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Le signe du Cancer


Étymologie :


  • CANCER, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1. 1372 signe du cancer « signe du zodiaque » (Corbichon, Nativitez des hommes, à la suite des Propriét. des choses, éd. 1522 ds R. Hist. litt. Fr. t. 6, p. 290) ; 2. 1478 « tumeur maligne » (La Grande Chirurgie de Guy de Chauliac [éd. 1478] ds Fr. mod. 1965, p. 203) ; 1503 (Le Guidon en francoys, 219a, éd. 1534 ds Rom. Forsch. t. 32, p. 24) ; av. 1755 fig. (St-Sim., 411, 147 ds Littré : Le luxe est une plaie qui est devenue le cancer intérieur qui ronge tous les particuliers). Empr. au lat. cancer « écrevisse, crabe » (< gr. κ α ρ κ ι ́ ν ο ς, Epicharme, [ive-ve s. av. J.-C.], 53 ds Liddel-Scott), Pline, Nat. 9, 43 ds TLL s.v., 228, 41 ; désigne ensuite un signe du zodiaque (Cic. Arat., fragm. 23, 2, ibid., 229, 30 ; cf. en gr. Eudoxe ds Hipparch., I, 2, 18 ds Liddel-Scott) et la maladie (Cels. 6, 18, 4 ds TLL s.v., 231, 10) ; cf. en gr. Hippocrate, Aph. 6, 38 ds Liddel-Scott) au sens fig. (en parlant de l'amour) (Pétrone, 42 ds TLL s.v., 231, 55).


Lire aussi la définition du nom cancer pour amorcer la réflexion symbolique.


Symbolisme :


Dans Les Plantes magiques (1901 ; réédition Symbiose Éditions, 2020) Paul Sédir rappelle comment fonctionne la signature astrologique des plantes :


Les plantes signées par le

 

Dans Le Rythme du Zodiaque (édition originale Astrological Signs - The Pulse of Life, 1943 ; traduction française, Éditions du Rocher, 1981), Dane Rudhyar consacre un chapitre au signe du Cancer :

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D'après le Dictionnaire des symboles (1ère édition, 1969 ; édition revue et corrigée Robert laffont, 1982) de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant,


Le Cancer (22 juin - 22 juillet) est le "quatrième signe du zodiaque qui se situe aussitôt après le solstice d'été quand les jours commencent à diminuer. Son hiéroglyphe qui ressemble à deux spirales exprime le changement de sens du mouvement solaire, qui devient descendant, alors que jusqu'ici il était ascendant, et représente schématiquement les vagues de la vie. Signe lunaire, il signifie le retrait sur soi, la sensibilité, la timidité et la ténacité.

Avec le Cancer surgit tout un univers aquatique ; il se présente comme le symbole de l'eau originelle ; des eaux-mères calmes et profondes à la source murmurante, en passant par le lait maternel et la sève végétale. L'écrevisse ou le crabe qui le représente est un animal d'eau vivant sous une carapace protectrice. A l'esprit des eaux s'associe intimement une valeur d'interne, d'intime, ou d'intérieur, qui rappelle que les ébauches et préfigurations de la vie renaissante, germes, œufs, fœtus et bourgeons, sont entourés de coquilles, matrices, écorces et enveloppes, destinées à abriter le pouvoir de résurrection enfermé dans ces cuirasses. En fait, le quatrième signe s'identifie à l'archétype maternel dégagé par Jung : tout le monde des valeurs de contenu, soit tout ce qui est grand et enveloppe, abrite, conserve, nourrit, protège et réchauffe ce qui est petit. Principe matriciel et nourricier qui va de l'utérus à la terre maternelle : profondeur, abîme, puits, grotte, caverne, poche, vase, abri, maison, ville... qui aboutit au grand refuge de l'humanité, qu'était la Grande Mère. Au signe se trouve associé la Lune, à la figure blafarde et à la lumière cendrée, symbole planétaire de ce principe matriciel, du psychisme inconscient, de la lueur végétative crépusculaire, de la pulsion vitale non encore prise en charge par la raison. Dans le concert zodiacal, la partition cancérienne, quand il ne s'agit pas d'un silence, s'assimile à un murmure mélodique de pénombre ou à un chant rêveur en clair-obscur. Et la nature cancérienne procède du développement de la sensibilité de l'âme enfantine auprès de la mère, ainsi que de la montée de l'imaginaire avec son monde de subjectivité, de souvenir, de rêve, de romanesque, de fantaisie, de lyrisme...

