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  • Photo du rédacteurAnne

Le Scinque



Étymologie :


  • SCINQUE, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1611 (Cotgr.). Empr. au lat. scincus, n. d'un lézard, empr. au gr. σ κ ι ́ γ κ ο ς de même sens.


Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.

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Zoologie :


Selon la Rédaction du site Tom's guide, dans un article publié le 18 mai 2018 :


Les lézards au sang vert laissent les scientifiques sans réponse

Une étude publiée dans le journal Science Advances cherche à découvrir l’origine du sang vert chez une espèce singulière de lézards de Nouvelle-Guinée, les scinques de Prasinohaema.


Le sang vert n’est pas seulement un mythe qui alimente l’imaginaire des auteurs de science-fiction puisqu’il coule dans les veines de sauriens de Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Océanie, appelés scinques de Prasinohaema. Un phénomène très rare, mais réel qui a poussé les scientifiques à vouloir en savoir plus. Et les premières investigations ont soulevé plus de questions qu’elles n’ont apporté de réponses.


« Quarante fois la dose létale de biliverdine pour un humain » Christopher Austin, biologiste à l’université de Louisiane, explique que la coloration verte du sang des scinques de Prasinohaema peut être attribuée à la biliverdine, un pigment biliaire toxique également présent dans le sang humain, mais en quantité infime. Elle est responsable de la teinte verdâtre qui se forme autour des contusions lorsque nous nous blessons.

Les scientifiques s’interrogent toutefois sur le métabolisme particulier de ces sauriens de Nouvelle-Guinée sachant qu’une trop grande quantité de biliverdine dans le sang et les tissus provoque chez l’homme un ictère, c’est-à-dire une maladie causant un dysfonctionnement hépatique et un jaunissement de la peau.

« En plus d’avoir la plus forte concentration de biliverdine enregistrée pour n’importe quel animal, ces lézards ont en quelque sorte développé une résistance à la toxicité des pigments biliaires », s’étonne Zachary Rodriguez, co-auteur de la publication parue dans la revue Science Advances. « Comprendre les changements physiologiques sous-jacents qui ont permis à ces lézards de rester sans ictère peut se traduire par des approches non traditionnelles à des problèmes de santé spécifiques », poursuit-il.

Les scientifiques estiment en effet que la quantité de biliverdine dans le sang des scinques représente jusqu’à quarante fois la dose létale pour un humain et il est donc primordial de s’interroger pourquoi et comment le sang de ces lézards ont ainsi évolué. S’ils n’ont pas encore trouvé la réponse, les biologistes comptent bien percer le mystère de ces lézards à sang vert, en examinant prochainement comment le sang des scinques réagit à divers parasites communs de la région.

Il est en effet probable que les scinques de Prasinohaema aient été contraintes d’évoluer afin de survivre à certaines infections parasitaires.

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Symbolisme :


Dans le Dictionnaire des symboles (1ère édition, 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, on peut lire que :


Le scinque est un "reptile saurien considéré comme un être de bon augure, chez les Bambaras, les Arabes et les Égyptiens. Ils ne le mangent pas, alors qu'ils apprécient le lézard ; ils en composent certains remèdes, aujourd'hui encore ; sa vue est un signe prémonitoire de prochaine guérison pour ceux qui souffrent d'une maladie. Chez les Markos, on appelle le scinque serpent de femmes, car il est tout à fait inoffensif ; on le juge à la fois gentil et sacré. D'après une légende populaire peule, lorsqu'il devient vieux, il se métamorphose en serpent à deux têtes. Il représente l'aspect diurne et favorable du serpent."

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Dans Le Bestiaire du chaman, A la rencontre de votre animal totem (Éditions Larousse, 2020), Maia Toll consacre l'article suivant au Scinque pentaligne (Plestiodon fasciatus) :


Mot-clef : Osez oser.


