La Scolopendre
- Anne
- il y a 2 jours
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Étymologie :
SCOLOPENDRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1314 scolopendrie (Chirurgie Henri de Mondeville, éditions A. Bos, § 1951) ; xve s. scolopendre (Grant herbier, éditions G. Camus, no 427). Empr. au bas latin scolopendrion (dans André Bot.) et celui-ci au grec σ κ ο λ ο π ε ́ ν δ ρ ι ο ν.
Lire également la définition du nom scolopendre afin d'amorcer la réflexion symbolique.
Autres noms : Asplenium scolopendrium var. scolopendrium - Herbe à rate - Herbe hépatique - Langue de cerf -
Botanique :
Vertus médicinales :
Henri Ferdinand Van Heurck et Victor Guibert, auteurs d'une Flore médicale belge. (Fonteyn, 1864) nous apprennent les propriétés thérapeutiques de la Scolopendre :
Propriétés Physiques et Chimiques. — Le nom de cette plante dérive de la forme de ses feuilles. Fraîches elles ont une odeur herbacée, une saveur douceâtre, mucilagineuse et un peu astringente ; quand elles sont sèches elles ont une odeur faiblement aromatique ; elles contiennent du mucilage associé à un principe astringent.
Usages médicaux. — La scolopendre a été donnée par les anciens comme désobstruante et astringente ; elle a été vantée dans les engorgements des viscères abdominaux, dans les hémorrhagies, la diarrhée et la dyssenterie (Dioscoride, Galien). Elle a été employée aussi dans le catarrhe pulmonaire, la toux et la gravelle (Chomel, Lieutaud) ; on lui a attribué des propriétés diurétiques, béchiques et vulnéraires qui ne paraissent pas bien constatées. Cazin l'a reconnue un peu astringente et vulnéraire. On la donne en infusion à la dose de 30 à 60 grammes. Elle entre dans le sirop de rhubarbe composé et dans la préparation des électuaires lénitif et catholicum composés.
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