Le rôle du Cancer est aussi celui de la médiation, de la médiumnité, du milieu. Il marque le milieu de l'année, il relie le monde formel et l'informel, il est le seuil de la réincarnation, le passage du zénith vers le nadir. Les êtres marqués de ce signe jouissent d'un grand pouvoir secret, propre à favoriser les renaissances futures."

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Selon Jacques A. BERTRAND auteur de Tristesse de la Balance et autres signes (1983), les caractéristiques (humoristiques) du signe du Cancer sont :


Refuge du cancer

"Le cancer est rêveur, fantasque, capricieux, charmant, fascinant, terriblement irritant.

Il vagabonde. Il est à la foire et au moulin. Il ne sait pas vraiment s'il veut regarder ou se faire voir. Il promène dans le monde son monde à lui. C'est un mondain introverti.

Il marche à l'intuition et aux souvenirs. D'ailleurs, il marche de travers quand il est crabe, franchement à reculons quand il est écrevisse.

Observons le crabe cancer. Il a l'air mou. On ne saurait nier le fond de mollesse du cancer. Il est cependant pourvu d'une solide carapace et il regagne son trou avec vivacité. Serait-il mou seulement entre le moment où on le surprend et celui où il se souvient de sa carapace et de son trou ? Le crabe conserve un fond de mollesse jusque dans sa vivacité. Dieu merci, il restera quelque mystère après que nous aurons achevé cette chronique.

Il se dégage du crabe cancer une impression de digestion. Ses multiples mandibules ne cessent de s'agiter et de saliver, même lorsqu'il vous regarde dans les yeux. Il se nourrit de toutes sortes de déchets qu'il assimile avec une rare obstination. C'est un estomac sur pattes. Une véritable usine de retraitement d'ordures organiques. On voit l'intérêt écologique du crabe qui est lui-même nourriture, après décorticage.

Il est parfois tourteau, ce qui lui donne l'air bonhomme, et parfois étrille. L'étrille est un petit crabe mince, le seul à savoir nager (à reculons). Ses pattes postérieures aplaties lui permettent une brasse dansante. Sur la côte vendéenne, on le désigne sous le vocable très cancérien de « balleresse ». Il est tout à fait comestible, sauté à la poêle, à la provençale. (La manière « à la provençale » est très répandue en Vendée. On finira par l'appeler « à la vendéenne ». Ainsi meurent les civilisations.) Réflexion faite, le nom d'étrille est très cancérien aussi.

Le cancer a une vie intérieure intense. Et un peu fouillis. C'est un inconscient caparaçonné. Ses multiples mandibules internes n'arrêtent pas de mâchonner du conscient pour en faire de l'inconscient. Il fait de l'inconscient avec tout.

Le crabe cancer se replie sur lui-même, ses pattes sous lui et ses pinces devant les yeux. L'écrevisse, la langouste ou le homard cancer adoptent carrément la position fœtale en repliant leur queue. Maman ! Le cancer appelle souvent sa mère, soit qu'elle lui manque, soit qu'elle l'étouffe. Il se veut farouchement indépendant mais il se voit bien, aussi, douillettement lové dans quelque giron.

Le cancer ne se penche pas sur son passé : il y plonge, il y baigne. Il ne fait pas de projets d'avenir, il fait des projets de passé. S'il prévoit de consacrer son temps à quelque chose, c'est « à la recherche du temps perdu ».


Incertitude, ô mes délices

Vous et moi nous en allons

Comme s'en vont les écrevisses,

A reculons, à reculons.

Apollinaire.

