Anne
La Résine
Étymologie :
RÉSINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1210 pois resine (Dolopathos, 192 ds T.-L.) ; b) [ca 1225 rysyn « matière inflammable qui découle naturellement ou par incision de certains arbres » (G. Schlessinger, Die altfranzösischen Wörter im Machsor Vitry, 14)] ; ca 1250 rasinne (doc. ds Fagniez t. 1, p. 209) ; c) 1850 minér. résines fossiles (Dorvault, L'Officine, p. 489 ds Quem. DDL t. 21) ; 2. 1932 résines artificielles (Lar. 20e). Empr. au lat. resina. L'expr. poix-résine est encore très vivante dans les pat. (FEW t. 10, pp. 299a-300a).
Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.
*
*
Symbolisme :
Selon Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, auteurs du Dictionnaire des symboles (1ère édition, 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982),
"On attribue parfois vulgairement à la résine le pouvoir agglutinant de la poix.
Mais parce qu'elle est incorruptible, qu'elle brûle et qu'elle est le plus souvent tirée d'arbres à feuilles persistantes comme les conifères, la résine est symbole de pureté et d'immortalité. Les arbres qui la produisent ont parfois été pris comme symboles du Christ. En Chine - c'est en particulier le cas de celles qu'on tire du cyprès ou du tamaris - les résines sont parfois utilisées comme drogues d'immortalité, et permettent d'obtenir la légèreté du corps (cyprès). Notons que l'encens est préparé à l'aide de résines. Tout comme le Copal des Maya-Quitché."
*
*