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La Hyène


Étymologie :


  • HYÈNE, subst. fém.

Étymol. et Hist. 1. 1remoitié xiies. zool. (Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, I, 812, p. 62 : La piere [hyene] apelent par sun num Kar la beste hyene a num); 2. 1835 fig. « personne d'un naturel bas et féroce » (Balzac, Fille yeux d'or, p. 353). Empr. au lat.hyaena « hyène », lui-même empr. au gr. υ ́ α ι ν α « id. », dér. avec suff. fém. dépréc. -α ι ν α de υ ̃ ς, υ ̔ ο ́ ς « sanglier, laie, porc », la hyène ressemblant au porc par son allure.


Lire aussi la définition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.

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Croyances populaires :


Selon Jacques Albin Simon Collin de Plancy, auteur du Dictionnaire infernal, ou bibliothèque universelle, sur les êtres, les personnages, les livres, les faits et les choses : qui tiennent aux apparitions, à la magie, au commerce de l'enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux grimoires, aux prodiges, aux erreurs et aux préjugés, aux traditions et aux contes populaires, aux superstitions diverses, et généralement à toutes les croyants merveilleuses, surprenantes, mystérieuses et surnaturelles. (Tome troisième. La librairie universelle de P. Mongie aîné, 1826) :


HYÈNE. - Nom de certaines pierres qui, au rapport de Pline, se trouvent dans le corps de l'Hyène, lesquelles placées sous la langue, donnaient à celui qui les portait le don de prédire l'avenir.

 

Adolphe de Chesnel, auteur d'un Dictionnaire des superstitions, erreurs, préjugés, et traditions populaires... (J.-P. Migne Éditeur, 1856) propose la notice suivante :


HYENE. On croit encore de nos jours, dans certains pays, ainsi que cela avait lieu chez les anciens, que cet animal a la faculté de rendre les chiens muets, seulement par son ombre ; qu'il imite la parole de l'homme pour attirer celui-ci hors de son logis et le dévorer ; et qu'enfin il des pieds humains et point de vertèbres au cou. Une autre tradition, qui nous vient des Egyptiens, est que l'hyène change de sexe chaque année.

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Symbolisme :

Selon Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, auteurs du Dictionnaire des symboles (1ère édition 1969 ; édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982),


"Animal à la fois charognard et nocturne, la hyène présente, en Afrique, une signification symbolique doublement ambivalente.

Elle est d'abord caractérisée par sa voracité, par son odorat, entraînant les facultés de divination qu'on lui attribue, et par la puissance de ses mâchoires, capables de broyer les os les plus durs. De ce fait, elle constitue une allégorie de la connaissance, du savoir, de la science. Mais en dépit de ces extraordinaires facultés d'assimilation, elle reste un animal seulement terrestre et mortel, dont la sagesse et la connaissance purement matérielles deviennent lourdeur, grossièreté, naïveté allant jusqu'au ridicule, à la bêtise, voire à la lâcheté, en face de la Sagesse et de la Connaissance transcendantales de Dieu. C'est en ce sens qu'elle s'oppose, en même temps qu'elle le complète, au symbole du vautour également charognard, mais aérien et donc divin, dans la pensée des Bambaras. Elle représente une étape initiatique sur le chemin de la Connaissance, qui correspond à l’acquisition d'un savoir réel, mais profane, et qui ne doit pas essayer de rivaliser avec le savoir divin, qu'incarne, à un degré d’initiation beaucoup plus élevé, le lion, symbole de la sagesse calme et sereine. Dans la dramaturgie sacrée, mise en scène au cours des rites de la société Koré, un regard du Lion, initié de haut grade, suffit à mettre en fuite l'hyène. La hiérarchie de cette confrérie lui assigne le rôle du captif, qui avait pour charge, dans l'ancienne structure de l société Bambara, la garde du roi et de sa demeure. De ce fait, les initiés hyènes du Koré sont chargés de la surveillance du bois sacré où ont lieu les réunions de la confrérie."