A force de se replier sur lui-même et sur son passé, le cancer finit par se demander si le monde existe vraiment en dehors de sa carapace. « Moy, je me regarde de dans moy, je n'ai affaire qu'à moy, je me considère sans cesse, je me contrerolle, je me gouste, je me roulle en moy mesme », assure Montaigne. (Cette rigueur dans l'introspection lui vient de son côté saturnien, la plupart des cancers s'introspectent avec plus de fantaisie).

On comprend que le cancer soit prédisposé aux névroses, aux longues maladies, aux symptômes imprécis et aux guérisons incomplètes.

Le cancer est prolifique. En œufs, en paroles, billets, libelles, poèmes, romans, œuvres en tout genre. L'abondance de ses pontes est fonction de la sélection naturelle qui est sévère. Sa prolixité est encouragée par la Lune – planète de la mère, de l'eau, du fourmillement, de la foule et des mirages -, sa maîtresse. (Il faut avoir vu le ballet, ravissant et un peu ridicule, que le crabe exécute pour sa maîtresse lorsqu'elle est pleine).

Le cancer est tantôt lunaire, tantôt lunatique. Tantôt enchanteur, tantôt illusionniste. Il a toujours son miroir-mirage sur lui, il passe par des phases, il a sa face cachée qu'il se cache à lui-même.

Son humilité est généralement feinte. Il ironise volontiers – peut-être pour dissimuler un manque d'humour. Il vit sa solitude au milieu de la foule. Il entend mais il n'écoute pas. Il n'a pas vraiment besoin d'écouter. Il est très réceptif. Doué pour la télépathie, pour la modulation de fréquence et toutes ces sortes de merveilles. Mais sait-il seulement qu'il a entendu ?

Le cancer aimerait bien qu'on le prenne avec des pincettes. La nature et le zodiaque, qui sont malicieux, l'ont doté de grosses pinces. Profitons des leçons de la nature et du zodiaque. Prenons le cancer avec des pincettes. A cause de ses grosses pinces."

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Peter Damian, dans un ouvrage intitulé Manuel astrologique des Fleurs de Bach (Édition originale, 1986 ; Ulmus Company Ltd., 1996 pour la traduction française) explicite le lien que le Dr Bach a mis en évidence entre les 12 signes du Zodiaque et les 12 Guérisseurs :


Nus aurons un bon aperçu du type Clématite en étudiant ce signe. Le Cancer est le quatrième signe du zodiaque naturel, signe cardinal d'eau, une combinaison qui rend l'activité émotionnelle turbulente et incessante semblable à une mer sans repos dont les remous dépendent de l'influence très active de la Lune, qui confère au Cancer la maîtrise du corps.

Ayant soutenu l'Hydre quand Hercule la combattit, le Cancer, crabe selon la légende, vit sa loyauté récompensée par Héra, la déesse-mère, d'une place dans les Cieux. Les natifs du Cancer ont de solides qualités de fierté et de loyauté qu'accompagne le désir de venir en aide à ceux qui sont sans défense. Le crabe, qui abandonne sa première carapace pour une seconde, reste le symbole du processus évolutif de la naissance et de la renaissance. Selon les anciens Égyptiens, le Cancer est la demeure céleste de l'âme qui aspire à avoir un foyer.

Les Cancer aiment leur foyer et apprécient la famille, que ce soit celle qui lui a donné naissance ou celle que lui-même se sent appelé à créer. Un puissant besoin de sécurité émotionnelle motive le type Cancer qu'il recherche avec une grande ténacité. Les Cancer vivent dans leurs sentiments, au point parfois de ne reconnaître que leur sensibilité aiguë à leurs exigences intérieures et exclure tout le reste. On ne s'étonnera pas de ce que la peur secrète du Cancer est de « lâcher prise ». On le blesse facilement et il a tendance à s'apitoyer sur lui-même.

Les natifs les plus évolués nés sous le signe du Cancer finiront par apprendre que l'on peut se débarrasser des effets d'une blessure passée quand on le décide. Il semble, néanmoins, que de nombreux Cancer choisissent de demeurer sentimentaux. Ils aiment l'intimité, sont gentils, hautement imaginatifs. Le foyer et le coeur du Cancer est un paradis sûr pour les amis et la famille. Le Cancer entretient et conserve précieusement toute chose qui lui est chère, la gardant en réserve pour quelque potentialité parmi celles que gouverne le signe maternel du Cancer.

