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Le Beurre de Sorcière

Dernière mise à jour : 21 juil.




Étymologie :


  • TRÉMELLE, subst. fém.

Étymol. et Hist. 1765 subst. fém. trémella (Encyclop. t. 16) ; 1803 trémelle (Boiste). Empr. au lat. bot. mod. tremella, de même sens, 1741 d'apr. Rob., 1770 (Linné Syst. nat. t. 3, p. 714), de tremulus « qui tremble », v. tremble.


  • NOSTOC, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1762 nostoch (L. Liger, Œconomie gén. de la campagne, t.1, p.568). Mot créé par le médecin suisse Paracelse au xvie s. dans un texte lat. (nostoch, v. Littré), d'orig. inc. (EWFS2) ; cf. angl. nostoc 1650 ds NED et nostoch 1652 ds Latham.


Lire également la définition des noms trémelle et nostoc afin d'amorcer la réflexion symbolique.


Autres noms : Tremella - Champignons gelées -

Tremella mesenterica - Beurre de sorcière - Beurre de troll -

Nostoc - Beurre de sorcière - Crachat de lune - Crachat du diable - Gelée d'étoiles - Œufs de jument - Morve d'étoile - Merde du coucou - Star jelly (« gelée étoilée ») -

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Mycologie :


Sur le site des Éditions Les Autanes, on trouve cette description intéressante proposée par Luce Vantorre dans un article intitulé "Cahmpignons aux formes étranges" :


"Le beurre des sorcières"

[...] D'autres champignons, plus discrets de par leur nombre, sautent aux yeux par leur forme et surtout leur couleur jaune ou orange flamboyants : les trémelles. Ce nom « trémelle » vient du latin tremere signifiant trembler et du suffixe -ella, petit. Et mésentérique parce que, pour ceux qui le découvrirent, sa forme pouvait se comparer à une partie de l’intestin, le mésentère ! Son existence, relativement commune, est connue et inventoriée dans la taxinomie de Linné en 1770 (Genre Tremella).

De consistance gélatineuse, constitué de circonvolutions serrées les unes contre les autres, tremblotant au premier contact, se gonflant sous la pluie, ce petit champignon attire immanquablement le regard par ses couleurs vives, translucides, du jaune clair à l’orange flamboyant. Installé sur les souches, les bois morts, les troncs d’arbres et les branches desséchés, se nourrissant de débris organiques. Solitaire, dans cet environnement automnal ou hivernal de la forêt, en saison brumeuse et grise atténuant les couleurs, il est unique, le seul à porter aussi franchement cet habit de lumière.

Il peut apparaitre sous les pas, dans un entremêlement de branches, bien installé sur une carcasse de bois glissant dans la boue. Ou, tout en haut des arbres dénudés, dans un repli, un creux de branche. Il est là, petite tâche de couleur incrustée dans les fibres du bois, au plus près du ciel.

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Jean Hamann, auteur d'un article paru le 28 avril 2021 sur le site de l'Université Laval, nous en révèle davantage su le nostoc :

Le beurre de sorcière dévoile les secrets de son génome


Des écologistes s'associent à des spécialistes de génomique et de CRISPR-Cas pour réaliser le premier portrait génomique de cyanobactéries jouant un rôle clé dans les écosystèmes nordiques.


Les expertises variées de chercheurs réunis au sein d'une équipe de Sentinelle Nord ont permis de brosser un premier portrait génomique de Nostoc commune et de ses proches parentes, des cyanobactéries présentes depuis les tropiques jusqu'aux pôles. Au passage, cet exercice les a amenés à étudier le génome d'un spécimen récolté par des explorateurs britanniques il y a presque 150 ans, au moment de leur passage sur l'île d'Ellesmere. Les détails de cette étude viennent de paraître dans la revue Environmental Microbiology.

