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Soigner avec l'Éléphant

Dernière mise à jour : 9 mars


Le stage de massages spirituels approche de plus en plus et il est temps de renouer avec les animaux de pouvoir qui nous assistent dans ce travail comme nous y avait invités Maria-Lucia dans son dernier stage.

Claire-Lise se connectera à l'éléphant qui a "des pattes qui le relient profondément au sol, une trompe qui le relie au ciel et des défenses qui aident à faire les extractions."




Étymologie :


  • ÉLÉPHANT, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1. 1121 elefant (Ph. Thaon Best., 1416 ds T.-L. : une beste truvum qu'elefan apelum); 2. 1825 p. ext. « personne à la démarche lourde et peu gracieuse » (Brillat-Sav., Physiol. goût, p. 227); 3. 1560 elephant de mer (Paré, éd. Malgaigne, Discours de la licorne, III, chap. XI, p. 502). Empr. au lat. elephantus « éléphant », en a. fr. on rencontre plus souvent la forme olifant*.

Pour amorcer la réflexion symbolique, consultez la définition détaillée du substantif.

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Zoologie :

Selon Matt Pagett, auteur de Le petit livre de merde (titre original What shat that ?, Quick Publishing, 2007 ; édition française Chiflet & Cie, 2008) :


"La démarche imposante des éléphants dans les plaines d'Afrique ou leurs barrissement puissants dans les jungles tropicales de l'Asie du sud-est ne peuvent pas laisser indifférent. Il en est de même pour leurs excréments qui sont très impressionnants et du fait même faciles à identifier.


Description : De grosses crottes molles, qui peuvent atteindre 15 cm. Comme les éléphants ne digèrent qu'une infime quantité de ce qu'ils mangent, leur merde fibreuse est mélangée avec des fragments d'écorces, de brindilles, et des gousses quasiment intactes.


La grande bouffe : Comme les éléphants sont énormes, il paraît logique que leurs excréments le soient aussi, d'autant plus que ces sympathiques animaux ont un appétit gargantuesque : un animal adulte passe 16 heures par jour à ingurgiter entre 140 et 270 kg de nourriture. Mais comme il n'en absorbe vraiment que 40%, le reste va directement à l'autre extrémité. Un tel gaspillage explique pourquoi l'éléphant a besoin de tant de nourriture.


Bienfaiteurs : Clé de voûte du paysage africain, l'éléphant est aussi utile et bénéfique pour les hommes que pour les animaux : il peut contribuer à abattre des arbres et à construire des pistes dans la jungle.

Les merdes d'éléphant participent aussi à l'écosystème puisque les babouins et les oiseaux viennent y chercher des graines et des noix et que les scarabées bousiers y déposent leurs larves ; les termites, eux, non seulement s'en nourrissent mais ils s'en servent pour la construction de leurs termitières. Sans compter que le fumier d'éléphant est un bon engrais et que certaines graines ne peuvent germer qu'après être passées par son tube digestif.


Si je ne m'abouse : La bouse fraîche d'éléphant est un parfait révélateur de sa température. Si elle est à 36° ou 37°, cela signifie que l'animal est en bonne santé."

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Dans Le Dieu perdu dans l'herbe (Presses du Châtelet, 2015), le philosophe Gaston-Paul Effa raconte son initiation auprès de la guérisseuse pygmée Tala qui lui révèle que :

"Les chats, comme les rats et les éléphants, ont ce pouvoir extralucide de voir la mort arriver à travers les choses et les êtres. Ils se glissent dehors, dans les champs, reniflent partout. Ils cherchent qui est passé par là. Ils regardent alentour sans cesse, leurs petites narines humides s'ouvrent et se referment devant la vérité qu'ils cernent."

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Selon Frans de Waal, auteur de Sommes-nous trop "bêtes" pour comprendre l'intelligence des animaux (Édition originale 2016 ; traduction française : Éditions Les Liens qui Libèrent, 2016) :

« Pendant des années, les scientifiques les [les éléphants] ont cru inaptes à utiliser des outils. Les pachydermes échouaient au test de la banane hors de portée : ils n'utilisaient pas le bâton. Ils n'étaient pourtant pas incapables de soulever des objets sur une surface plane, - les éléphants vivent au sol et ramassent sans arrêt des objets, parfois tout petits. Les scientifiques ont donc conclu qu'ils ne comprenaient pas le problème. Il n'est venu à l'idée de personne que c'était peut-être nous, les chercheurs, qui ne comprenions pas l'éléphant. Comme les six aveugles, nous ne cessions de tourner autour de la grosse bête et de la toucher, au lieu de nous rappeler les mots de Heisenberg : « Ce que nous observons, ce n'est pas la Nature en soi, mais la nature exposée à notre méthode d'investigation. » Si le physicien allemand pensait ici à la mécanique quantique, c'est tout aussi vrai de l'esprit des animaux.

Contrairement à la main des primates, l'organe qui sert aux éléphants à attraper est également leur nez. Ils utilisent leur trompe non seulement pour saisir la nourriture, mais aussi pour la sentir et la toucher.. Grâce à leur odorat hors pair, ces animaux savent exactement ce qu'ils cherchent. Mais attraper un bâton obstrue leurs voies nasales. Même lorsqu'ils approchent le bâton de la nourriture, celui-ci les empêche de la renifler et de la tâter. C'est comme envoyer un enfant chercher des œufs de Pâques avec un bandeau sur les yeux.

Donc, quel type d'expérience ferait justice aux spécificités anatomiques et aux aptitudes de l'animal ?

Lors d'une visite au Zoo national de Washington, j'ai rencontré Preston Foerder et Diana Reiss, qui m'ont montré ce dont est capable Kandula, un jeune éléphant mâle, si on lui présente ce problème différemment. Les scientifiques ont suspendu un fruit tout en haut de l'enclos, hors de la portée de Kandula. Ils ont donné à l'éléphant plusieurs bâtons et une caisse carrée très solide. Kandula a ignoré les bâtons, mais, au bout d'un moment, il s'est mis à pousser la caisse avec son pied. Il a continué ainsi, tout droit, jusqu'à ce qu'elle se trouve juste au-dessous du fruit. Il est alors monté sur la caisse avec ses pattes avant et a réussi à attraper la nourriture avec sa trompe. Un éléphant peut donc utiliser des outils – si ce sont les bons.


Tandis que Kandula mastiquait sa récompense, les chercheurs m'ont expliqué qu'ils avaient ensuite modifié la procédure afin de lui compliquer un peu la tâche. Ils avaient placé la caisse dans une autre partie du jardin hors de sa vue, pour voir si l'éléphant, apercevant la nourriture alléchante, se souviendrait de la solution et s'éloignerait du fruit pour aller chercher l'outil. En dehors de quelques espèces à gros cerveau, comme es humains, les grands singes et les dauphins, peu d'animaux en sont capables, mais Kandula l'a fait sans hésitation : il est allé chercher la caisse très loin.