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Selon Solange de Mailly-Nesle auteure d'un ouvrage intitulé L'Interprétation du thème astral (Éditions Nathan, 1989 sous le titre Le Thème astral ; Éditions du Rocher, 2000) :

Le symbole représente "Un crabe stylisé".

Le Cancer c'est la source qui naît, jaillissant des profondeurs de la Terre, qui va et qui vient en épousant les roches sur son passage. C'est un être dont les motivations sont lointaines et inconscientes, dont les émotions changent au contact des êtres, en quête d'intimité et de protection.

Comportement : émotif et rêveur.

[...]

Symbolique : été - cardinal - féminin - Eau - Lune.

D'une sensibilité toujours en éveil (cardinal), il est porté au rêve et à l'imagination (Eau). Influençable, il peut se montrer indécis, voire capricieux. Attaché aux souvenirs, à sa famille (Lune), il est souvent indolent. Cependant, il peut devenir obstiné (été) pour défendre ce qui le sensibilise. C'est un être animé par des sentiments d'une grande pureté, trop innocent parfois pour comprendre les mauvaises intentions.

[...]

Qualités octroyées par les Cancer aux planètes :

Émotivité - Intériorité - Imagination - Esprit de famille - Hésitation - Retournement des forces.

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Selon Didier Colin, auteur du Dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes (Larousse Livre, 2000) :

"Écrevisse ou crabe, le natif de ce signe vit à fleur d'eau. De ce fait, il est à fleur de peau. Mais selon son décan, il n'est pas exactement le même. Avez-vous remarqué que la course des astres dans le Zodiaque et le sens dans lequel se succèdent les 12 signes suivent la même direction que les cours d'eau de la Terre ? Bien sûr, il y a ne explication physique à tout cela. Nous savons aujourd'hui que le mouvement de rotation de la Terre n'est pas étranger au mouvement apparent des astres de l'est vers l'ouest, et que c'est cette même révolution de la Terre autour de son axe qui entraîne avec elle les rivières et les fleuves ans une direction, plutôt que dans une autre.

Toutefois, ce qui nous intéresse à propos de la symbolique du signe du Cancer, c'est d'une part le mouvement que suivent les courants d'eau de la Terre et d'autre part le fait que les 3 écrevisses, figurant les 3 décans de ce signe d'eau sensible et chaud, se dirigent d'est en ouest. Ainsi, malgré le profond attachement du natif à son passé ou au passé tout court - qui est l'une des grandes caractéristiques de ce signe -, nos écrevisses suivent les courants dans le bon sens ; jamais elles ne semblent nager à contre-courant pour remonter aux sources.

Avouez que, là encore, c'est tout à fait paradoxal. En effet, on se retrouve un peu dans le même cas de figure que pour le signe du Taureau où, à aucun moment, nous n'avons eu affaire au mythe du taureau furieux ou immolé sur l'autel du sacrifice. De la même façon que le Zodiaque n'est pas l'arène du Taureau, le signe du Cancer, revu et corrigé par les peuples d'Europe, a gommé le crabe aux pinces offensives-défensives, nageant à reculons ou marchant de côté. Il n'a gardé que deux écrevisses et un crabe, tous trois presque dans la même position, nageant dans le sens du courant, donc dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire en remontant le temps.

Et c'est ainsi que ce signe avance tout en allant à reculons. Mais lorsque, comme toute écrevisse qui se respecte, il s'avise de nager vraiment en reculant au lieu de progresser, il va donc à contre-courant et toujours en arrière.