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Dans l'Encyclopédie des symboles (édition originale, 1989 ; traduction française 1996) établie sous la direction de Michel Cazenave, on apprend que :


"La hyène est un animal que le mépris a écarté de toute représentation anthropomorphe, et qui est chargée d'une très forte valeur négative. Son nom (en grec hyaïna, de hys-le cochon) la désigne comme une répugnante chasseresse de charognes, et on la considère souvent, en particulier selon Pline, comme un animal bâtard mi-chien mi-loup. On croit aussi (selon Aristote) que sa nature la pousse à s'accoupler avec le loup. Ovide raconte, dans les Métamorphoses, que la hyène possède la faculté de changer de sexe, et le Physiologus préchrétien prétend qu'elle est "tantôt masculine, tantôt féminine ; et (que) ce pouvoir de changer de nature en fait un animal impur". Cette opinion a été autrefois extrêmement répandue, bien qu'Aristote déjà en eût reconnu la fausseté. Pline ajoutait pour sa part que la hyène avait la faculté d'imiter la voix humaine, et que, par un simple effleurement de la patte, voire de son ombre, elle pouvait hypnotiser les autres animaux. La croyance populaire lui attribuait des pouvoirs magiques ; on croyait dans l'Antiquité que son pelage détournait la grêle, que sa vertèbre cervicale supérieure avait un pouvoir de réconciliation, et que la pierre précieuse extraite de ses yeux chatoyants, la hyaena (œil de tigre ?), donnait la possibilité, à celui qui la possédait, de faire des rêves prophétiques. Quand on rêvait de la hyène même, c'était signe annonciateur de la naissance d'un monstre, sexuellement anormal.

On trouve dans l'iconographie chrétienne la légende de saint Macaire, un saint du désert, à qui une hyène aurait apporté un petit d'animal aveugle, et qu'il aurait guéri. C'est là le symbole même de "l'ouverture des yeux" dans un contexte négatif. L'animal est aussi le symbole de l'avarice. L'une des têtes du "monstre à sept têtes" de l'Apocalypse de saint Jean, qui symbolise les sept péchés capitaux, est celle de la hyène."

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D'après Le Livre des superstitions, Mythes, légendes et croyances (Éditions Robert Laffont, 1995, 2019) proposé par Éloïse Mozzani,


Cet amateur de charognes n'était guère apprécié des Anciens qui lui attribuaient des pieds humains et croyaient qu'il était capable d'imiter la voix humaine pour attirer une personne hors de chez elle et la dévorer. Selon les Égyptiens, la hyène changeait de sexe tous les ans.

Une hyène qui marche sur l'ombre d'un homme le rend muet et paralysé et s'il s'agit de celle d'un chien perché sur un toit, celui-ci en tombe aussitôt. Un animal autour duquel une hyène a tourné trois fois ne peut s'échapper. On dit également que si la hyène s'allonge sur un homme endormi qui est plus grand qu'elle, elle le rend fou et que "si vous rencontrez une hyène furieuse, ne vous présentez pas sur son flanc droit, mais sur son flanc gauche : dans ce cas seulement elle aura peur r vous et vous pourrez la tuer".

En Afrique, où la hyène est la monture favorite des sorcières, au lieu de prononcer son nom, on préfère souvent la surnommer "l'affaissée". En Arabie, en tuer une prote malheur à moins d'enterrer la tête de l'animal, tandis que dans la plupart des pays arabes, si un chasseur croise le regard d'une hyène, son intelligence le quitte pour pénétrer dans le cerveau de cette dernière. D'où la plaisanterie : "Ah, avez-vous vu une hyène aujourd'hui ?" signifiant que l'on a perdu sa matière grise. Enfin, nombreux sont ceux qui après avoir tué une hyène enterrent son cœur, car si une femme le détenait, elle dominerait son époux.

Selon Pline, il se trouve sous la langue de hyène une pierre, la pierre de hyène, qui donne à celui qui la porte le pouvoir de divination. D'après le même auteur, celui qui s'attache au bras gauche l'anus de l'animal n'a qu'à regarder une femme pour en être suivi. En outre, la peau de ce carnassier redoutable, aux mâchoires puissante, rend invulnérable et la peau prélevée sur son front éloigne le mauvais œil.


Un anneau composé de poils prélevés au-dessus de la tête d'une hyène et finement tressés, déposé dans le nid de la huppe pendant neuf jours puis passé dans le parfum de Mercure, procure également l'invisibilité. On s'en sert comme l'anneau de Gygès sauf qu'il faut l'enlever de son doigt quand on veut être vu.