Aujourd'hui, des années plus tard, Josh a testé de nombreux autres animaux à la Think Elephants International Foundation, en Thaïlande, et notre conclusion a été confirmée : certains éléphants d'Asie se reconnaissent dans la glace. Pour les éléphants d'Afrique, il est plus difficile de le savoir, car jusqu'à présent toutes les expériences se sont terminées dans un fracas de miroirs brisés : cette espèce a tendance à examiner les nouveaux objets à grands coups de défenses. On a donc du mal à déterminer si ce sont les résultats ou les outils qui sont mauvais.

[...]

Toutefois, l'importance donnée aux connexions neuronales pose à mon avis la question des animaux qui ont un cerveau plus gros que le nôtre (1, 35 kg). Le cerveau du dauphin pèse 1, 5 kg, celui de l'éléphant de 4 kg et celui du grand cachalot 8 kg : ces animaux auraient-ils plus de conscience que nous ? Ou la conscience dépend-elle du nombre de neurones ? Sur ce plan, la situation est moins claire. On a longtemps pensé que notre cerveau, quelle que fût sa taille, possédait plus de neurones que tout autre, mais nous savons aujourd'hui que celui de l'éléphant en a trois fois plus – 257 milliards, pour être exact. Cependant, ils sont distribués différemment : chez l'éléphant, la plupart des neurones se trouvent dans le cervelet. On a aussi supposé que le cerveau des pachydermes, en raison de sa taille, comporte de nombreuses connexions entre des régions éloignées, un peu comme un réseau d'autoroutes supplémentaire, ce qui le rend plus complexe. Dans notre propre cerveau, nous tendons à surévaluer les lobes frontaux, considérés comme le siège de la rationalité – pourtant, selon les derniers travaux anatomiques, ils ne sont pas si exceptionnels que cela. Le cerveau humain est en fait un « cerveau de primate agrandi à l'échelle », ce qui veut dire qu'il n'y a pas de zones disproportionnées. Tout bien pesé, les différences neuronales semblent insuffisantes pour conclure que l'homme est unique en son genre. Si nous finissons par trouver un moyen de mesurer la conscience, il est fort possible que nous découvrions qu'elle est largement partagée.

[...]

Nous pensons souvent que les éléphants pratiquent le matriarcat, et c'est absolument vrai. Les hardes d'éléphants sont composées de femelles avec leur progéniture, parfois suivies par un ou deux mâles adultes qui souhaitent s'accoupler. Les mâles sont de simples parasites. Il est difficile d'appliquer le terme politique à ces hardes, puisque chez les femmes le rang dépend de l'âge, de la famille et peut-être de la personnalité : toutes ces caractéristiques sont stables. Cela ne laisse guère de place à la concurrence pour le statut ou aux luttes politiques à base d'alliances opportunistes qui se nouent et se dénouent. Pour cela, chez les éléphants aussi, il faut se tourner vers les mâles. Très longtemps, on a perçu les éléphants mâles comme des solitaires qui parcourent la savane de long en large et dont, de temps à autre, l'état de musth change le comportement. Perturbé par une multiplication par vingt de son taux de testostérone, le mâle se mue alors en une sorte de Popeye ayant mangé des épinards, un parfait abruti machiste et sûr de lui, prêt à en découdre avec quiconque croise sa route. Peu d'animaux doivent composer avec un facteur physiologique aussi étrange dans leur système social. Mais nous savons maintenant, grâce ua travail de la zoologue américaine Caitlin O'Connell dans le parc national d'Etosha, en Namibie, que ce n'est pas tout, loin de là. Les éléphants mâles d'Afrique sont bien plus sociables que nous ne le pensions. Ils ne se déplacent pas en hardes, comme les femelles – qui retsent ensemble pour empêcher les prédateurs de s'en prendre à leurs petits -, mais se connaissent individuellement entre eux ; certains dirigent, d'autres suivent, et ils ont des associations semi-permanentes. Par certains côtés, les descriptions d'O'Connell me rappellent la politique des primates, mais par d'autres elles paraissent vraiment bizarres, en raison de l'étrange façon dont les éléphants communiquent. Par exemple, un mâle dirigeant qui a peur d'un autre abaisse son pénis quand il fait retraite en trémoussant ses fesses.Que se passe-t-il ici ? Il recule maladroitement, et son pénis – qui est assez flagrant chez l'éléphant – sert de signal. Pourquoi ne pas le rétracter un moment pareil ? Il l'abaisse en signe de soumission, ou bien, écrit O'Connell, de « supplication ». Du côté des dominants aussi, le comportement est tout à fait inhabituel. Voici une description d'une démonstration de musth : Il était si agité qu'il est allé sur le lieu où Greg avait déféqué et a exécuté une démonstration spectaculaire de musth sur le tas d'excréments offensant : il a lentement uriné dessus en recourbant la trompe au-dessus de la tête, en agitant les oreilles et en se dandinant, les pattes avant en l'air et la bouche grande ouverte. On pensait autrefois que plus un mâle était âgé et de grande taille, plus son rang était élevé. Si c'était le cas, ce système serait assez rigide. Mais O'Connell a observé des changements de statut. Un mâle dirigeant a perdu progressivement sa capacité à rallier d'autres mâles pour le suivre. Il agitait les oreilles en émettant un long grognement, « allons-y », mais plus personne ne faisait attention lui comme les années précédentes. Sa coalition se délitait, alors qu'elle s'était montrée antérieurement d'une cohésion impressionnante. Un signe d'un « club de mâles » qui fonctionne est la reprise en écho des vocalisations du mâle dominant par les mâles qui l'entourent. L'appel d'un subordonné commence au moment précis où le dominant termine le sien, et il sera suivi par celui d'un autre subordonné, puis d'un autre encore : cette cascade d'appels répétés chez les mâles signale au reste du monde qu'ils sont étroitement unis.

[...]

On a découvert que ces animaux repèrent les orages à des distances énormes et ajustent leur itinéraire en fonction des précipitations plusieurs jours à l'avance. Comment font-ils ? Les éléphants perçoivent les infrasons, des ondes sonores bien inférieures à ce que l'oreille humaine est capable d'entendre. Ces sons, utilisés aussi dans les communications, parcourent des distances bien plus longues que ceux qui sont discernables pour nous. Se pourrait-il que les éléphants soient capables d'entendre l'orage et la pluie à des centaines de kilomètres ? Cela semble la seule explication possible à leur comportement.