Les chercheurs de l'Université Laval ont réalisé ces travaux avec Anne Jungblut, chercheuse au Natural History Museum de Londres, là où sont conservés les spécimens de Nostoc récoltés lors d'une expédition qui s'est déroulée en 1875-1876. « L'ADN est une molécule très stable, rappelle l'un des auteurs de l'étude, Warwick Vincent, professeur au Département de biologie et chercheur au Centre d'études nordiques. C'est ce qui nous a permis de réaliser des analyses sur le génome de ce spécimen récolté il y a presque un siècle et demi. Autrefois, les herbiers servaient surtout aux botanistes. Grâce au développement de la génomique, ils peuvent aussi servir aux recherches en microbiologie. »

Nostoc commune est un organisme unicellulaire qui forme des colonies macroscopiques ressemblant à des algues de mer. Le mucilage qui couvre ces colonies lui a valu des noms communs évocateurs comme gelée d'étoiles et beurre de sorcière. « C'est une espèce très importante dans les milieux terrestres de l'Arctique parce qu'elle fixe l'azote de l'atmosphère, explique le professeur Vincent. Elle fertilise naturellement les sols, elle est abondante et sa biomasse est élevée. Elle joue donc un rôle clé dans le cycle du carbone, le cycle de l'énergie et les cycles biogéochimiques dans l'Arctique. »

Les analyses des chercheurs ont révélé une grande diversité des génomes des spécimens de Nostoc commune provenant de différentes localisations géographiques. « Il est probable que certains spécimens appartiennent à des espèces distinctes que nous n'étions pas en mesure de distinguer jusqu'à présent », avance le professeur Vincent.

Les chercheurs n'ont pas trouvé de variations génétiques propres aux Nostoc commune vivant dans l'Arctique. «Les gènes qui permettent de répondre aux conditions extrêmes se retrouvent aussi bien dans les spécimens des régions tempérées que dans ceux de l'Arctique. Par contre, ces derniers montraient des concentrations plus élevées de métabolites secondaires, qui pourraient les protéger des autres microorganismes.»

Enfin, le système CRISPR-Cas, l'équivalent de notre système immunitaire, du spécimen de Nostoc commune datant de 1876 diffère de ceux de ses contemporains provenant de l'île d'Ellesmere. Ce système garde en mémoire, dans le génome des bactéries, la trace des infections virales passées. « Les virus qui attaquaient les Nostoc commune de l'île d'Ellesmere en 1876 sont différents de ceux qui les attaquent maintenant, conclut Anne Jungblut. Ce n'est pas une surprise toutefois. Les virus évoluent très rapidement, comme le démontre l'émergence continue de nouveaux variants de COVID-19. »


Les signataires de l'étude parue dans Environmental Microbiology sont Anne Jungblut, du National History Museum, et Frédéric Raymond, Moïra Dion, Sylvain Moineau, Vani Mohit, Guillaume Quang Nguyen, Maxime Deraspe, Élina Francovic-Fontaine, Connie Lovejoy, Alexander Culley, Jacques Corbeil et Warwick Vincent, de l'Université Laval.

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Usages traditionnels :


Selon Pierre Antoine Renaud, auteur d'une Flore du département de l'Orne. (Malassis, 1804) :


La trémelle mésentériforme mérite d'être recherchée par ceux qui s'occupent des belles teintures : mise en infusion dans l'eau, elle donne une couleur de bistre rougeâtre très agréable.

 

François Simon Cordier, auteur de Les Champignons, Histoire - Description - Culture - Usages des espèces comestibles, vénéneuses et suspectes... (J. Rotschild Éditeur, 1876) détaille cette propriété :


Bulliard a retiré de la variété violette de la Tremelle mésentériforme, par la seule infusion dans l'eau, une couleur d'un beau bistre rougeâtre, très-solide, et qui porte sa gomme avec elle. Cette plante donne par l'ébullition une couleur plus foncée. On pourrait, selon lui, tirer de ce champignon et de la Tremelle verticale, Tremella fimbriata, Pers., un parti avantageux dans l'art de la teinture. Si l'on veut, ajoute Bulliard, empêcher la teinture de Tremelle de se couvrir de moisissure lorsqu'elle est exposée à l'air, il suffit de faire bouillir dans le liquide quelques clous de girofle.

