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  • Photo du rédacteurAnne

La Fève Tonka





Étymologie :


Le mot « tonka » est emprunté à la langue des Galibi, ou à celle des Tupis, peuples amérindiens de Guyane et du Brésil, dans lesquelles elle désigne l'arbre lui-même3. Un autre nom désignant cet arbre chez les Tupis, « kumarú », est à l'origine de « Coumarouna », ancien nom du genre Dipteryx, et de « coumarou » ou « coumaron », autres noms vernaculaires de la fève tonka. Ce terme est également à l'origine de « coumarine », nom donnée à la substance isolée pour la première fois de ces graines en 18203,


Autres noms : Dipteryx odorata ; Bois coumarou ; Cumaru ; Diptéryx odorant ; Faux gaïac ; Gaïac de Cayenne ; Kumaru ; Tonka ;

Fève de Tonka ; Coumarine ; Coumaron ; Coumarou




Botanique :






Symbolisme :


Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), les Fèves Tonka ont les caractéristiques suivantes :


Ces grosses fèves sont les graines d'un arbre de la Guyane, le Diptéryx (Coumarouna odorata). Pendant longtemps, on a extrait des Fèves Tonka la coumarine, substance aromatique utilisée en parfumerie et en cosmétique. Comme beaucoup de produits naturels, celle-ci appartient malheureusement au passé; la coumarine moderne est entièrement synthétique. Nous citons cependant les Tonkas car elles ont encore leur rôle dans les traditions populaires de plusieurs ethnies sud-américaines.


Genre : Féminin

Planète : Vénus

Élément : Eau

Pouvoirs : Amour ; Argent ; Courage ; VÅ“ux.

Parties toxiques : La graine elle-même.


Utilisation magique : Ces fèves très odorantes entrent dans la composition de sachets destinés aux vœux d'amour. Très souvent, on porte simplement une ou deux graines sur soi. Quand il s'agit de retour d'affection, les mambos ont alors recours à des préparations plus élaborées ; les Tonkas, séchées et broyées, sont mélangées avec d'autres substances, animales ou végétales. On se frotte le corps avec ces poudres, ou bien on les brûle autour d'objets appartenant à la personne aimée. Il est rare que l'on consomme par voie buccale des potions à base de Tonka, cependant cela a été signalé dans certains rites afro-brésiliens.

Ces fèves portent bonheur, d'une façon générale : elles ont la réputation d'attirer la bonne fortune, de porter chance, de fortifier l'audace et le courage, de préserver des maladies, d'éloigner les influences négatives.

Pour qu'un vœu se réalise, la tradition guyannaise veut qu'on tienne une fève Tonka dans sa main gauche et un serpent mort dans la main droite. Il faut fermer les yeux et visualiser son vœu le plus intensément possible. Puis on jette la fève dans l'eau courante et l'on grimpe dans un diptéryx (l'arbre à Tonka) pour accrocher le cadavre du serpent aux plus hautes branches.

Le résidu gras, appelé beurre de Tonka, qui reste après l'extraction industrielle de la coumarine, sert à graisser les symboles phalliques dans certains rites de magie noire.

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