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  • Photo du rédacteurAnne

Le Sumac


Étymologie :


  • SUMAC, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1256 somac (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 53) ; fin xiiie s. sumac (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, 716, p. 124). Empr., peut-être par l'intermédiaire de l'esp. zumaque (att. dep. le xe s. dans des textes lat.), à l'ar. summāq « sumac ». Voir Cor. et FEW t. 19, p. 164b.


Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.


Autres noms : Rhus typhina • Sumac à bois poilu - Sumac à queues de renard - Sumac amarante - Sumac de Virginie - Sumac vinaigrier - Vinaigrier -

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Symbolisme :


Pour Nicki Scully, auteure de Méditations de l'animal pouvoir, Voyages chamaniques avec les alliés esprits (1991 et 2001 pour l'édition originale ; Guy Trédaniel Éditeur, 2002),


"Le Sumac pousse souvent dans des régions qui ont été perturbées. Il crée naturellement une protection qui permet à la terre alentour de guérir. Ceux qui ne sont pas respectueux et prudents en sa présence peuvent le payer cher.

Le Sumac est repoussant pour beaucoup de gens, et pour de bonnes raisons. Quiconque a souffert de ses effets porte un grand respect à cette plante. Ce voyage n'est pas destiné à être une cure pour ceux qui sont allergiques au Sumac. Il peut plutôt vous aider à vous adapter à votre monde, et à parvenir à le contrôler.

Dans le Chaudron, le Sumac offre une autoprotection aux personnes sensibles et douces. Une fois que vous avez fait ce voyage, vous pouvez générer très vite une aura de pouvoir et de respect."


Le Voyage du Sumac fait partie des Voyages de fondation, c'est-à-dire des voyages qui "dont la base des méditations de l'Animal Pouvoir. Ils aident à établir votre relation avec e travail, posant les fondations et établissant des dispositions au voyage qui vous permettront d'aller plus loin dans certaines des autres sections. C'est ici que votre relation avec votre guide originel commence à s'établir. [...]


Voyage du Sumac

[Passez par l'alchimie de Thoth... ]

Tandis que Thoth vous fait franchir un rideau ou une porte, vous vous transformez instantanément en graine. C'est comme si vous aviez été soulevé par une douce brise, tournoyant légèrement, et quand vous entrez dans une poche de tranquillité, vous tombez, la force de votre poids vous plantant dans le sol...

Votre soi-graine est enveloppé d'une fraîcheur sombre, humide. L'humidité pénètre la graine née de la terre, et vous pouvez sentir les changements, tandis que vous devenez un nœud de bois, puis une excroissance, et que vous vous mettez bientôt à émettre des racines qui creusent dans la terre. Avec le poids et l'énergie de vos racines qui s'étendent, votre couronne pousse, et votre corps s'élève, s'enroulant et tournoyant, tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, autour de tout ce qui se trouve sur votre chemin, poussant vers le haut. C'est l'hiver, et votre croissance est assez lente pour que vous sentiez l'austérité de la nature assoupie, alors même que vous grandissez. Vous avez conscience de vous-même, sous une forme marron, avec une écorce, une consistance cassante, et très peu de vert, bien que vous continuiez à croître.

Remarquez la chaleur du soleil sur vos branches, et sentez la sève puissante qui commence à montrer par vos racines, qui monte et se répand par le tronc de votre corps. Votre forme semble mince et décharnée, mais vous sentez la sève monter et aller à vos extrémités, faisant pression sur votre écorce. tandis que le poison se précipité vers l'extérieur, vos chakras commencent à s'ouvrir. C'est maintenant le printemps, et vous sentez en vous une nouvelle verdeur exploser. La sève, l'eau, et la lumière, nourrissent ce désir accéléré de fleurir. La nouvelle croissance qui est éveille est pleine et verte et douce, contrastant avec votre corps, qui est rugueux, dur, dépouillé. Vous devenez plein et lustré et vigoureux....

Vous êtes conscient de l'énergie intérieure de la terre qui nourrit votre structure intérieure, tandis que les jus puissants circulent densément aux extrémités de vos feuilles qui deviennent si pleines qu'elles se recourbent. Vos feuilles luisent et vibrent de la force du soleil d'été. Elles se teintent de rouge et la sève qui circule est comme du sang. La couleur rouge de vos feuilles est sombre, comme des grenats, et elle devient si épaisse quand elle s'accumule que le pouvoir inhérent de la sève se met à irradier tout autour de vous...

Une sensation de pouvoir embrasse votre domaine, car la puissante sève apporte une vitalité instantanée, et crée la connaissance de ce que votre énergie est entière, rayonnant une sorte de bouclier impénétrable... Jouissez du sentiment de protection de ce champ de force qui vous entoure...

Vous avez une occasion de communier avec l'esprit du Sumac et il vous est donné un enseignement spécial au sujet de la protection...

[Longue pause]

Maintenant, c'est l'automne, et c'est le moment d'achever le cycle et de retourner. La magie est répandue dans l'air en tant qu'énergie et dans les graines des baies qui tombent sur le sol. Mettez votre conscience dans l'une de ces baies. Vous avez la sensation de la fin et du commencement quand vous sortez et revenez dans votre corps.

Thoth est là pour discuter avec vous de cette expérience...

[Thoth vous aidera à rentrer dans votre corps...]


Mot-clef : Protection."

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Littérature :


Dans le roman policier Le Parme convient à Laviolette (Éditions Denoël, 2000) de Pierre Magnan, on peut lire cette brève évocation des sumacs :


"Il s'engagea dans les clues de Barles. Les trembles avaient perdu leurs parure. Au bord des roubines noires, les bouleaux n'avaient plus que quelques feuilles couleur de plomb en fusion et qui faisaient des signes virevoltants. Seuls les sumacs accrochaient aux escarpements des clues de somptueux arrangements floraux. Ils étaient blottis inaccessibles dans les guirlandes de pierre que la pression avaient étirées en torsades lorsqu'elles étaient encore malléables ; des guirlandes parfois pas plus épaisses qu'une page de livre comme pur inviter à feuilleter cette prodigieuse et longue histoire, se déroulaient de bas en haut des parois à pic, gracieuses, tendues en cordes de harpe d'où s'échappaient parfois de accords en sourdine sous les doigts impalpables du vent."

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