Étymologie :
TRENTE, adj. et subst. masc. inv.
Étymol. et Hist. Fin xe s. trenta (Passion, éd. d'Arco Silvio Avalle, 85) ; ca 1050 (Alexis, éd. Chr. Storey, 276 : Trent' e quatre anz ad si sun cors penét). Du lat. pop. *trinta, altér. du class. triginta « trente ».
TROIS, adj. et subst. masc. inv.
Étymol. et Hist. I. A. Adj. numéral cardinal 1. a) fin xe s. tres femmes (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 391) ; 1550 Les trois Parques (Ronsard, Odes, II, 10, éd. P. Laumonier, t. 1, p. 205) ; 1550 Les Trois Graces (Id., ibid., III, 4, t. 2, p. 10) ; 1585 les trois ordres (N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 1, p. 269) ; b) 2e moit. xe s. ell. Li tres (St Leger, éd. J. Linskill, 223) ; 2. 1464 « quelques-uns, un très petit nombre » (Maistre Pierre Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 1437 : trois ou quatre vieilz brebiailles ou moutons) ; 1547 (N. Du Fail, Propos rustiques, éd. J. Assézat, p. 52 : deux ou trois heures) ; p. ext. 1637 dire en trois mots (Corneille, La Galerie du Palais, III, 3, vers 783-784). B. Adj. numéral ordinal 1602 « troisième » (Cl. Fauchet, Declin Maison de Charlemagne, p. 196 : le trois ou treziesme Janvier de l'an huict cens quatre vingts dixhuict). II. Subst. masc. 1. a) 1571 « carte à jouer » (J.-L. Vives, Les Dialogues ds Quem. DDL t. 30) ; b) 1694 « face d'un dé marquée de trois points » (Ac.) ; 2. 1672 « troisième jour du mois » (R. de Bussy-Rabutin, Lettres, t. 3, p. 540 : quand vous m'ecrivîtes cette lettre du trois) ; 3. 1674 « le nombre 3 » (Molière, Le Malade imaginaire, I, 1) ; 4. a) 1690 « le chiffre 3 » (Fur.) ; b) 1906 « figure de patinage à glace » (Sports Mod. ill ds Petiot 1982) ; 5. 1895 « dans la langue des coulisses, le troisième acte d'un spectacle » (Willy, Entre deux airs, p. 43). Du lat. tres « trois ». On relève en a. fr. des formes sans s, troie « nombre trois au jeu de dés » (xiiie s., Fabliaux et Contes, éd. H. Omont, p. 348b), issues du lat. tria, plur. neutre de tres.
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Symbolisme :
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Dans La numérologie dans l'après-vie, Décryptage de la stratégie qui précède une incarnation (Éditions Arcana Sacra , 2017) écrit par Denis Schneider, voici comment est présenté le 33 :
En tant que maître nombre, il a une très grande puissance vibratoire. Vibre au maximum de ce qu'un être humain peut contenir ou supporter. En lien avec l'Univers, avec le Cosmos. C'est la marque d'une évolution spirituelle avancée dans les vies antérieures, d'une spiritualité élevée donnant des moyens importants pour progresser, mais avec des risques à l'échelle de ces hautes vibrations. Les capacités, les révélations et les dons perçus doivent être transmis, mis au service d'autrui, de l'humanité, et non détournées à des fins égoïstes, au risque d'échecs cuisants, de grandes difficultés, de destruction.
Les aspects négatifs de ces nombres sont puissants et redoutables.
Particulièrement difficiles à vivre pour un enfant, ils peuvent être vécus en réduction 2, 4 ou 6 si le contexte de l'existence rend difficile leur expression.
Symbolique : Les quatre éléments. En lien direct avec l'universel et le cosmos.
Deuxième croix de Mercure.
Universalité. Le Guide.
Signification : Vibrations moins fortes que les deux nombres précédents (11 et 22).
Le meneur d'hommes, celui qui conduit les autres vers les sommets.
Personnalité : Personnalité hors du commun. Le leader dans tous les domaines, mais surtout social et spirituel. Il a besoin du collectif pour exprimer ses qualités.
Au négatif : Possibilités de problèmes de caractère ; orgueilleux et jaloux de son rôle de guide, risque d'être tyrannique et d'entraîner les autres dans sa chute. S'il ne peut mettre en œuvre ses capacités, risque un état dépressif.
Même analyse, mot pour mot dans La Numérologie appliquée, Ontologie et Holistique (Éditions Arcana Sacra, 2018) de Denis Schneider.
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