 

Le Dr Lucien-Marie Gautier, auteur de Les Champignons considérés dans leurs rapports avec la médecine, l'hygiène publique et privée, l'agriculture et l'industrie (Librairie J. B. Baillière et fils, 1884) mentionne que la trémelle mésentériforme est également :


Comestible. Desséchée, elle peut être conservée pour l'hiver comme les Morilles, les Mousserons, les Helvelles, etc.

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Symbolisme :


Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) évoquent rapidement le symbolisme de la trémelle nostoc :


TRÉMELLE NOSTOC - RÉSISTANCE.

La Tremelle est une plante gélatineuse qui a beaucoup occupé les savants et qui, jusqu'ici, a échappé à leurs recherches. Elle est fort célèbre chez les alchimistes, qui s'en servaient pour préparer la pierre philosophale et la panacée universelle, comme d'une émanation des astres. D'autres savants n'ont voulu voir dans cette gélatine, que la déjection des hérons qui ont mangé des grenouilles. D'autres y ont vu un véritable animal ; mais il semble que, pour échapper à toute recherche, cette plante se transforme en plusieurs plantes analogues, qui toutes se transforment les unes dans les autres. On la trouve dans les allées des jardins, dans les prairies. Je l'ai quelquefois vue, après des nuits fraiches et pluvieuses, couvrir entièrement le sol des bosquets des Tuileries ; mais quelques heures de soleil la faisaient disparaître. Enfin on ne sait encore rien de positif sur la Tremelle, c'est un secret de la nature qui répond au tout est dit des ignorants.


NB . il y a ici confusion entre le champignon du genre Tremella et le nostoc, genre de cyanobactéries.

 

Adolphe de Chesnel, auteur d'un Dictionnaire des superstitions, erreurs, préjugés, et traditions populaires... (J.-P. Migne Éditeur, 1856) propose la notice suivante :


BEURRE DES SORCIÈRES. Au dire de Bekker, on désigne par ce nom une matière gluante et couleur aurore, que l'on rencontre quelquefois dans les potagers. C'est le vomissement de certains chats qui, employés par des sorcières pour aller à la maraude, se gorgent tellement eux-mêmes avant de rapporter leurs larcins au logis, qu'ils sont obligés de rendre gorge durant le trajet. Ces chats reçoivent le nom d'emporteurs.

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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :


« Voici le nom secret du Beurre,

langue des Dieux, nombril de l'immortel.

Proclamons le nom du Beurre,

soutenons-le de nos hommages en ce sacrifice ! »


Cet hymne, extrait du Rigveda (livre sacré des hindous), témoigne de la valeur riteulle du beurre dans l'Inde ancienne où on l'invoquait comme ne divinité primordiale et on l'offrait en sacrifice. Cette substance était également associée à l'immortalité : « Concentré de forces vitales, le beurre symbolise toutes les énergies, celles du Cosmos, celles de l'âme, celles des dieux et des hommes, qu'il est censé revigorer, en grésillant au feu des sacrifices ».

Dans les rites magiques des Celtes, le beurre a probablement servi de substitut au miel (servant à fabriquer l'hydromel ou boisson d'immortalité) ou à la cire ; d'ailleurs le nom celtique du beurre (imb pour l'irlandais, amann pour le breton) « est apparenté aux désignations indo-européennes de l'onguent et de l'onction, ce qui permet d'y soupçonner un mot qi a perdu une forte valeur religieuse primitive ».

Les vertus curatives attribuées au beurre semblent découler de cette ancienne tradition. en Bretagne, la motte de beurre placée sous le lit d'un malade mourant du cancer, puis enfouie au retour de l'enterrement, absorbe le mal et l'empêche de faire de nouvelles victimes.

En Bretagne toujours, « le premier jour des Rogations, avant la messe, on met dans un linge quelques cuillerées de crème et on suspend le tout. Le jour de l'Ascension, après la messe, on recueille cette crème, qui s'est transformée en une sorte de beurre ; on la met précieusement dans le fond d'une armoire, où elle aigrit, fermente, moisit ; durant toute l'année, quelque plaie que vous ayez, le beurre des Rogations la guérira. Il suffit de l'étendre un peu sur votre mal ». Baume très efficace, le beurre des Rogations a également le pouvoir de tonifier une peau fatiguée.