[...] En dehors des hominidés, la reconnaissance de soi spontanée n'a été observée que chez les éléphants et les dauphins. »

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Dans son Atlas de zoologie poétique (Éditions Arthaud-Flammarion, 2018) Emmanuelle Pouydebat nous propose sa vision de l'éléphant de savane d'Afrique (Loxodonta africana) qui pour elle est un « emblème hors norme » : Il n'est pas un animal qui m'inspire autant de douceur, de tendresse, de crainte et d'admiration que le plus grand mammifère terrestre actuel. Difficile de trouver une espèce aussi complexe que passionnante et paradoxale que l'éléphant d'Afrique. Complexe et passionnante ? Oui ! Car représentative d'une multitude de comportements et de capacités physiologiques incroyables, parfois inexpliqués. Paradoxale ? Bien sûr. Tantôt si légère lorsqu'elle nage dans l'eau, douce et patiente envers ses petits, altruiste envers ses congénères ; tantôt si puissante et imposante quand elle vous charge de ses 5 à 7 tonnes qu'aucun prédateur, sinon les humains armés, ne se risque à se frotter à elle ; paradoxale aussi si l'on en croit son histoire. Imaginez plutôt ! L'ancêtre des éléphants (Erithericum Azzouzorum) est un petit animal qui vivait il y a environ 60 millions d'années et qui pesait à peine 5 kilos pour une taille de moins de 50 centimètres au garrot ! Au cours de leur histoire, les éléphants ont aussi connu le mammouth (Mammuthus sp.) apparu il y a environ 4 millions d'années, pesant pour certains plus de 12 tonnes et mesurant 5 mètres au garrot, soit le double des plus gros éléphants actuels ! La première aptitude exceptionnelle des éléphants d'Afrique est évidemment leur mémoire légendaire qui favorise leur capacité extraordinaire de navigation. Les éléphants d'Afrique consomment énormément de fourrage et doivent ainsi de déplacer en permanence. En cinq mois, les éléphants du désert de Namibie peuvent parcourir plus de 600 kilomètres ! Pendant la saison sèche, ils repèrent et visitent des sources d'eau – qui peuvent être éloignées de plus de 60 kilomètres les unes des autres – tous les quatre jours ! En cas de sécheresse sévère, les éléphants doivent sortir de leur domaine vital pour tenter de trouver les ressources indispensables à la survie des petits et du groupe. Dans ces cas extrêmes, les matriarches, qui bénéficient d'excellentes capacités de navigation spatiale et de mémorisation des lieux visités, guident le groupe. Ainsi, seuls les clans régis par des femelles expérimentés et âgées (35 ans), bénéficiant de l'expérience nécessaire, peuvent sortir de leur domaine vital pour survivre. Les éléphants du parc national d'Amboseli, au Kenya, mémorisent mêmes les caractéristiques olfactives, visuelles et vocales des humains qui les approchent et déterminent s'il s'agit d'ennemis potentiels, comme des chasseurs masaï, ou de simples touristes ! Enfin l'ouïe des éléphants est incroyablement perfectionnée et sensible aux infrasons, inaudibles pour nous les humains. Elle leur permet de détecter les signaux sismiques en provenance du sol, d'alerter à distance de la présence d'un point d'eau ou de prédateurs ou encore de repérer la pluie tombant à plus de 100 kilomètres. Les éléphants, détectant les infrasons des nuages, peuvent ainsi se diriger vers les futures averses des jours vire des semaine avant qu'elles ne leur tombent dessus !

Outre leur mémoire, les éléphants d'Afrique utilisent des outils. Pour se débarrasser des mouches, ils se frottent à l'aide de branches et transmettent cette technique à leurs petits. Ils creusent aussi des trous pour trouver de l'eau, puis les recouvrent avec des écorces pour éviter l'évaporation. Ils pratiquent également l'automédication, en sélectionnant plantes et racines à ingérer pour se soigner ou induire la parturition. Ultime et merveilleuse preuve d'intelligence : ils savent tricher ! Les éléphants d'Asie, domestiqués, enfoncent de la boue dans la cloche qu'ils ont autour du cou pour l'empêcher de sonner. Une solution idéale pour ne pas se faire repérer lorsqu'ils décident de piller les champs !

Ces géants savent également faire preuve d'empathie. Comment en pas être émerveillé devant ces colosses qui se réconfortent, adoptent des orphelins, s'entraident pour extraire des éléphanteaux coincés dans la boue ou pour retirer une lance enfoncée dans le corps d'un congénère. On sait aussi que ces éléphants pratiquent des rites funéraires encore mal expliqués. Ils semblent avoir conscience de la mort et respectent les restes de leurs congénères. Quand l'un d'eux meurt, ils sont agités, stressés et veillent pendant plusieurs jours, se regroupent autour du cadavre, le sentent, le touchent... Les éléphants entretiennent avec la mort un rapport témoignant pour certains d'un phénomène d'empreinte voire d'attachement au corps mort du parent. Si un éléphant sur le point de mourir est toujours entouré par d'autres congénères, les cimetières d'éléphants en revanche n'existent ps. Les cadavres retrouvés localement en grand nombre sont peut-être d'anciens points d'eau ou des charniers dus au braconnage. Les éléphants n'ont pas leur pareil pour m'inspirer une profonde humilié et un immense respect. Une profonde tristesse aussi, face à un constat insupportable : le plus gros mammifère terrestre est en danger. On estime qu'un éléphant meurt toutes les quinze minutes à cause du trafic d'ivoire.

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Symbolique :

Selon Hildegarde de Bingen, dans Physica, Le Livre des subtilités des créatures divines (XIIe siècle, traduction P. Monat, 2011) :


"L'éléphant contient la chaleur du soleil et non celle de la chair, il contient aussi une abondante sueur : celle-ci est tellement forte qu'elle cuit ses os, comme le feu cuit les aliments. C'est pourquoi ses os sont beaux. Sa sueur se trouve en grande quantité sous sa peau et conserve sa force à la peau extérieure. Il a plus d'os que de chair, pour ne pas tomber dans le dévergondage, car la chair aboutit toujours au dévergondage ; il a de fortes veines parce qu'il manque beaucoup de chair. Son nombril est en quelque sorte la tête de ses entrailles, qui sont très chaudes. Il est fait pour la gloire de l'homme, comme un prince agit pour la gloire de sa ville. Il n'est ni sournois ni méchant dans sa droiture. Pourtant, il est parfois emporté.

Il erre et recherche la terre qui contient le suc du paradis : il la foule de ses pieds jusqu'à ce qu'il flaire le suc de paradis ; quand il l'a senti, il cherche alors à s'accoupler. Après avoir conçu, la femelle porte longtemps le petit, qui ne peut grandir vite, puisqu'il est fait de plus d'os que de chair. Après avoir mis bas, elle ne cherche plus à s'accoupler avant d'avoir vu son petit aussi vigoureux qu'elle-même.