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Selon H. Camps-Fabrer, auteur de l'article "Hyène." (publié dans l'Encyclopédie berbère (2000) pp. 3553-3558) :


La cruauté de l’hyène, légende ou réalité ? De nombreuses légendes africaines, nées des mœurs nocturnes des hyènes, donnent libre cours à l’imagination des conteurs et l’emportent de beaucoup sur la réalité : l’hyène s’approcherait des hommes endormis, les anesthésierait avec son urine et pourrait ainsi les tailler en pièces. Cette légende explique pourquoi les chasseurs la redoutent tant. Considérée comme douée d’une force occulte, on en fait un sujet tabou et méprisable. Ainsi est née toute une imagerie populaire ; l’hyène servirait de monture au démon et c’est pour cette raison qu’elle aurait la croupe basse, le trot lourd et mal assuré ; elle serait un être hermaphrodite, ce qui est totalement faux.

Le ricanement des hyènes, dont les romans d’aventures parlent fréquemment, n’a, de l’avis de tous les voyageurs, été entendu que très rarement.

En dépit de leurs mâchoires impressionnantes et de leur aspect malpropre, ces animaux peuvent facilement s’apprivoiser et sont capables d’un certain attachement.

Selon Jean-Léon l’Africain, les chasseurs, après avoir repéré la grotte où gîte l’hyène, s’y rendent en jouant du tambourin et en chantant. Cette musique lui plaît tellement qu’elle ne s’aperçoit pas de la présence de l’homme qui vient lui attacher les pattes avec une corde solide. Une fois ligotée, l’hyène est tirée hors de sa tanière et les autres chasseurs la tuent ; même si cette assertion de Jean-Léon l’Africain peut être mise en doute, il n’en reste pas moins vrai que l’hyène surprise au gîte subit un certain phénomène d’inhibition.


Vertus spécifiques attachées à l’hyène : Pour Ibn Mangli, la viande de l’hyène n’est pas licitement consommable, mais, par ailleurs, cet animal est doté de nombreuses vertus spécifiques.

Certaines sont d’ordre prophylactique. Les chiens n’aboient pas après celui qui tient une peau d’hyène. Quel meilleur moyen de se prémunir contre le mauvais œil et l’envoûtement que d’avaler l’œil droit de l’hyène, préalablement macéré dans du vinaigre puis desséché à l’ombre sous le chaton d’une bague ? Ses dents fixées sur le foulard sont bénéfiques contre la perte de mémoire et sa patte antérieure droite, placée sous les pieds de la parturiente, facilite l’accouchement. La langue de l’hyène portée au bout des doigts protège contre la morsure des chiens. Le port de moustaches et cils calcinés d’un vieux mâle évite au mari jaloux que quiconque n’aborde sa femme.

D’autres sont plus directement médicinales : pour guérir de la rage, il suffit d’ingérer des boulettes séchées de moelle d’hyène pétrie avec de la farine d’orge et sans eau. Son fiel mêlé à de l’huile de camomille employé en collyre renforce la vue et fait cesser le larmoiement chronique. Sa fiente calcinée mêlée à de l’huile de myrte donne un bon onguent épilatoire. Son sang améliore la vue.

D’autres enfin sont utilitaires. Pour voir se multiplier les pigeons, il suffit de déposer une tête d’hyène dans un colombier.

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Pour Jacques Voisenet, auteur de "L’animal et la pensée médicale dans les textes du Haut Moyen Age." (paru dans la revue Rursus. Poiétique, réception et réécriture des textes antiques, 2006, n°1) :