Le Cancer du 1er décan, du 21 juin au 1er juillet environ : la première figure du signe du Cancer est celle d'une superbe écrevisse au corps allongé et gras. Sa nageoire caudale est bien développés, ce qui prouve qu'elle sait parfaitement reculer en cas de danger. Toutefois, ce qui se dégage surtout de sa carapace, c'est la rondeur, la douceur des courbes de son corps, qui ne laissent présager aucune agressivité. Cette absence de violence est également soulignée par le fait que ces deux pinces, dont on devine la puissance, sont fermées et disposées de telle sorte qu'elles nous font penser à ne personne qui ouvrirait les bras, comme si elle était prête à recevoir, embrasser, étreindre. Enfin, ses deux antennes sont très longues. Elles partent de ses yeux pour rejoindre le out de ses pinces qu'elles ne touchent pourtant pas, puisqu'elles forment deux boucles repliées sur elles-mêmes à leurs extrémités, symbolisant ici la douceur, la réceptivité, l'hypersensibilité caractéristiques de ce signe. Tout dans son attitude suggère un animal passif, immobile, se laissant porter par le courant, vivant tranquillement à fleur d'eau, respirant la douceur, le bien-être, ce mélange de chaleur et de fraîcheur qui engendre la moiteur d'un instant où le temps semble être suspendu. Avec cette représentation du 1er décan du Cancer, qui a pour nom Émotions et dont le maître est Vénus, nous sommes bien dans l'univers de l'émotion à l’état pur, qui se traduit pas une espèce d'osmose avec le milieu environnant. En effet, cette écrevisse immobile baigne dans les eaux du passé et, en demeurant sur place, retient le présent. Elle se garde bien de progresser, d'avancer vers le futur...


Le Cancer du 2e décan, du 2 au 12 juillet environ : c'est encore une écrevisse qui figure le 2e décan de ce signe, mais cette fois-ci d'une taille beaucoup plus modeste que la première, avec un corps mince et allongé,. Contrairement à la précédente, la tête de celle-ci n'est pas arrondie. Elle forme un angle aigu et ses yeux sont sur le côté. Ses antennes sont beaucoup plus courtes et repliées vers l'intérieur. Ses deux pattes avant, pourvues de pinces fermées et dirigées vers l'avant, ne sont plus ouvertes ; elles forment presque un angle à 90 degrés de chaque côté de son corps. Enfin, sa nageoire caudale est beaucoup plus élaborée. Elle est nettement composée de trois branches, un peu comme les trois feuilles d'un trèfle ou comme trois demi-lunes collées les unes aux autres. Elle est ainsi soulignée pour attirer notre attention sur le fait que l'espèce pourvue d'une telle nageoire a de grandes capacités défensives, car c'est en effet lorsqu'elle se sent en danger que l'écrevisse active sa nageoire pour reculer. L'attitude de celle qui est représentée ici suggère moins de réceptivité, d'osmose avec le milieu environnant, mais une certaine intériorisation, une activité cérébrale peut-être, comme si notre animal était sur le point d'agir, comme s'il réfléchissait, attendait un signe. Rappelons que cette image symbolise le 2e décan de ce signe, dont les maître est Mercure, et que son nom est Révélations.


Le Cancer du 3e décan, du 13 au 22 juillet environ : notre troisième symbole vivant du Cancer n'est plus une écrevisse, mais un crabe. Cette différence de représentation a beaucoup d'importance, du fait même que l'écrevisse est un crustacé qui vit dans les eaux douces des rivières, tandis que le crabe vit dans l'eau salée de la mer. Toutefois, la carapace du crabe du 3e décan du Cancer n'est pas aussi angulaire que celle des crabes que l'on rencontre le plus souvent sur nos plages. Elle présente une forme résolument arrondie, ovoïde. Ses huit pattes sont courbées en forme de lune croissante, les pinces ouvertes, celles de l'avant d'une taille assez disproportionnée, menaçantes. Sa tête est ronde, et on ne voit pas ses yeux, dissimulés par ses antennes courtes et recourbées sur le côté. Quant à sa nageoire caudale, elle semble comme ajoutée, collée à sa carapace. Elle est pourvue de six extensions collées les unes aux autres, qui nous font penser aux plumes de la queue d'un oiseau. Il s'agit donc d'un crabe étrange, dont la rondeur de la carapace suggère beaucoup de douceur, mais dont la position souligne nettement l'attitude défensive-offensive. Il illustre parfaitement les caractéristiques du 3e décan de ce signe, qui a nom Sensibilité et dont le maître est la lune, au sein duquel les valeurs réceptives du Cancer sont exaltées."