[Ed. L'homme dont le cerveau est refroidi et vide apprêtera en forme de bonnet l'os qui est derrière le front de l'éléphant, le fera chauffer au soleil, et il en ira mieux ainsi.] Celui qui a le rhume ou beaucoup de flegme dans la tête fera chauffer au soleil l'os qui est dans la tête de l'éléphant et le posera souvent sur ses narines, jusqu'à ce qu'elles en soient réchauffées, et il sera guéri. Celui qui souffre de la poitrine, du cœur, de la rate ou de l'estomac, ou qui a la jaunisse, pulvérisera de la noix de muscade et de la réglisse à poids égal, râpera de l'os d'éléphant et mélangera cette poudre à celle qui a été obtenue précédemment ; il ajoutera une bonne quantité de miel et fera un électuaire : qu'il en mange souvent, à jeun et après le repas, et il ira mieux. Celui qui souffre des poumons au point d'étouffer et de tousser doit faire sécher au soleil des os d'éléphant, les réduire en poudre, mettre cette poudre dans du vin, faire cuire dans une marmite, filtrer avec un linge, puis jeter la poudre d'os et boire le vin : ainsi il guérira. Le cœur, le foie, le poumon et tous les organes qui sont en lui n'ont pas de valeur pour la médecine."

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D'après Jean Chevalier et Alain Gheerbrant dans le Dictionnaire des Symboles (1969, édition revue et corrigée : Robert Laffont, 1982) :


"L'éléphant est la monture des rois, et d'abord d'Indra, le Roi céleste. Il symbolise donc la puissance royale. Éléphant est encore le nom de Shiva dans ses fonctions de souveraineté. L'effet du pouvoir royal établi, c'est la paix, la prospérité ; la puissance de l'éléphant (mâtangi) donne à ceux qui l'invoquent tout ce qu'ils peuvent désirer. En bien des régions, et notamment dans celles de la mousson, ce dont est celui de la pluie, qui est bénédiction du Ciel : au Siam, au Laos, au Cambodge, l'éléphant blanc donne la pluie et les bonnes récoltes. Car Indra est aussi la divinité de l'orage ; l'éléphant porte sur sa tête une pierre précieuse, qui a l'éclat de la foudre.


L'éléphant est encore symbole, non de lourdeur, mais de stabilité, d'immutabilité. Le Yoga l'attribue au chakra mâlâdhâra, où il correspond en conséquence à l'éléphant terre et à la couleur ocre. Il accompagne encore le Boddhisattva Akabobhya, l'Immuable. Dans certains mandala tantriques, on trouve l'éléphant, soit aux portes cardinales, soit aux points collatéraux ; on l'y trouve aussi à Angkor, au Mebon oriental et surtout au Bakong. Il signifie la domination du centre royal sur les directions de l'espace terrestre. Sa présence, entre autres symboles, auprès de Vâsudeva - Vishnu comme maître des trois mondes - paraît bien indiquer sa souveraineté sur le monde terrestre.

L'éléphant évoque encore l'image de Ganesha, symbole de la connaissance. Son corps d'homme est encore le microcosme, la manifestation ; sa tête d'éléphant le macrocosme, la non-manifestation. Selon cette interprétation, l'éléphant est en effet, le commencement et la fin, ce qui s'entend à la fois du développement du monde manifesté à partir de la syllabe om (donc du non-manifesté) et de la réalisation intérieure du yogi. Ga-ja, l'éléphant, c'est l'alpha et l'omega.

Le symbolisme de l'éléphant est aussi fort usité dans les formulations bouddhiques : c'est d'un éléphanteau que la reine Mâya conçut Bouddha. Il joue ici un rôle angélique, qui semblerait imprévu, si nous ne savions déjà que l'éléphant est l'instrument de l'action et de la bénédiction du Ciel. Il est parfois figuré seul pour signifier la conception de Bouddha. Au sommet d'un pilier, il évoque ailleurs l'Eveil, ce qui nous ramène au symbolisme de la connaissance figuré par Ganesha. Enfin, signification très proche, il est la monture du Boddhisattva Samantabbadra, pour exprimer non moins formellement le pouvoir de la connaissance. Accessoirement, la force brutale et exprimée dans l'épisode de l'éléphant furieux Nâlagiri.

Comme le taureau, la tortue, le crocodile et d'autres animaux, il joue encore le rôle, en Inde et au Tibet, d'animal-support-du-monde : l'univers repose sur une échine d'éléphant. On le voit apparaître en cariatides sur nombre de monuments : il est cosmophore. Il est aussi considéré comme un animal cosmique en ce qu'il possède par lui-même la structure du cosmos : quatre piliers supportant une sphère.

En Afrique, selon les croyances baoulé, l'éléphant symbolise la force, la prospérité, la longévité et la sagesse. Il est symbole de violence et de laideur, chez les Ekoî, auxquels les Ibos du Biafra ont emprunté le culte et les institutions de l'Ekkpe. Mais le symbolisme ici ne dépasse guère le niveau de la métaphore.

C'est encore à ce niveau qu'il sert d'attribut à la puissance royale, si l'on ne considère que sa propre masse ; au roi qui fuit la folie et l'imprudence, si l'on considère sa propre méfiance et sa vigilance ; à la piété si l'on en croit Pline et Elien : Quand brille la lune nouvelle, les éléphants, d'après ce que j'entends dire, mus par quelque intelligence naturelle et mystérieuse, emportent des rameaux, récemment arrachés aux forêts où ils paissent, les élèvent et, tournant leurs yeux vers le ciel, agitent doucement ces branches, comme s'ils adressaient une prière à la déesse, afin de se la rendre propice et bénévole ; à la chasteté, s'il est vrai que, selon Aristote, lorsque sa femelle porte (deux ans), il ne l'approche pas et ne couvre aucune autre femelle ; il serait même le vengeur de l'adultère. Une gravure du VIIe siècle illustre ces fables, en montrant un éléphant qui lutte avec un sanglier, comme la pudeur avec la libido."

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Corinne Tzanavaris, dans sa thèse pour le doctorat vétérinaire : L'animal en tant que symbole et/ou archétype dans la pensée jungienne, nous apprend que :


"En Inde, Ganesha « le seigneur des catégories » est le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. C’est le dieu qui lève les obstacles. Il est traditionnellement représenté avec un corps d’homme à quatre bras et une tête d’éléphant à une seule défense. Son véhicule (ou vâhana) est un rat ou une souris nommé Mûshika. Ces deux dieux, l’éléphant massif, puissant et réfléchi, et le rat, petit et malicieux se complètent et peuvent ainsi parvenir à résoudre les problèmes du monde. Pour les Indiens, Ganesha est le symbole du lien entre l’humain et le divin, la partie inférieure étant humaine, la partie éléphant, divine. Il est un homme mais accède à la conscience cosmique pour comprendre l’univers (36). Dans la mythologie indienne, le vâhana est l’être ou l’objet qui sert de monture ou de véhicule à une divinité. Il est à la fois le symbole et l’emblème de la divinité qu’il porte. En tant qu’adjoint de la divinité, il a pour fonction de redoubler ou de dédoubler ses pouvoirs. En tant qu’animal, il symbolise les forces inférieures que la divinité domine et subjugue en les chevauchant. Assis sur Mûshika, Ganesha pèse de tout son poids sur les pensées futiles qui pullulent comme des rats dans le noir. La tradition dit que les êtres humains ont pour destin de devenir le vâhana du divin."