Le scinque pentaligne est un lézard shooté à l'adrénaline, c'est un vrai trompe-la-mort ! Vif comme l'éclair, il dresse sa queue bleu vif, narguant faucons et serpents. « Attrape-moi si tu peux ! », trille ce reptile en plongeant dans une crevasse. Il sait qu'il est ultra rapide, mais ce n'est pas ce qui le pousse à braver plus gros que lui. Car son superpouvoir est ailleurs : le scinque peut perdre sa queue sans perdre la vie. Il l'agite en tous sens comme un drapeau bleu, avant de se précipiter dans l'ombre en caquetant. Le scinque vous rappelle que l'audace est un plaisir, que pour vivre vraiment, il faut avoir le courage de risquer sa queue.


Rituel : Lâchez les regrets.

Dans vingt ans, vous regretterez sans doute plus e que que vous n'avez pas fait que ce que vous avez fait.

En vous retournant sur votre vie, qu'avez-vous laissé inachevé ?

Regrettez-vous d'avoir raté des occasions ?

Qu'il s'agisse d'un voyage annulé, d'un travail que vous avez refusé, ou d'un ami pour qui vous n'avez pas trouvé le temps, comprendre vos regrets vous aide à faire des choix différents pour progresser ?

Alors, faites la liste de vos regrets. remontez année par année. Utilisez un agenda pour plus de précision.

Une fois que votre liste est établie, passez à l'étape suivante : examinez chaque regret, et demandez-vous si vous ressentez toujours de la tristesse ou du remords à son endroit. mais si ce n'est ^mis le cas, si l'affaire st close, laissez-le filer.

En revanche, s'il provoque toujours une émotion, essayez de savoir pourquoi. Avez-vous raté une possibilité d'évoluer ? Pensez-vous avoir pris une mauvaise direction à un moment crucial de votre vie ?

Comprendre vos regrets vous aide à comprendre vos choix, ce qui vous permettra d'agir différemment à l'avenir.


Réflexion : La perte fait grandir.

Les regrets sont souvent liés à des moments où vous n'avez pas osé, à des occasions manquées parce que vous aviez trop peur de perdre ou d'abandonner quelque chose.

Le scinque sait que s'il perd sa queue, une nouvelle repoussera à sa place.

C'est l'un des grands secrets de la vie : ce qu'on perd libère de l'espace pour quelque chose de nouveau.

Vous en avez probablement déjà fait l'expérience dans votre propre existence. Pensez à ce que vous avez perdu : gens, travail, maisons...

La perte vous brise le cœur, mais elle vous montre aussi votre force, et c'est ce qui permet d'évoluer.

Qu'est-ce que la perte vous a appris sur vous ?

Qu'est-ce qui s'est développé après la perte de cette queue métaphorique ?


Quand votre coupe est vide, ne regrettez pas ce qui n'est plus. Pendant que vous pleurez, vous risquez de manquer l'occasion de la remplir à nouveau.

Sarah Addison Allen, Lost Lake.

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Littérature :


Dans Un Baiser d'ailes bleues, 150 rencontres avec des animaux extraordinaires (Éditions Arthaud, 2009) Nicole Viloteau croque sur le vif des portraits animaliers insolites :


Lucky, le lézard à langue bleue


Wooroonooran, parc national de Palmerston dans le Nord-Queensland. Fin juillet 1998. C'est la saison sèche, hivernale : il fait très froid la nuit. Ritchie Carrigan, responsable de cette station de rangers, est une vieille connaissance !


En 1982, il m'avait accueillie dans le parc national de Lakefield et aidée logistiquement lors de mes divers déplacements et campements au sein de cette vaste réserve de faune. Muté depuis une dizaine d'années dans la jungle montagneuse des Tablelands - cela le change du bush aride de la péninsule d'York -, Richie m'héberge une quinzaine de jours dans une chambre de passage, au poste de garde. Devant l'entrée, un écriteau s'adresse aux visiteurs qui veulent obtenir le permis de camper en forêt.


Un matin, alors que Ritchie tond la pelouse devant la station des gardes, il descend brusquement de sa machine pour farfouiller dans un tas d'herbes fraîchement coupées. Il se redresse en secouant négativement la tête. Il brandit une bestiole gigotant et me crie quelque chose ! Le bruit infernal de la tondeuse électrique couvre en partie sa voix. Je me précipite pour voir quel animal il vient de capturer... C'est un gros lézard gris à l'écaillure lisse, toute luisante, un blue tongue !

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