se méprenait car les intentions de Munier étaient plus sophistiquées que de voler la pitance d'un carnassier. Le yack était mort.
- On va le déplacer de dix mètres, au fond du ravin, dans l'axe de la grotte, dit Munier. Si la panthère revient, on sera avec elle !
[...] Très loin, des yacks paissaient sur le versant. Parfois, l'un d'eux glissait sur un névé et son énorme bourre de poils dévalait de quelques mètres. Savaient-ils, ces gros gardiens, qu'ils venaient de perdre l'un des leurs, une heure auparavant ? Se comptaient-ils, ces pauvres numéros condamnées à s'offrir aux fauves ?
[...]
Nous étions nombreux, dans les grottes et dans les villes, à ne pas désirer un monde augmenté, mais un monde célébré dans son juste partage, patrie de sa seule gloire. Une montagne, un ciel affolé de lumière, des chasses de nuages et un yack sur l'arête : tout était disposé, suffisant. Ce qui ne se voyait pas était susceptible de surgir. Ce qui ne surgissait pas avait su se cacher.
C'était là le consentement païen, chanson antique.
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