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Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :


Par sa taille extraordinaire, sa puissance, la force de sa trompe et de ses défenses d'ivoire, aux forts pouvoirs protecteurs, sa longévité (il vit près d'un siècle), l'importance de ses facultés reproductives, l'éléphant est un animal mythique, notamment dans tout le continent indien où l est considéré comme le support du monde et où il provoque, par ses mouvements, les tremblements de terre. Les premiers éléphants de la Création que le dieu Brahma fit naître juste après le soleil libérèrent le monde des Titans Ils étaient alors ailés, dit la légende, mais quelques-uns, s'étant assis sur un arbre, firent tomber une branche sur le sage qui se trouvait dessous. En guise de punition, ils perdirent leurs ailes. En créant Dumbo, l'éléphant volant, Walt Disney faisait-il référence à ce mythe ?


Monture des rois asiatiques et représenté au côtés de Vishnu, l'éléphant, outre qu'il représente l'autorité royale, est un symbole de force, de sagesse et de connaissance (Ganesh, homme à la tête d'éléphant, est la divinité, entre autres, des études et des gens de lettres). En Inde, au Siam, au Laos et au Cambodge, on croit que posséder un éléphant est un gage de succès pour toutes les entreprises, et il est invoqué pour faire pleuvoir et donner de bonnes récoltes. L'éléphant blanc est très vénéré voire sacré comme en Thaïlande.

Le Grec Dion Cassius et le Romain Pline prêtaient à cet animal un respect religieux pour les astres : le matin il salue le soleil avec sa trompe tandis que le soir, il rend hommage à la nouvelle lune en agitant dans la direction de l'astre des rameaux ramassés dans la forêt, « afin de se la rendre propice et bénévole ».

On ne s'étonnera pas que cet anomal bénéfique puisse avoir raison des serpents, symbole du mal. Selon un auteur italien, Giovanni Battista della Casa (Della Magica naturale, Naples, 1667), « les éléphants, par leur souffle, font sortir les serpents de leur caverne et combattent les dragons, et les fumigations de n'importe quelle partie de l'éléphant chassent les serpents ».

Monter sur le dos d'un éléphant porte bonheur. Si les Arabes le considèrent comme bénéfique et si les Anglo-Saxons prennent pour un très bon présage la rencontre de cet animal à la sortie d'une messe de mariage, les Occidentaux connaissent surtout l'éléphant sous forme d'amulette, qui favorise les bonnes décisions à condition que sa trompe pointe vers le haut. En effet, il ne faut rien attendre d'une breloque où la trompe de l'éléphant est dirigée vers le bas ; elle attire, selon les Américains, le malheur sur son propriétaire. L'éléphant porte-bonheur fut très en vogue avant et surtout pendant la Première Guerre Mondiale où il fut adopté par nombre de soldats français et britanniques.

Pour être protégé dans les affaires, il faut glisser, le 29 de chaque mois, dans la trompe de cet éléphant porte-bonheur un billet de banque d'une faible valeur « plié six fois dans le sens de la longueur ». Si l'opération se déroule un vendredi 29, on peut s'attendre à recevoir une somme d'argent inattendue..

Recevoir en cadeau une bague ou un bracelet en poil de queue d'éléphant montés sur un anneau en or (ou fermés par une boucle en métal précieux) amène la prospérité.

Outre les propriétés magiques de l'ioire, le sang, la peau de l'éléphant, selon Edward Topsell (The Historie of Foure-Footed Beasts, 1607), servaient à traiter des maladies très diverses dont la peste, la lèpre et le scorbut. Pour soulager une migraine, on dit qu'il faut appliquer sur la tête la trompe d'un éléphant.

Dans la tradition vietnamienne, voir en songe des éléphants est à la fois un bon et un mauvais présage : cela signifie qu'on sera riche et célèbre mais qu'on mourra pauvrement.

 

Canalisation concernant le peuple des éléphants de Caroline Leroux qui communique avec les devas des animaux.

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Pour Nicki Scully, dans Méditations de l'animal pouvoir, Voyages chamaniques avec les alliés esprits (1991 et 2001 pour l'édition originale ; Guy Trédaniel Éditeur, 2002),


"Toutes choses, sur cette planète, toutes les formes physiques, sont nées de l'élément terre ; c'est pourquoi nous appelons la Terre notre mère. L’Éléphant massif est le plus terrestre des animaux, et il comprend le processus de manifestation comme nul autre. La capacité de l’Éléphant à manifester est connectée au parcours du chemin du cœur, et les éléphants ont des cœurs énormes. Le voyage avec l’Éléphant nous apprend à manifester ce que nous voulons ou de dont nous avons besoin dans le monde physique.

Les Hindous ont un dieu du nom de Ganesha [ou Ganapati, ou Vinayakar], fils de Parvatî, parèdre de Shiva. C'est Ganesha qui a amené l’Éléphant dans le Chaudron. Cet être a une intelligence royale, et quand vous venez en sa présence, il partage votre fardeau et vous aide à trouver la voie à travers vos obstacles. En tant que Seigneur des Solutions, il apporte la paix et la tranquillité. Quand vous avez une grande tâche, faites appel à Ganesha et il vous aidera à atteindre la résolution de continuer intellectuellement - de faire chaque pas et e prévoir avec votre intellect. Il vous aidera à trouver la solution de vos inquiétudes. vous pouvez utiliser ce voyage avec Ganesha comme une aide pour manifester vos desseins et résoudre vos problèmes.

Il est préférable d'avoir un dessein spécifique quand vous faites ce voyage. Choisissez un but ou un obstacle avec lequel travailler. Ganesha, avec sa tête d’Éléphant, peut aussi vous aider à manifester les choses dont vous avez besoin dans votre vie. Vous pouvez choisir de vous concentrer sur des plans à court terme ou à long terme. C'est au moyen de la réalisation de vos besoins, de vos désirs, que vous serez le plus à même de voir dans le futur, non encombré par les espoirs et les soucis du présent. Apprenez auprès de l’Éléphant à obtenir ce que vous voulez et voyez ce qui se trouve au-delà de vos attentes. il est possible de voir dans le futur, et, de là, revenir à la question d'aujourd'hui avec une plus large perspective et la sagesse que donne le recul.

Ce voyage a deux parties. La première aide à voir les mesures immédiates que vous devez prendre, et la seconde vous aide à obtenir une vision claire de votre but ultime. Avec l’Éléphant, vous aimez et célébrez la terre sur laquelle vous vous tenez."


Le Voyage de l'Eléphant fait partie des Voyages de fondation, c'est-à-dire des voyages qui "dont la base des méditations de l'Animal Pouvoir. Ils aident à établir votre relation avec le travail, posant les fondations et établissant des dispositions au voyage qui vous permettront d'aller plus loin dans certaines des autres sections. C'est ici que votre relation avec votre guide originel commence à s'établir. [...]