La hyène offre à Pline de nombreuses médications. Les organes sexuels de la hyène sont considérés comme un puissant aphrodisiaque. Cela repose sur la croyance antique de son changement de sexe. On la considérait en effet comme hermaphrodite. Pour Esope « on dit des hyènes qu’elles changent chaque année de nature, se convertissant une fois en mâle, une autre fois en femelle ». Pourtant Aristote avait fermement dénoncé cette légende : « Ce qu’on raconte de ses organes génitaux, à savoir que le même individu posséderait à la fois les organes du mâle et de la femelle, est contraire à la vérité ». Pline se fait l’écho des réserves d’Aristote : « Ordinairement, la croyance est que les hyènes possèdent deux sexes et que chaque année elles sont alternativement mâle ou femelle ; elles engendrent sans mâle. Mais Aristote nie tout ceci ». Malgré le déni d’Aristote, Pline reconnaît à ses organes sexuels leur puissance aphrodisiaque, même pour les hommes qui répugnent au commerce des femmes, hermaphrodisme oblige ! Elien de Préneste, très friand de ce genre de récit, en oublie la critique aristotélicienne : « Tu peux voir comment une hyène, mâle cette année, se transformera en femelle l’an prochain. Elles participent des deux sexes et alternent la possibilité d’être mari ou femme, changeant chaque année, tellement bien que cet animal sans attitudes arrogantes mais avec des faits véridiques a relégué au rang de mythe Céné et Tirésias ». L’hermaphrodisme est devenu une vérité et si le Moyen Age ne devait pas mettre en doute cette croyance, pas question pour les clercs avec leur phobie de la sexualité de recommander la consommation de la partie honteuse de la hyène. L’animal est devenu le symbole de la duplicité. Pour le Physiologus « c’est un animal immonde ». Pierre de Beauvais précise dans son Bestiaire que « c’est une bête répugnante. Cette bête ressemble aux fils d’Israël qui, au commencement servirent Dieu, et s’adonnèrent ensuite aux délices du monde et à la luxure, et rendirent un culte aux idoles ; et c’est pour cette raison que le Prophète affirme que la religion des juifs ressemble à cette bête ignoble. Toi chrétien, quel que tu sois, si tu as en toi l’amour des richesses, sache que la soumission à la cupidité est la racine de tous les maux, ainsi que le dit l’Apôtre, qui déclare : Ceux qui sont tels sont semblables à cette bête répugnante, car ils ne sont ni hommes ni femmes, ni loyaux ni fourbes, mais ils sont de ceux dont Salomon a dit : C’est un homme au cœur double, qui n’est ni constant ni sincère dans toute sa conduite, tout comme l’hyène qui se comporte à la fois en mâle et en femelle. A ces gens là, Notre-Seigneur a dit : Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et le Diable ». La dualité la cohabitation du masculin et du féminin, du fort et du faible a rejeté la hyène dans le camp du mal et du péché et ne pouvait en faire, aux yeux des clercs, un animal thérapeutique.

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Diana Cooper, auteure du Guide des archanges dans le monde animal (Édition originale 2007, traduction française, Éditions Contre-dires, 2018) nous délivre un :


Message du royaume des hyènes :

Osez être différent. Si humble soit votre position,

si ordinaire soit votre mission de vie, faites les choses à votre

façon. Soyez fidèle à vous-même et exprimez votre vérité.

Les gens vous entendront et vous respecteront.


Les hyènes ne font pas partie de la famille des canidés, pas plus qu'elles ne sont membres de la famille des félidés. Ces animaux très étranges sont cependant plus proches des félidés, même s'ils ressemblent à des chiens et se comportent comme eux. leur pelage peut être rayé ou tacheté et d'une couleur tirant sur le marron.

Elles vivent en Asie et en Europe, mais surtout en Afrique, et elles se sont incarnées avec une mission d'âme complexe. Venant d'Uranus, elles ont transporté leur énergie en passant par Sirius pour pouvoir venir sur Terre. Les êtres originaires d'Uranus viennent pour apporter un changement et se conduisent souvent de manière étrange ou différente, défiant les normes et provoquant des changements sociaux. Dans le monde animal, les hyènes correspondent à cette description.

L'archange Jophiel travaille avec elles pour que leur lien avec Uranus reste bien défini.

Leur mission de service est plutôt semblable à celle des rats, qui viennent pour éliminer tous les déchets afin que notre planète reste propre, physiquement et énergétiquement.

L'âme des hyènes a pour mission d'équilibrer leurs qualités. Elles ont la réputation d'être lâches et timides, et pourtant, elles peuvent en même temps se montrer audacieuses et dangereuses, car elles sont connues pour attaquer les humains ainsi que les autres animaux.

La clarté de communication est une de leurs forces. Elles se servent de leur queue pour faire connaître leurs intentions. Quand elle est dressée dans les airs, cela signifie qu'elles ont l'intention d'attaquer. L'excitation est signalée par leur queue qui se raidit et suit la courbe du dos. Si elles se sentent bien, leur queue pend et si elles ont peur, leur queue est ramenée entre leurs pattes.

Les hyènes sont des animaux très intelligents et sociables qui vivent en communauté. Elles apprennent et enseignent l'amour et la famille. Les petits sont élevés dans une tanière située au centre de leur territoire, qui est également le lieu de rassemblement de la meute. Les entrées sont reliées à une série complexe de tunnels souterrains. Elles sont extrêmement disciplinées et ont une structure sociale très rigoureuse dans laquelle chaque animal connaît sa position exacte. Elles forment des amitiés solides et durables avec certains membres de leur clan, tout comme les humain peuvent le faire dans une communauté. Lorsque les gens ont des intentions pacifiques, les hyènes leur permettent de prendre soin d'elles. Étant donné que de plus en plus d'individus élèvent leur fréquence vibratoire, de plus en plus de cas de relations entre les humains et les hyènes sont rapportés.