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Dans son ouvrage de vulgarisation intitulé Décryptez votre thème astral, Éclairez votre chemin de vie grâce à l'astrologie (Éditions Hachette Livre, 2019), Julie Gorse propose des fiches récapitulatives pour chacun des signes :


Planète maître : la Lune.

Mots-clef : la sensibilité - le nourricier.

C'est le premier signe de l'été (cardinal), il initie et n'aime pas être suiveur. Il apporte la chaleur de cette saison qui débute avec lui. Il est yin (réceptif).

Premier signe de l'élément Eau, ce sont les eaux matricielles, le liquide amniotique qui entoure le fœtus dans le ventre de sa mère.

Archétype contemporain : Amma, figure spirituelle contemporaine de l'Inde, qui parcourt le monde pour y proposer des assemblées au cours desquelles, depuis 1975, elle aurait pris des dizaines de millions de personnes dans ses bras (à raison d'un million par an), pour une « étreinte », un « câlin » au cours duquel on ressent l'amour universel qu'elle incarne.

Personnage : le Petit Prince.

Analogie corporelle : le ventre ; l'estomac.

Locutions usuelles : « rester dans les jupes de sa mère » ; « comme au bon vieux temps ».


Le Cancer symbolise la fonction maternelle, dans son émissivité. Il est le protecteur des tout-petits, la tendresse et le soin qu'on peut leur apporter en les nourrissant, les câlinant, etc. Dans la réceptivité, il est le monde de l'enfance, tout en émotions et en imaginaire.

Montrant un haut degré de sensibilité et d'intuition, il incarne aussi les rêves, aussi bien nocturnes (qu'il est invité à noter dans n carnet) que diurnes : c'est le symbole de notre monde intérieur. Il permet d'être en contact avec ce que l'on ressent, ce que l'on vit intérieurement. C'est le symbole de l'intimité.

C'est le signe le plus patriotique : il défend son foyer, sa famille et, par extension, sa patrie.

Dans son côté ombre, l'archétype de la mère protectrice peut devenir étouffant, empêchant ses enfants de grandir et de prendre leurs responsabilités. Ou le jeune enfant hypersensible et purement émotif peut rester coincé dans ses peurs, à la recherche d'un parent protecteur.

En complémentarité, il lui manque la lumière du signe qui lui est opposé : le Capricorne. S'il intègre la fonction paternelle et sa propre responsabilité, il peut devenir un soutien aimant pour son entourage.

Pour se sentir bien, il a besoin de cocooning. Sa ressource : le confort douillet de son « chez-lui », retrouver des souvenirs d'enfance à travers un album photos, par exemple.

Dans votre carte du ciel, l'endroit où se trouve le Cancer est celui de la réceptivité et du besoin d'avoir des relations affectives.

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Symbolisme celte :


Dans Les Druides et l’astrologie Origine et fondements de l’astrologie celto-druidique De la préhistoire au Moyen Âge (Aparis, 2014 ), Michel-Gérald Boutet fait le point sur les convergences entre les différents zodiaques antiques :


Les « ailes de l’aigle » des Hittites pourraient bien être les ailes du cheval ailé illustrées sur le chaudron de Gundestrup. Ce qui expliquerait le thème du cheval pour le mois d’Equos sur le calendrier de Coligny.

 


Littérature :


Régine Detambel dans Les Écarts majeurs (Éditions Julliard, 1992) propose un chapitre intitulé "Douze signes au déclin" dans lequel un petit texte est consacré au Cancer :


Le Cancer

Candide et canaille, quelque peu caniche, le Cancer est candidat à la canonisation comme à la canonnade, au cantilène comme au cannabis mais il se cantonne, ce cancre, ce cancrelat de caniveau, aux cannelloni de cantine. En canoë dans les canaux d'un caniculaire canyon canadien ou en canotier sur le canapé à cannelures d'une cantatrice canon cancanant à la cantonade, il canne comme un canasson canardé au canif. Ses canines de canidés cannibales sont un canular pour cantinières cancérophobes, quant à son candélabre de Cantique des Cantiques, c'est bien de la cancoillotte de canari.

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