Voyage de l’Éléphant

[Faites l'alchimie du Chaudron...]


Thoth montre une scène nocturne en Inde. Il fait sombre. Voyez d'abord les yeux de l’Éléphant - grands, intelligents, et désireux de partager votre fardeau. Tandis que vous regardez dans les yeux de votre Éléphant, faites-lui part de vos problèmes ou de ce que vous désirez accomplir... Sa forme devient visible, et vous prenez conscience du ciel nocturne, avec une pleine lune et un tapis d'étoiles, puis de la terre. Vous entendez au loin la musique des cymbales et des pieds dansants.

Vous êtes entré dans le royaume de Ganesha, le dieu à tête d’Éléphant, où tous vos fardeaux deviennent légers. L’Éléphant se met lentement sur un genou, et vous grimpez sur son dos. Asseyez-vous confortablement, les bras à vos côtés, les pouces recouvrant les ongles des autres doigts la poitrine en avant, la tête en arrière.

L’Éléphant commence à vous promener à travers la nature. Imaginez sa tête sortant de votre poitrine, tandis que vous oscillez, dessinant un 8 couché, symbole de l'infini... Montez l’Éléphant à travers les fourrés, les forêts, ou la jungle, conscient que rien ne peut faire obstacle à votre passage. Faites attention, car l’Éléphant vous montre comment faire chaque pas tandis que vous continuez à osciller...

Vous suivez le désir de votre cœur et vous permettez à votre intellect de trouver la voie correcte, équilibrée. Tandis que vous oscillez avec l’Éléphant, la poitrine en avant, vous sentez que son cœur est vôtre, et votre cœur s'unit au sien et commence naturellement à s'ouvrir...

Le terrain devient plus pentu, et le sentier plus difficile et étroit. L’Éléphant cependant continue, pas après pas. Recevez une conscience intellectuelle de la nature de votre problème ou de votre situation, et de ce que vous pouvez faire à ce sujet. Remarquez qu'il est connecté pour suivre votre cœur - étant centré et en paix dans votre cœur...

L'aube point, et à la première lueur vous commencez à voir quelles sont les mesures immédiates que vous devez prendre pour clarifier vos problèmes ou atteindre vos buts. tandis que vous oscillez avec l’Éléphant, il dégage votre chemin. Quand vous avez atteint le sommet de la montagne, votre cœur est pleinement ouvert. Vous vous êtes uni à l’Éléphant.

A partir de votre nouvelle position stratégique, sur la cime de la montagne, regardez avec les yeux de l’Éléphant à travers le nouvel horizon. Vous avez cessé d'osciller. Sentez votre amour pour la terre Mère en regardant le lever du soleil. Le premier rayon de soleil apparaît et frappe votre troisième œil. Éprouvez tout l'impact, toute l'intensité de la lumière du soleil quand elle pénètre votre troisième œil pendant la durée du lever du soleil...

Élargissez votre poitrine et ouvrez tout grands vos bras, les paumes tournées vers le haut. Tandis que l'horizon s'ouvre devant vous, faites cinq respirations profondes. Jetez votre tête et votre tronc en arrière avec chaque respiration par le nez, et expirez par la bouche en portant la tête en avant...

A la fin de la cinquième respiration, plongez en avant vers le sol avec votre troisième œil, ou allongez-vous sur le dos. Restez calme. Avec votre expiration finale, commencez à flotter et laissez arriver tout ce qui doit arriver. En vous en allant, détendez-vous et jouissez de tout ce qui arrive. Laissez votre vision vous transportez dans le futur. L’Éléphant a dégagé votre chemin et vous a montré la voie. Vous avez maintenant une chance à explorer. Volez à l'horizon. Voyez au-delà de vos attentes. Restez tant que vous êtes à l'aise... [Longue pause...]

Pour revenir, pensez aux yeux de l’Éléphant. Il sera là, assis sur le sommet de la montagne, et vous êtes assis sur ses genoux, entre ses pattes, qui deviennent les piliers de votre temple personnel...

Pour votre cadeau à l’Éléphant, vous pouvez offrir une prière ou une bénédiction pour la guérison de la Terre...

Sur le chemin du retour à la lumière du jour nouveau, il n'y a pas d'obstacles. Thoth va à votre rencontre sur le chemin et passe un moment avec vous, partageant votre expérience.


[Thoth vous montre le chemin du retour dans votre corps à travers le sommet de votre crâne. Pensez à utiliser la respiration enracinante et veillez à être pleinement centré et connecté à votre forme physique avant d'ouvrir les yeux... ]


Mots-clefs : Manifester les buts ; Résoudre les problèmes."

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Didier Colin, auteur du Dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes (Larousse Livre, 2000) nous propose la notice suivante :


C'est en Inde surtout que l'éléphant joue un rôle prépondérant ans la hiérarchie céleste et divine hindouiste. Il est d'abord considéré comme la monture d'Indra, le dieu du firmament et de l'atmosphère, qui fait la pluie et le beau temps en quelque sorte, et dont les attributs sont la foudre, le tonnerre et l'éclair, à l'instar du Zeus grec. Il évoque donc la toute-puissance divine manifestée sur Terre, la paix, la prospérité, la force matérielle et réalisatrice, le pouvoir temporel et intemporel. Dans le panthéon des dieux hindouistes, l'éléphant est aussi une divinité à part entière. Il est alors Ganesha ou Ganapati, dieu de la connaissance et de la sagesse, surnommé "Celui qui enlève les obstacles" et, comme tel, considéré comme un dieu protecteur, un guide bienveillant, l'équivalent d'un bon génie ou d'un ange gardien. Nous ne nous étendrons pas plus avant sur les mythes et les symboles se rapportant à l'éléphant, mais, comme on s'en doute, précisons quand même qu'en Afrique noire, ils abondent. Nous ne nous attarderons pas non plus sur toute la symbolique érotique et sexuelle qui se rattache à l'éléphant et à sa trompe, qu'on ne peut toutefois pas passer complètement sous silence. Car non seulement elle n'est pas anodine, mais elle se révèle même parfois tout à fait significative dans les rêves.

Nous soulignerons plutôt l'analogie évidente qui existe entre les symboles se rattachant au cheval et ceux que l'on attribue à l'éléphant. En effet, à l'instar du cheval, il est souvent une représentation des forces instinctives primaires, animales, parfois destructrices lorsqu'elles se déchaînent, mais qui peuvent être très utiles à l'évolution et à l'accomplissement d'un être, lorsqu'il les a apprivoisées, maîtrisées et qu'il les utilise à bon escient.

Toutefois, lorsque dans un rêve apparaît un troupeau d'éléphants, il faut craindre un déferlement de poussées instinctives et pulsionnelles irrépressible, qui ont sans doute été trop longtemps brimées."