Originaires d'Uranus, elles font les choses différemment. Elles testent les normes qui règnent sur Terre. Par exemple, les femelles sont exceptionnellement plus grandes et plus lourdes que les mâles. Leurs clans d'environ 80 hyènes sont dirigés par des femelles. Leurs petits naissent avec leurs yeux ouverts. Elles sont à la fois des charognardes et des chasseuses habiles, et elles mangent de tout ou presque, en apprenant à développer leurs capacités digestives. Elles ont même des pattes longues à l'avant et plus courtes à l'arrière, pour pouvoir expérimenter à quel point cette variante peur les rendre agiles. En fait, elles peuvent facilement marcher, trotter ou courir.

Elles développent leurs chakras de la gorge avec une variété de sons et d'appels, incluant les gémissements, les hurlements, les cris et le rire. Il existe de nombreuses vidéos sur Internet de l'extraordinaire amoureux des animaux, Kevin Richardson, qui interagit avec des hyènes. Il caresse vigoureusement leur gorge et affirme que c'est l'endroit où elles préfèrent être chatouillées, ce qui laisse supposer que ces animaux développent leurs centres de la gorge, le chakra de l'honnêteté, de la vérité, des connexions plus élevées, du courage et de la communication.

Les hyènes sont e la troisième dimension. Quand elles entreront dans la cinquième dimension, elles pourront se connecter à l'aspect ascensionné d'Uranus, qui est Curonay. Ensuite, elles auront accès à la lumière de cet endroit qui contient des connaissances et des informations spirituelles d'un niveau plus élevé. Cela provoquera un changement sur Terre, conformément au plan de la cinquième dimension ascensionnée. Les hyènes sont les animaux précurseurs du changement.


VISUALISATION POUR SE CONNECTER A URANUS ET A SON ASPECT ASCENSIONNÉ, CURONAY,

PAR L'INTERMÉDIAIRE DES HYÈNES.

  1. Trouvez un endroit où vous pourrez vous détendre sans être dérangé.

  2. Si c'est possible, allumez une bougie pour élever la fréquence vibratoire.

  3. Déclarez votre intention de vous connecter à l'archange Jophiel par l'intermédiaire des hyènes et ensuite de vous lier à Uranus et à son aspect ascensionné, Curonay.

  4. Remarquez que vous êtes assis dans un endroit inattendu, où tout est très beau, mais différent.

  5. Vous serez peut-être surpris de trouver un glorieux archange éclatant d'une lumière cristalline jaune à vos côtés, les mains sur la couronne de votre tête. C'est l'archange Jophiel. Sentez la chaleur, la paix et la sécurité.

  6. Et une hyène tachetée se dirige vers vous et vous salue d'une manière très inoffensive et amicale.

  7. Caressez sa gorge et sentez qu'elle se détend encore plus, jusqu'à ce qu'elle se couche près de vous.

  8. Et maintenant, un rayon de lumière cristalline d'un jaune éclatant provenant de l'archange Jophiel enveloppe la hyène et vous. Puis, il se répand dans l’univers jusqu'à Uranus, puis Curonay.

  9. Soudain, vous voyez toute votre vie se transformer. Les choses qui vous semblaient normales sont en train de changer. Vous voyez des choses nouvelles et inattendues qui se produisent pour vous. Prenez votre temps pour les explorer.

  10. Et maintenant, vous prenez conscience des changements passionnants qui se produisent dans le monde qui vous entoure, alors que les préparatifs en prévision du nouvel âge d'or s'accélèrent. Prenez quelques instants pour explorer les possibilités.

  11. Grâce à votre connexion à la hyène et à l'archange Jophiel, à Uranus et à Curonay, les clés et les codes des changements bénéfiques, nouveaux et inattendus ont été déclenchés.

  12. Remerciez-les tous, puis ouvrez les yeux.

  13. Attendez-vous à constater ces changements.

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Contes et légendes :


H. Camps-Fabrer, auteur de l'article "Hyène." (paru dans l'Encyclopédie berbère (2000) pp. 3553-3558) propose la notice suivante :

L’hyène dans les contes berbères


Cet animal apparaît quelquefois dans les contes berbères. Un conte de Grande Kabylie : le lion, le chacal, le mulet et l’assemblée des animaux, relate que toutes les bêtes sauvages réunies souhaitant manger le mulet s’interrogent entre eux sur l’identité de leur père ; tous répondent, y compris l’hyène, en citant le nom de l’espèce, sauf le mulet qui répond que son oncle maternel est le cheval.

