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Photo du rédacteurAnne

L'Épilobe en épi

Dernière mise à jour : 23 sept.




Étymologie :


  • ÉPILOBE, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1786 (Encyclop. méthod. Bot. t. 2). Empr. au lat. sc. épilobium (1770, Linné, Syst. nat. regn. veg., p. 264) ; composé du gr. ε ̓ π ι ́ « sur » et de λ ο β λ ο ́ ς « lobe, bout d'oreille ».


Lire également la définition du nom épilobe afin d'amorcer la réflexion symbolique.


Autres noms : Epilobium angustifolium - Épilobe à feuilles étroites - Beignet-des-chèvres (Bagnes) - Herbe aux serpents - Laurier de Saint-Antoine - Osier fleuri - Plemenste-la-grand - Thé de Kapporie - Thé de Russie -




Botanique :


Clélia Pouchain nous propose une monographie qui nous présente l'Epilobe en épi :






 

Sur le site de l'association Vents des forêts, on peut lire les précisions suivantes :


Les fleurs de l’épilobe, d’une couleur rose bleutée appelée « magenta », s’épanouissent le long de l’extrémité d’une tige pouvant mesurer jusqu’à un mètre quatre-vingt. Elles sont ainsi très faciles à repérer visuellement par les insectes butineurs et se passent donc de parfum.

Caresser l’intérieur de quelques fleurs avec l’extrémité du majeur afin que du pollen s’y colle : il est bleu turquoise.

 



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Vertus médicinales :


Le Dr Dominique Coqueret propose un article très complet sur le site Bienfaits des plantes médicinales : =>





Usages traditionnels :


Selon Alfred Chabert, auteur de Plantes médicinales et plantes comestibles de Savoie (1897, Réédition Curandera, 1986) :


Ceux [les turions] du laurier de Saint-Antoine, plemenste-la-grand, Apilobium spicatum, sont rarement cueillis et méritent d'être mieux connus ; ceux de l'Epilobium fleischeri dans les hautes vallées alpines sont quelquefois mis dans le potage ;

 

Sur le site Aromatiques.fr, site de la pépinière Eric Deloulay, on peut lire :


L'épilobe, un véritable légume oublié : En cuisine, l'épilobe en épi est intéressant car toutes ses parties se consomment. Ce fut d'ailleurs une plante qui a permis au populations de lutter contre la disette en période de guerre. Les rhizomes se préparent bouillis à l'eau puis peuvent être passés à la poêle avec d'autres légumes comme les pommes de terre. Le rhizome en dernier recours, peut être réduit en poudre pour se substituer à la farine pour faire du pain ou des galettes. Les jeunes pousses une fois buttées, forment des turions blanchis qui peuvent remplacer les asperges d'où son nom d'asperge des bois. Cette pratique a été observé dans toute l'Europe, l'Asie et le continent nord américain jusqu'au début du 20ème siècle. Les jeunes pousses et les jeunes feuilles se préparent en salades en mélange avec des tomates ou des concombres. Les feuilles plus anciennes sont à préparer cuites comme les cardons car elles sont fibreuses. Les feuilles séchées sont un succédané du thé vert utilisé en Angleterre et en Russie ou il est plus connu sous le nom de thé de Kapporie. En infusion et en décoction les feuilles servent comme plante médicinale. Elles sont reconnues pour être cicatrisantes, laxatives, calmantes, sédatives, pectorales et vulnéraires. C'est une plante mellifère dont on récolte un miel très aromatique d'une couleur blanche lorsqu'il est pure. L'épilobe entre généralement dans la composition des miels de montagne.

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D'après le site de l'association Vents des forêts,


La plante est surnommée « thé de Russie » car on peut confectionner une tisane avec ses feuilles fraîches ou sèches. Le breuvage fera l’objet de commentaires plus ou moins élogieux selon les goûts de chacun.

Les jeunes pousses d’épilobe et les feuilles des épis se mangent crues sitôt cueillies ou ajoutées à une salade composée. En plus de leur saveur agréablement acidulée, elles seraient des plus efficaces contre les brûlures d’estomac.

En août-septembre, [on peut] Collecter quelques grosses pincées du duvet qui apparaît lorsque s’ouvrent les capsules protégeant les graines. Étirer la boule tout en la roulant entre deux doigts pour la filer. Vous obtiendrez ainsi un petit morceau de fil très doux au toucher. On en faisait autrefois des mèches de bougies et de briquets. Des pullovers auraient été tricotés en ouate d’épilobe filée.

 

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