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Madonna Gauding, auteure de Animaux de pouvoir, Guides, protecteurs et guérisseurs (Octopus Publishing Group 2006 ; traduction française : Éditions Véga, 2006) nous propose son :


"Guide d'interprétation

En tant que symbole onirique

Mémoire ; Grâce ; Force ; Émotion ; Intelligence ; Royauté ; Pouvoir sexuel.


En tant que gardien ou protecteur

Protège votre famille élargie ; Garde contre les obstacles à la réussite en affaires.


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En tant que guérisseur​​

Soigne les ruptures dans la famille ou la communauté ; Encourage la paix et la tranquillité.


En tant qu'oracle ou augure

Nouveau commencement prospère ; Suivez votre cœur.


Mythes et contes

Ganesh, le fils à tête d'éléphant du dieu hindou Shiva, est la déité des nouveaux commencements, le maître de la réussite et le destructeur de tous les obstacles.


Si l'éléphant est votre animal de pouvoir

Vous êtes fort et imposez le respect - par votre grâce, intelligence, pouvoir gentil et apparence royale. Femme, vous aimez réunir les petites filles, les mères et les grands-mères de votre famille pour cuisiner et parler. Après une longue journée chaude, vous avez envie d'un bain apaisant ou d'un plongeon dans l'eau. Homme, vous êtes quelque peu coquin. Votre réputation sexuelle vous a mis parfois dans le pétrin. homme ou femme, votre odorat est fin et vous discernez si une situation "sent mauvais". Vous vous intéressez au soin des enfants, au respect des personnes âgées et aux soins adéquats de santé pour tous.


Demandez à l'éléphant de vous aider

  • à traiter les souvenirs traumatisants ;

  • à renouveler les liens familiaux ;

  • à commencer un nouveau projet.

Accéder au pouvoir de l'éléphant en :

  • organisant une fête pour votre parente la plus âgée ;

  • allant voir un éléphant dans son habitat naturel ou dans un parc animalier.

Les éléphants sont des pachydermes - mot grec signifiant "à peau épaisse". Pourtant, leur cuir est assez tendre pour sentir les piqûres d'insectes. Comment pouvez-vous vous protéger en vous munissant d'une "peau épaisse", tout en restant ouvert et sensible aux autres ?

Élément Terre."

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Pour Jacques Voisenet, auteur de "L’animal et la pensée médicale dans les textes du Haut Moyen Age." paru dans la revue Rursus. Poiétique, réception et réécriture des textes antiques, 2006, n°1 :


Pline donne de nombreuses médications utilisant des animaux difficilement accessibles (éléphant, lion, licorne…) ou des ingrédients rares et coûteux comme l’ivoire. Il fallait habiter la bonne région ou être riche pour se permettre de soigner ses rhumatismes avec du sang d’éléphant et un panaris, fut-il très douloureux, avec des raclures d’ivoire. Dans l’Occident du Haut Moyen Age, seul Charlemagne aurait pu guérir ses maux de tête en touchant la trompe d’un éléphant, grâce au pachyderme que lui avait envoyé jusqu’à Aix-la-Chapelle Haroun al Raschid. Lorsque Hildegarde de Bingen, et bien d’autres avant elles, reprend sans sourciller ces recettes, elle ne semble pas se soucier de la difficulté à trouver les ingrédients nécessaires. L’abbesse commence dans son Livre des subtilités et des créatures divines, le chapitre consacré aux animaux terrestres par l’éléphant, le chameau et le lion avant même les animaux plus familiers, comme l’ours qui arrive en quatrième position. Elle recommande ainsi l’usage des os d’éléphant car c’est un animal qui contient la chaleur du soleil et donc une abondante sueur qui cuit les os et qui sont donc bons pour le rhume (refroidissement) - opposition traditionnelle du froid et du chaud -, la jaunisse ou les poumons. C’est pour l’abbesse un « bon » animal car sa chaleur vient du soleil et non de la chair, « il a plus d’os que de chair, pour ne pas tomber dans le dévergondage, car la chair aboutit toujours au dévergondage ». Cette vision favorable de l’éléphant a été préparée par Aristote qui avait évoqué la chasteté du mâle qui ne s’approche plus de sa femelle après l’avoir fécondée et par Pline, louant sa piété au moment de la nouvelle lune où il se purifie dans un fleuve.

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Diana Cooper, auteure du Guide des archanges dans le monde animal (édition originale 2007, traduction française, Éditions Contre-dires, 2018) nous délivre un :

Message des éléphants :


Nous représentons l'abondance cosmique, et quand vous serez

prêts à la recevoir dans votre vie, nous pourrons vivre en paix.

Vous devez donc apporter une véritable abondance dans votre

conscience si vous voulez vraiment nous aider.


Cinq millions d'années après l'extinction des dinosaures, les éléphants préhistoriques faisaient partie des plus grands mammifères vivant sur Terre. Avec leurs grandes défenses incurvées et disgracieuses, ils étaient très différentes des éléphants que l'on peut voir de nos jours en Afrique et en Asie, qui sont beaucoup plus petits, mais qui n'en restent pas moins les plus grandes créatures vivant sur Terre.

Les éléphants ne faisaient pas partie de l'Atlantide, mais lorsque la première expérience fut mise en place sur ce continent, il y en avait en Afrique et en Asie. A cette époque, les éléphants, tels que nous les connaissons aujourd'hui, s'incarnaient dans des corps de la cinquième dimension dans ces deux continents. Il viennent de Lakumay, l'aspect ascensionné de Sirius, et apportent un plan de la cinquième dimension pour la vie familiale au sein d'une société matriarcale parfaite.

Ces animaux patients, doux et pleins de sagesse se sont incarnés pour faire l'expérience de la vie de famille et de la structure de la famille, et démontrer ces connaissances aux humains.

Ils ont bientôt appris que les qualités d'amour, d'attention et de dévotion du féminin divin étaient nécessaires pour élever les petits et, à partir de ce jour, les mères ont été vénérées et elles ont joué un rôle déterminant au sein de la famille. Elles étaient fortes, patientes et dominantes. Les mâles étaient destinés à les protéger, mais ils se tenaient à l'écart du noyau familial. Les éléphants ont également appris que s'amuser avec joie et en toute innocence contribuait à garder leur fréquence élevée et renforçait la cohésion du groupe. Les mères et les petits aiment jouer dans la boue et s'asperger d'eau. L'eau était particulièrement importante, car ils reconnaissaient qu'elle renferme des propriétés cosmiques et que sa conservation à une fréquence de la cinquième dimension aide à éliminer toutes les fréquences inférieures qui pourraient les affecter.