Le beurre baraté pendant la semaine sainte agit contre les croûtes de la peau ou les escarres (Alpes, Limousin) ; celui du mois de mai, qui se conserve toute l'année (tout comme celui fait à la Saint-Jean), guérit les blessures, fait crever abcès et furoncles (Picardie, Auvergne, Limousin, Morvan). Le même pouvoir est parfois attribué au beurre fabriqué à la Pentecôte.

Les Anglais prescrivent, quant à eux, de frotter un endroit blessé avec du beurre salé en faisant sept fois le signe de croix ; en Écosse, celui qui provient du lait de vaches ayant pâturé dans un cimetière guérit la phtisie. Les Écossais croyaient également protéger des maléfices les chevaux de labour en leur glissant du beurre dan sles oreilles et en leur en frottant le poitrail, les épaules et le col.

Des deux côtés de l'Atlantique, mettre du beurre sur les pattes d'un chat ou d'un chien l'attache à son foyer et l'empêche de vagabonder.

Les sorciers peuvent contrarier le barattage et voler magiquement le beurre, sauf si la baratte est en bois de sorbier ou de noisetier.

Le 1er mai est considéré comme le jour le plus dansgeruxpour ces maléfices. Selon une croyance nivernaise, une sorcière s'approprie le beurre en battant de l'eau avec une baguette le matin du 1er mai en disant : « A moi la crème, à moi le lait, à moi le petit lait ».

Il ne faut pas donner de beurre à une supposée sorcière car elle s'en servira pour tarir le lait de la vache qui l'a produit. Si on tourne la baratte sans succès, on peut demander un peu de beurre à celui qu'on soupçonne de malveillance, découper ce beurre en trois morceaux qu'on jette dans la baratte en invoquant la sainte Trinité.

Au Moyen Âge, réciter à l'envers Nolite fieri (verset du psaume 31) en frappant trois fois avec un bâton sur la baratte empêchait le beurre de se faire. Pour rompre le charme, il suffisait de le réciter dans l'ordre. Penser le mot laborare fait échouer le barattage (Lorraine).

Pour les Anglais, un étranger qui entre dans une maison où l'on baratte doit proposer son aide - quelques coups de baratte suffisent - sous peine d'empêcher le beurre de se faire ou d'attirer la malchance les mêmes prétendent que si le lait ne tourne pas, un des habitants de la maison est amoureux.

Outre-Manche, il ne faut pas baratter à marée descendante ; en France, le meilleur moment est la marée étale. Une femme qui a ses règles ne peut pas faire de beurre (Maine).

Couper une plaquette de beurre aux deux bouts porte malheurn, tout comme prendre le dernier morceau présenté sur la table (le mauvais présage s'annule si on vous l'a offert). Les Américians affirment que si on se sert de beurre alors qu'on en a encore dans son assiette, quelqu'un en manquera. En Suisse, le célibataire ou le veuf qui, au réveillon de Noël entame un morceau de beurre se marie dans l'année.

On empêche les loups d'attaquer les vaches en offrant du beurre à saint Hervé.

Rêver de beurre est de très mauvais augure (Deux-Sèvres).

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Luce Vantorre, dans l'article précédemment cité, disponible sur le site des Éditions Les Autanes, poursuit son texte par une réflexion sur la possible symbolique de ce champignon étrange :


Il est peu probable que ce champignon ait pu inspirer poètes et écrivaillons, par sa simple existence au fin fond des forêts. Mais le surnom qui lui fut donner ouvre toutefois sur l’imaginaire et l’utilisation des légendes, pour expliquer le monde.

Les villageois et paysans d’autrefois, vivant des produits ramassés dans la nature, trouvèrent en effet, pour ce champignon un surnom qui lui donnait toute sa place dans le monde fantastique et redouté des sorcières : Le « Beurre de la sorcière ». Dans la légende, ce champignon, visqueux, couleur de feu, était un don fait par le Diable aux sorcières. Et pour les faire apparaître et leur faire perdre leurs pouvoirs malfaisants, il suffisait de brûler ou d’écraser le champignon.