L’hyène est aussi associée au lion et au chacal dans un conte des Ouadhias. Le chacal et l’hyène rabattaient le gibier, le lion l’attendait, le tuait, mangeait les meilleurs morceaux, ne laissant que les restes aux deux autres, jusqu’à ce que l’hyène, après qu’ils eurent tué un mouton, une brebis et un agneau, ait exigé le partage. Cette dernière attribua le mouton au lion, la brebis à elle-même et l’agneau au chacal. Le lion la frappa et ses griffes s’enfoncèrent dans son foie ; c’en était fait de sa vie. Il dit donc au chacal de faire lui-même le partage. Ce dernier répondit en accordant au roi des animaux l’agneau pour déjeuner, le mouton pour dîner et la brebis pour son souper. – Qui t’a donné tant de sagesse, demanda le lion au chacal ? – Tes griffes, répondit-il en se plantant dans le foie de l’hyène.

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pourquoi-bouki-la-hyene-a-peur-du-chameau
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Le site Carnets de contes propose des contes courts à télécharger qui incitent les plus jeunes à lire ; voici un conte africain qui met en scène la hyène :


 

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Littérature :


Dès l'ouverture de son roman intitulé Salina : Les trois exils (Éditions Actes Sud, 2018), Laurent Gaudé met en scène une troupe de hyènes attirée par les cris d'un bébé :


Ils pensent que tout va bientôt finir mais le nouveau-né tient et, finalement, c'est le soleil qui cède le premier. Il commence à décliner et c'est comme si le nourrisson l'avait fait plier. Sissoko Djimba est surpris mais reste droit. Si le soleil n'est pas venu à bout de cette vie étrange, posée devant eux, menaçante de périls possibles, les hyènes le feront. Elles ne vont pas trader à venir et ils ne bougeront pas face à leur appétit, les laissant tirer à elle le paquet, puis le disloquer, le démembrer et l'engloutir. Il n'y aura finalement peut-être pas de tombeau à creuser, juste des morceaux de chair répandus dans un festin de mâchoires. Que veulent les dieux qui les forcent à assister à pareil carnage ?

Les hyènes viennent effectivement avec les premières lueurs du crépuscule. Elles annoncent leur présence par leurs cris, longs, stridents, comme des grincements de dents. Ces cris de bêtes gourmandes font cesser, un temps, les peurs du nourrisson. A-t-il peur ? Sent-il, du fond de sa petitesse, que ces bêtes vont planter leurs crocs dans sa chair, la fourrager, l'ouvrir avec appétit ? Son silence ne dure pas. Il se remet à pleurer et ses pleurs guident les hyènes, qui s'approchent avec méfiance, découvrant que devant ce petit bout de chair qui les attire par sa faiblesse et sa vulnérabilité, il y a des hommes, une masse épaisse d'hommes, tout un village assis. Craignant de tomber dans un piège mais attirées de façon irrépressible par cette chair qui leur est tendue, elles avancent en pliant l'échine, comme des chiens hésitants, redoutant le coup qu'on va leur porter. Elles couinent d'impatience. Puis enfin, lorsqu'elles sont à deux mètres du paquet de linge, lorsqu'il ne reste plus qu'à étirer le cou et saisir par les crocs ces petits cris que rien ne fatigue, elles s'immobilisent à leur tour. Hommes et bêtes restent face à face. L'enfant pleure toujours. C'est alors que Mamambala, n'y tenant plus, se lève. Elle ne demande rien à Sissoko Djimba, traverse la foule, puis, sans craindre les bêtes qui se sont levées à son approche, elle saisit le paquet et le love au creux de son bras. Immédiatement, els cris cessent. Mamambala dégrafe sa tunique, présente son sein gonflé au nourrisson, qui la tète avec une faim de montagne. Elle voit que le petit corps affamé est celui d'une fille, cela la fait sourire et elle prononce alors ces mots que tous entendent : « Par le sel de ces larmes dont tu as couvert la terre, je t'appelle Salina. » Et seulement alors, comme si elles avaient attendu de connaître son nom, les hyènes repartent, laissant ce petit bout de chair aux hommes et retournant dans leur monde de pierres sèches et de nuits inquiètes où les charognes sont des trésors, et les rires, des hurlements.

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