Les éléphants sont des animaux très intelligents et très sensibles. Ils ont des émotions et des sentiments qui peuvent être blessés. Je me souviens d'avoir séjourné dans un hébergement pour safari en Afrique du Sud. Un gardien a humilié l'un des éléphants devant un groupe de visiteurs en le pourchassant hors de l'hôtel en se moquant de lui. L'homme agitait son bâton d'un air autoritaire, et l'éléphant est littéralement parti en courant avec la queue entre les jambes. Mais il n'a pas oublié. Les gardiens vivaient dans des huttes disséminées dans la réserve, et l'éléphant est revenu pendant la nuit et a arraché tous les tuyaux de plomberie du chalet de ce gardien, et d’aucune autre hutte. Cet animal savait très précisément où vivait la brute. Et ce fut un retour rapide du karma.

Les éléphants avaient l'habitude de se promener dans la réserve de l'hôtel et, un matin, j'ai trouvé un énorme tas de déchets sur le petit patio situé devant ma chambre. Je me demande quel message ce pachyderme avait voulu m'apporter. Il avait sans doute essayé de me signaler sa présence.

L'âme supérieure des éléphants est très consciente de sa mission consistant à dispenser un enseignement sur la vie de famille. Il y a quelques années, une bande de jeunes éléphants mâles faisaient des ravages. Ils rôdaient dans la savane, déracinaient les arbres, se battaient et se comportaient comme des voyous. Influencés par l'archange Michaël, les gardiens du parc ont importé un gros mâle dominant, qui n'avait pas le sens de l'humour. Aussitôt, les jeunes éléphants intrépides se sont calmés. Ils se sont levés et ont considéré le gros mâle avec un grand respect. Il n'y avait plus de problèmes et ils semblaient beaucoup plus heureux avec un modèle masculin fort à suivre. Cette situation a permis aux éléphants d'en apprendre davantage sur sur la vie familiale structurée, mais elle a également montré aux humains comment traiter efficacement avec les gangs de jeunes – s'ils choisissent de suivre l'exemple de l'éléphant.

Étant donné leur mission de démontrer le message d'une vie de famille heureuse, les éléphants travaillent avec le grand ange universel Marie. Elle aime jouer auprès d'eux le rôle d'une conseillère aimante, qui murmure des mots d'encouragement, d'espoir et les initie à bien se comporter. La flamme jumelle de l'ange universel Marie est l'archange Raphaël, l'ange vert émeraude qui est responsable du développement du troisième œil de tous les êtres doués de sensations. Ces grands animaux communiquent entre eux sur plusieurs kilomètres par des infrasons, ce qui est une fréquence beaucoup plus élevée que celle que nous utilisons et dépasse notre portée auditive. EN outre, ils sont très télépathiques et se connectent à l'information psychique par leur trompe et leur troisième œil. L'archange Raphaël est également chargé de la guérison et de l'abondance, Les éléphants sont très connectés à lui et il guérit à travers eux. Ils laissent une trace de sa lumière chatoyante de guérison verte partout où ils marchent et cela aide à élever la fréquence vibratoire de la terre.

Un surnom pour les éléphants est Jumbo, ce qui signifie énorme. Ce n'est pas un hasard si le chakra cosmique du troisième œil est Jupiter et son aspect ascensionné est Jumbay, ce qui signifie une perspective vaste, élargie et plus éclairée sur la vie. Lorsque le troisième œil des humains est prêt à s'accorder à Jumbay, ils peuvent accéder à une perspective vaste, plus élevée, élargie et éclairée de la vie. Ils peuvent s'intégrer à l'abondance cosmique, qui comprend toutes sortes de prospérité, d'amour, de bonheur, de succès, et une manière plus élevée d'être. Les éléphants peuvent suivre cette voie en tout temps et une partie de leur mission consiste à répandre la conscience d'abondance.

Les éléphants sont très connectés à la Terre. Ils s'ancrent dans le chakra étoile de la Terre de la planète te travaillent avec l'archange Sandalphon, l'ange noir et blanc en charge de l’Étoile de la Terre. Il les aide à relier leur énergie aux lignes ley. Pendant des siècles, ils ont illuminé les lignes de la troisième dimension en poursuivant leur voyage. De plus, la structure géométrique dans leurs champs d’énergie contribue énergétiquement à réparer les lignes brisées.

Depuis 2012, l'archange Métatron a déversé une lumière dorée dans les anciennes structures des lignes ley et a commencé à construire une bande de lumière cristalline autour de la planète à une fréquence de la septième dimension. Pour apporter leur contribution, les éléphants se connectent à Lakumay et facilitent le transfert d’informations directement dans les nouvelles lignes. Ils aident à construire le nouveau système de communication spirituelle pour le nouvel âge d'or.


Les éléphants et les Pléiades : Les éléphants sont aussi des guérisseurs et ils travaillent avec les anges des Péliades pour déverser l'énergie de guérison de la Source.


Les éléphants et les élémentaux : Les éléphants ont un cœur pur et innocent, comme beaucoup de grands animaux qui sillonnent les plaines de l'Afrique et de l'Asie. Les élémentaux se réunissent autour d'eux, et ces animaux hautement évolués dispensent leur enseignement et aident à les guérir et à les protéger.


Comment aider les éléphants : La situation dur Terre est devenue si grave que les éléphants, ont grandement besoin d'être protégés. Les humains sont un pont entre les royaumes angéliques et tout ce qui se trouve sur Terre. Nous avons le pouvoir de faire une différence. Si un nombre suffisant d'individus de bonne volonté prient l'archange Fhelyai, l'ange des animaux, pour aider les éléphants, la situation actuelle pourrait être renversée. Et nous avons absolument besoin de beaucoup de personnes pour demander aux anges de l'archange Fhelyai de parler au moi supérieur des braconniers et des importateurs d'ivoire – quiconque achète de l'ivoire – et des touristes pour leur rappeler l'importance qu'ont ces pachydermes majestueux. Et aussi pour expliquer qu'il existe d'autres façons d'attirer la prospérité qui 'engendrent aucun karma et bénéficient positivement au monde.


Prière pour aider les éléphants :


Source bien-aimée, archanges Fhelyai, Sandalphon, Marie et Raphaël, Je vous ouvre mon cœur de la cinquième dimension et prie avec le feu de mon âme

pour la protection des éléphants dans le monde. Je vous demande d'ouvrir le cœur des humains, afin que

nous les traitions avec amour, honneur et respect, et que

nous tirions des enseignements de leur existence. Je vous demande également e toucher l'esprit collectif de l'humanité

et de nous impressionner tous avec une compréhension profonde

de l'importance et de la valeur du royaume des éléphants et un désir de les aider. Je demande que l'énergie de ceux qui ont blessé des éléphants

soit canalisée dans des recherches très utiles et qu'une cape d'abondance réelle

soit placée sur eux pour leur plus grand bien.

Je demande que le royaume des éléphants reçoive cette énergie d'amour ;

Ainsi soit-il. Vous pouvez également utiliser cette prière pour demander de l'aide pour tout animal qui est exploité. *

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