Injuste destin pour cette malheureuse créature, pourtant discrète - peu d’odeur et pas même toxique. Une Trémelle, d’une couleur peut-être jugée diabolique, mais coupable, tout bonnement, de n’être pas comestible et, maudite, condamnée à servir de beurre aux sorcières.

Et avec la Trémelle, nous entrons dans le monde de l'imaginaire, de la fiction, de la sorcellerie. Et donc de la littérature, voire même peut-être, de la poésie !

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Francis Martin dans son ouvrage intitulé Sous la forêt. Pour survivre il faut des alliés. (Éditions HumenSciences, 2019) compare la Trémelle à une cervelle :


J'ai des centaines de clichés de ces fossoyeurs aux couleurs aguichantes. Ceux qui m'amusent le plus sont ceux où les stérées hirsutes sont lentement digérées par la Trémelle orangée (Tremella aurantia) - une goule d'un beau jaune d'or. Sa masse gélatineuse évoque un morceau de cervelle posé, tremblotant, sur une branche morte. La Trémelle parasite la stérée qui décompose le hêtre... C'est ainsi que le carbone circule, élément vital, d'être vivant en être vivant.

 

Sur le site Art Stella, on découvre les élixirs de champignons :


Les élixirs de champignons sont nouveaux venus dans la gamme. Ils offrent une possibilité intéressante de combinaison avec les élixirs floraux. Les champignons sont des plantes sans chlorophylle [non, ils appartiennent au règne des Fungi, plus proche du règne animal que du règne végétal ! ] ce qui représente une particularité dans le monde végétal. Ils dépendent de substances organiques qu'ils puisent dans leur environnement. Les élixirs agissent sur le corps émotionnel. Ils amènent cette transformation sur le plan physique et permettent d'intégrer l'énergie au niveau cellulaire.


Tremelle gélatineuse (Pseudohydnum gelatinosum) : L'élixir favorise le recentrage, la concentration pour sortir de l'indécision. Il renforce énergétiquement la structure cellulaire et aide notre propre force (chaleur) à s'amasser dans notre centre au lieu d'être gaspillée.

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Légendes populaires :


Sur le site de la Nouvelle République des Pyrénées, on peut lire un article de Janine Noguez sur la trémelle qui aborde son aspect légendaire :


La trémelle mésentérique est un champignon d’un beau jaune d’or à orangé devenant orangé foncé avec l’âge, dont le sporophore ressemble à une petite masse gélatineuse translucide faite de plis et de lobes, élastique et ferme ou à une fleur de douche tremblotante. En voilà un drôle de champignon !


Signe du sortilège d'une sorcière : Selon la légende de l’Europe de Pâques, l’apparition du champignon du beurre de sorcière sur le portail ou la porte de sa maison signifiait que sa maison et sa famille avaient été la cible du sortilège d’une sorcière.


Lire la suite sur le site payant...

 

Le site Aujardin.info propose quant à lui une autre légende sur le Beurre de sorcière :


Le saviez-vous ? Le nom « beurre de sorcière » est communément donné à plusieurs champignons gélatineux, dont Exidia glandulosa et Tremella mesenterica. Une croyance populaire raconte que les sorcières partent traire les vaches la nuit et éparpillent du beurre en rentrant précipitamment avant le lever du jour. En Suède on trouve le nom "beurre de Troll".

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Littérature :


La soupe de la sorcière


Dans son chaudron la sorcière, Avait mis quatre vipères, Quatre crapauds pustuleux, Quatre poils de barbe-bleue, Quatre rats, quatre souris, Quatre cruches d'eau croupies.


Pour donner un peu de goût, Elle ajouta quatre clous.


Sur le feu pendant quatre heures, Ça chauffait dans la vapeur. Elle tourne sa tambouille, Touille, touille et ratatouille !


Quand on put passer à table, Hélas ! c'était immangeable : La sorcière par malheur, Avait oublié le beurre !


Jacques Charpentreau, "La Soupe de la Sorcière" in

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